Solaris Gallery était probablement un de ses lieux favoris de la ville, Ama dès qu’elle avait pu enfin voir après sa mort avait toujours apprécié l’art. Elle ne regardait pas à la dépense quand il s’agissait d’œuvre d’art, une petite partie habillait les murs du Lux, mais la plus grande partie dormait dans des entrepôts éparpillés dans tout le pays. Chaque entrepôt était protégé contre l’humidité, il n’y avait bien entendu aucune source de lumière et la température était de 19 degré, la température parfaite pour ne pas abîmer ses bébés.  Ama n’avait aucun scrupule à garder tout ce patrimoine, parfois tout de même elle le partageait en prêtant ses œuvres à des musées, parfois gratuitement, parfois contre une rénovation de la pièce. L’esprit fixait un tableau qu’elle ne comprenait pas vraiment, l’art moderne n’était franchement son favori, mais elle savait qu’il lui fallait si faire, c’était comme ça à présent et pour compléter sa collection elle devait abaisser ses défenses. Amarante devait comprendre, se mettre dans la peau de l’artiste, un certain Douglas Copeland. Personne pour le moment n’était venu la déranger, peut-être était-ce à cause de son ciré rouge qui lui donnait un air d’amazone des temps moderne. Personne ne savait qui elle était, car s’ils avaient su qu’elle qui elle était, ils ne l’auraient pas ignoré, dans son corps précédent elle avait bien acheté pour un peu plus d’une centaine de million de dollars. Oui cela pouvait sembler beaucoup, mais plus de 160 ans dans le monde des affaires ça aidait. Ama n’avait jamais compris les surnaturels sans le sou, comment pouvait-on passer plusieurs vies humaines sans réussir à s’élever socialement ? L’esprit avait passé toute sa mort à s’enrichir, l’argent c’était un moyen de se protéger, mais aussi un moyen de se faire plaisir. Avec beaucoup de billet tout était possible. Pour les 16 ans de sa petite dernière Damaris elle avait grâce au service de conciergerie de sa Seven Royal payé pour qu’un Boeing BJJ soit privatisé pour son anniversaire. Ses camarades n’étaient pas prêts d’oublier cette fête qui c’était terminé par un séjour de quelques jours au Japon. La jeune femme se mordilla la lèvre inférieure les bras croisés sur son buste, puis elle sentit une présence nouvelle elle leva ses yeux alors pour apercevoir un séduisant jeune homme habillé avec beaucoup de goût. Elle arrêta de la dévisager et reporta son regard sur l’œuvre, en tout cas s’il engageait la conversation elle serait ravie de lui répondre.