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 Murmures d'un autre temps [Philippe]

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Message# Sujet: Murmures d'un autre temps [Philippe]   Murmures d'un autre temps [Philippe] EmptyMer 5 Déc 2018 - 21:14

Murmures d'un autre temps
Philippe & Louis

Ambiance

17eme siècle, après l'affaire des poisons.


Les journées s’étirent devant mon secrétaire. Les aller et venues sont comme un ballet qui jamais ne s’arrête. Tout le monde avait besoin de l’aval du roi, parce-que le roi - votre serviteur - a fait en sorte que ce soit le cas. C’est ainsi que mes ministres viennent me présenter des requêtes de la part des nobles qui logent dans Versailles. Cela ne dépérit jamais, à croire que la source des désirs est intarissable. Une source que j’aime à alimenter de marchands afin de faire sonner l’or. Que la monnaie puisse faire fonctionner le pays, même si les impôts ne cessent d’augmenter. J’ai conscience que les guerres coûtent chères. Mais j’ai aussi conscience que c’est par elles que la grandeur de la France prospérera. Par elles, et par les arts. La galerie des glaces fait pâlir d’envies tous les ambassadeurs qui viennent à mes portes. Le message est fort et clair: rien ne peut surpasser la grandeur de la France! Beaucoup croient que je fais preuve d’un égocentrisme outrageux. Ne serait-ce que l’église qui s’est immiscée dans mes affaires d’états, et envers qui j’ai du m’adapter pour ne pas me mettre à dos le Vatican. S’il fallait que je délaisse un temps mes maîtresses, je le ferais. Ce n’était pas comme si j’avais manqué d’expériences à ce sujet. De plus, la présence de madame de Maintenon donnait un goût mielleux à mes prières auxquelles je prenais davantage de goût.

Mais quand j’étais dans mon bureau, enfermé depuis la fin du repas du midi, il n’y avait que la France et ses intérêts qui comptaient. Tout comme tu avais su y répondre toi aussi, mon cher frère, en mettant ta vie en péril en t’approchant de cet espion de Guillaume d’Orange. Tu avais bel et bien assuré mes arrières. Tu avais suivi mes ordres, allant jusqu’à ne pas en parler à ton Chevalier qui réussit l’exploit de tuer ce traître. J’avais été si fier de toi. Tellement que je t’avais avoué, à ma façon, l’amour que je te portais. J’avais conscience que c’était difficile pour toi depuis toujours de vivre dans mon ombre...Mais me croirais-tu si je te disais que je vivais constamment dans la tienne? Celle que tu pouvais me remplacer tôt ou tard car tu es aimé, tandis que je suis crains. Je crois même que c’est toi qui me l’a dit. N’écoutant que mon envie après avoir donné mon accord pour un agrandissement de fief en vue de récoltes plus abondantes, je demandais à mon premier valet, Bontemps, d’aller te mander pour que tu me rejoignes à la porte Est, afin que nous allions marcher ensemble dans les jardins.

C’est d’un pas décidé - comme à chaque fois - que je me rendis moi-même à ce lieu de rendez-vous. Je venais de me changer pour un vêtement de circonstance, à savoir pour éblouir. Un fil d’or faisait maintes arabesques sur ma veste au bleu doux, rehaussé par quelques éclats de rouge. Mes cheveux étaient comme à leur accoutumée libres comme l’air. Les gardes se mirent au garde à vous lors de mon passage, tandis que les nobles inclinaient la tête. Bontemps se trouvait déjà là pour me faire part que tu allais arriver d’un moment à l’autre. Je le remerciais d’un signe de tête, tandis que je t’attendais, mon regard levé vers l’escalier que je venais moi-même d’emprunter. Au bout de quelques minutes qui vinrent me faire froncer les sourcils, je te vis arriver, élégamment vêtu comme tu savais si bien l’être. Tous les regards étaient portés sur nous ce qui rendait le moment solennel, mais je pris soin de détailler ton visage, remarquant que ce dernier avait été soigné bien que les marques de ton affrontement de la veille étaient bien entendu encore visibles.

Une fois à ma hauteur je te laissais me saluer à ta convenance, avant que je ne me tourne vers Bontemps “Qu’on nous laisse seuls!”. Je remarquais que l’idée lui déplaisait alors j’ajoutais: “Je pense pouvoir être en sécurité dans mes propres jardins...surtout accompagné de mon frère.” Bontemps acquiesça et nous pûmes sortir dans les jardins, libres comme l’air. J’espérais que ma remarque avait pu te montrer à quel point je t’estimais. À quel point ton acte de la veille, et des jours d’avant, m’avait prouvé ta valeur. Mon regard se porta sur l’horizon, tandis que je pris la parole: “Je suis heureux de prendre du temps avec toi mon frère. Je voulais encore une fois te faire part de ma gratitude suite aux risques que tu as su prendre pour la France.” Nous croisâmes deux femmes, dont l’une sembla vouloir attirer mon attention, mais elle n’y parvint pas. Mon regard ne s’attarda pas sur elle. “As-tu tout ce qu’il te faut au palais?” J’étais d’humeur généreuse, un sourire venant éclairer mon visage qui se tournait vers le tien.


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Message# Sujet: Re: Murmures d'un autre temps [Philippe]   Murmures d'un autre temps [Philippe] EmptyDim 9 Déc 2018 - 22:34



Murmures d'un autre temps...

 
Philippe ϟ  Louis

Le soleil baigne de ses rayons bienfaisant mes appartements. Nous sommes en début d'après midi, je viens tout juste de me lever et je sens que la journée va être des plus prometteuse ! Vêtue d'un habit vert clair entrelacé de fils de soie blanche et d'or, mes cheveux bruns laissé libre retombant sur mes épaules, je suis prêt pour le rendez-vous le plus important de ma journée. Mon royal frère m'a donné rendez-vous dans ses appartements et pour rien au monde je ne manquerais cela. Ce n'est pas avec mon roi que je vais passer cette après-midi, mais mon frère et cela vaut plus pour moi que tout l'or du monde. Les journées passé aux cotés de mon frère se compte sur le bout des doigts et pourtant, la présence de Louis est toujours un tel enchantements pour moi. Depuis toujours lui et moi nous sommes proches. Cela nous le devons à notre mère. Elle a toujours pris grand soin à ce que nous soyons une famille unie et soudée. Elle ne savait que trop bien que seul notre unité ferait la force des Bourbons et qui si moi je ne soutenais pas Louis, il ne tiendrais pas le trône de France bien longtemps ! Bien sur, j'aurais très bien pu faire comme mon oncle Gaston qui défia son frère, ce n'est pas comme ci je n'avais pas les alliés suffisant pour cela. Mais cela ne m'a jamais intéressé. Louis est mon frère et cela, même si ce n'est pas toujours facile de le voir sous l'ombrage du roi soleil qui est en lui.

Je descends à présent d'un pas gracieux et rapide les marches de marbres menant à la galerie des glaces faisant claquer les talons de mes chaussures à chacun de mes pas. Je passe ensuite devant certains nobles qui me saluent comme ils le doivent à un homme de mon rang, puis enfin, j'arrive aux appartements royaux de mon frère. Mon frère ne semble pas vraiment de bonne humeur en témoigne ses sourcils froncés. Serais-je en retard ? De toute façon je ne suis jamais à l'heure. Je suis comme les meilleures choses, il faut savoir faire preuve de patience pour les voir arriver. Tout sourire, je salue mon royal frère d'un signe de tête, puis celui-ci congédie sa cour, Bontemps et même ses gardes ! Tiens, voilà une chose peu commune, mais je dois dire que j'apprécie. Lorsque nous sommes seuls tout les deux, nous sommes deux frère et seulement cela et moi j’aime ça ! La petite cour disparaît alors très vite et mon frère me remercie à nouveau de mon sacrifice pour la France ! Pourquoi faut-il qu'il reparle de ça ? Souhaiterait il que je me fâche contre lui à nouveau ? Puis sa voix raisonne à nouveau et il me demande si j'ai tout ce qu'il me faut au château et mon sourire doux revient immédiatement. "Mon cher frère, oui j'ai tout ce qu'il me faut." Puis je le regarde de haut en bas alors que des dames en font de mêmes. Il est sublissime ! A tel point que j'en ai presque le souffle coupé et me voilà à le lui dire : "Je les comprends, Louis tu es sublime aujourd'hui et je suis heureux de passer cette après midi en tête à tête avec toi. Alors qu'as tu prévue pour nous aujourd'hui ?" Puis tout en souriant je lui tends mon bras que j'espère il va prendre.

Nous arrivons aux jardins qui respirent les saveurs douces et enivrantes du printemps. Ici l'odeur des fleurs de cerisiers et des roses embaument l'air et cela me pousse à sourire. Le soleil brille fort aujourd’hui et cela doit surement donner à mes yeux cet éclat bleu iridescent que seul le soleil peuvent leur donner. Encore une preuve des bénéfices du soleil sur ma personne. Je ris doucement à cette pensée alors que nous continuons à marcher.
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Message# Sujet: Re: Murmures d'un autre temps [Philippe]   Murmures d'un autre temps [Philippe] EmptyMar 11 Déc 2018 - 23:50

Murmures d'un autre temps
Philippe & Louis

Ambiance

Nous deux c’était naturel. Cela l’avait toujours été malgré ma méfiance, malgré tes scènes de frustration. Malgré notre incompréhension latente, il y avait un lien que rien ne pourrait corrompre. J’ai longtemps cru que cela serait possible pourtant. Je t’ai longtemps soupçonné qu’un jour tu me trahirais, car je vivais avec cette angoisse cuisante que je finirai assassiné. Pourtant, à maintes reprises tu m’as montré ta loyauté. À maintes reprises j’ai perçu tes yeux humides quand cela allait trop loin entre nous. À maintes reprises j’ai touché à ton humanité que je décriais parce-que je n’avais pas le luxe de pouvoir la posséder. J’étais un roi, choisi de dieu. Je ne pouvais avoir pitié de mon peuple. Je ne pouvais que l’amener là où il n’aurait jamais osé aller. Et c’est bien souvent cela que tu me reprochais.

Mais aujourd’hui je n’avais pas envie que nous nous embrouillons, même si j’avais une proposition à te faire qui, je l’espérais, tu n’allais pas refuser. Toutefois, il était de coutume chez moi de ne pas entrer immédiatement dans le vif du sujet, même si une part de moi le souhaitait afin de profiter du temps en ta compagnie mon frère. Je te trouvais particulièrement en beauté dans ton habit de soie tissée verte. Tu étais à l’image du printemps qui nous accueillait de ses nombreuses senteurs. J’étais heureux d’entendre que tout allait bien pour toi. Tu savais que tu pouvais me demander tout ce que tu voulais, quand il ne s’agissait pas de dépenses pour une horde de nouvelles chaussures bien sûr. Je remarque à peine le regard de ces dames, que te voilà à me contempler à ton tour, venant me complimenter avec une telle sincérité que je ne sus faire qu’un bref sourire avant d’ajouter: “Ces dames, contrairement à toi mon frère, ne s’intéresse nullement à mes habits, mais bel et bien à mon statut.” J’étais amusé par mes propos, tout en me demandant si tu pouvais être naïf à ce point concernant l’intérêt que les femmes de la cour me portaient. Pourtant tu connaissais mes nombreuses maîtresses et les bénéfices qu’elles pouvaient en tirer.

Toutefois, je saisis avec joie ton bras, tandis que j’admire l’éclat de ton regard qui contemple les jardins. “Je nous ai prévu un moment d’intimité, en espérant que rien ne sera assez urgent pour venir nous déranger.” D’un bon pas, je nous menais au milieu des cerisiers en fleur, délaissant derrière nous le palais, sachant pertinemment où devait se trouver notre point de chute. “Parle moi de toi Philippe.” Tout le monde connaît la vie du roi grâce à l’étiquette que tu as mis en place à ma demande. Mais je ne sais pas grand chose de toi. “L’amour te bénit-il toujours en la présence de ton chevalier?” Depuis qu’il avait tué le traître hollandais, mon estime envers ce dernier avait augmenté. Je l’avais toujours vu comme un profiteur, surtout de toi, mon frère, mais au final il s’avéra plus fidèle que je ne l’avais cru possible. “J’aimerai en savoir plus sur tes désirs, tes buts…” Aucune arrière pensée, mais une réelle volonté d’affermir notre lien. “Les affaires de la France me prenne tellement tout mon temps que je néglige de prendre de tes nouvelles directement.” Parce-que je gardais toujours un œil sur toi. Mais tes mots, ta façon de t’exprimer, sont des choses qui m’ont toujours ravi l’âme, même si je ne te l’ai jamais avoué.

Enfin, nous arrivâmes dans un espace protégé des regards par d’immenses haies de cèdres. Une nappe avait été soigneusement disposé avec au-dessus de quoi s’installer et surtout de quoi manger. Avec un immense sourire, je lâchais ton bras afin de te devancer tout en reprenant la parole: “Nous allons partager un repas de façon champêtre toi et moi.” À la cour toutes les heures étaient bonnes pour manger. Et avec ce magnifique soleil et ta belle compagnie, c’était un moment excellent. Je m’installai après avoir retiré ma veste, laissant voir un gilet aux mêmes motifs et couleurs que cette dernière, ainsi qu’une chemise blanche à manches larges comme le voulait l’époque. Je me saisis d’une grappe de raisin tandis que je t’observais entrain de t’installer à ton tour. J’espérais que la surprise te plairait.


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Message# Sujet: Re: Murmures d'un autre temps [Philippe]   Murmures d'un autre temps [Philippe] EmptyVen 28 Déc 2018 - 21:27



Murmures d'un autre temps...

 
Philippe ϟ  Louis

Louis a toujours cet art de me faire rire et sourire malgré lui. Bien sur que ces dames s'intéressent à son statut, mais il n'en demeure pas moins pour autant qu'il est très séduisant et que cela ne laisse indifférent ni les hommes, ni les femmes ! Bien sur, je ne suis pas naïf au point de croire que seul les beaux yeux de mon frère leur fait tourner la tête, mais tout de même le charme et la prestance de sa majesté n'est surement pas étranger à son succès ! "Ne sous estime pas tes charmes mon frère. Crois moi même sans ton "Statut royal" tu plairais à ces dames." Puis je lui murmure dans le creux de l'oreille : "Le charme Bourbon, souvent imité, jamais égalé !" Puis je ris comme un enfant sans lâcher le bras de mon frère bien trop heureux qu'il ne soit qu'à moi cet après midi ! Le partager avec la cour je crois que cela est bien plus difficile pour moi que je ne saurais lui avouer. Je suis très possessif et pas seulement avec lui, mais avec tout ce qui est à moi ! J en'aime pas partager ! Oh il nous a prévu un moment d'intimité. Il espère que nous ne soyons pas dérangé, mais cela ne se ra pas chose aisée. Mon frère est toujours demandé surtout lorsqu'il veut de la tranquillité.

Notre bonne allure ne tarde pas à nous mener sous les cerisiers en fleurs dont les pétales tombent sous notre passages comme une fine neige rosée et parfumée. L'endroit est magnifique fait de teinte rose pale, marron et beige. On se croirait presque au paradis et d'ailleurs je ne peux m’empêcher de le dire à mon frère. "Quel endroit merveilleux. On dirait un bout du jardin d'Eden placer sur terre par tes soins." Voilà Louis qui veut en savoir plus sur moi, mes amours, mes passions, mes envies...  Je le regarde d'un air surpris. C'est bien la première fois qu'une chose pareil arrive. Non pas que mon frère ne s'intéresse pas à moi, c'est juste que lui et moi ne partageons généralement pas ce genre de chose. "Tu me surprends mon frère. D'où te viens cet intérêt soudain pour mon illustre personne ? Mais si tu veux vraiment le savoir tout va pour le mieux entre le Chevalier et moi. Il a compris que toute cette histoire avec le poète n'était qu'une mission d'infiltration pour la France et il m'a évidemment pardonné.Quant à mes buts, tu les connais, ils sont toujours les mêmes, mener tes armées en ton nom et prolongé dans le monde à travers mes exploits ton immense gloire !" Mes paroles ne sont nullement ironiques, ce sont là mes aspirations. Je voudrais qu'il soit fier de moi comme moi je le suis de lui tout simplement...

Puis nos pas s'arrêtent soudainement. Saurions nous arrivé à destination ? L'endroit est calme et les hauts cèdres nous protègent de leur ombragent des regards indiscrets ce qui est une bonne chose pour notre tranquillité. Peut-être bien que cette fois nous arriverons à passer toute une après midi ensemble sans le regard inquisiteur de la cour ? Je souris de bon cœur quand min frère m'annonce que nous allions prendre notre repas sur l'herbe fraîche et verdoyante de ce lieu intimiste. "Louis, j'en suis plus que ravi. Si tu savais depuis combien de temps je n'ai pas profiter d'un pique nique en extérieur en bonne compagnie. Tu me comble mon frère." Je lui souris encore d'avantage quand mon regard croise le siens. Il semble véritablement heureux d'être avec moi. Ce pourrait-il que je lui manque autant qu'il me manque ?

Voilà mon frère qui se met à l'aise en ne faisant aucun cas du protocole. J'en fis alors de même en retirant ma veste sous laquelle je porte un veston à manches courtes avec en dessous une chemise à longue manches aussi blanche que la neige. Je m'allonge sur le coté absolument décontracté et je me saisi moi aussi de fruits, des mirabelles en l’occurrence. "Ça ne pouvait pas être mieux. Dois-je m'attendre à d'autres surprises ?" Mon regard pétillant ne quitte pas mon frère une seule seconde ! J'ignore pourquoi il me comble de tant d'attention, mais pour le moment, cela me plait bien.
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Message# Sujet: Re: Murmures d'un autre temps [Philippe]   Murmures d'un autre temps [Philippe] EmptyVen 22 Fév 2019 - 22:24

Murmures d'un autre temps
Philippe & Louis

Ambiance

Je ris également de bon cœur aux propos que tu me glisses à l'oreille. Je connaissais mon charme, et je ne pouvais que reconnaître également le tien. C'était indubitable, nous venions d'une lignée qui attirait l'attention, au-delà de la simple apparence. Je n'avais simplement pas l'habitude de le remarquer, et encore moins d'en plaisanter. Tu me faisais bien plus de bien que je ne saurais te l'avouer. À moins que je ne parvienne à me surprendre...Mais pour le moment, je suis concentré sur ta réaction qui ne se laisse pas attendre. S'il y a bien une chose que j'aime en toi, c'est ta franchise, même si parfois elle m'horripile. Mais dans des moments comme celui-ci, elle est tout simplement communicative! Tu me fais du bien, et je regrette ne pas pouvoir prendre plus souvent des instants comme celui-ci avec toi.

Mais pour le moment, je remarque ton air surpris sans me dépareiller de mon sourire et de l'intensité de mon regard. Comme tu le soulignes, nous ne parlons jamais de nos intimités respectives. Nous préférons converser de ce qui m'intéresse en tant que roi, ou encore de ta vision sur mes décisions quand ces dernières t'exaspèrent. «Je suis heureux de l'apprendre mon frère.» Que ton amant se porte bien et que tu es toujours aussi décidé à honorer mon nom et celui de la France. Quand je pense que je n'arrêtais pas de me méfier de toi...et comme encore aujourd'hui, je crains que ma plus grande peur se réalise: me voir terrasser de toi. Cela est d'autant plus effrayant qu'il n'y aurait pas que ma vie qui mourrait alors...mais mon cœur. Tout l'amour que je te porte.

Mais de cela je ne parle jamais directement. Je préfère voir la joie dans ton regard en contemplant ce pique-nique que je nous ai fais préparer. Tu suis mon mouvement en te mettant également à l'aise, allant jusqu'à t'allonger sur le côté. Mon sourire ne fait que grandir tandis que je te sens plein d'attentes envers ma personne. «Il y a bien autre chose...je ne sais si tu vas voir cela comme une surprise.» Je restais un roi. Un roi qui avait besoin de bien s'entourer. Et je t'ai tenu éloigné du conseil depuis bien trop longtemps désormais. «J'aimerai que tu rejoignes mon conseil. Que tu y apportes ta contribution.» Ta place n'est pas que dans les salons ou dans les bras de ton chevalier...à moins que cela ne soit ton désir? «Ne vois pas cela comme un ordre...Si tu préfères rester auprès du Chevalier et tout ce qu'il t'apporte, je pourrais sans doute comprendre.» Peut-être croiras-tu que je m'adoucis...Alors qu'il ne s'agissait qu'une largesse que je te proposais car tu étais essentiel à mes yeux. J'avais de plus, besoin d'entendre que tu souhaitais réellement être à mes côtés. Pas uniquement car je te l'ai ordonné.

Mon regard flirta un instant avec le tien. Tu pouvais y lire un brin de malice, mais aussi cette détermination qui pouvait effrayer. «Tu n'es pas obligé de me répondre immédiatement.» J'attrapai une fraise avant de m'allonger sur le dos, mon regard échappant au tien. Le sucré du fruit raviva mes papilles tandis que je laissais mon regard s'ancrer au bleu du ciel. Je n'avais aucune idée de quelle sera ta réaction. Tout ce que je savais, c'était que tout cela était très important pour moi, plus que ne le laissait transparaître mon attitude des plus décontractées. Après tout, je savais avoir la maîtrise de mon apparence. Je savais montrer ce que je désirais et cacher le reste. C'est ainsi que j'avais été élevé, tandis que toi mon frère, malgré toi, tu as été amené à te montrer autrement, jusqu'à ce qu'aujourd'hui tu prennes en main ton exubérance qui - dans l'intimité de mes pensées - me donnait toujours un nouveau souffle.


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Message# Sujet: Re: Murmures d'un autre temps [Philippe]   Murmures d'un autre temps [Philippe] EmptyJeu 21 Mar 2019 - 21:11



Murmures d'un autre temps...

 
Philippe ϟ  Louis

J'aime entendre son rire raisonner. J'ai toujours adorer cela. Enfant déjà, je faisais toujours tout mon possible pour donner à Louis des raisons de sourire et rire. Même si j'ai dû mal parfois à le reconnaître, il est certain que sur bien des points je suis le plus chanceux des deux frères. Notre mère m'a élevé pour être son fils et le frère de Louis et Louis lui a été élevé pour un être un roi ! Lorsque j'avais l'amour de notre mère, lui avais les leçons. Et même si elle nous aimait tous les deux, elle ne pouvait le montrer à Louis comme elle l'aurait voulu et je sais que cela a longtemps causé à mon frère de grande souffrances. Alors pour compenser, je l'aimer pour deux et même d'avantages. Tout ce décorum autour de nous m'en met plein les yeux, mais je reste néanmoins suspicieux ! Car oui, même si je sais tout l'amour que me porte mon frère, il n’est pas dans ses habitudes de se montrer si familier envers moi.

Des surprises il va y en avoir d'autres ! Oh, mais je ne demande qu'à voir moi. Puis les paroles de mon frère ne tardent pas à briser le mystère ! Il voudrait que quoi ? Il me faut un instant pour l'assimiler. Que je fasse partie de son conseil moi ? Lui qui me tient volontairement éloigné de toutes les affaires de l'état voudrait soudainement me laisser un place parmi son grand conseil ? Son regard ne quitte pas un instant le miens. Je ne lis aucune moquerie à l'intérieur de ce bleu lapis lazuli. Je décèle simplement la malice et la détermination de ces mots ! Par dieu, mais qu'est-ce qu'il a ? Aurait-on changé mon frère bougon et méfiant durant la nuit par une version bien meilleur de lui même ? J'ai le temps de lui répondre qu'il me dit hum, bien aimable à lui de me dire cela ! Mais moi j'ai une autre idée qui me vient en tête. Il semble vouloir jouer ? Et bien jouons !

Mon regard dubitatif reprend alors une teinte malicieuse. Un sourire en coin naît alors sur mes lèvres. Une de mes main prends un nouveau fruit et je le déguste en silence avant de répondre d'un ton des plus sérieux : "Il est inutile que je réfléchisse plus longtemps, j'accepte bien volontiers de faire partie de ton conseil ! Tu ne seras pas déçu par mes aptitudes je peux te l'assurer. Si vraiment tu m'offre ta confiance, je m'en montrerai à la hauteur sois en certains mon frère." Voyons voir ce qu'il va dire à cela ! La plaisanterie va t'elle continuer ou va t'il simplement me dire la vérité et stopper son jeu ? Ce nouveau Louis me plait bien, mais j'ignore encore si c'est le vrai Louis ou juste un rôle qu'il se donne... Avec lui, j'ai parfois du mal à discerner le vrai du aux...
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