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 L'artiste est un observateur.

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Message# Sujet: L'artiste est un observateur.   L'artiste est un observateur. EmptyMer 24 Juil 2019 - 21:03

Quelle pourrait être l’utilité d’un observatoire ? Les gens les plus simples répondraient « à observer » et il serait le plus proche de la vérité. Mais que fallait il donc observer en ce lieu ? Normalement, il faudrait observer les étoiles … ou bien la ville en contre-bas … Ou alors pourrions nous nous attarder sur les quelques âmes présentes en ce lieu ? Un professeur d’astronomie d’une quelconque université, une femme voulant lire une thèse tranquillement avec les lumières de la ville comme seuls preuves de sa supériorité, un homme inconnu faisant bien ce qu’il désire dans ce lieu, une autre femme qui pourrait être elle aussi, là pour tout et rien. Et l’on pourrait observer Lucas. Assit toujours au même endroit depuis maintenant une semaine, et cela presque tous les jours.

Il y avait des jours où il avait autre chose à faire, comme partir voir son ami Xander, ou bien rencontrer des danseuses sous la pluie… mais aujourd’hui n’était pas le genre de jour où l’extérieur lui plaisait. Il était en alternance. Une alternance étrange, certes, mais qui ne lui laissait de vacances que les week-ends. En plus, de par son déménagement de Santa Maria à ici, il avait pris du retard sur les partiels… Ces professeurs, loin de l’aimer puisque son manque de participation lors des cours théories étaient pour eux un manque de respect évident, refusaient de le laisser en paix tant qu’il n’aurait pas tout rattraper … et cela même si ça leur donne du travail en plus… ce qui est stupide…

Mais Lucas n’était pas le genre de petit être à dire quoi que ce soit. Il acceptait son sort … et c’était pour cela que depuis une semaine, l’observatoire était devenu son lieu d’étude. Il divaguait souvent. Dessinant sur les feuilles de ses brouillons… les faisant devenir presque noir. Il lui arrivait d’oublier ses dessins, mais la femme de ménage lui pardonnait parce qu’elle les trouvait beaux. Ce jour là, il était non pas sur une chaise, mais sur un banc. Prenant toute la place avec ses livres. Plusieurs ouverts, un dans chaque main, et un crayon dans la bouche qui était là pour lui donner la réponse… cela ne fonctionnait pas. Il était tranquille. Et il avait presque réussi à comprendre le problème d’ingéniérie aérospatial que son professeur lui avait demandé de faire pour le lendemain quand …

Claude arriva. Et pas seul.

Claude avait la tête de son prénom. Lucas trouvait que ce prénom ressemblait au bruit de l’eau qui coule d’un robinet la nuit … et même s’il ne le dirait jamais … parce qu’il sait qu’il se prendrait un coup de poing (et mériter en plus) il ne pouvait s’empêcher d’y penser en le voyant arriver vers lui.

- Alors c’est là où tu te cachais, le barge ?

Lucas ne se cachait pas vraiment … Il avait juste compris que la bibliothèque pour réviser était une mauvaise idée … parce que Claude avait compris qu’il utilisait le silence de là bas pour étudier, et que ça l’énerver … Claude était encore plus en colère contre Lucas depuis que, lors d’une fête où il avait été amené de force, un ami de Lucas avait fait comprendre à Claude qu’il n’était rien qu’une petite merde… Il ne l’avait pas dit, bien sur, sinon le nez de Lucas serait déjà casser … mais la situation l’avait fait comprendre assez fortement … D’ailleurs Claude regarda aux alentours.

- Il est pas là ton cadavre d’ami ?
- Ne … ne l’appelle pas comme ça …

Adam était certes un peu blanc de la peau, mais il ne méritait pas qu’on dise du mal sur lui … Claude sourit… ce sourire qui voulait dire qu’il avait trouvé son petit lapin à manger pour ce soir … Il alluma un briquet devant les yeux de Lucas. Tout le monde savait que le feu terrifiait Lucas …. Alors qu’il était un phénix … C’était la logique de son histoire malheureusement. A peine le feu fut il allumé que le coeur de Lucas fit un tour. Dire qu’un coeur rate un battement était une image, mais elle prenait tout son sens quand on voyait l’expression de Lucas. Il en avait même rater plusieurs. La couleur blanche de son visage se voyait aussi. Claude se mit à rire.

- Ne t’en fait pas, je vais pas cramer l’observatoire …

C’était déjà ça, mais malheureusement Lucas ne l’écoutait déjà plus alors que sa peur lui donnait envie de hurler. L’image de son père en train de prendre feu fit une nouvelle arrivée fracassante dans son esprit … et Claude reprit.

- En revanche ton livre ou toi...

Et il essaya de poser son briquet et sa flamme sur les pages du livre de Lucas. Les amis de Claude derrière lui gloussaient, et faisaient aussi un écran entre ce qu'ils se passaient et les autres personnes présentes dans les lieux...

HRP:
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Message# Sujet: Re: L'artiste est un observateur.   L'artiste est un observateur. EmptyLun 12 Aoû 2019 - 21:02

The artist is an observer
lucas & arsène
Los Angeles. Cette ville. Elle regorgeait de lieux. Petit. Grand. Chargé d’histoire. Chargé des gens. Le temps avait modifié les contours de la ville. Les bâtiments avaient changés. Tombés en ruine. Reconstrui. Rénové. D’autres démolis, laisser durant des années en tant que terrain vierge. Devenu totalement autre chose. Le visage de la cité des anges avait changé, change et changerait durant les mois, années et siècles à venir. Chaque action et chaque décision nous ferais connaître un destin différent, il en allait de même pour notre architecture et notre habitat. L’immortel avait eu du temps, beaucoup de temps pour voir  évoluer avec les sociétés et les empires, créer, et détruire pour vivre, et surtout, survivre. Depuis son arrivée dans la ville de la côte ouest, la curiosité du vieux vampire avait refait surface. Il avait découvert tant d’endroit, de lieux, et il prenait un malin plaisir à en garder une liste, secrète, absente de partage pour ses lieutenants et même pour son bras droit. Pourtant, il y avait bien un endroit, qu’il affectionnait particulièrement. Perché. La haut. Sur cette colline. L’observatoire Griffith, un endroit calme, dans le genre qu’apprécié Arsène. Ici, le doux son des battements de coeur se mêlés à la nature. L’homme aux millénaires aimait cette quiétude, celle d’une fausse protection, d’un semblant de sérénité. S’il le voulait, il pourrait recouvrir le sol de cet endroit d’un rouge plus délicat que celui du vin… S’il le voulait, mais Arsène n’aimait pas amputé à la nature de sa beauté. L’Observatoire avait été un cadeaux du philosophe Griffith, bon ami du vampire, avec qui il avait entretenu durant de longue année, un échange épistolaire lorsque l’immortel avait regagné l’Italie. Le télescope de l’époque, était d’une rare qualité et bien qu’à présent il soit surpassé par ceux en orbite, il n’avait rien perdu, gardant et laissant le charme à qui regarder à travers sa lunette, notre douce voie lactée.

C’est en cette fin d’après-midi, après avoir rencontré la veille au soir, la charmante Louise et son compagnon éthéré, que l’envie de se perdre ici s’était fait ressentir pour Arsène. Il y avait quelques choses de spéciale ici, une atmosphère particulière qui se rajoutait en plus de toutes les choses précédemment cités. Se perchait, là haut, sur les toits de l’Observatoire était peut être aussi une façon de se faire l’observateur de l’humanité passante, ou peut être n’étais ce que par pure plaisir, qui sait ? La colline surélevé déjà le point de vue, mais Arsène aimait la hauteur supplémentaire que la bâtiment offrait. Un coin d’ombre, assis entre deux colonne, les jambes croisés, remonté sur le pilier de béton blanc, les épaules touchant l’autre, et bien sûr, un bouquin entre les pattes. Il en lisait en quantité, si bien qu’il était connus de la plupart des libraires de L.A, perpétuant sa chasse dans celle-ci, n’achetant que rarement sur le web. Il lisait, dans une lenteur plus qu’humaine, savourant l’écrit, jeune. Il pourrait très bien lire l’œuvre en quelque seconde mais qu’elle aurait été l’intérêt de venir ici ?

Et puis soudain, il inspira une longue bouffée d’air. Un air saturée en odeur. D’une odeur en particulier. L’odeur de la peur, celle qui tétanise les muscles, celle qui nous fait mettre le mot survie en premier lieux. La colère se cachait derrière cette émotion. Deux personnes, deux ressentis, et pourtant celui apeuré supplantait celle de l’autre personne. Arsène tourna la tête, ses yeux clairs cherchant un visuel à mettre sur cette bataille odorante. Il se redressa, et se releva avec élégance, s’étirant comme un chat, et contourna la coupole, celle qui s’ouvrait pour laisser le champs libre aux télescopes. Il avait calé son livre de poche à l’arrière de son jean sombre. Il pista encore quelque seconde l’odeur, et se pencha en voyant quatre garçon face à un étudiant. Cet enfant, il l’avait déjà vu ici, souvent, toujours en train d’étudier sur ce banc en extérieur ou bien à l’intérieur, dans le hall. Aujourd’hui, le temps était clément. Ciel bleu et sans nuages. Arsène était protecteur, avant même de devenir une créature en capacité de tuer. Le maître vampire appréciait particulièrement les studieux, ceux qui m’était à profit leur matière grise pour faire avancer l’humanité.

Il soupira et observa le briquet. Il siffla dans des notes que seuls les siens pourraient reconnaître. Lorsqu’il en eut l’attention, il fit signe à trois de ses infants pour gérer les compagnons de l'insolent avant de descendre lui même pour s’occuper de la tête de groupe. Il sauta, à une vitesse indétectable pour un homme, créant une courbe pour se retrouver juste derrière celui qui l’intéressé. Les trois compagnons avaient été éloignés dans un silence digne de la mort sans pour autant qu’ils ne trépassent. Les battements de cœur de l’enfant était sincèrement horrible à entendre. Le calme avait quitté son corps. En revoyant la flamme qui agitait cette imbécile, il comprit. Ce n’était pas juste la peur de le voir venir lui, c’était le feu. Le périmètre d’isolation avait été mis en place, il ne restait autour de lui, que l’agresseur et l’agressé.

La voie libre, il avança les derniers mètres le séparant de l’écervelé et croisa les bras. Se raclant la gorge pour indiquer sa présence, il attendit. Ses yeux, devenues d’un rouge carmin, se plantèrent dans le regard du jeune homme. Sur ses tempes, les bras noirâtres de sa nature s’étendaient peu à peu. Seul Claude pouvait voir l’horrible masque de terreur que Arsène montrait. Il sourit, montrant ses crocs. Un homme qui découvrait un monstre en face de lui avait deux réactions possible. Soit il devenait totalement tétanisé, soit, il tentait de fuir. Il passa sa langue sur ses crocs, sentant la peur commençait à prendre son envol chez ce stupide enfant. Son corps refuser de bouger. Arsène aurait put ricaner, mais il ne voulait pas affolé encore plus l’étudiant sur son banc. Il leva une main, saisit le menton de Claude fermement et fit une moue désapprobatrice. Il tourna la tête de droite à gauche, impliquant un non, non verbale. D’une rapidité effrayant, il se rapprocha, une main sur sa gorge, tandis qu’il chuchota à son oreille d’un ton glaciale. « Tu n’aurais jamais dû te montrait si puéril mon petit Claude… » Il relâcha sa main, ayant laissé des marques rougeâtres sur la peau de ce petit garçon et plongea son regard. Il était temps de contraindre pour la bonne cause bien qu’il aurait put en être autrement. « A présent, tu vas faire quelques choses pour moi. A chaque fois que tu verras cet étudiant, les larmes couleront sur ton visage et tu ne pourras que ressentir une profonde culpabilité. Si tu tente à l’avenir de lui faire quoi que ce soit, à lui, comme à quelqu’un d’autres, mon visage viendra te rappelait que la faucheuse est tout près de toi... » Arsène sourit. Il avait chuchoter, rendant ses paroles intelligibles pour le garçon assis. Le visage de Arsène reprit sa forme humaine et il ajouta avant de lâcher complètement Claude : « Présente tes excuses, et pars te repentir ailleurs. »

La millénaire relâcha complètement sa prise et le laissa se retourner. Claude tremblait. La peur se dégageait encore de lui. Il se racla la gorge, et d’une voix apeuré il annonça, tout en ayant les larmes qui lui montaient aux yeux : « Je te prie de m’excuser pour mon comportement Lucas… » Il baissa la tête avant de se retourner, jetant un dernier regards vers Arsène, et pris la poudre d’escampette. Il esquissa un sourire sadique à Claude avant de s’approcher et s’accroupir face à Lucas. « Comment te sens tu mon garçon ? » demanda d’une voix totalement différente le vieil immortel. Lui aussi dégageait encore une odeur de peur, mais les battements de son coeur semblait décroitre depuis que l’imbécile était partit. Le briquet que tenait Claude avait finit à terre sous la surprise de la présence du vampire dans son dos. Il le ramassa, voyant le regard que portait l’enfant dessus. Il le rangea dans l’une de ses poches, le cachant à sa vue. Il allait s’occuper de lui, lui changeait les idées, surtout au vu des nombreux documents et livres qu’il étudiait. Il esquissa un sourire à Lucas, essayant de le réconforter du mieux qu’il pouvait.

(c) DΛNDELION
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Message# Sujet: Re: L'artiste est un observateur.   L'artiste est un observateur. EmptyMer 14 Aoû 2019 - 21:25

HRP - Je commencerais par te dire que ton code je le trouve trop beau voilà…

Lucas ne pouvait pas voir plus loin que le bout de la flamme … Ce qui voulait dire que son champ de vision était clairement restraint entre lui et Claude … il n’y avait pas à dire, ce garçon quoi qu’étant un garçon peu malin de bien des manières … savait utiliser la douleur et la peur des autres pour faire du mal … Et là, tout de suite … Lucas se sentait très mal … prés à hurler à la mort, ou à pleurer … si seulement tout son corps n’était pas figé par la vision de la petite flamme qui dansait sur le briquet … il ne pouvait pas .. Il ne pouvait tout simplement pas s’empêcher de regarder la courbe des flammes et sa couleur … il ne pouvait pas décoller des yeux du feu qu’il savait destructeur …

Lucas ne remarqua pas la disparition des autres compagnons de Claude … pour dire vrai … il ne remarquait plus grand chose … alors que ses yeux étaient en train de graver l’image du feu dans sa tête … Il ne pouvait pas supporter le feu … il essayait de temps en temps de lui faire face, mais inexorablement ça finissait par une combustion, de la douleur, de la peur, de la haine de lui même et de la tristesse … que des énergies négatives…qui ne pourraient qu’amplifier les flammes … Les flammes disparurent alors … Et Lucas papillonna des yeux plusieurs fois …

C’était comme être dans une pièce éclairé que par une faible bougie, et d’un coup arrivé dans le sud de la France en plein après midi de canicule … La lumière des environs l’aveugla alors même qu’il n’avait aucune raison que la lumière ne l’éblouisse ainsi … Il voyait Claude les larmes aux yeux … et il l’entendait s’excuser … ce qui n’était clairement pas de Claude … loin de là d’ailleurs … lui et les autres ne s’excusaient jamais de ce qu’il pouvait lui faire subir … Lucas le laissa partir en ne pouvant qu’ouvrir la bouche pour prendre plus d’air … une fois le garçon disparu … les garçons d’ailleurs, ses jambes le lâchèrent et il du se tenir au banc et se rassoir… il ne pouvait pas faire autrement…Posant le regard sur l’inconnu en face de lui … qui était il ? Avait il à avoir avec ce qu’il venait de se passer ? Il le saurait plus tard …

Puis comme si une lumière s’allumait dans sa tête, Lucas compris la question. Il la compris et essaya d’y répondre… Doucement il fit un « oui » de la tête avant de réaliser que ce n’était pas la question qui était posé … le briquet sur le sol devait lui avoir gelé le cerveau … il en était certains.

- Je … je vais … je vais bien …

Il essaya de regarder l’homme mais la peur voulait le fuir … il voulait fuir …mais il était bloqué … ll était bloqué dans la peur alors il essayait de se concentrer sur quelque chose … n’importe quoi … Il inspira doucement et expira. Il remonta alors les yeux vers l’homme pour voir un homme … parfait. Lucas avait envie de se jeter dans ses bras comme un bébé … pourquoi ? Parce qu’il avait compris qu’il venait de l’aider, et que Lucas, malgré son caractère de peureux … ne pouvait que respecter quelqu’un qui arrivait à faire partir la peur.

- Je … je suis …. Désolé … de … de vous avoir … dérangé …

Il ne bégayait pas parce qu’il avait encore peur, bien que cela ne l’aide pas vraiment dans sa mission de communication, mais bien parce qu’il était en train de rougir de honte face à l’aspect pathétique qu’il devait avoir … il déglutit avant de reprendre …

- Lu… Lucas …

Et il tendit sa main vers lui … c’était un essaie pour casser l’atmosphère qu’il y avait … de se presenter … si l’homme prenait sa main … il sentirait certainement la chaleur qu’il émanait de lui… une chaleur non pas humaine mais bel et bien surnaturel… mais ça, Lucas ne pouvait pas le savoir. Pour lui, il avait juste les mains chaudes, et pour toutes les personnes non surnaturel il devait avoir de la fièvre…

HRP2 - J’aime trop ta façon d’écrire, je me répète je le sais … mais c’est tellement génial ! J’adore il faut le dire !
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Message# Sujet: Re: L'artiste est un observateur.   L'artiste est un observateur. EmptyDim 27 Oct 2019 - 23:28

The artist is an observer
lucas & arsène
Sauver des vies, tout le monde le pouvait, lui utilisait la médecine mais aujourd’hui, c’était autrement que par la science et la survie qu’il venait d’en sauver une, usant de ce qu’il était, usant de ses capacités d’immortel, de vampire, pour faire revenir l’ordre et un peu de justice dans ce bas monde. Arsène ne jouait jamais pour rien au bon samaritain. Ceux qu’ils sauver, avait toujours une dette, même si, pour la plupart d’entre eux, ils n’en étaient même pas au courant. Claude avait évité une mort rapide, mais cette attitude lui vaudra une surveillance des siens. Cet imbécile, même contraint, serait capable de revenir à ses vieux démons en embêtant une autre personne. Le regard paternel du vampire tombe sur le jeune garçon, il observe ses réactions, et montre en l’aidant à mieux s’installer qu’il veut l’aider à traverser cette agression gratuite. Est ce là une attitude de parent ou de médecin ? Peut-être que finalement, ce sont les deux qu’use le vampire. Il écoute, attentif, ses bribes bégayantes, et sa respiration, les battements de son coeur. Arsène doute que le jeune homme se comporte normalement. Qu’à bien pu faire Claude pour le rendre ainsi sous le choc? Son regard cherche une réponse, passant du visage du jeune enfant à ses affaires. Les hypothèses sont nombreuses mais définir dans quelle voie continuer va nécessité peut être un peu plus de temps. Il déplace les livres avec douceur, sentant l’attachement que ce jeune enfant leur porte, il range quelques fournitures, éparpillés par ses crétins et s’installe à ses côtés. « Tout vas bien mon garçon, tu n’as plus rien à craindre à présent… » Et pour le prouver, un bras passe dans son dos, la main se posant pour frictionner celui-ci. Le temps était au calme, et maintenant que le silence était revenu, cela serait nettement plus facile pour lui de revenir à un état normal.

Arsène esquisse un sourire de confiance, observant avec tendresse sa nouvelle pupille. « Voyons, tu ne me dérange pas la moindre du monde… » Pose sa main libre sur l’une de ses mains et continue « C’est cet irrespectueux voyou qui a osé perturber tes révisions… Et tu sais, je n’accepte pas que la violence se fasse ici, encore moins qu’elle rencontre un élève en apprentissage. » Son sourire se fait radieux, incitant le jeune homme à en faire de même. Son ouïe entend son coeur commencer à reprendre un rythme normal progressivement. « Je suis enchanté de te rencontrer Lucas, je suis Arsène. » dit il en relevant cette main posé pour la rencontrer à nouveau dans une poignée douce.

La chaleur que dégage l’enfant semble étonnante, étrange même, pourtant ce n’est pas rare que la température d’un vivant le soit au vu de la froideur du corps du vampire. Pourtant, tout semble différent chez lui. Cette réaction, ce lieu... Arsène se demande s’il serait possible que cet enfant soit de leur monde. Que pourrait il être dans ce cas ? La question se pose dans l’esprit de l’immortel, tandis que la réponse la plus probable se fait entendre tout autant. Un phoenix ? Il était rare, et tomber sur l’un d’entre eux, si jeune, semblait presque impossible...

Les gestes dans son dos, se faisaient lentement, calmement. Arsène ne doutait pas que cela aiderait grandement Lucas à passer à autre chose. La meilleure chose pour lui, rester de discuter, découvrir qu’il était, faire travailler sa mémoire afin qu’il mette de côté l’événement perturbant qui venait de se produire. « Dis moi ? Viens tu souvent ici pour apprendre tes leçons ? Arrive tu sincèrement à bien étudier ici ? » Les idées valsent dans la tête du chef de lignée. Une certaine inquiétude est palpable, la même qu’il possédait en pensant à ses oisillons lorsqu’ils se retrouver face à un problème. Les siens avaient toujours eux ce dont ils avaient besoins pour prospérer, afin de ne pas craindre l’avenir quant à leur nature.

Arsène laisse son regard traîner autour d’eux, il observe les siens, regarde la nature environnante et se demande sincèrement comment un tel garçon peut réussir à apprendre dans un tel lieu. Certes, de beau temps, cela devait être agréable, mais il doutait qu’il vienne à cause de cela uniquement.  « N’aimerais tu pas un endroit rien que pour toi mon garçon ? » Demande t-il, tel un père, un professeur inquiet. Arsène pourrait très bien lui proposer un endroit rien qu’à lui. Sa bibliothèque ne manque pas de place et les chambres non plus. Cet enfant avait besoin d’aide, besoin que l’on s’occupe de lui. Les repères étaient essentiels pour bien grandir, Arsène en savait quelques choses. Il avait été père, et il voulait pouvoir offrir à chaque enfant sans parents, les mêmes opportunités que ceux qui en avait. Maintenant, il s’agissait de savoir si ce jeune homme acceptait l’aide d’un immortel… même si Arsène ne comptait pas lui dévoilait sa nature de vampire avant un bon moment.
(c) DΛNDELION
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Message# Sujet: Re: L'artiste est un observateur.   L'artiste est un observateur. EmptyLun 28 Oct 2019 - 21:42

Lucas était un être peureux … un petit être comme on aimait souvent le penser .. il n’était pas exactement comme un adolescent de 19 ans normal … Puisqu’il ne pouvait être épanoui …; et qu’il avait peur de … tout … des flammes, des gens, des ombres, des bruits … quoi que son innocence non feinte avait souvent raison de lui. Lucas n’avait pas peur de l’homme en ce moment même … non, il avait peur des flammes … et il avait le coeur lourd de ce que Claude devait ressentir en cet instant … toujours à penser aux autres … Il posa les yeux sur l’homme en face de lui …

ll n’était pas humain … et de plus en plus dans cette ville de fou, Lucas finissait par se sentir en sécurité entourer de personne qui pourrait le tuer en une formule, un regard, un coup de croc ou de griffes … C’était simple… le monde surnaturel vu par les lunettes d’un phénix était bien plus dangereux que ce qu’on pouvait le croire … mais Lucas était myope sur cela, et il ne voulait pas essayer de voir le danger … Il était un monstre, pas tout le monde l’était … Se laissant câliner, Lucas se calmer. Vive les câlins, il ne le dira jamais assez. Dans un câlin, il y a tellement de chose à faire comme apprendre à respirer, se détendre, se calmer … ce qu’il fut alors que les flammes de son esprit s’apaisait.

Il fit un faible sourire à l’homme alors qu’il continuait de lui parler avec de la bienveillance… c’était si rare qu’on lui porte une attention si gentil, sans le connaitre … que cela ne pouvait que mériter des efforts dans sa timidité maladive. Lucas reporta ses yeux vers les alentours, et d’un geste tranquille se pencha pour prendre un carnet à dessin dans son sac. Il le tendit à l’homme.

Dans celui-ci on pouvait voir différents paysages, mais du même endroit. Calme, serein. Les passants n’étaient que de passage et le décor propice au calme. Lucas dessinait bien, et avec une exactitude étrange. C’était un petit don qu’il avait, tout comme ses calculs rapides. Pendant que l’homme regardait les dessins, qui était donc une réponse affirmative à sa fréquence de visite des lieux, il écrit un petit post it qu’il tendit aussi.

« J’arrive vraiment à étudier ici. C’est calme la plupart du temps, et je sais faire abstraction des autres. Souvent on ne me remarque même pas alors je suis tranquille ».

Lucas observait encore autour de lui et releva le nez vers le ciel. Le monde vu de là haut … comment était il ? Il se demandait si Xander pourrait lui dessiner un jour, ou le décrire avec assez de mot pour que Lucas en trouve une image cohérente dans son esprit. Un autre post it suivit le premier.

« Je vais à la bibliothèque aussi. Mais sinon je n’ai pas d’endroit à moi. Au foyer pour orphelin nous n’avons pas le droit à une vraie vie privée ».

Quoi que Lucas avait réussi à cacher une femme pendant plusieurs jours pour ne pas qu’elle soit expulsé … Lucas pensait encore à Xander … Xander avait proposé de le prendre à sa charge … mais cela n’allait pas être aussi facile que ça au vue des résultats psychologiques catastrophiques qu’avait Lucas … pour la psychiatre et le foyer, c’était un inadapté, qui devrait vivre dans un centre … et rien que de penser à être enfermer entre quatre murs, non par choix mais pas obligation …. Lucas en avait peur … peur de l’avenir aussi … c’était une autre chose dont l’existence de terrifier, et que l’absence le tétaniser …

Lucas avait compris que l’homme en face de lui n’était pas humain… Surtout parce qu’il n’avait rencontré que cela depuis qu’il savait que les créatures de la nuit existe, mais il ne préférait rien dire. Il rajouta un nouveau post-it.

« Pour vous remercier, vous voulez un milkshake à la fraise ? »

Il rajouta cependant avec sa voix de petit moineau...

- S'il... s'il... s'il vous plait ...

HRP - En espérant que ça t'aille c2
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Message# Sujet: Re: L'artiste est un observateur.   L'artiste est un observateur. Empty

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