Bibesia était entouré de ses « amis », entendez par là ses animaux de compagnie. Redémarrer à zéro était toujours compliqué même pour une démone maline comme elle qui cachait de l’or au 4 coins de la planète pour éviter de se retrouver sur la paille en débarquant, mais il fallait tout de même réactiver ses contacts (entendez esclaves adorateurs) et récupérer son pactole, mais maintenant que c’était fait elle pouvait faire la fête, rouler des pigeons, continuer de vivre sa vie favorite de parasite fêtarde pique-assiette. Elle « sortait » avec le fils d’un acteur célèbre qu’elle trompait allégrement avec les plus belles femmes de la cité des anges, mais c’était le pigeon le plus riche qu’elle ait dégoté, ça aurait été une femme elle serait sorti avec une femme, ça aurait été plus plaisant. Mais bon il n’était pas trop dur à contenter sexuellement, elle était tout de même une succube après tout.
Alors qu’elle faisait semblant de fêter son anniversaire pour raquer des sous à ses nouveaux « amis », une superbe rousse, une démone de plus entra, elle la fixa appréciatrice un court instant. La boite de nuit de son père était bondée ce soir et son statut de propriétaire et de faux patron lui avait donné une légitimité bien pratique pour s’incruster tel une maladie sexuelle dans le gratin cette ville américaine. L’apparence de la démone était angélique, elle avait toujours joué sur cet aspect pour tromper ses victimes, surtout que contrairement à la plupart des démons elle était nait ainsi, belle et charmante, elle adorait prendre des hôte lui ressemblant pour de vrai. Narcissa son corps actuel n’était pas parfait, elle était une beauté, les grecs l’avaient célébré, aucune humaine ne lui arriverait jamais à la cheville. Narcissa était trop vieille, trop petite avec son petit m 58, elle pouvait lui trouver un millier de défaut, heureusement pour elle les humains étaient nettement moins exigeant alors ça suffisait. Finalement son « chéri » s’éclipsa pour un « appel d’affaire », bref son dealeur avait un truc à lui dire, elle n’était pas dupe, mais elle lui offrit un sourire ravisant.

- Mon ange, que c’était doux cette ironie entre ses lèvres rouges, seul détail la rendant incendiaire, fait ce que tu as à faire, je comprends.

C’était parfait, elle jubilait, son chéri s’éloigna et elle-même déclara qu’elle avait besoin d’aller aux toilettes auprès des autres. Elle attrapa son verre de vin pour les « toilettes », ils étaient tous tellement défoncé qu’ils ne remarquaient rien et elle empira la situation pour qu’ils ne pensent plus du tout à elle. La démarche féline elle s’approcha de sa proie, enfin un peu de distraction, les humains n’étaient qu’amusant à petite dose. La rousse, par Lucifer qu’elle était belle, était visiblement seule, elle dansait sur la piste, peut-être qu’elle tentait d’attirer sa proie, si c’était une succube elle en avait besoin.

- Bonsoir beauté démoniaque, l’aborda Bisebia. Travail ou plaisir ? Pour les deux cette ville n’est pas trop mal.

Verre à la main mouvement de hanche lascif, elle s’était approchée en conquérante de la rousse sans se douter un instant avoir affaire à un plus gros poisson qu’elle. Besie ne manquait jamais d’assurance et s’assumait à 100 pourcents. Avoir été une déesse aux yeux des hommes avait forgé son caractère, bienveillante par moment, impitoyable par d’autre et quelques fois incroyablement cruelle malgré son air angélique. Même si elle était relativement jeune par rapport à bien des démons, elle ne s’était jamais sentie inférieure. L’exquise créature lui attrapa la main pour danser, et les deux femmes j’enjaillèrent sur ce tube des années 70. Sensuelles créatures démoniaques tous les regards étaient attirés par elles, on ne pouvait pas les louper, si le désir devait avoir un parfum il sentait probablement celui qui flottait dans les airs à ce moment précis. Bisébia se laissa aller sans la moindre retenue, elle oublia complètement le propos de la soirée, son « anniversaire » avec des mortels pour joui du moment présent à son maximum. Quand elle suivit la rousse au bar elle remarqua qu’elle avait du lâcher son verre de vin quelques part pris par le moment et elle était pas mal beurré aussi il fallait l’avouer. Elle demanda un nouveau verre de vin rouge et s’installa sur un siège près de sa proie.

- Oh Vegas ses putes vulgaires, son argent sale, ses vices innombrables, probablement la meilleure ville de ce pays… Votre corps est exquis, fit-elle avec une brutale franchise ne s’embarrassant pas de délicatesse, elle l’aurait fait avec tout autre créature, mais avec une collègue elle n’avait pas à s’embarrasser de ça et c’était rafraichissant. Vous aimez la boite de mon père ? J’avoue qu’il s’est surpassé tous les autres lieux de cette ville sont ennuyant en comparaison.

Cela pouvait sembler être de la crânerie, mais en réalité c’était un sincère compliment qu’elle faisait à son paternel, elle était attachée à lui et au fond lui aussi il l’aimait bien, elle était probablement sa chouchoute, oui elle ne manquait définitivement pas d’assurance cette petite. On lui servit son verre de vin elle but une gorgée.

- Je l’ai aidé pour le choix des vins, lui c’est un expert en champagne. Vous êtes ici depuis longtemps ? Enfin jamais trop longtemps pour notre race vu qu’on use ces petits corps fragiles à la vitesse de l’éclair.

Besie n’a pas beaucoup d’ennemie ou de personne avec qui elle n’a pas au moins une entente cordiale en enfer, elle n’est pas trop du genre belliqueuse et on peut dire que pour une démone elle es même plutôt bonne pâte alors est-ce qu’elle se doute un instant faire face à Lilitih ? Non, absolument pas, elle voit bien que la dame semble être une puissante démone, mais elle n’a pas froid au yeux Bibesia bien au contraire c’est excitant pour elle, c’un peu de défi dans un océan de facilité. Elle boit une gorgée de son vin et écoute les paroles de son interlocutrice elle se montre flatteuse vis-à-vis de son père, Besie tente de garder les pieds sur terre (façon de parler !), mais ça fait toujours plaisir même si ce n’est pas elle, c’est son sang après tout, ça s’appelle l’orgueil familiale.

- Disons que je traine souvent ici, je n’ai pas la chance de pouvoir pactiser, mais je mets le chaos à mon humble mesure, si seulement elle savait qui était en face d’elle, elle ne parlerait certainement pas de cette manière, elle but une gorgée de son vin, elle était tout sauf humble, mais les démons avaient toujours tendance à en faire des caisses c’était limite une plaisanterie entre eux, personne ne prenait aux sérieux ce genre de parole là. Les humains aiment le plaisir, tous le monde aime ça, c’est l’instinct primaire d’un animal, c’est comme ça que je les fais sombrer et on n’est même pas obligé de passer par la casse sexe, la gourmandise existe aussi, l’envie, les rendre accro au plaisir et après les laisser sombrer sans, ça leur péter un câble très rapidement. En faite je ne me suis pas présenté quelle malotrue je fais, je suis Bibésia…

- Hélas oui, les rumeurs sont vraies… Je n’ai rien fait de mal je travaillais même très bien des dizaines de milliers d’âmes sont en enfers grâce à moi car ces crétins de mortel me prenaient pour une gentille déesse, celle du vin et les hommes adorent ça l’alcool croyez-moi, ils ne peuvent pas s’en passer, jamais ils ne s’en passeront. Je ne pense pas que prendre audience auprès de la reine soit une bonne idée cependant, je ne suis pas un une de ses enfants… Je ne voudrais pas la déranger pour mes menus soucis.

Bibesia mentait ce n’était pas pour cette raison évidement qu’elle ne voulait pas prendre audience auprès de la reine des enfers, mais vu que près de la moitié des démons étaient sa progéniture elle ne se risquerait pas à lui cracher dessus malgré la colère qu’elle avait à son égard. En effet même si elle n’avait pas de preuve formelle. Elle était persuadée que c’était à cause de la possessivité de la reine des enfers qu’elle avait perdu son pouvoir de faire des pactes, presque tous les enfants démoniaques descendant de Cain ayant subit le même sort. Certain de ses frères et sœur trop efficaces avaient échappés à cette disgrâce trop puissant pour être écarté, mais elle était sur le déclin les païens n’avaient plus la côte, les religions monothéistes gagnaient la guerre il avait été relativement facile de lui retirer ce droit. Puis la rousse lui mentit en face, elle connaissait celle qu’elle prétendait elle, très bien même et ce n’était pas elle cependant Besie décida de lui laisser croire qu’elle avait encore cet atout dans la manche. Elle était curieuse de savoir pourquoi cette splendide créature démoniaque mentait.

- Enchantée de faire votre connaissance très chère. Être élevé par Dionysos c’est savoir prendre son plaisir sans retenu et peu importe qui vous barre la route. Le pouvoir de lier des pactes, je vais le récupérer, j’ai déjà 3 ou 4 démons puissant prêt à intercéder en ma faveur. Mais arrêtons de parler de moi cela doit être barbant. Vous devez avoir un beau royaume en bas ? Vous êtes populaire dans les pays asiatiques, je ne suis jamais venu dans votre royaume. Quels sont vos moyens de tortures fétiches ?

Cette douce était bien mystérieuse et bien attirante nulle doute pour Bibésia qui se fichait de quelques petits mensonges du moment qu’elle avait ce qu’elle voulait au final. Elle était une démone qui vivait au jour le jour se fichant des grands plans, elle ne voulait vivre que de plaisir et surtout le sien. Pour le moment on objectif était clair mettre cette démone dans son lit et peu importe sa réelle identité. Besie ne se vexait pas pour de si petit mensonge, enfin elle ne savait pas qui était vraiment son interlocutrice et cela pouvait fort changer.

- Ce serait plaisant si je pouvais l’éblouir aussi facilement, admit Besie.

Si seulement ses méfaits était suffisant se serait délicieux, mais des millénaires avaient passé et elle doutait qu’elle change d’avis pour si peu malheureusement. Elle but une gorgée de son vin et posa son joli minois dans la paume de sa main pour fixer son interlocutrice, elle avait vraiment l’air si angélique ainsi, à en tromper le bon dieu. Elle écouta avec attention comment la rousse aimer torturer ses sujets, cela collait bien à Lama, elle devait la connaitre au moins un peu.

- Oh ça m’a l’air tout à fait délicieux, la flatta-t-elle. L’amour maternel, une chose que ma mère ne devait pas comprendre, mais les humains y sont si sensibles… C’est une excellente idée ma foi. Moi j’aime les forcer à faire la fête jusqu’à ce que leurs pieds saignent, jusqu’à qu’ils vomissent leurs entrailles, qu’ils se violent selon mon bon plaisir, des choses simples en fait, expliqua-t-elle.

C’était très vendeur quand elle voulait une âme de dire que chez elle se serait une fête infini, beaucoup d’humain ne voyait pas plus loin que le bout de leur nez et pensait signer chez la bonne personne, ils se trompait au début c’était plaisant, mais sur la fin elle ne pensait qu’à son plaisir et ne voyait que ça, son regard brilla à certain souvenir de mort par overdose ou à cause de bagarre, puis elle les faisait renaitre et tout devait recommencer à l’infini, certaine âme plus maline s’en sortait mieux en entrant dans ses bonnes grandes ou en lui soufflant d’amusant nouveaux jeux.

- Los Angeles, la famille certes, l’occasion j’ai trouvé une idiote en Amérique prête à m’invoquer et peu importe où je suis-je n’ai jamais de grand projet, je sème la zizanie au gré du vent. Et je retiens mon père de brûler la ville à chaque contrariété, c’est un boulot à temps plein, ma tante a aussi ses affaires. Je me suis mise à la nécromancie dernièrement, bien que ma spécialité reste toujours les malédictions. Et vous vous avez une magie fétiche ?