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 Les enfants des millénaires [Arsène]

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Alessandro A. Wright
Alessandro A. Wright
Vampire
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Message# Sujet: Les enfants des millénaires [Arsène]   Les enfants des millénaires [Arsène] EmptyJeu 25 Juil 2019 - 18:26

Les enfants des millénaires.

Ft Arsène



Los Angeles, la cité où le jour se confond avec la nuit. Aujourd'hui, les lumières artificielles sont si étincelante qu'elles feraient presque de l'ombre à l'astre du jour en éclairant la nuit de ses artifices. Autrefois, nous autre les créatures de la nuit n'avions qu'à nous tapir dans les ombres pour attraper nos proies, aujourd'hui à l'air du numérique et d'internet, nous devons nous montrer plus discret, plus subtil si nous ne voulons pas être découvert. Les humains sont beaucoup moins superstitieux qu'autrefois, plus intrépide aussi. Certains d'entre eux nous voient même comme des êtres aussi beaux et magnétique qu'autrefois les dieux grecs l'étaient pour mon peuple. Mais ne pensez pas qu'ils sont moins dangereux pour autant, car au contraire, ils le sont bien plus encore de ce temps-ci qu'ils ne l'ont jamais été autrefois ! Nombreux sont mes frères vampires qui les sous estime, mais ce n’est pas mon cas. J'ai appris depuis longtemps que très rapidement les rôles peuvent être inversé et de prédateurs, nous pourrions être prochainement les proies.

Descendant de ma voiture, je marche à présent d'un pas souple et rapide en direction du lieu où va se dérouler ce soir même mon grand défilé.  Le Temptation Casino, ce lieu a beau être tenue d'une main de fer par la Démone Azéla, il n'en demeure pas moins l'un des plus prestigieux et luxueux endroit de Los Angeles. Cela fait longtemps que j'envisageai de faire mon retour sur le devant de la scène et de présenter ma nouvelle collection et enfin, avec l'impulsion de Mark, je me suis lancé à nouveau dans les grandes œuvres. L'inspiration et le gout de la création étant de retour, les patrons virent très rapidement le jour. les petites mains ont alors fait leur travail, les mannequins ont été sélectionnés et voilà, à présent tout est enfin prêt pour la grande soirée ! Comme à mon habitude, j'arrive au moins avec deux bonnes heures d'avance histoire d'avoir le temps de peaufiner les derniers détails. Les essayages s’enchaînent donc, hommes, femmes, je les passe tous en revue recherchant la moindre trace d’imperfection sur mes créations. Pour mon grand retour sur la scène de la mode, je ne veux aucun raté ! James lui aussi c'est affairé à la tâche. Mon assistant a un sacré talent et si je ne tenais pas autant à lui et son savoir faire, je lui dirais de se lancer et de créer sa propre marque. Il pourrait largement le faire, il en a le talent, mais en a t'il l'étoffe ?  

Une fois que tout est vérifié, je décide d'aller faire un tour sur le podium où de grandes tentures Grec m'ouvrent l'entrée sur la scène. Le décors est époustouflant ! Je dois le dire, les décorateurs ont fait un travail de génie. Tout est ci parfait que j'ai presque l'impression d'être revenue 2000 ans en arrières à l'époque même où j'étais encore un être humain. La Grèce me manque. Je ne parle pas de l'actuelle, mais de celle qui m'a vue naître. J'ai toujours pensée que les vampires sont à jamais marqué par l'époque qui les a vue naître. J'ai l'antiquité dans les veines et même si je me suis bien fait au monde moderne, je pleure encore et toujours cette vie humaine qui m'a été volé et que jamais je ne pourrais retrouver.

Mes pas me mènent assez rapidement au bout du Podium, je descend d'un saut gracieux en bas de la scène et j'admire le décors des premiers rangs. Majestueux est le mot qui me vient à l'esprit à cet instant. Oui, tout est parfait, je suis prêt à commencer !


(c) MR. CHAOTIK


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Message# Sujet: Re: Les enfants des millénaires [Arsène]   Les enfants des millénaires [Arsène] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 21:02

Millenia children...
alessandro & arsène
Avec le temps, il faut savoir occuper son esprit. Savoir occuper le temps. Trouver des activités pour continuer à stimuler cette vie qui ne finira jamais. Après avoir contrôler la bestialité de cette nature qui en demandait toujours plus, chaque jour après le second réveil, c’était le temps qu’il fallait apprendre à organiser. Chaque seconde. Chaque minute. Heure. Jour… Année et Siècle. Il fallait mettre à profit chaque moment. Peut être pour éviter de devenir fou. Peut être pour continuer à vivre, peut être aussi pour continuer à éprouver cette curiosité qui maintenait en vie ceux touché par l’immortalité. De nos jours, les occupations étaients variés. Les passe temps, les activités, ne manquaient pas, et plus les mois passés, plus la liste ajoutés de nouveaux noms, en raillé d’autres, en améliorés certaines. Parfois, seulement, les activités que l’humanité c’était créer, ne convenait absolument pas à ceux dont les sens, les capacités physiques étaient nettement plus aiguisées. En d’autres termes, tous ne convenait pas aux vampires et autres créatures surnaturelles peuplant ce monde.

Arsène était un homme, parmis de nombreux, qui appréciait les belles choses, les beaux endroit et rendait hommage à nombre d’entre eux, en collectionnant et en listant ces derniers. L’homme ne comptait plus les carnets répertoriant ses acquisitions et notations. Il avait cette chance, qu’avec le temps, il avait sut apprécier différents styles et maîtrise. Il savait, peut être mieux que certains autres, ce qu’était la réelle beauté mais se gardait de la partageait car les goûts et les couleurs étaient propres à chacun. Il avait été tant de choses. Artiste... Musicien, Écrivain, Peintre, Parolier. Le doublement millénaires n’avait pourtant jamais embrasser la vocation artistique dans lequel il s’était épanouis avec les siècles que sa condition lui avait imposé.

L’homme était de ceux qui appartenaient encore aux lettres, à cette littérature et cette théorie essentiel à l’humanité. Il appréciait les avancées et c’était plongés ses derniers siècles de plus en plus sur ce que la science apportait aux quelques milliards d’individus peuplant notre monde. Ses siècles lui avait permis de faire coincidaient et finalisaient des théories dans le domaine de la science médicale. Le temps, son temps, se révélait être d’une forte utilité pour le vampire devenu Docteur en Médecine, mais ne vous y trompez pas, l’homme avait des raisons plus que symbolique que dans les soins de l’humanité. Il était certainement l’un des hommes les plus avancés quant à la science sur le surnaturel et se gardait bien de partager. Arsène ne se priverait pas d’être un potentiel sauveur des espèces de ce monde surnaturel, continuant à mener des recherches sur les origines de celle-ci et à collecter bon nombre de spécimen en vu d’expérience. Mais chut. Gardons cela pour nous!

Se soir, pourtant, bien loin de son habituel bureau ou de son bloc opératoire, Arsène se faisait compagnon de soirée de sa tendre première Infant et bras droit, Adrienna. Un cavalier accompagnant la créature aux cheveux dorés pour la journée entière. Chic ! avait elle dit et Arsène n’avait répondu que par un léger sourire. La jeune femme qui avait traversait les siècles à ses côtés avait jeté son amour et son dévolu sur la mode. On ne comptait plus les carnets et les dessins de la créatrice. Ce n’était pourtant la seule chose qu’elle avait choisis en occupations. Déjà, il y a longtemps de ça, la demoiselle aux fils d’or appréciait la tenue de soirées dans le moindre détails. Elle avait fait perdurer son expérience à travers les siècles et continuer à exceller dans ce domaine. Son cercle de connaissance dans cette époque était conséquent et très utile pour un chef de lignée comme Arsène.

Les célébrités et artistes montant dans la cité des Anges étaient nombreux et Adrienna ne manquait pas de tenter Arsène à les lui faire rencontrer. Aujourd’hui, vu qu’il passait la journée à ses petits soins, il avait accepté de la suivre pour faire la connaissance du dernier créateur de mode en vogue dans la cité américano-hispanique. Pour l’occasion, il avait sorti sa vieille Triumph de son garage. Direction le Casino, l’un d’eux du moins, et pas des moindres. Il esquissa un sourire lorsqu’il s’en rapprocha après l’annonce de la destination pas sa compagne. Il longea l’accès aux voiturier et se gara. Il laissa les clés sur le contact comme l’usage le voulait et descendit, échangeant un regard avec le responsable qui prit lui même la suite face à ses employés. Le regard d’Arsène en disait long mais il était largement suffisant pour qu’ils imaginent leur peine aux moindres faux pas sur sa pièce de collection. On ouvrit à sa belle Adrienna, qui fit le tour pour le rejoindre au vu du véhicule anglais.

Le casino, aussi magnifique que sa propriétaire, avait été en partie privatisé pour l’événement. Celui-ci devait être important pour qu’un lieu comme celui-ci soit détourné de sa fonction première. A savoir, faire de l’argent en promettant d’en faire acquérir à ses clients. Il suivit Adrienna, marchant tous deux d’un pas assuré vers la première salle. Avant de descendre de bijoux mécanique, la demoiselle aux cheveux d’or lui avait tendus un pass pour accéder à leur destination finale. Le maître vampire sentait l’excitation chez sa fille lorsqu’elle montra à la sécurité le bout de carton sous plastique l’autorisant à entrer. Il en fit de même et ils avancèrent tous les deux dans la salle. Les troupes sous les ordres du créateur sur l’estrade répondaient à une vitesse surhumaine. Arsène resta en retrait tandis que sa compagne enlacé l’homme à la chevelure brune. Il garda les mains dans le dos et observa la scène avant d’être interpellé par Adrienna : « Arsène… Ne fais pas ton timide… Alessandro ne va pas te mordre ! » Hm.. Ce prénom. Quelque chose tiqué dans son esprit, mais autre chose attira l’attention du vampire. L’homme en face de lui était l’un des leurs. Adrienna avait omis de lui en faire part tiens. Il soupira et jeta un regard circonspect à sa fille tandis que la mémoire lui revenait. Ce visage. Ce regard. Cette expression. Humain déjà, il avait la faculté de se rappeler des visages mais avec les siècles passaient, celle-ci avait pris un coup. Il s’avança donc et tourna la tête comme un chien curieux, souriant. « Et bien… Je vois que tu portes bien l’éternité Ambrosos… » dit il sur un ton joyeux. Le savoir vampire alors que la dernière fois qu’il s'était vu, l’homme était encore humain surprenait le vieux vampire. Depuis quand était il devenu une créature de la nuit ? Etait ce la même personne ou bien un fils ? Le doute était toujours présent dans l’esprit du millénaire, et cela l’avait sauvé de bien mauvais pas...  
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Alessandro A. Wright
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Message# Sujet: Re: Les enfants des millénaires [Arsène]   Les enfants des millénaires [Arsène] EmptyJeu 15 Aoû 2019 - 14:38

Les enfants des millénaires.

Ft Arsène



Toujours debout face à l'estrade, mon regard se perds un instant dans le vide. Je me sens étrange. Comme-ci j’appréhendais le début de ce défilé. Je mise gros ce soir c'est sans doute pour cela que je suis aussi nerveux. Ma réputation de créateur est en jeu. Un retour gagnant sera un grand plus pour ma carrière, le contraire serait désastreux ! Ma pause fut longue je dois refaire mes preuves du moins c’est pour l'heure mon ressentis. L'arrivée de mon équipe me sort alors soudainement de mes pensées et je me tourne vers eux. Les mannequins défilent une dernière fois pour être sur de leur pas et de leur place sur le podium. Les effets de lumière sont prodigieux ! L'ambiance tamisée plus les braseros qui brûlent autour de la scène donne véritablement cette ambiance typique de l'ancienne Grèce qui j'affectionne tant. Tout est parfait et lorsque ça ne l’est pas, je donne des ordres rapides, clairs et précis à mes employés qui s'empressent de rectifier le tire telles des petites fourmis travailleuse. J'ai la même équipe depuis quelques années déjà. Ils me suivent sur les routes de tous les pays et de toutes les régions du monde. Ils savent à quel point je suis perfectionniste et ne me tiennent bien-sur pas rigueur de mon stress qui commence à monter à tout allure et qui me pousse à être plus brusque que je ne le voudrais avec eux. Une fois que tout aura commencé, le stress redescendra et je redeviendrais aussi doux et agréable qu'à mon habitude.

A présent un peu en retrait, je regarde les derniers mannequins défiler. Les robes et vêtements tombent à la perfection sur leur corps longiligne. Certains modèles sont plus classiques, d'autres plus extravagants. Une chose est sur, il y en aura pour tous les goûts ce soir. Je suis ravi et j'espère que les gens prendront autant de plaisir à regarder le spectacle que j'en ai eu à créer toutes ses tenues. Les mains un peu crispée, je tente de respirer calmement. Bon sang, ce n'est mon premier défilé ! Je ne devrais pas être aussi stressé ! Je n'ai pas le temps de m'appesantir sur la multitude d'émotions qui sont en moi actuellement, que des pas claquant sur le sol de marbre de la salle me font me retourner. Je tombe alors sur une de mes plus fidèle cliente. Une vampire modeuse de première qui apprécient autant que moi les belles choses de ce monde. Toujours aussi élégante qu'à son habitude, la belle aux cheveux d'or m'étreint avec affection. J'accepte bien volontiers son éreinte en lui souriant. Elle n'est pas venue seule et interpelle ensuite son ami avec humour à venir me saluer. 

Je me tourne donc vers l'homme ou plutôt le vampire qui semble m'observer. Il pose sur moi un regard curieux. Je ne sais quoi penser sur le moment de son attitude, puis sa voix joyeuse m'interpelle avec mon prénom de naissance "Ambrosos". Ce même prénom que j'ai renié lorsque mon créateur m'a fait embrassé l'éternité contre mon gré. Ce prénom que seul mon père aujourd'hui se souvient encore m'avoir donné. Je pose alors sur lui un regard interrogateur. J'ai la mémoire des visages d'ordinaire, mais si cet homme m'a connu lorsque je n'étais encore qu'un humain, il se pourrait que l’excès de vin Romains ne me l'ai fait oublié. Je tends néanmoins ma main vers lui et je lui dit légèrement gêné et surpris par la situation tout en lui rendant son sourire : "Bonsoir. Elles sont peu les personnes à connaitre mon véritable prénom. A vrai dire jusqu'à ce soir j'étais persuadé que seul mon père s'en souvenait encore. Vous semblez me reconnaître Monsieur alors que moi je m'en excuse votre nom et votre visage m'échappent." J'espère vraiment qu'il saura m'éclairer sur la situation. Je suis intrigué par cet homme et j'avoue avoir grande impatience de savoir qui il est et surtout où et comment nous, nous sommes connu dans mon autre vie.

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Message# Sujet: Re: Les enfants des millénaires [Arsène]   Les enfants des millénaires [Arsène] EmptyDim 22 Sep 2019 - 19:02

Millenia children...
alessandro & arsène
Les rubans de soies, les guirlandes de fleurs et de feuilles, le feu crépitant… À travers les chants des femmes et des hommes, des instruments de musique, on entendait les voix rauques, la sueur coulante, l’Acte, présent dans chaque moindre coin du Dôme. Chaque homme avait sa place. Chaque femme avait la sienne. Et qu’importe ce qu’ils voulaient, toutes leur actions étaient dirigé vers les dieux. Perché, là haut, sur cette Olympe invisible. Observateur, devenant avec les siècles un peu plus curieux par cette nature humaine. De simple voyeur ils étaient devenues acteurs des vies humaines, se mêlant à eux, devenant l’un des leurs.

Humain comme Vampire, l’homme qu’était Arsène, gardait le souvenir de ses moments, riche. Des événements qui resteraient intactes, comme gravés dans sa mémoire jusqu’à ce que la mort décide de le faucher réellement. Ils seraient parfait. Comme gravé, sculpté, ancrés dans les archives de ses nombreuses vies. Il s’en souviendrait autant que les guerres, les naissances, les renaissance et même les morts. Les chants et les danseuses. Cette populace vivant dans l’opulence de la consommation charnelle et alimentaire, faisant couler vin et fluide corporel sans aucune retenue que le plaisir. Bacchus n’avait pas à s'inquiéter d’une baisse de popularité, car les poésies de ses temps ne faisait que louanges de sa présence. A travers le vin, à travers chaque personne se libérant de leur politiquement correct. A travers chaque prière que les lèvres s’échangeaient.

La mémoire ne faisait pas défaut au vampire qui prenait soins de la faire prospérer autant que son empire. Quand il s’agissait de voir les différences entre son côté humain et vampire, durant ses soirées mondaines antique, l’immortel était infaillible. Vins et nourriture toujours présente dans l’un comme dans l’autre, mais où le sang faisait son entrée, roi des saveurs et des passions, comme la cerise au sommet d’un gâteau, tel un révélateur de goût.

Ambrosos faisait partie de ses hommes, intellectuels, passionnés par la création, qui se rêvait comme le Homère des temps modernes. Ceux qui écrivait sur la vie. Ceux qui voyait la beauté de notre monde à travers les lignes. Un monde en constant changement, qui, à l’époque, ne pouvait faire imaginer à ses auteurs, la splendide évolution, de briques et de feu. Se construisant, sombrant, repartant sur des bases saines, pourtant démolis à coup de pouvoir et de guerre.

Le regard de sa fille, portant sur son père, son amant, son compagnon des temps, puis revenant sur celui de son ami, créateur. C’était un regard curieux qui cherchait à comprendre ce que les deux avaient vécus, étonné de voir que Arsène pouvait se souvenir d’une forme humaine devenue l’un de leurs. Tant de questionnement, et un silence respectueux envers les deux hommes. La dame aux cheveux d’or se rapproche, revient se caler contre le torse de son maître éternel, qui, lui, étreint sa compagne, respirant la douceur de son parfum dans ses fils couleur blé. Il dépose un baiser sur la chevelure et regarde Adrienna un instant, écoutant les dires du vampire en face de lui. Enfant des millénaires, tout comme lui, à trois siècles près. Arsène était assez proche de lui. Il l’observe, souris, avant que sa main se lève pour venir rencontrer la sienne. Une poignée de main comme seul ceux ayant vécu à Rome pouvaient connaître. Ferme et délicate. Comme tenir un verre sans usé de la force de leur nature. De leur temps, une poignée de mains était mal avisée, l’étreinte était bien plus familial, signe de respect. Elle pouvait néanmoins amené aux plus ambitieux la volonté de tuer. Une distance moderne à travers des doigts se serrant rendait nettement plus sereins n’importe qui, y compris le vieux vampire. Sa voix se fait entendre, douce, grave. « Tu dois très certainement te rappeler d’Auguste. Il avait tendance à faire belle impression où qu’il aille... Je suis son fils. Lucius. De nos jours, j’ai laisser ce prénom pour un autre. Tu peux m’appeler Arsène.  » Une parole ferme et pourtant sans autorité.

La poignée des deux hommes se défait et c’est la main douce d’Adrienna qu’il vient chercher de ses doigts. Ariane serait ravis, pensa le vampire, joyeuse même! Savoir que son frère serait ici, dans cette même ville, celles des anges, la rendrait indubitablement heureuse. « Je connais quelqu’un qui sera très heureux de te savoir ici Alessandro…  » Il opte pour son prénom, celui de ces temps, se mettant à égalité. Adrienna ne comprenait pas, mais, souriait tout de même face à ses deux personnes qui comptait beaucoup pour elle.  
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Message# Sujet: Re: Les enfants des millénaires [Arsène]   Les enfants des millénaires [Arsène] EmptyDim 6 Oct 2019 - 22:49

Les enfants des millénaires.

Ft Arsène



Adrienna arbore sur son visage la même interrogation que moi. La charmante blonde tente de comprendre la situation je le vois dans son regard et sur son doux visage. J'ai appris avec le temps à déchiffrer avec plus ou moins de justesse les pensées des personnes que je rencontre. Lire les traits d'un jeune vampire est plus simple, il n'en va pourtant pas forcément de même pour mes semblables qui ont passé le millénaire. Nous devenons avec le temps un peu comme le marbre. Nos traits peuvent figer une émotion en l'espace de quelques secondes. Cela en est parfois troublant et même malgré les millénaires écoulés, j'en reste bien souvent surpris et intrigué. Le compagnon de la vampire aux cheveux d'or ne fait pas exception à cette règle bien au contraire. Son visage est un parfait masque et même si je le regardais avec la plus grande des minuties, je ne saurais y voir plus que se qu'il veut me montrer.

Sa voix est douce, presque comme un chant. J'aime les belles choses et je suis sensible depuis toujours aux belles voix. Auguste. Par les dieux anciens et présent oui je m'en souviens. Cela remonte a bien longtemps mais comment pourrai-je l'oublier. Il me dit ensuite être Lucius son fils et mon sourire s'élargit à cette entente. Il a tout comme moi changé de prénom avec le temps. J'imagine qu'en entrant dans l'éternité nous, nous forgeons tous une identité plus adéquate avec ceux que nous sommes devenu. "Oui je me souviens à présent. Vous faisiez partie ton père et toi même de mes invités lors de mes soirées Romaines. Je suis heureux de te revoir Arsène. Je m'excuse de ne pas t'avoir reconnu de suite mais tout cela me semble parfois n'avoir été qu'un rêve, un rêve si lointain qu'il en devient parfois floue..." Puis je ris légèrement en me souvenant du temps où je me voulais poète. Il est évident que mes prétentions étaient plus hautes que mon talent. Non pas que j'étais un mauvais poète, je n'avais juste pas la plume des plus grands. Avec le temps je l'ai heureusement réalisé et je me suis concentré sur mon réel talent artistique le dessin. Mon regard se pose avec tendresse sur Adrienna et je lui dit alors : "J'ai rencontré ton compagnon lorsque j'étais encore un humain. Il a eu l'honneur d'entendre mes premiers et derniers poèmes. Si tu veux tout savoir mieux vaut pour le monde que je sois passé au dessin et à la mode"  

Je suis très heureux bien plus que je ne saurais le dire de revoir une personne de mon ancienne vie. Il faut dire qu'à part mon père qui me rappel le pire de mon existence je ne côtoie plus personne ne de cette époque. Le seul à ma connaissance à part mon paternel à être encore en vie est Setesh, mais seul les dieux infernaux savent où se trouvent mon très cher créateur. Selon Arsène une personne sera ravie de me revoir. Tiens, se pourrait-il que nous ayons une autre personne en commun ? Je suis intrigué je l'avoue bien volontiers. Mes sourcils s'arquent et je pose sur lui mon regard interrogateur avant d'ajouter : "Tout ce suspens. Tu sais ménager ton public Arsène. Je l'avoue je suis intrigué de savoir qui est cette personne." La soirée promet plus de surprises que prévue et cela n'est pas pour me déplaire bien au contraire.  


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