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 Maison hantée [pv — Jesse A. Gilgun]

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Message# Sujet: Maison hantée [pv — Jesse A. Gilgun]   Maison hantée [pv — Jesse A. Gilgun] EmptyMar 7 Jan 2020 - 19:01


Maison hantée
Jesse A. Gilgun & Claude Doe



C'est faux, y'a pas de fantômes ici
Dormir dans la rue n’avait rien de confortable, de sexy, de moderne ou quelque autre idée à la con que certaines personnes bizarres pouvaient avoir. Dormir sous les ponts, c’était pas mieux et lui, la proximité avec l’eau ne le mettait pas à l’aise. Ça aurait peut-être dû, mais ce n’était pas le cas. Luka n’aimait pas se rappeler, au moindre coup d’œil à une rivière ou un ruisseau, qu’il était capable, autrefois, de contrôler tout ça. « Capable » était peut-être un bien grand mot pour désigner ses pouvoirs, mais il avait, en tout cas, théoriquement, le pouvoir de le faire. Sauf qu’il était mort. Maintenant, l’eau ne faisait que glisser entre ses doigts, rester là, au fond de son lit, et le narguer en clapotant gaiement.

Autant que possible, Claude essayait de se trouver un toit, un lit, une chambre. Il squattait quelques immeubles abandonnés, quand il n’y avait pas déjà des squatteurs qui, apparemment, s’étaient tous mis d’accord pour le foutre dehors. Quand il arrivait à décrocher un job et tenir assez longtemps pour être payé, il dormait à l’hôtel. L’hôtel… le confort du lit, des draps, la chaleur de la chambre… Il ne connaissait rien de mieux. À une époque, pourtant, les chambres d’hôtel n’avaient pas été, pour lui, un très bon souvenir. Une cinglée l’avait assommé, porté jusqu’à un lit, déshabillé absolument sans son consentement et soigné les quelques hématomes qu’il s’était fait à cause d’une regrettable chute… Personne ne ressort indemne de ce genre d’expérience. Surtout qu’elle s’était barrée, en attendant qu’il se « réveille » cette siphonnée du bocal !

Lou enfonça les mains dans ses poches et s’ébroua, comme pour se débarrasser de ce souvenir. Il ne voulait pas avouer, en vérité, qu’il ne s’agissait pas tant que ça d’une expérience traumatisante. Cette folle ne serait pas devenue son amie, après coup, sinon. Un point qu’il préféra écarter de sa réflexion actuelle.

Quand il ne lui restait plus d’argent pour dormir à l’hôtel, même le plus miteux qu’il pouvait trouver, Claude se retrouvait à la rue. Il n’avait pas encore osé squatter chez une ancienne connaissance. Tous ses « amis » (qui n’en avaient jamais vraiment été, mais bon) le pensaient morts depuis quinze ans et il ne pouvait pas se pointer à chaque porte, la bouche en cœur, pour dire Coucu, c’est Lou ! L’esprit avait deux autres folles (à croire qu’il ne s’entourait que de cinglées, et toutes des blondes !) qui lui couraient après pour lui faire la peau. Il devait se faire discret. De toute façon, il était presque persuadé que personne n’accepterait de l’aider.

Luka sortit de sa poche les quelques pièces qui lui restaient. Ce n’était largement pas suffisant pour dormir dans un lit, ce soir. Pas s’il voulait manger. Un choix qui n’en était pas vraiment un. Il finissait toujours par écouter l’appel du ventre et renier les cris de son corps tout entier. Peu importait qu’il ait un peu froid, cette nuit (il appréciait de constater que son nouveau corps était un poil moins frileux que son ancien lui), qu’il se fasse mal au dos ou qu’il ne dorme pas, dérangé par tous les bruits du monde et la peur de se faire assassiner dans son sommeil. Décidé, Claude referma les doigts sur ses pièces et observa les alentours, pour se repérer.

Downtown. Avait-il choisi cette destination inconsciemment, travaillé par un souvenir sur lequel il ne s’était pas encore vraiment penché ? C’était une possibilité. Quelque temps auparavant, Lou avait été témoin de l'état des lieux d’un logement dans le coin. L’idée le titillait, depuis lors, sans qu’il n’ait encore osé passer à l’action. C’était qu’on n’avait pas fait attention à lui, affalé sur un banc, pas très loin, mais l’asiatique avait entendu, ou attrapé au vol plutôt, quelques petites phrases fort intéressantes. Deux mots, en vérité, qui se résumaient à « clé » et « paillasson ». Il avait essayé de se persuader que c’était impossible, que dans une grande ville comme L.A., personne ne laissait la clé de la porte sous le paillasson de l’entrée. Mais… ça le travaillait depuis. Il décida d’aller jeter un œil. Un appartement vide, c’était toujours mieux que de dormir dehors. En plus, le locataire n’était pas parti depuis longtemps, le propriétaire ne pouvait pas avoir trouvé un nouveau bail si vite.

Lou prit sa décision, rangea ses pièces et bifurqua dans la direction voulue. Il se perdit un peu, oui. Bon. Ça va. Il n’était pas originaire de Los Angeles, lui ! Quand, enfin, il retrouva le logement en question, Claude s’assit sur son banc, histoire de faire le guet, pendant une bonne demi-heure. Il ne vit aucun signe de vie, ni à l’intérieur du logement, ni à l’extérieur, ce qui le conforta dans son idée et lui donna le courage de se lancer. Luka se félicita d’être un petit génie (ce qui n’est absolument pas exagéré pour la situation) et, une fois devant la porte, souleva le paillasson. Une belle petite clé gisait là, prête à être utilisée. Il ne se fit pas prier !

La clé tourna dans la serrure et Sésame s’ouvrit sur le paradis. Il n’avait plus qu’à faire comme chez lui.

(c) ROGERS.


HRP : Je suis restée flou sur les dates et la description, pour que tu fasses comme tu le souhaites ♥
Dis-moi si jamais je dois changer quelque chose (ou si je fais une erreur) dans ce RP ou les prochains ! Je changerai immédiatement ♥
Tu peux dire que quand tu arrives, il a déjà pris ses aises :puppy: (ou que tu es déjà dedans, ça me va aussi =D)
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Message# Sujet: Re: Maison hantée [pv — Jesse A. Gilgun]   Maison hantée [pv — Jesse A. Gilgun] EmptyMer 8 Jan 2020 - 3:15


Maison hantée
Claude Doe & Jesse A. Gilgun



C'est faux, y'a pas de fantômes ici
Enfin, un chez elle. Ou plutôt, enfin, Jesse à son propre logement. Un sentiment de plénitude envahit Ariane alors qu’elle se permet de changer ses pensées dans ce sens. Jusqu’à présent, son hôte a toujours vécu avec ses parents, ensuite en colocation pour l’université. Et depuis que l’Esprit y réside, c’est à l’Hôtel Lux qu’elle logeait, parmi bien d’autres créatures plus dangereuses les unes que les autres. Honnêtement si ce n’était pas pour Amarante, Ariane aurait prit une chambre dans un Hôtel plus… humain. Mais revoir son amie de longue date était la cerise sur le gâteau, de quoi lui faire supporter le regard insistant des créatures ne voyant qu’une humaine et non l’esprit y résidant. Mais tenir en main les clés d’un logement, appartement ou maison, c’était toujours un sentiment à part. Ariane a amassé pas mal d’argent et de biens, au fil des siècles. Avant, elle ne faisait pas autant attention à tout cela, mais du jour d’aujourd’hui, rien n’est plus important que les chiffres notés sur un compte en banque.

Pourtant, elle n’exagère en rien. Ne profite pas des richesses accumulées avec le temps. Il reste difficile d’expliquer comment une personne, c’est-à-dire son hôte, se retrouve soudainement avec autant de moyens financiers. Alors il est toujours plus facile de rester modeste, non pas que c’est difficile, Ariane aime vivre simple, ne pas être entouré de gens qui ne voient qu’une valeur et non l’âme siégeant dans une enveloppe corporelle. Elle est sans doute la plus grande menteuse du lot, mais qu’importe. Et puis un petit coup de pouce pour commencer, c’est tout ce dont Jesse avait besoin. Les papiers rapidement signés, les clés en main, l’agente immobilière lui précise bien qu’elle a déposé le double sous le paillasson. Mais entre le moment où elle le lui dit et l’instant d’après, Ariane oublie ce simple détail. Elle se rend rapidement à l’Hôtel Lux et saute immédiatement dans un taxi pour rejoindre sa nouvelle demeure. Impatiente, elle manque bien de s’étaler en ratant une des marches. Mais dès qu’elle ouvre la porte, dès qu’elle voit ces murs qui vont certainement lui devenir très familier dans les prochaines décennies, ses pensées s’apaisent. Jesse également. Ariane la ressent parfois s’opposer inutilement à sa présence. Ariane ne se rappelle plus si au début, c’était aussi facile. Si peu dérangeant, d’avoir une deuxième présence dans un seul corps. Elle se souvient ne pas avoir compris qu’elle pouvait extirper l’âme de son hôte, au tout début de son existence. Ne se rappelle plus à quel moment l’idée lui est venu, ou la mise en pratique. Alors Jesse, bien que présente, n’est même pas en second plan. Elle doit se sentir horriblement seule, ce qui évoque chez Ariane une grande peine, car elle comprend mieux que personne cette solitude oppressante.

Alors, elle veut profiter du silence. De la plénitude qu’elle ressent. Montant à l’étage, sac de voyage à la main, elle dépose ce dernier dans la chambre et s’allonge ensuite à même le sol. Il y a un lit, dans l’autre chambre, mais pas dans celle-ci. Or c’est cette chambre qu’elle souhaite être sienne, non l’autre. Trouver un meuble ancien, s’accordant parfaitement avec les meubles précédemment abandonnés par leur propriétaire, ne devrait pas être mission impossible. Le temps passe et pendant une heure, ou bien seulement dix minutes, elle ne prête pas attention, il n’y que le silence pour la bercer dans un sommeil peu profond. Elle ne rêve pas, mais se rappelle des visages du passé. C’est tout comme si elle rêvait, planait encore une fois entre deux mondes mais cette fois-ci, loin de tout l’aspect macabre de son existence.

Sauf que le silence ne dure pas. Et d’abord, elle pense que c’est les voisins, trouvant cela dommage que les murs pourtant épais n’isolent pas plus le son que ça. Toutefois elle se rend rapidement à l’évidence, le bruit vient d’en bas. L’agente immobilière aurait-elle oubliée quelque chose ? Comment serait-elle rentrée ? Oh ! La clé sous le paillasson, elle avait complètement oublié de la reprendre. Se redressent lentement, Ariane retire ses talons avant de se lever. Dans le doute, mieux vaut s’équiper ! N’ayant ni batte de baseball, ni arme, ni couteau sous la main, elle tient une de ses chaussures dans la main et descend lentement et silencieusement les escaliers. Peut-être devrait-elle d’abord inspecter les lieux en abandonnant Jesse quelques instants à l’étage, c’est bien plus prudent. Mais en théorie, ça ne peut être que l’agente immobilière. D’un pas feutré, elle suit le bruit jusqu’à la cuisine. Un voleur serait monté à l’étage. Rassurée, car persuadée de qui se trouve dans la pièce d’à côté, Ariane baise son arme d’appoint. Elle se dit un bref instant que sa chaussure n’étant pas un talon aiguille, elle n’aurait de toute façon pas su faire grand-chose à l’aide de cette dernière. Oh soit !

Elle ouvre la porte du couloir qui donne sur la cuisine, remarquant immédiatement que la porte donnant du salon à la cuisine est ouverte également. Mais ce n’est pas le visage surpris et bienveillant de l’agente immobilière qui la salue. Mais le visage surpris d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, tout au plus. Et ne vous y méprenez pas, deux millénaires ou pas, quand on tombe nez à nez avec un homme inconnu chez soi, la première réaction est de crier, et fort. Toutefois, avant qu’elle n’ouvre la bouche pour pousser ledit cri, elle remarque un détail qui l’empêche d’agir comme une demoiselle en détresse. L’aura qui entour le jeune homme l’interpelle, pourrait l’hypnotiser un court instant, si ce n’est qu’elle en a déjà vu des centaines d’autres auparavant. Alors, c’est un sourire amusé qui vient illuminer ses traits.

« Ça va, je ne dérange pas ? » Un squatteur. C’est bien la première fois qu’on la lui fait, celle-là, sans qu’elle n’en ait donné la permission. Il serait peut-être judicieux à l’avenir de mettre du gros sel à sa porte quand elle se trouve déjà à l’intérieur. Voyant le jeune homme prêt à détaller, Ariane tente immédiatement de l’apaiser. Jesse a une voix douce et une apparence de poupée en porcelaine, alors vraiment, il n’a rien à craindre d’elle, enfin, logiquement. Mais avec les esprits, on ne sait jamais. « Non non, pas de panique, je ne vais pas te chasser ! » Que lui dire d’autres ? Elle ne va pas lui dire l’habituer je sais ce que tu es, moi aussi je le suis, car il a des yeux et un cerveau pour constater ça de lui-même. Le plus important, c’est qu’il n’essaie pas de la renverser pour sortir d’ici, rencontrer un autre esprit est toujours une expérience à part.


(c) ROGERS.


HRP : Tout est parfait  timi
J'espère que ça ne te dérange pas mais j'ai repris ton code pour le rp (il est tard et autrement je vais passer plus de temps à faire la mise en page qu'à écrire la réponse XD)
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Message# Sujet: Re: Maison hantée [pv — Jesse A. Gilgun]   Maison hantée [pv — Jesse A. Gilgun] EmptyMar 14 Jan 2020 - 11:26


Maison hantée
Jesse A. Gilgun & Claude Doe



C'est faux, y'a pas de fantômes ici
Luka se félicitait d’avoir trouvé un petit nid où poser ses belles fesses pour une nuit ou deux, voire plus. Il n’était pas à ça près, lui, tant que le propriétaire ne revenait pas tout de suite et qu’aucun locataire n’était trouvé avant un petit moment. Il savait se faire plus ou moins discret et restait persuadé qu’on ne le découvrirait pas de sitôt ! Le meilleur squatteur de Los Angeles, sans aucun doute, c’était lui et seulement lui. Un vrai fantôme que l’on ne regarde pas et qui peut faire ce qu’il veut de sa mort. De sa vie aussi, d’ailleurs, à l’époque où il était encore un sorcier…

Claude chassa ses pensées d’un coup de tête, remit ses cheveux en place et referma soigneusement la porte derrière lui. Il pensa même à fermer à clé, pour être certain que personne n’entre à l’improviste. En entendant le bruit de la serrure, il gagnerait quelques secondes pour bondir à l’abri, au cas où quelqu’un osait se pointer ici en pleine nuit. Il ne savait pas trop pourquoi quelqu’un ferait une chose pareille, mais il préférait se tenir prêt. Une prudence qu’il ne se connaissait pas vraiment. Était-ce la cohabitation avec Louise qui l’avait changé ? Ou un vieil instinct inscrit dans les gènes de son hôte, peut-être ? Une réponse dont il se fichait éperdument, de toute façon.

Rassuré (il lui en fallait peu), sans pour autant être tout à fait libéré de la peur qui lui enserrait leur cœur vingt-quatre heures sur vingt-quatre, Lou observa les lieux. L’ancien locataire semblait avoir laissé quelques vieux meubles traîner dans l’appartement. Lui n’avait pas un sens esthétique très poussé, aussi ne critiqua-t-il, ni n’apprécia-t-il la décoration du logement. Il se rappelait de l’état des meubles, chez ses parents, et la comparaison suffisait à lui faire penser que ceux-là valaient cent fois ceux de ses vieux. Il ne voyait aucune trace de brûlure, aucune fissure, ni terre au sol, ni dégâts des eaux. Seulement des meubles, d’un style ancien, mais beaucoup moins ancien que la moitié des commodes de la demeure familiale. Évidemment, tout ce qui se différenciait de chez ses parents, lui, il appréciait. Aussi hocha-t-il la tête, satisfait, et s’engagea-t-il dans la cuisine.

Puisque Luka n’avait, finalement, rien acheté à manger avant de venir ici, son estomac lui faisait un peu mal. Il ne tarderait, sans aucun doute, pas à gargouiller pour lui faire comprendre qu’il se sentait maltraité. Claude entra donc dans la cuisine avec la ferme intention de fouiller tous les placards à l’affût de la moindre nourriture laissée derrière par l’ancien locataire. De son avis, quand on quitte un appartement, on laisse toujours, derrière soi, un peu de bouffe. Ne serait-ce qu’un paquet de pâtes, des céréales ou des conserves. Tout ce qui ne craignait pas de pourrir en attendant le prochain locataire, quoi.

Si l’esprit prit grand-soin de ne pas allumer la lumière, même s’il n’y voyait pas grand-chose, il fit peut-être un peu de bruit, avec les placards. Les murs semblaient assez épais pour ne pas alerter les voisins, alors il n’y fit pas vraiment attention. Concentré sur sa quête, il n’entendit pas l’agitation à l’étage et était loin de se douter que l’appartement était, en fait, habité par une nouvelle propriétaire qui n’avait pas fait l’état des lieux, mais une visite du logement. Alors qu’il mettait, enfin, la main sur un paquet de riz et un pot de crème liquide fermé, rangés dans un placard, une voix derrière lui le fit sursauter.

Claude lâcha tout ce qu’il tenait pour bondir, dans un demi-tour paniqué, et poser ses yeux noirs sur l’intruse. Il s’empara aussitôt de la casserole qu’il avait sortie plus tôt et la brandit entre elle et lui, prêt à se défendre. Lui, il n’était pas coincé dans des préjugés sur le sexe féminin et s’il lui arrivait d’être un peu macho, il n’oubliait pas que les femmes cachaient bien leur véritable puissance. Il était hors de question qu’il se laisse attaquer sans se défendre ! Peu importait ce que disaient les autres, sur le fait de ne pas frapper une dame. Ha ! Ils ne connaissaient certainement pas les mêmes « dames » que lui pour dire des conneries pareilles.

« Qu-… Quoi ? bégaya-t-il, pris par surprise, l’esprit carburant à cent à l’heure pour trouver une échappatoire. »

La seule pensée absolument pas cohérente qui tournait en boucle dans son esprit était simple : fuir. Luka n’avait jamais été un brave, un homme courageux. Lui, il prenait toujours la poudre d’escampette ! Il s’était même fait disputer, à cause de ça, par une blonde qui décrétait qu’il ne « faut pas fuir devant un prédateur ». Facile à dire, quand on a la force de les affronter ! Mais lui, il n’avait jamais été foutu de se protéger de qui que ce soit. Même sa grand-mère, sénile et fébrile, se faisait une joie de le victimiser… Imaginez un peu !

« Me chasser ? couina-t-il, en tremblant un peu, les mains bien serrées sur le manche de sa casserole. Parce que t’étais là avant ? Allez, fais pas ta p-… Sois sympa, y’a assez de place pour deux… Je veux pas retourner dehors, au moins pour cette nuit, quoi. Tu peux le comprendre, toi, non ? »

La prenait-il pour une squatteuse, elle aussi ? Évidemment. Le cerveau de Lou avait tendance à fonctionner au ralenti quand il s’agissait de réfléchir sérieusement à un problème. Pour ce qui était de se montrer, d’attirer l’attention ou d’emmerder ceux qu’il n’aimait pas, là, il fumait par les oreilles ! Mais, dans la panique, l’ancien sorcier perdait tous ses moyens et était prêt à tout pour sauver sa peau. Même faire ce qu’il détestait le plus au monde (ou presque le plus).

« Si tu me laisses rester, je peux même te faire à bouffer. T’as déjà eu, toi, un vrai cuistot (ou presque) dans ton salon ? Je crois pas, non. Une occasion à pas laisser passer, tu vois bien. »

(c) ROGERS.


HRP : J'ai possiblement oublié de mentionner l'aura d'esprit wat /boulet/
Je le note dans un coin et je le mentionnerai dans le prochain poste ! Là, on va dire que Luka est trop concentré à sauver sa peau pour voir quoi que ce soit de bizarre :puppy: (Si tu préfères que je le mentionne là maintenant, je peux modifier la fin, ne t'inquiète pas !)
Pas de soucis pour le code, fais-toi plaisir ♥
(Promis, la prochaine fois je répondrai plus vite wat )
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