welcome backC'est mal, Hell. C'est tellement mal ce que tu penses là, et à la fois, tu n'y peux rien. C'est comme ça, c'est comme ça depuis qu'il est revenu dans ta vie. Tu sais pas d'où ça sort, tu sais bien que c'était pas comme ça avant, mais c'est là, et franchement, tu as beau essayer, tu n'arrives pas à se débarrasser de ces pensées qui vont et viennent, qui parfois ont cette tendance à te rendre littéralement dingue. T'es plus calme, c'est tout. Tu l'as toujours été. Même face à des situations de stresse, tu sais garder un certain contrôle de toi-même, t'es pas démesurée comme peut l'être Zéphyr. Là dessus, vous êtes tellement différents, que c'est parfois un peu compliqué de se comprendre.
Mais là, tu t'en veux. Tu l'aimes ta soeur, et avant qu'il ne débarque, t'étais heureuse de l'avoir auprès de toi, et il ne te serais jamais venu à l'esprit de souhaiter son départ ne serait-ce qu'une seule petite seconde. Le truc, c'est que tu n'étais ni aveugle, ni stupide. Tu voyais comme elle agissait. Tu entendais, comme elle te parlait de lui. Tu savais qu'il y avait probablement un petit quelque chose parce qu'après tout, le pseudo lien de sang qui existait entre ta soeur, toi, et Zéphyr avait brûlé avec la maison de votre enfance.
▬ Ne dis pas de bêtises … Tu agites doucement la tête. Tu ne voulais pas entendre ça. Tu avais certes été particulièrement destabilisée lorsqu'il était subitement réapparu, encore plus lorsqu'il t'avais serré contre lui. Mais jamais tu ne pourrais regretter qu'il soit revenu. Je veux pas d'une vie normale si ça signifie une vie sans toi …
Tu venais de dire ça tout bas en relevant légèrement le nez pour le regarder un peu trop fixement. C'était sorti tout seul, tes pensées prononcées à haute voix. Une bien étrange vérité quand on songeait à tout ce que tu avais traverser, et pourtant, c'était bel et bien vrai. Même après tout ça, tu étais certaine, tu ne voulais pas d'une autre vie que la tienne. Et tu soupires légèrement tandis qu'il se remet à parler de Lys, ce qu'elle pourrait potentiellement avoir à te dire … sauf qu'il ne termine même pas sa phrase. Il s'arrête, ses yeux capturent les tiens, ou alors est-ce l'inverse, t'en sais rien. Toujours est-il qu'il se penche sur toi, dangereusement, jusqu'à te faire basculer en arrière sur ton lit et à ce moment, ton coeur s'emballe. Il approche encore, mais alors que tu t'attends déjà à sentir ses lèvres sur les tiennes, il se détourne. Tu sens son corps pressé tout contre le tien, et alors que tu sais que son visage est là, à quelques centimètre, enfoui dans ta couette, tu n'oses même pas tourner la tête, ou même lancé un regard. Ta respiration est saccadée, tu fixes le plafond jusqu'à ce qu'il roule sur le côté et là, tu viens poser une main sur ton coeur dans une tentative désespérée de calmer ses battement erratiques.
▬ J'ai … T'es partagée, Hell. Une part de toi aurait tellement voulu qu'il t'embrasse, tandis qu'une autre au contraire est finalement soulagée qu'il ne l'ait pas fait. Si tes lèvres avaient ne serait-ce qu'effleurer les siennes, tu n'aurais pas su t'arrêter, tu le sais. J'en sais rien. Tu décides de faire comme lui, de passer à autre chose, tu laisses même de côté cet aveu, ce surnom, tout. E-Elle me parle, je la vois, parfois, elle s'agace parce que j'entends pas, elle s'agite, je la sens frustrée mais … je sais pas pourquoi j'entends rien, il l'entendait, ce gars, mais moi j'y arrive pas. Tes doigts glissent légèrement et de ton cœur, ils viennent attraper un instant le talisman que tu portes autour du cou. Et puis, tu te redresses, tu t'assieds sur ton lit, et tu soupires avant d'oser poser les yeux sur Zéphyr.
Tu l'observes un instant, et puis finalement, c'est de nouveau vers Lys que tes yeux vont. Elle te regarde d'une bien étrange façon, et toi, tu lui lances un espèce de regard désolé. Faut savoir ce que tu veux, Hell. Une fois, tu essaies de l'éloigner d'elle, et la fois d'après, tu t'excuserais presque à genoux pour tes pensées, tes désirs.
▬ Tu crois qu'elle veut me parler de ce qui lui ai arrivé ? C'est ce que tu pensais, toi. Après tout, à ce jour, le meurtre de Lys n'était toujours pas résolu, son assassin était toujours dans la nature. Il n'y avait rien. Pas la moindre preuve, pas le moindre indice, rien. Son dossier était vide. C'est tout ce que tu en savais. C'est peut-être ça qui la retient … peut-être qu'elle veut punir celui qui lui a fait ça …
Tu repli tes jambes contre toi et tu sens un frisson désagréable te remonter le long de la colonne. En face de toi, Lys était de nouveau en train de s'agiter et tout ce que tu avais à lui offrir, c'était le lent balancement de ta tête pour lui signifier que tu n'y comprenais rien.
▬ Y'avait quoi entre elle et toi ? T'as toujours pas bougé. C'est toujours elle que tu regardes, mais c'est bel et bien à lui que ta question s'adresse. Une question sortie de nul part. 2981 12289 0
Éprouver l'amour est un tel triompheZéphyr & HellSi on a tous un super-pouvoir, il est certain que le tien, Zéphyr, ce serait de te foutre dans la merde dans un temps record... *Je veux pas d'une vie normale si ça signifie une vie sans toi... si ça signifie une vie sans toi... une vie sans toi... sans toi... *
Ça tourne dans ta tête alors que tu es couché sur le lit, près d’Hell, a tenté de calmer le flux de tes pensées. Elle est dingue de dire ça. Elle est folle d’oser penser ça, ouais. Tout le monde peut se passer d’une vie avec toi, encore plus si tu ramènes les trucs bizarres dans ton sillage. Et pourtant, ça te remue l’estomac au point de t’en donner mal. Ce n’est pas une douleur violente ou aiguë, nan, tu as juste l’impression qu’on te le retourne à l’envers. Et ça fait tout bizarre, tout chaud, tout doux à la fois. Tout ça pour une phrase, t’es vraiment une pucelle…
Tu laisses lentement ton bras glisser hors de ton visage, et tu inspires encore. Bon dieu, t’auras jamais respiré autant qu’aujourd’hui. Et c’est nouveau, mais un peu rassurant aussi. En respirant comme ça, t’as l’impression de maîtriser un peu mieux les choses. Même si tu t’es jeté sur Hell, deux fois… Même si tu as pleuré devant elle. Ouais, tu contrôles quand même la situation.
« Lys qui s’agace ? Ça doit être comique… Tu murmures en écoutant Hell, en ressentant cette peine au fond de toi de ne pas pouvoir la voir, toi aussi. Et tu ne peux pas lire sur ses lèvres ? T’es naïf, c’est beau Zeph. Ou lui demander d’écrire sur une feuille ? »
T’es con, mon dieu ce que tu peux être con parfois ! Tu t’en rends compte, quand tu poses la dernière question, mais tu évites de le faire savoir. Tu sais que la blonde sera tout à fait capable de le voir par elle-même. Alors ouais, tu te tais et quand elle se redresse, tu finis par en faire de même.
« C’est possible, oui. Ou qu’elle veut te dire qu’elle t’aime. Peut-être même de te méfier de moi ? Tu as la voix un peu morne et ça se sent que tu es blessé de ne pas la voir et pouvoir mieux comprendre ce qu’il se passe. Tu crois que Lys serait du genre revancharde ? Et qu’elle voudrait te mettre en danger ? Tu secoues la tête, doucement, en accrochant tes yeux à Hell. Nan, Lys t’adorait, elle voudrait te protéger de quelque chose, mais pas te jeter dans la gueule de son agresseur. »
Et si ça, c’est un éclair de génie, tu n’es pas même conscient de l’avoir. C’est un peu triste quand on y pense. Pourtant, tu restes là, silencieusement, à regarder la blonde, sans savoir comment tu peux l’aider. Et justement, tu es en train de te préparer à lui demander si tu peux lui être d’un secours quelconque, à envisager de la ramener, elle aussi, à Lyanna, elle te coupe net dans tes pensées.
Tes yeux s’agrandissent, puis tes sourcils se froncent, et finalement un rosissement vient se saisir de tes joues. T’es vraiment une pucelle, ouais.
« Lys était ma soeur, au même titre que toi. Tu hésites, sans savoir où elle veut en venir. On était plus proches en âge donc on finissait toujours par faire les 400 coups ensemble, mais que veux-tu qu’il y ait de plus entre un gamin de 12 ans et sa soeur ? »
T’es mal à l’aise. T’es perdu, et tu voudrais t’enfuir.
welcome backC'est tout ce que tu trouves à poser, comme question, au beau milieu des suppositions et des «peut-être». Le pire, c'est que tu n'as pas réfléchis avant de demander un truc pareil, si tu l'avais fait, tu te serais rendu compte à quel point c'était complètement ridicule. En fait, t'as juste balancer à haute voix un questionnement à la con qui te traversait l'esprit alors que t'étais en train d'observer Lys. Elle était comme toi, elle n'avait pas eu l'occasion de le revoir. La différence, entre elle et toi, c'est que t'étais restée dans ton coin. Toi, tu n'avais pas cherché, et tu sais quoi ? Tu l'avais même laissée se débrouiller seule, quand elle s'était mise en tête de le retrouver. Pourtant, elle avait essayer, subtilement de t'entraîner dans son sillage. Lys, si forte, demander de l'aide, ça n'avait jamais été son genre et pourtant maintenant qu'elle était là, sous tes yeux, maintenant qu'il n'y avait plus que cette infime partie de ce qu'elle était autrefois, tu te rendais compte que pendant toutes ses années, elle n'avait fait que ça, demander de l'aide. A toi. Juste à toi. Une aide que tu ne lui avais jamais offerte, tout ça parce que t'avais peur, tout ça parce que t'avais pas assez de courage pour courir après le passé … pour faire face à ce frère que vous aviez perdu, toutes les deux.
Tu souffles. Ta question, tu la regrettes, et tu te sens tellement bête. Quelle idiote tu peux faire, parfois.
▬ A rien. Et a tellement à la fois. Oublie ça, c'était stupide, je sais pas trop ce qui m'a pris. C'était chacun son tour, aujourd'hui, visiblement. Y'a pas que toi qui perd les pédales.
Et tu continues de fixer Lys, tu ne regardes qu'elle. Elle s'est calmée, ou plutôt, elle a l'air résignée, maintenant. Encore une fois, elle arbore cette expression tout à fait indéchiffrable, entre la tristesse, la frustration et la déception. Tu ne sais même pas ce que ça veut dire, tu ne sais pas ce qu'elle a. T'en sais rien, alors, tu mets ça sur le compte du fait qu'elle ne parvient tout simplement à s'exprimer face à toi. Et tu te sens nulle, parce que tu te dis que tu devrais en être capable, que le problème vient de toi, c'est toi qui n'entends rien.
▬ J'ai déjà tout essayé. Le crayon et le carnet, lire sur ses lèvres, je lui ai même demandé d'essayer de mimer … Ça avait été complètement ridicule. Elle n'arrive pas à être assez précise pour bouger le crayon et écrire, ou même dessiner. Peut-être que son esprit était trop jeune. Tu t'étais renseignée sur le net mais franchement, ça n'avait rien apporter de vraiment probant, rien d'intéressant. Et Lys ne s'est jamais méfié de toi. Pas une seule seconde elle n'a douté de toi.
Tu réponds à tout complètement dans le désordre, ça montre à quel point tu peux être perdue. Le pire c'est qu'en lui lançant tes derniers mots, tu as de nouveau senti ta gorge se serrer. Ce que tu peux être à fleur de peau ces derniers temps, c'est dingue. Et puis, ce qu'il vient de faire, y'a moins de deux minutes, ça n'a pas arrangé les choses. Alors, tu te lèves, et tu quittes ton lit, et tu reviens t'appuyer contre ton bureau tout en regardant l'extérieur, la rue, les étudiants qui défilent, les voitures qui se pressent.
▬ Peut-être qu'il est pour toi, son message … C'est toi, qu'elle cherchait ce soir là, après tout. Oh, non, Hell c'est vraiment pas une bonne idée de s'engager là dessus, et tu le sais. Peut-être qu'elle avait quelque chose d'important à te dire, depuis tout ce temps, et qu'elle a jamais pu le faire. Peut-être qu'elle veut te dire qu'elle t'aime à toi. Tu viens te mordre la lèvre inférieure, tout en serrant les poings pour te forcer à garder tes larmes là où elles sont. J'en sais rien. De toute façon, je peux pas y faire grand chose. Tu ne sais même pas de quoi tu parles exactement en disant ça. 2981 12289 0
Éprouver l'amour est un tel triompheZéphyr & HellSi on a tous un super-pouvoir, il est certain que le tien, Zéphyr, ce serait de te foutre dans la merde dans un temps record... Tu ne la crois pas. Nan, clairement, tu ne penses pas que la question qu’elle t’ait posée, si subitement, elle soit venue par hasard, sans raison. Le souci, Zeph, c’est que tu n’arrives pas à comprendre ce qu’elle voulait te faire dire. Tu as beau chercher, à part le fait que vous étiez tous les deux des casse-cou, il n’y avait rien que tu as eu de plus avec Lys que Hell. Alors oui, assis là sur le lit, tu la regardes sans comprendre, en te disant que tu aimerais bien lire dans les pensées, juste une fois.
« Si tu le dis… »
Tu finis par lâcher dans un murmure, quand tu comprends que tu n’arriveras pas à comprendre ce qu’il y a en elle. Tu te sens seul et bête. Tu l’es hein, mais habituellement, tu arrives à oublier ce que tu es et à simplement profiter de la vie. Là, pourtant, tu te hais d’avoir été toujours aussi nul en cours et en relations sociales, parce que tu manques quelque chose.
« Alors, laisse le temps faire. Lys a l’éternité devant elle, et toi tu peux sûrement apprendre à maîtrise ce… truc. Tu ne peux pas dire le mot, ça te fout trop en boule. Peut-être que je pourrais t’aider ? Ou trouver quelqu’un pour le faire ? Ton espoir est ridicule dans le fond, mais tu veux te rendre utile pour la blonde, cette fois-ci. »
Tu argumentes pourtant pas plus sur le fait que Lys ne se méfiait pas de toi. C’est vrai, certainement, mais à tes yeux c’est surtout stupide. Tu as brisé leur famille et leurs enfances… elles auraient dû se méfier de toi. Hell l’a fait, si tu as bien tout suivi… Et peut-être bien qu’il s’agit là de la réaction qui te semble la plus sensée et saine.
Sauf que tu ne le lui dis pas, de peur qu’elle s’énerve. Tu restes là en silence et tu comprends trop tard que tu as laissé la porte ouverte à ses doutes. Elle se lève, s’appuie plus loin, face à toi. Tu vois tout ce qui se passe dans ses yeux, sur son visage. Et tu restes pourtant muet comme un imbécile curieux de voir si sa bombe artisanale va sauter.
« Qu’est-ce que tu… Ton coeur se serre, prêt à imploser. Qu’est-ce que tu racontes ?! Pourquoi Lys me dirait qu’elle m’aime et… ? »
Ça éclate d’un coup en toi. Est-ce que Hellebore est en train de te sous-entendre que Lys t’aimait ? Peut-être comme tu l’aimais toi aussi ? Malgré la distance et l’abandon ? Et que cette vie que tu as toujours rêvé aurait pu être vraie ?!
Tu te recroquevilles d’un coup, comme si on t’avait poignardé en plein coeur, avec juste ce prénom de fleur dans la tête. Elle, c’est encore elle, ce sera elle jusqu’au bout. Tu le sais. Lys n’est plus, elle est Hell.
Alors d’un coup, tu relèves la tête vers la blonde, avec une vraie colère, une vraie blessure dans le regard.
« Arrête ça Hellebore ! J’aimais Lys aussi, j’ai pensé à elle comme un futur possible, tant de fois que j’ai fini par comprendre que j’étais juste en train de fantasmer ma vie. Lys est morte, et je ne pourrai jamais lui dire ça. Mais toi tu es là, et toi, je compte bien te le dire. »
Sauf que voilà, mon gars, tu ne dis rien de plus là. Tu te figes, tes lèvres s’entrouvrent, se ferment, tu bloques. Et finalement tu ouvres les bras et les tends vers elle.
welcome backTu vas trop loin. Tu le sais, que tu t'aventures sur des terrains complètement minés, c'est dangereux de t'engager sur cette route et pourtant, tu fonces dans le tas, comme ça, sans vraiment réfléchir. T'en sais rien, peut-être qu'au fond, t'en as vraiment besoin, peut-être que c'est ce qu'il te faut à ce moment précis, n'empêche qu'encore une fois, tu regrettes. La preuve : tu viens poser tes doigts contre tes lèvres, comme pour te forcer toi-même à la fermer une bonne fois pour toute. Sauf que c'est trop tard. Définitivement trop tard. Et si t'as pas été complètement directe, tu sais que t'en as dis assez pour bien te faire comprendre. Tout comme t'en as dit assez pour blesser …
La bombe est lancée. Tu ne peux plus faire grand chose de plus que t'attendre sagement qu'elle n'explose, qu'elle fasse les dégâts qu'elle doit faire. En somme, t'as plus qu'à assumer, maintenant. Et regarder Zéphyr s'agiter, se refermer. Toi, tu gardes le silence, tu estimes que t'en as assez dit, assez fait, aussi. Il sait, il a compris là où tu voulais en venir et ce qui suit, cet espèce d'aveu, c'est comme un éclat de ta fameuse bombe qui vient de se loger dans ton propre cœur. Pourtant, tu le savais. C'était une évidence. Mais l'entendre le dire, c'est tellement différent. C'est pire que ce semblant de colère qui émane de lui, à ce moment. Le truc, c'est que son discours prends un virage auquel tu ne t'attendais pas vraiment, subitement, il revient à toi … et ça reste là, comme ça, en suspens. Alors tu ouvres la bouche, et tu la refermes parce que tu sais pas quoi dire. T'as l'impression de comprendre où il voulait en venir, et à la fois, tu aurais simplement besoin qu'il aille jusqu'au bout, ce qu'il ne fait pas.
Quand il ouvre ses bras, quand il te lance ce regard, ces mots, tu n'hésites même pas une seconde, tu reviens vers lui, à genoux sur ton lit, et tu viens te blottir contre lui, tu le sers à nouveau contre toi parce que son contact est tellement apaisant pour toi, si rassurant. C'est comme un besoin vital, maintenant, de pouvoir profiter de sa présence, de son odeur, de sa peau qui effleure la tienne.
▬ Je suis désolée … S'il savait, à quel point tu t'en veux. A quel point tu sais que t'aurais pas du. A quel point tu agirais autrement, si tu pouvais revenir en arrière. Ça, ce serait un pouvoir utile pour toi, remonter le temps pour effacer toutes les conneries que tu pouvais dire, tout ce qu'il t'arrivait bien trop souvent de regretter. Je voulais pas, j'aurais pas du. Pardonne moi.
Tu recules, légèrement, et tes mains glissent sur ses joues tandis que ton regard capture le sien. Tu restes là, comme ça, de longues secondes à balayer son visage du regard, en graver chaque détail dans ta mémoire, tu t'attardes sur ses lèvres, et puis, tu approches encore, et tu viens embrasser sa tempe avant de laisser ta tête glisser et ton front reposer sur son épaule. T'en aurais presque oublié la présence de Lys dans la pièce, avec vous.
▬ Je te l'ai dis, j'ai besoin de toi dans ma vie. 2981 12289 0
Éprouver l'amour est un tel triompheZéphyr & HellSi on a tous un super-pouvoir, il est certain que le tien, Zéphyr, ce serait de te foutre dans la merde dans un temps record... Tout ça, c’est trop pour toi. Il y a trop d’informations, de sentiments et de peurs qui se mélangent dans ta tête et devant toi. Et pendant que tu observes celle qui a un jour été ta soeur, tu comprends qu’elle aussi, elle est en train de se perdre dans tout ça. Si tu avais su, Zeph, tu n’aurais pas amené tout ce merdier dans sa vie, même si elle continue de te soutenir que ça ne vient pas de toi. Dans le fond, tu as juste l’impression d’être venu remuer toute la merde de ta vie dans la sienne.
Pourtant, tu restes là, les bras ouverts et tendus vers elle. Tu la veux. Tu n’attends que ça, qu’elle se décide à accepter ta présence, ton aide, toi. Alors oui, tu pourrais rester dans cette position étrange pendant des lustres. Sauf qu’elle te donne raison d’avoir dit ça. Elle se remet en mouvement et elle grimpe à genoux sur le lit que tu n’as pas quitté.
Avoir Hell dans les bras, c’est un délice suprême. C’est comme si, tout à coup, tout ce que tu avais besoin, ce n’était plus que ça. Tenir sa silhouette svelte entre tes bras encore plus frêles. Sentir son odeur dans ton nez abîmé. Voir son visage pâle. Et l’entendre…
« Arrête, tu n’as rien fait. Je n’ai rien à te pardonner, je me doute que tu m’en veux, parce que môme j’étais plus proche de Lys que de toi. Je suis désolée d’avoir pensé à ta soeur comme… ça, pendant l’adolescence. »
Tu murmures ça contre son oreille même si tu te doutes que ce n’est pas ce qu’elle a envie d’entendre. Même si ce n’est pas que tu toi, tu voudrais lui dire. Mais voilà, tu le dis, et tu caresses ses cheveux en douceur. Si les tiens sont colorés et abîmés, toujours en pétard, Hellebore a de beaux cheveux blonds et doux que tu adores toucher. Tu viens de t’en rappeler.
Et puis elle se recule et tu te retiens de la retenir. Tu n’as pas envie qu’elle s’écarte encore, qu’elle s’éloigne, qu’elle souffre de ton attitude. Tu as juste envie… de mettre le monde sur pause pendant une après-midi et de profiter d’elle. De la tenir contre ton coeur et de dormir, en la sentant contre toi. Ouais, tu as juste envie d’être avec elle.
Mais quand elle attrape ton visage, quand elle approche ses lèvres d’elle, tu retiens ton souffle. Tu sais que c’est trop tard. Tu es déjà tombé du mauvais côté de la corde et tu n’en reviendras pas. Alors quand elle te murmure en réponse qu’elle aussi, elle a besoin de toi dans sa vie, tu décides d’être faible, juste un instant.
« Regarde-moi. »
C’est un murmure, d’une douceur incroyable, pour lui faire relever son minois vers toi. Tu la regardes un instant, puis deux. Tes doigts tendus finissent par venir caresser la peau satinée de son visage et quand ta paume vient englober sa joue, tu t’avances. Et tes lèvres se poser sur les siennes. Pas comme l’un de ces baisers au cinéma. Pas comme le premier baiser d’une vie. Pas en y mettant toutes les fioritures. La ce ne sont que tes lèvres qui aiment les siennes, qui les découvrent en douceur. Et quand tu recules la tête, c’est juste pour l’entrainer avec toi sur le lit, couché en la retenant contre ton torse.
« Je ne te laisserai plus jamais partir. Tu es à moi, maintenant, et je suis prêt à me battre pour que tu restes, d’accord ? » :copyright: 2981 12289 0
welcome backTu ne peux refuser. T'en as pas envie, non plus. Ils t'appellent, ses bras grand ouverts face à toi, et toi, tu es subitement persuadée que c'est là qu'est ta place. Tu en as besoin de ce contact, tu as besoin de sentir les choses s'apaisent alors tu te loves contre lui. Tu te sens si bien quand il est proche de toi, tu t'en es rendu compte pour de bon ce soir là, quand tu t'es endormi tout contre lui et là, alors que tu viens simplement embrasser sa tempe pour mieux t'appuyer contre lui à nouveau, c'est comme une évidence. Une effrayante évidence. Une évidence qui te perds et qui te chamboule complètement.
Le pire tu vois, c'est qu'il a tout faux. Tu ne lui en veux pas, pas le moins du monde. C'était son droit d'aimer Lys. Il avait tellement raison d'aimer Lys, ou d'essayer de l'aimer, t'en sais rien. Ce qui te fais mal, c'est plutôt de te dire que les connaissant comme tu les connais, peut-être que ça aurait pu marcher, et le pire, c'est encore de songer au fait qu'il aura fallu la mort de ta sœur pour tu prennes cette place malgré toi, sans vraiment essayer de le faire, sans y penser, de façon aussi naturelle comme si ça avait finalement toujours été la tienne, au final.
Et tu restes silencieuse. Tu ne prends pas la peine de répondre, parce que tu n'as pour le moment plus envie de discuter. Les mots te paraissent être de trop, tout simplement. Tout ce que tu veux, c'est être là, c'est resté là, aussi longtemps qu'il te le permettra. D'ailleurs, lorsque tu te redresses légèrement pour le regarder, comme il te le demande, tes yeux brillent, mais pour la première depuis bien longtemps, les larmes qui mouillent tes iris ne sont pas des larmes de douleur, de peur ou de tristesse, non. Pour la première fois, tu te sens tellement bien que ça te fais pleurer. Une certaine sorte de joie, probablement. Et tu le fixes, tu ne le quittes pas des yeux une seconde, tu laisses ses doigts fins parcourir ton visage un instant, tu laisses sa main emprisonner ta joue et puis surtout, tu le laisses approcher, à nouveau, et tu laisses ses lèvres rejoindre les tiennes. Tu le laisses t'embrasser, de cette façon si particulière qui ne ressemble qu'à lui. Vos lèvres ne font que se toucher, s'effleurer, tout en douceur, jusqu'à se séparer. Et là, tu sens qu'il t'attire à lui, et tu bascules tout en restant dans ses bras pour te retrouver sur lui. Tu ne bouges pas, tu ne bouges plus, parce tu n'as pas envie d'être ailleurs, de faire autre chose. Et c'est comme ça pour plusieurs longues minutes.
Tu souris légèrement lorsqu'il ouvre à nouveau la bouche. Quelques mots, tout en douce possessivité.
▬ T'auras pas besoin de te battre pour ça … Tu relèves doucement la tête, pour l'observer et à nouveau, tes doigts reviennent à son visage, tu effleures sa mâchoire, délicatement. Il n'a probablement pas la moindre idée de ce que ça te fais, de l'entendre te dire ces mots. Parce que, bon sang, s'il savait à quel point tu aimes ne serait-ce que l'idée d'être à lui, rien qu'à lui. C'est avec toi que je veux être, personne d'autre, alors, garde moi, garde moi auprès de toi. Parce que pour le moment, c'est tout ce que tu voulais. Pour le moment, tu n'avais besoin de rien de plus et surtout, pour le moment, tu n'en demanderais pas davantage. 2981 12289 0
Éprouver l'amour est un tel triompheZéphyr & HellSi on a tous un super-pouvoir, il est certain que le tien, Zéphyr, ce serait de te foutre dans la merde dans un temps record... T’es bien. T’es juste bien là. Elle est dans tes bras, et tu viens de lui en dire beaucoup. Trop. Beaucoup trop. Mais tu t’en fiches, garçon, tu es juste heureux alors tu la gardes contre toi, et tes yeux ne lâchent plus la partie de visage que tu peux encore voir à travers ses cheveux fous. Tu souris. T’es bien ! T’as jamais été aussi bien ! Même après avoir sniffé une quelconque connerie.
« C’est vrai ? »
Puis quand t’es heureux, t’es toujours aussi con, mais ça devient mignon, parce que tu souris avec cet air innocent sur le visage. T’es vraiment un gosse, et la tenir comme ça entre tes bras, ça te ramène à ces âges que tu n’as pas vraiment eus. Pas d’adolescence, parce que l’école te fichait trop les chocottes.
Et tu sens sa main sur ta peau et tu fermes un peu les yeux. T’es fou de joie, et tu la laisses faire jusqu’à… jusqu’à redevenir un homme, certainement ? En tout cas, ta main libre (celle qui n’est pas autour d’elle) vient attraper son menton et la tire avec une maladresse un peu ferme vers toi. Et tu reviens cueillir ses lèvres. Une fois. Deux fois. La troisième fois, ta langue caresse le rose de sa peau et tu laisses retomber ta tête en arrière.
« J’ai l’impression d’être sur un nuage. »
Tu lui annonces ça de but en blanc. Tu es naïf et enfantin. Tu fermes les yeux pour profiter du goût de sa peau sur ta langue et puis, d’un coup d’un seul, tu te remets en mouvement. Tu la serres contre toi en rebasculant vers l’avant et tu vous mets debout avant qu’elle n’ait le temps de s’en inquiéter. Et tu la regardes, les yeux brillants d’un millier d’étoiles.
« Faut que j’aille me faire tatouer, et j’ai besoin de toi ! Viens ! Viens on y va ! »
T’as complètement oublié Lys, l’histoire de fantôme, le don de médium de Hell. Tu es juste tellement en train de planer de bonheur que tu veux cristalliser le moment, et pour toi, ça passe par le graver dans ta peau. Alors te voilà, à la trainer avec toi dans la petite pièce, ouvrir la porte de sa chambre et lui dire, en souriant comme un idiot :
« Tu veux bien me refaire ta signature sur la peau, comme l’autre fois ? Sauf que cette fois, elle restera à tout jamais ! »
Tu ne te dis pas, un seul instant, qu’elle n’a peut-être pas envie de ça. Qu’elle n’a pas fini de t’expliquer ce qu’il se passe. Que tu es en train de ruiner l’instant. Et dans le fond, c’est peut-être aussi bien, parce qu’ainsi, tu lui montres ce que c’est de vivre à tes côtés. C’est être ballotté d’un extrême à un autre, vivre avec un mec qui ne s’arrête jamais, avec l’abruti de service, même s’il a un grand coeur.
Et tu le prouves encore là. Tu reviens vers elle, et tu attrapes sa main avec une douceur et une pudeur qui ressemble plus à un gamin qu’au jeune homme que tu es. Tu entremêles tes doigts aux siens, et tu penches la tête vers elle, pour capturer ses yeux.
welcome backIl te fait rire, sourire. Vous avez l'air de deux adolescents, probablement, mais toi, ouais, ça te fais sourire. Tu t'en fiches après tout, des apparences, parce que ce moment n'appartient qu'à vous. Chacun de vos mots, chacun de vos gestes. Tu en oublies que tu viens de prendre la résolution de retourner en cours aujourd'hui. T'y as été ce matin, et tu sais bien que tu n'y retourneras pas cette après-midi parce que tu n'as pas envie de le laisser, quand bien même tu es parfaitement consciente qu'à un moment donné, il va bien falloir y consentir, pour l'instant, tu veux juste prolonger ce moment le plus possible.
Tu l'observes, tu le touches. Toi qui osait à peine l'approcher, toi qui rechignait à aller jusque chez lui il y a encore deux petites semaines parce que tu avais peur de ne pas y être à ta place. Tu le laisses t'attirer à lui, à nouveau, tu profites de chacun de ses baisers parce qu'ils sont tous uniques, différents les uns des autres. Le dernier tout particulièrement manque de te pousser à succomber à ton envie de toujours plus, celle que tu réprimes, pour le moment. Tu soupires, tu souffles tandis qu'il te sers encore et toujours contre lui et puis, subitement, voilà qu'il bouge, il s'agite, il se redresse et te force à en faire de même jusqu'à ce que tu te retrouves à nouveau sur tes jambes, face à lui.
▬ Te faire tatouer ? Maintenant ? Tu l'avoues, tu es complètement déconcertée par cette réaction, par cette envie, non, ce besoin soudain d'aller de nouveau marquer sa peau. Et il tire sur ta main, t'entraînes avec lui, il ouvre même la porte de ta chambre avant de s'arrêter dans l'encadrement de cette dernière. Et il te souris. Un sourire si expressif, si communicatif de ce qu'il pense, de ce qu'il ressent à ce moment bien précis. Tu savais, tu te souvenais parfaitement de ce soir-là, lorsqu'il t'avais demandé de lui dessiner quelque chose, lorsque tu t'étais mise à encrer ta peau avec un crayon pour y mettre ta marque, ta signature sous la forme de cette fleur, celle qui portait ton prénom. Oui, je … Oui. Mais, tu veux vraiment le faire ? Je veux dire, cette fleur ? Tu posais la question, mais il te suffisait de le regarder droit dans les yeux pour avoir tes réponses. Evidemment qu'il comptait réellement le faire, parce que parler dans le vent, ça n'avait jamais été le genre de Zéphyr.
Et alors que tu es et demeure encore complètement hésitante, il approche encore davantage, il prend ta main, il entremêle vos doigts et ses mots … s'il pouvait se rendre à quel point ça te rend folle de l'entendre te dire un truc pareil. S'il pouvait ressentir tout ce que tu ressens au moment où il les prononcent. C'est aussi puissant qu'un ouragan, tout aussi incontrôlable et dévastateur, en un sens. Si quelque part, il te restait le moindre petit doute, il est balayé, effacé. Et cette fois, c'est toi qui vient chercher ses lèvres, ta main se pose sur sa poitrine un moment, et puis, alors que tu l'embrasses, tu sens tes doigts qui se referment sur le tissu de son haut parce que baiser, il est tellement représentatif de tout ce qu'il parvient à déclencher en toi. Tu y mets autant de douceur que d'ardeur, d'envie.
Lorsque tu recules, tu le relâche, peu à peu, et puis tu recules et tu viens attraper quelque chose sur le bureau. Tu reviens avec une feuille de papier entre les mains, une feuille sur laquelle tu avais pris le temps de retracer les traits de ta fameuse signature, pour lui. Tu l'avais fais le soir, lorsque tu étais rentrée chez toi après cette soirée chez lui.
▬ Normalement, c'est pile la bonne taille. Et j'ai pris le temps de peaufiner quelques détails que j'avais pas pu ajouter moi-même quand je l'ai fais sur toi. Il est unique. Pour toi. Comme toi. 2981 12289 0
Éprouver l'amour est un tel triompheZéphyr & HellSi on a tous un super-pouvoir, il est certain que le tien, Zéphyr, ce serait de te foutre dans la merde dans un temps record... T’es comme un môme. Ton sourire pourrait aller au-delà de tes oreilles si c’était humainement possible et tes yeux brillent de mille feux. Tout ça, c’est grâce à Hellebore. À tout ce qu’elle réveille en toi. En même temps, tu n’as jamais été amoureux, tu n’as jamais vraiment eu de relations. Tu as subi ce que les autres voulaient de toi. Mais là… là, c’est toi qui as pris. Et elle ne t’a pas repoussée. Hell ne t’a pas repoussé !
C’est un peu le plus beau jour de ta vie, et c’est pour ça que tu veux te faire tatouer. Tu as un ami qui tient un petit salon, qui a l’habitude de te voir débarquer en réclamant une nouvelle oeuvre. Tu sais qu’il t’acceptera aussi aujourd’hui. Et mine de rien, tu pourras lui présenter la jeune fille ! C’est con, hein ? Mais toi, ça te rend heureux.
« Oui maintenant ! Et oui, je veux cette fleur ! Tes doigts caressent sa joue, alors qu’elle semble plus perdue que toi dans tes mauvais jours. Si j’aimais les tatouages de visage, j’aurais fait graver le tien, mais je préfère quelque chose de plus subtil. Je serai ton oeuvre. »
Après tout, même si ton corps est déjà parcouru par bon nombre de dessins à l’encre indélébile, tu n’as jamais réclamé la signature d’aucun artiste. Aujourd’hui, pourtant, tu sais que tu es prêt à sauter le pas. Tu seras son oeuvre. Tu lui ouvres la porte à beaucoup de choses.
Et sans être prévu, le baiser que tu n’as eu de cesse de lui voler, t’es, à ton tour, arraché. Tu fermes instinctivement les yeux pour profiter de l’instant, de l’odeur de ses cheveux qui frôlent ton visage, le goût de ses lèvres, la sensation douce de son corps. Tu te laisses partir et il en faut de peu pour que tes pensées et envies ne changent du tout au tout. Tu pourrais la prendre dans tes bras, là, et la ramener au lit. Tu voudrais en être capable. Mais tu es forcé d'accepter que ce n’est pas le cas, parce que quelque part au fond de ta tête, Hellebore reste un peu ta soeur.
« Wow. Tu reprends encore ton souffle et tes idées, mais tes yeux se posent sur le dessin qu’elle t’a tendu après avoir reculé. Il est parfait… Il te correspond tellement ! Tu la serres brièvement dans tes bras en soufflant à son oreille. Merci sunshine ! »
Tu recules puis récupères le dessin, sans pouvoir en détourner les yeux pendant encore quelques dizaines de secondes. Et finalement, tu te tournes vers elle et tu demandes, avec un sourire, où tu as l’impression que tes lèvres sont gonflées de bonheur.
« Tu viens avec moi, hein ? Je veux que tu sois là avec moi tout du long. Je… Tu hésites, sans savoir si tu peux dire la suite. Je ne veux pas qu’on soit séparé maintenant. »
Est-ce que ça veut dire que tu accepteras d’être séparée d’elle ? Non, pas vraiment. Est-ce que ça veut dire que ça finira pas arrivera ? Oui, peut-être. Mais tu lutteras pour la garder contre toi, à tes côtés. Tu es même prêt à dormir sur ton canapé tout le restant de tes jours pour qu’elle reste avec toi.
« Allez, viens. »
Ta joie s’est un tout petit peu émoussée. Tu gardes ce sourire heureux, mais tu n’as plus cette folie dans le regard. Tu attrapes sa main et tu l’attires vers la sortie. Maintenant que tu sais ce que tu veux, tu n’as plus envie de louper le coche. :copyright: 2981 12289 0
Accueil 
