La fin de journée pointait alors son nez en cette fin de journée de boulot que j'avais dû passer. Les cours s'étaient un peu mieux passé, l'histoire du mannequinat s'était tassé petit à petit et doucement dans l'esprit de la majorité des étudiants j'étais redevenu le simple M. Adams, le professeur d'Histoire du lycée.
Pour le coup je n'avais pas forcément envie de rentrer directement à la maison. C'est en passant en moto près de la plage que je remarquais que le coucher de soleil sur la mer était magnifique. J'avais alors décidé de prendre un petit temps pour moi sur la plage. Je gare mon véhicule, prenant mon casque et ma sacoche sous le bras, et je commence une petite promenade sur le sable. Avec mes chaussures le sable n'arrivait pas à infiltrer l'intérieur mais pour marcher ce n'était pas désagréable au contraire. Cependant je savais qu'en rentrant j'allais devoir bien nettoyer mes affaires, pour ôter tout le sable.
Je marche quelques minutes, puis j'arrive à un endroit un peu reculé, un spot que j'avais repéré la dernière fois que j'étais venu ici. Malgré tout, il semblait que je n'étais plus le seul à avoir trouvé ce petit coin tranquille loin des autres promeneurs. Un jeune homme était assis sur un rocher et regardait la mer. Je pouvais bien voir son regard un peu assombri, il est pensif et semble perdu dans ses souvenirs ou des émotions profondes.
Je m'approche un peu, poussé par la curiosité, et je toussote pour éclaircir ma voix. Car j'avais l'impression que cet inconnu.... Semblait triste... Ou quelque chose dans ce genre là...
Monsieur? Vous allez bien?
A en croire la réaction qui a suivit, il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un vienne lui parler. Sa réaction m'a fait sursauter également, surtout qu'il avait été très vif sur le moment.
Comment pouvait on être heureux à la surface ? C'était une question qu'Alice se posait... Depuis qu'il était ici, perdu et seul, il était terriblement malheureux, loin de sa ''maison''. Vivre dans un monde entouré d'humain n'était clairement pas la meilleure des choses pour un Triton... Jusqu'ici, seul Philippe, un prédateur de la terre, l'avait aider. Et il ne comprenait toujours pas pourquoi un prédateur l'avait aider.
La mer, l'océan, c'était ça, son chez lui, pas chez un prédateur de la terre qui souhaitait l'aider, ni chez aucun humain de la surface. Non. Lui, il voulait vivre sous les flots, retourner parmis les siens. Il avait l'horrible impression de trahir les siens en restant ici, de trompé sa vraie nature. Etait-ce si mal d'être ici ? Alors il était là, sur cette plage, assit sur un roché, pier nu, vêtu de vêtement que Philippe avait bien voulu lui donner, même si Alice ne comprenait toujours pas pourquoi les gens d'ici était si prude et si choqué de voir la moindre parcelle de peau dépassé. Décidement, ce monde était a des milles lieux de tout ce qu'il connaissait.
Au moins ici, il était au plus prêt de chez lui, l'odeur de l'océan et le bruit des vagues. C'était à la fois agréable et étrange. Jamais il n'avait vu l'océan de l'extérieur. C'était une vue bizarre. Etrange. Il avait une terrible envie d'y retourner... Mais il savait la douleur que cela lui provoquerait, la sensation que tout son corps de déchire... De plus, sa blessure n'était pas completement guerie et toute transformation agraverait les choses. Il en avait déjà fait les frais en arrivant sur terre, un harpon planté dans la hanche.
Il se mit à chantonné, en harmonie avec les vagues, un chant qui n'avait pas vraiment de sens. Juste pour le plaisir de chanté. Etait-ce donc cela, vivre sur la terre ? Faire ce que l'on souhaite pour le plaisir, et non pour sa seule survie ?
Alice sursaute soudainement, en bougant vivement la tête vers la cause de se sursaut : un humain c'était approché de lui et lui avait parler. Emporté par l'emotion, il n'avait pas comprit ce que l'homme lui avait dit. Alice tenta de se calmé, mais il était très méfiant, de plus, l'homme en face de lui dégageait une odeur différente que les humains... Et différente des prédateurs de la terre comme Philippe.
Une fois calmé, il retourna a sa contemplation vixant l'océan en entonnant un air harmonisé avec les vagues. Jetant de bref coup d'oeil a l'homme qui semblait avoir décidé de parler avec la seule personne de tout Los Angeles à ne pas parler la langue local.
J'avais en effet bien ressenti que je l'vaais surpris sur le moment, il ne s'attendait pas du tout ni à ce que quelqu'un vienne le voir, mais surtout à ce que quelqu'un vienne lui parler à ce moment précis.J'essayais de l'analyser pour savoir à qui je faisais fasse... J'avais auparavant fait cette "erreur" de ne pas analyser la personne qui se trouvait à mes côtés. Par chance, ce vampire qu'était Alessandro ne m'étais pas dangereux en aucune mesure. Il était même, pour le moment, plutôt bienveillant avec moi, me poussant à faire de mon mieux, et révéler mon potentiel pour le domaine du mannequinat.
Je ressentais alors qu'à un moment l'inconnu se calmait, mais ce n'était pas pour autant qu'il avait décidé de me répondre, préférant regarder à nouveau l'horizon. Il n'avait pas l'air de me snober pour me snober, mais plus comme-ci il ne cherchait pas à me répondre, ne trouvant pas les mots. Je décidais de ne pas reprendre de suite, baladant mon regard de la personne qui se situait à côté de moi à ce qu'elle regardait c'est à dire le soleil se couchant à l'horizon, sur la mer, ce qui donnait de belles couleurs au paysage et une ambiance assez particulière, presque magique. Cet homme... Il fallait dire qu'il était beau... Une certaine beauté hypnotique... Étais-ce une créature possédant en effet une beauté surnaturelle ou bien un humain gâté par la nature... Là était la question que je me posais. Mais vu l'absence de réponse à ma question précédente, je ne me risquais pas à poser une nouvelle question, préférant continuer à analyser cet individu.
En recentrant mon regard sur l'inconnu qui ne m'avait pas répondu
L'homme à l'odeur différente que les humains était rester la, continuant à regarder Alice qui commençait à trouver cela déplaisant. Attendait-il une quelconque réponse de ça part ? Le Triton regarda d'un coin de l’œil cet homme en arrêtant de chanter. Il tourna lentement la tête pour planter son regard dans celui de l'homme. Il était comme un animal, analysant une situation inconnu, Alice baladait son regard sur l'homme et posa sa mains sur lui, comme pour le sentir, le toucher, l'analyser avec plus de précision. Il posa sa mains droite sur sa joue en rapprochant son visage, tout en fronçant les sourcils.
Alice forcé l'homme à rester ainsi un instant, il cherchait à comprendre, cet odeur l'intriguait beaucoup. Il n'était pas humain, il en était certain. Mais il n'était pas comme Philippe non plus. Alors qu'était-il. Avec le peut de vocabulaire dont il disposait, Alice finit par parler pour la première fois de la journée :
''Humain ?''
Il lâcha l'homme en retournant à sa contemplation de l'océan, se concentrant sur les mots de l'homme, n'étant pas sûr de chacun de leurs sens. Il était compliqué de parler ici, de comprendre, dans sa colonie, c'était plus facile, chaque son avait un sens précis. Alors qu'ici, les sons sont différent. Ses ''mots'' sont différents des sons que produisent les sirènes pour communiquer entre elles, et étrangement, il était incapable de produire ses sons ici. Sûrement à cause de la morphologie humaine qu'il avait adopter.
Après sa réponse obtenu, Alice se leva de son rocher et avança vers les vagues. Il donnait peut être l'impression de ne pas écouter, mais il ne savait tous simplement pas comment fonctionnait une vraie discutions sur terre, pour lui, tout était nouveau ici, les coutumes, les codes sociaux... Alice était pied nu, il préférait cela, sentir le sol sous ses pieds. Il reprit à chanter en harmonie avec les vagues. Encore une fois, ce chant n'avait pas réellement de sens, il chantait simplement. Comme le faisait les vagues dans l'océan.
Il n'avait pas l'air de se rendre compte réellement de ma présence, ou du moins il ne s'embêtait pas de ma présence et restait concentré sur la mer qu'il regardait tout en chantonnant une chanson qui était magnifique. Se pourrait-il... Avec une voix pareille?.... Non ça ne doit pas exister ou alors... Avec sa beauté, sa voix et surtout... Sa façon de regarder l'océan qui s'étendait à perte de vue... Les choses s'accumulaient au fur et à mesure.
Mais son geste vif, que je n'avais pas pu prévoir me surprit pendant un instant. Il avait alors posé sa main sur moi en bredouillant un seul et unique mot. "Humain"? Donc il n'était lui-même pas humain? Une personne "normale" n'aurait pas posé la question... Surtout avec autant de doute dans le regard. Sa main sur ma joues et ses sourcils froncés me surprirent eux aussi... Mais avant que je ne puisse lui répondre, il m'avait relâché et était retourné à sa contemplation de l'eau qui était en face de nous. Je lui répondais alors, encore un peu sous le choc de ce qu'il avait fait.
Pas vraiment... Pas totalement humain.
Je soupirais et je regardais alors attentivement cet inconnu qui s'était levé de son précédent emplacement pour s'avancer dans l'eau. Je m'assois alors sur la rocher où il s'était assis et je recroqueville mes jambes vers moi, tout en ne le lâchant pas du regard, n'observant à présent que le dos de cet individu. Je me risquais à poser le même type de question à cet homme... Se tenant debout, dos à moi et face à la mer qui semblait le rendre quelque peu nostalgique.
Toi non plus tu n'es pas humain hein?... Je suppose que tu viens de là...
Par "là" je voulais dire l'océan... Je pense que je n'avais pas tord.
Pas vraiment humain ? Qu'était il ? Alice voulait savoir a quoi correspondait cette odeur. Les humains étaient si varié et différent, tant d’espèce différente. Et tous ont une odeur. Mais Alice ne comprenait pas réellement ce que tous cela impliquait. Il tourna la tête sur le coté gauche, regardant l'homme de dos, du coin de l’œil.
''Pas humain ? Prédateur de la terre ?''
Pour Alice, un prédateur de la terre était un vampire. Il parlait lentement, alignant les mots maladroitement, maîtrisant encore très mal la langue du coin. L'homme dit une phrase plus compliqué, il eu du mal à comprendre et même après réflexion, il n'était pas certain de ce que l'homme avait dit. Alice arrêta de chanter pour ''répondre''
''Pas d'ici.''
Il leva le bras vers l'océan, vers l'horizon, penchant la tête sur le coté.
''Chez... moi.''
L'océan. Oui, c'était la sa maison. Pas ici, sur terre. Il ne se sentait pas à l’habit, pas dans son élément et ses poumons commençait à peine à ne plus lui faire mal a chaque respiration. Il commençait tout juste à s'habituer à la façon dont les humains se déplace. Il avait peur de tout et ne cernait rien au monde de la surface. Alice pensait qu'une Sirène, quelles qu'elle soit, ne doivent jamais affronter se monde si étrange.
''Ici. Mauvais. Humain Mauvais''
Il avait beaucoup souffert depuis qu'il était sûr terre. Non pas que la vie dans l'océan étant sans douleur ni danger, mais au moins, elle lui semblait simple. Ici, tout était compliquer. Différent. Tous était codé. Faire tel ou tel chose a tel moment. Et puis, le plus important, on avait jamais tenté de le harponné avant il y a quelque jours. Sur le bateau.
''Toi mauvais ?''
Tout en disant cela, il se retourna vers l'homme en plantant son regard dans ses yeux.
Cela m'étonnait lorsqu'il me demandait si j'étais un "prédateur de le terre". Je ne comprenais pas vraiment à quoi il faisait référence, mais je crois tout de même en avoir une petite idée. Il fallait que je lui confirme que je n'étais pas un homme dangereux. Je devais aussi adapté mon discours pour qu'il puisse me comprendre, au vue de sa façon de parler, il n'était définitivement pas d'ici et semblait être en légère difficulté.
Non, pas prédateur. Allié.
J'esquissais alors un petit sourire, un sourire qui persistait alors qu'il m'expliquait à sa façon, surtout grâce à ses gestes, qu'il n'était pas d'ici... En effet cet inconnu venait de la mer si je croyais bien la direction qu'il me montrait. Je pense comprendre un peu plus ce qu'il est au final. Je n'aurais jamais cru en voir un jour. Je savais que les sirènes et tritons existaient, tout comme les vampires, esprits, sorciers et les autres créatures, mais vu que je n'étais jamais resté longtemps près de la mer je n'avais jamais eu l'occasion d'en voir en vrai. Certes il n'était pas sous sa forme aquatique, mais rien que de l'imaginer c'était déjà impressionnant.
Il continuait à tenter de me parler tout en regardant la mer. Il m'avait alors dit que l'humain était mauvais. La sirène n'avait pas tord, mais il ne fallait pas en faire une généralité... Tous les humains n'étaient pas mauvais. En parlant de ça, il me demandait alors si j'étais mauvais, ce qui ne m'empêchait pas de laisser échapper un peu rire nerveux en regardant à nouveau les yeux de l'inconnu en face de moi.
Non. Pas mauvais.
Je regardais alors la mer et m'approchais doucement pour me mettre au niveau de la sirène tout en regardant la mer. Je souris en observant le coucher du soleil sur les vagues et me retournant un peu vers le jeune homme.
C'est jolie...
Je pose ma main sur mon torse comme pour indiquer que je parlais de moi.
Pas mauvais ? Pourtant, Alice restait méfiant, il n'avait confiance en personne ici. Il disait ne pas être un prédateur de la terre, de toute façon, Alice s'en doutait, vu ce qu'il s’était venant de l'homme. Il prétendait être un allié, mais encore une fois, Alice restait méfiant. Simple réflexe sauvage. La sirène avait remarqué que l'homme avait ricané en entendant sa question. Alice avait pencher la tête sur le coté, intrigué et se demandant ce qu'il avait dit de drôle.
L'homme s'approcha, forçant Alice, par réflexe, à reculé d'un pas d'un mouvement vif. Il regardait aussi la mer et ce que les humains appel ''le Soleil''. Jamais encore, Alice n'avait vus le soleil. Dans les profondeurs, il fait toujours nuit, mais récemment, lui et les siens furent obliger de remonter toujours plus prêt des humains. Il avait découvert le jour et les eaux clairs et il voyait cette tache éblouissante à travers la surface, sans jamais savoir ce que c'était réellement.
L'homme fit un commentaire ''C'est jolie''. Jolie ? Alice ne comprenait pas ce mot. Il ignorait ce que cela voulait dire.
''Jolie ?''
Alice répéta se mot d'un air interrogateur vers l'homme tendit qu'il posa sa mains sur son torse en disant un autre mot ''Gabriel''. Il mit un temps avant de comprendre qu'il lui donnait son nom. Alice posa sa mains sur le torse de Gabriel en répétant son nom''.
''Gabriel''
Il posa sa mains sur son torse en disant le nom qu'on lui donnait depuis qu'il était sur terre.
''Alice.''
Il ne savait pas vraiment ce que se mot voulait dire, il ne savait pas non plus si c'était un nom féminin ou masculin. Mais il aimait la consonance de se mot. Il l'avait vus sur un livre avec Philippe. Depuis, il avait se prénom. Dans l'océan, il n'avait pas de prénoms. Seuls des son et des sifflements les identifiaient chez les siens.
Malgré que je tentais de le rassuré, il semblait que l'inconnu se méfie toujours de moi. C'est compréhensible, mais je n'avais vraiment rien fait de mal et je ne voulais pas faire du mal à qui que ce soit de toute manière. J'étais du genre pacifiste, il fallait y aller pour me pousser à faire du mal à quelqu'un, ou alors la situation devait ardemment l'exiger, comme si je devais protéger mon entourage par exemple. Là je n'aurais aucun scrupule à utiliser ma magie, même si cela pourrait servir à blesser autrui. Puis l’inconnu semblait m’identifier en touchant mon torse, tout en répétant mon prénom, quelques secondes après il mimait l’action envers lui tout me donnait alors son propre prénom. Je souris et hoche la tête, donc il avait en effet un prénom, au moins une équivalence humaine. Cela devait être bien différent lorsque l'on vit sous l’océan, dans ces deux états distincts on ne communique pas de la même façon, c'était certain.
Je pouvais à nouveau sentir qu'il était quelque peu tendu lorsque je me tenais à côté de lui, je décidais de me reculer d'un pas sur le côté, histoire de ne pas l'effrayer davantage. Je revenais, intérieurement, sur sa précédente interrogation, les mots ne sont pas encore une chose acquise pour lui, ni leur forme, ni leur sens à ce que je pouvais observer en ayant parlé avec lui. Je passe ma main sur mon visage et ayant le regard devant moi, observant la mer sans dire un mot.
Je relevais alors la tête vers Alice, attendant que son regard croise le mien et lui décoche un petit sourire, puis je me retourne et je me prépare à le laisser.
Rester ici?
Je lui demandais par là s'il allait rester ici ou bien...
Venir avec moi?.
Je ne sais pas s'il était perdu ou quoi que ce soit, en tout cas son air le laisser à penser ça... Je pouvais lui proposer mon aide...
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