Nora passait ses journées à s’entraîner, si fort et si bien qu’elle se découvrait de nouveaux muscles dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence. Ce n’était pas rien, elle s’entrainait déjà avant au moins 3 heures par jour avant son enfermement forcé, cela prouvait juste à quel point elle n’avait rien d’autre à faire. Cela ne la dérangeait pas, elle était une dragonne, les dragons avaient besoin de se défouler, de se battre, ils étaient territoriaux sous leur forme animale, ils l’étaient bien moins sous leur forme humaine, mais ce frisson du combat les faisait toujours vibrer surtout chez ceux qui avait connu la sensation de voler, les nés humains étaient différents. Néanmoins après presque deux semaines, elle était un peu lasse, elle n’était sortie que deux fois, une fois avec Richard le phénix pour aller au cinéma et une fois en secret pour aller observer une course de rue. C’était là-bas qu’elle avait entendu parler de lui, Léo un vampire de passé japonais était en ville. Elle aurait pu craindre sa présence, néanmoins il n’avait jamais été proche de son ex, s’il l’avait été il ne l’aurait pas baisé. La dragonne avait besoin d’un mécano pour une corvette de 1968, elle avait d’abord pensé à un humain malgré son mépris, mais en apprenant l’existence de Léo elle avait changé d’avis. Nora donna quelque dernier kick à son sac de boxe, puis elle détendit ses muscles avant de filer sous la douche. Elle laissa couler l’eau chaude et observa son ventre, cela faisait presque deux mois de grossesse et pourtant personnes ne pouvait deviner sa grossesse, elle la voyait, son ventre habituellement plat comme une plaine avait un léger bombé, mais pour des yeux ne connaissant pas par cœur son anatomie, c’était juste comme si elle avait finalement un estomac. Ses seins aussi étaient plus lourd, mais ça c’était assez cool, bien qu’elle ait toujours une taille correcte. Bref ormis ses deux détails rien n’indiquait sa grossesse. Elle sortit de la douche et enfila un jean slim avec un tank noir tout simple. Elle coiffa ses cheveux en queue de cheval haute, se maquilla à peine juste du mascara et un peu de baume à lèvre cerise. Elle avait un peu la flemme avouons le et puis si elle allait dans un garage à quoi ça servait de se préparer pendant des heures pour tout dégueulasser en une poignée de minute, à rien, donc c’était stupide. Elle enfila des Dc. Martens noires et une veste à capuche noire, des lunettes de soleil noire complétèrent ce look de camouflage. Elle prit sa corvette de 1968 et quitta le domaine Boet. La voiture roulait, elle avait traficoté le moteur pour qu’il ne tombe pas en rade, mais elle comptait le remplacer. Elle était grise, Nora détestait cette couleur et en plus il y avait des traces de rouille. Elle arriva finalement au garage sans excès de vitesse, elle n’avait pas trop le choix, elle n’avait pas envie de tomber en panne, elle n’avait aucune idée de combien de temps sa réparation fait avec les moyens du bord tiendrait. Elle gara sa voiture et entra dans le bâtiment, elle fit tomber sa capuche et retira ses lunettes qu’elle plaça dans son décolleté, les mains dans les poches elle fixa les alentours cherchant un crâne lisse.
J’avais eu la visite des vampires locaux. Rien d’étonnant, j’étais réputé pour être un fauteur de trouble et un tueur en série hors pair. J’avais été calme durant l’échange mais les avertissements étaient clairs : je devais me tenir à carreau. J’étais dans mon bureau à faire les livres de compte en buvant cet infect faux sang américain. C’était une horreur, réellement. C’était mieux que le sang animal, mais rien à voir avec l’hémoglobine délicieuse des humains. Je grimaçais en terminant ma dose et je jetais le contenant dans la poubelle à côté de moi. J’étais bien concentré dans mes choses. Ça m’évitait d’aller faire des conneries à l’extérieur.
Je portais un t-shirt noir avec un jeans cette nuit-là. Il y avait peu d’achalandage au garage et j’avais remercier mes employés pour la nuit. Un congé faisait toujours du bien. J’étais totalement absorbé lorsque j’entendais un bruit de moteur se garer devant mon établissement. Je me levais pour descendre directement. La personne n’était pas encore entrée. Les deux types du ménage étaient cependant présent, mais il ne restait pas beaucoup de tâche à faire. J’étais dans un autre coin du garage lorsque le bruit de la porte retentit dans mes oreilles. À entendre le bruit des pas. Il s’agissait d’une femme.
Je souriais en coin avant de sortir de ma cachette lentement. Je m’étais attendu à bien des choses, mais pas à croiser le regard de Anna. Qu’est-ce qu’elle faisait ici? Nous avions été des amants fantastique. Je ne pouvais me retenir de sourire en la voyant. Elle était toujours aussi belle et ça c’était un excellent point. J’espérais qu’elle n’avait pas de problèmes sinon je deviendrais mauvais.
Je m’avançais lentement vers elle de toute ma carrure. Les deux hommes de ménage quittèrent rapidement de mon simple regard. J’étais l’autorité suprême ici.
- Anna … Anna … Anna … Si je m’attendais à te recroiser ici à Los Angeles. Tu n’es pas venue pour un simple changement d’huile j’espère?
Une autre personne aurait pus croire que j’étais en mode quasi intimidation avec ma carrure et mon ton de voix, mais il n’en était rien. J’étais surpris de la voir ici. Je me plantais à 30 centimètres d’elle et je baissais un peu mon regard pour la regarder. J’avais l’air d’un géant de carrure comparativement à elle.
Vu le sourire de Léonardo, il était assez content de la voir, cela ne l’étonnait pas, elle laissait généralement un souvenir mémorable à ses amants. Nora était expérimentée et généreuse au lit, elle aimait prendre son pied, mais elle aimait tout autant en donner. Le démon de la luxure l’aimait bien, ce n’était pas peu dire. Il s’approcha, c’était un monstre de muscle de presque le double de son poids, mais il ne l’intimidait pas. Nora côtoyait les pires, si elle commençait à prendre peur pour un apparence elle était assez mal barrée. Bien sûre s’ils commençaient à vouloir la taper il y aurait un problème, les vampires étaient aussi costauds que les dragons et ils étaient tous les deux des guerriers, mais si elle pensait comme ça à chaque rencontre en évaluant les dangers sa vie serait un enfer. Nora rendit donc à Léonardo son sourire.
- Buongiorno, plaisanta-telle avec un grand sourire amusé.
Oui c’était la nuit, mais le jour pour les vampires du coup, le mastodonte lui demanda comment elle allait, elle remarqua avec amusement qu’ils avaient presque un dress code, jean et haut noire, ils étaient des personnes simples tous les deux, passer des heures devant un miroir ce n’était pas leur truc.
- Ce fut une surprise pour moi aussi de savoir que tu avais quitté le Japon ! Je suis désolée d’avoir quitté Tokyo sans prévenir, mon ex me tapait sur le système, pas que sur le système en réalité, mais elle ne voulait pas gâcher son image de femme forte pour un malheureux accident isolé. Je viens parce qu’un connard d’elfe noire a pété ma vitre pour le fun, elle fait une pause pour savourer sa plaisanterie, elle ne vient pas que pour ça évidement, mais elle a envie de le faire croire. Je vais bien et toi ? Je plaisantais en fait j’aimerai retaper une corvette 1968 pour des courses illégales et je me suis dit que ça pourrait te plaire qu’on fasse ça ensemble. Je ne suis pas aussi douée que toi, mais je ne serais une potiche qui matera juste ta plastique impeccable, promis.
Douce Anna. Cette femme m’avait manqué. Elle avait toujours la réplique parfaite au bon moment mais également les bons gestes au bon moment si mes souvenirs étaient exacts. Je ne pouvais me retenir de sourire. Finalement Los Angeles était rempli de surprise et celle-ci était absolument délicieuse pour mes yeux.
- Il y a que ta bouche que je peux tolérer l’italien.
Ma langue natale me donnait le goût de vomir en tant normal. Je détestais l’italien au plus profond de mon être je tâchais de le cacher du mieux que je pouvais, mais mon accent restait tout de même audible sur certains mots malgré les siècles qui avaient passé. Italien un jour, italien toujours. Elle s’excusait de son départ. J’haussais un sourcil à la mention de son ex. Je lui aurais bien cassé la gueule à celui-là. On embêtait pas MON super plan cul.
- Ne t’en fais pas pour ça, je ne suis pas rancunier. J’espère simplement qu’il te laisse tranquille désormais sinon, je me ferais une joie de lui arracher quelques ongles à froid le découper lentement en morceau.
J’étais un homme violent. Je ne lui avais jamais caché. Je serrais la mâchoire lorsqu’elle mentionnait un elfe noire. Une lopette du seigneur des anneaux avait réellement osé brisé la vitre de sa voiture?
- Il est où ce petit trou de cul de pseudo Legolas ?
Je remarquais finalement qu’elle plaisantait et je levais les yeux au ciel. Mes iris étaient devenues rouge vif avec la colère. J’avais horreur quand elle faisait ça. Elle le faisait car elle savait que ça marchait. Je me rendais vers la porte extérieur tranquillement en marchant d’un pas lourd.
- Une corvette 1968? Joli modèle et en prime pour des courses illégales … Tu sais que je t’aime toi avec tes projets.
Je ne pouvais me retenir de rigoler. Je sortais finalement en lui tenant la porte avant que mon regard ne se pose sur la bête mécanique. Je sifflais en haussant un peu les sourcils. Il y avait du boulot à faire sur le monstre.
- Tu l’as trouvé dans les poubelles ou quoi?
J’ouvrais le capot pour regarder le moteur. C’était un miracle qu’elle se soit rendu ici avec un engin pareil. J’analysais rapidement la situation mécanique avant de me pencher pour regarder sous le véhicule. Je me relevais en retirant la poussière de terre de mes mains. Je continuais de faire le tour en marchant lentement et je passais ma main sur la carrosserie avec douceur.
- Le moteur doit être refait de A à Z … certaines pièces de carrosserie aussi et c’est sans compter l’intérieur qui sent la vieille grand-mère. Se sera une sacré remise à neuf.
Je levais les yeux vers elle avec un petit sourire en coin.
- Tu la veux quelle couleur?
Je priais intérieurement qu’elle ne choisisse pas le rose.
Ils étaient tous les deux italiens, même si pour Nora c’était une notion assez abstraite, pour Léo aussi, ils avaient la bougeotte, ils restaient rarement sur place très longtemps. Elle était une vagabonde qui restait rarement plus de quelques mois à un endroit, elle avait posé ses valises partout dans le monde, elle parlait un tas de langue, tant qu’elle n’avait plus vraiment d’accent reconnaissable. Si parfois elle avait un accent c’était parce qu’elle le décidait pour mieux amadouer sa proie.
- Non, il ne m’embête pas, il m’a probablement oublié.
C’était probablement le cas et c’était tant mieux, elle avait déjà trop d’amants problématiques sur le dos, surtout des démons, les autres elle pouvait toujours les achever au besoin, mais les démons lui survivraient et s’occuperaient d’elle en enfer ça il n’y avait pas de doute. Elle avait tout intérêt à vivre très longtemps. La conversation dériva sur la voiture et la vitre brisée par un elfe.
- Tu vas rire il s’appelle Jésus et t’inquiètes, il a un démon majeur sur le dos ce petit con, il ne va pas faire long feu.
Elle avait plaisanté sur le fait que c’était la raison principale de sa venue, non sur l’anecdote qui était tout à fait véridique. Ils sortirent pour rejoindre la voiture, il lui tint la porte et il rigola en entendant son projet.
- Contente de te faire plaisir, j’ai toujours adoré conduire, je faisais des drifts à Tokyo, mais j’avoue que je trouve que c’est surtout de crâne, je préfère une conduite plus brute et moins réfléchi, j’aime la vitesse. Si j’étais un mec je dirais que ça me fait bander. Oui beau modèle, j’aime l’aspect rétro-futuriste.
Nora ignora la remarque sur l’état de la voiture, oui ce n’était pas terrible, c’était vrai, mais elle préférait éviter de trop bouger dernièrement et c’était tout ce qu’elle avait trouvé à sa portée du coup. Le vampire ouvrit le capot de sa voiture, Nora songea à ses réparations de fortune et grimaça un peu, parce qu’elle en avait un peu honte, elle avait fait ça pour que ça tienne jusqu’à là, mais c’était tout. Léo caressa amoureusement sa voiture, il était fan ça se voyait, la dragonne était vraiment contente qu’il soit là, elle se serait emmerdée avec l’humain. Elle lui offrit un grand sourire, elle était heureuse.
- Je sais bien, j’ai essayé de faire tenir pour arriver jusqu’à là, mais je n’avais rien d’autre sous la main pour les réparations. Pour la couleur je vais te sembler très classique, mais j’aime le rouge ou du noir, j’avoue que les trucs fluos ce n’est pas trop mon truc. A la limite on peut dessiner des flammes pour rappeler mon pedigree, plaisanta-t-elle. Sinon ça va toi ? Los Angeles t’en pense quoi ? Perso je trouve sa réputation un peu surcoté. Quand on entend les gens en parler, on a l'impression que c'est la ville du vice, alors que c'est assez sage comparé au Japon, au Mexique ou au Brésil.
J’haussais un sourcil alors qu’elle mentionnait le nom de son « Legolas ». Il était mieux de se tenir tranquille celui-là. Je n’aimais pas que l’on embête mes amantes et Anna était sans aucun doute l’une des meilleures que j’avais eu durant le dernier siècle. Je continuais de regarder le véhicule en prenant mon temps. C’était vraiment un sacré tas de ferraille.
- Sérieusement… Jésus? Ses parents méritent la mort pour l’avoir affublé d’un nom aussi ridicule. Il n’est visiblement pas le représentant de Dieu sur Terre si un démon majeur en a après son petit cul. Tant mieux pour lui dans un sens… Le démon sera probablement plus clément que moi si je mets le grappin dessus.
Je l’écoutais me raconter la petite histoire de la réparation de brousse du véhicule. Je croisais les bras en reculant pour imaginer la bête avec une couleur différente. Je levais le regard vers Anna. Elle plaisantait pour les flammes j’espère? C’était ringard comme jamais cette idée, mais si elle insistait je lui ferais des flammes en échange d’un petit supplément physique.
- Noire, elle serait parfaite si tu veux mon avis et oublie les flammes … C’est ridicule et démodé. Tu es trop belle pour ça.
Je continuais de regarder le véhicule alors qu’elle me parlait de Los Angeles. Je savais exactement ce qui m’avait poussé à venir ici, mais je me demandais jusqu’où je pouvais pousser la confidence avec Anna. J’avais confiance en elle jusqu’à une certaine limite. La seule autre femme de qui j’avais été proche m’avait utilisé et je l’avais tué en contre partie. Quand l’on y pense c’était un prix juste à payer pour sa traîtrise.
- Los Angeles, Tokyo, Mexico, Rio ou Bagdad … Ce qui m’attire c’est le carnage et les bains de sang tu devrais le savoir. Je ne suis pas ici par hasard. Je ne fais jamais un déplacement pour rien et je dois avoué qu’ici les gangs sont plutôt … tranquille. Je me sens presque dans une colonie de vacances.
Je souriais un peu en rappelant la première colonie où j’avais vécu avec Colomb. Un vrai carnage de morts et d’épidémie. J’aurais dut mourir à cette époque.
- Mais si tu veux savoir, je me porte bien. Les anciens me fichent la paix pour l’instant et je peux me permettre de bosser tranquille en attendant un boulot plus … sanglant.
Je me dirigeais vers l’entrée du garage et j’ouvrais la porte pour laisser la brune entrer. Je profitais de l’occasion pour regarder ses courbes. Elle était toujours aussi attirante.
- Tu m’as démasqué, soupira Nora avec une petite moue, je n’ai pas jamais eu de goût, je me contente de porter du noir, du blanc, du jean parfois une touche de rouge. Pas de faux pas comme ça et quand je dois incruster une soirée mondaine humaine je fais appel un pro.
Nora n’était pas le genre de femme qui passait une éternité à choisir sa tenue dans un placard ou un magasin. Pendant longtemps elle avait laissé les autres choisir pour elle, maintenant qu’elle n’avait plus dans les pattes des domestiques, elle faisait des choix simples pour s’habiller. Son frère n’était pas mieux, leurs sœurs c’étaient tous le contraire, elle avait toujours été le garçon manqué de la famille, mais cela n’avait jamais empêché de plaire, donc elle s’en fichait. Personne n’était parfait de toute façon. La conversation dévia sur un sujet plus sérieux et Nora écouta son interlocuteur avec attention, elle ne le coupa et hocha la tête. Elle était d’accord, elle aussi se serait sentit en colonie de vacance si Asmodée et Azazel n’était pas là, elle avait juste hâte qu’il se casse ailleurs. Asmodée était un baroudeur du peu qu’elle avait vu et Azazel était du genre totalement explosif, du genre au lendemain il pouvait perdre son corps, aller en enfer faire une pause et ne pas revenir avant dix ans, ce n’était pas impossible du tout vu le démon. Il l’invita à rentrer, elle rentra en premier et elle ouvrit grand ses yeux pour observer l’endroit.
- J’imagine que tu veux parler paiement pour ton aide dans ma nouvelle entreprise. J’ai du cash, j'ai de l'or, j'ai même des diamants. Nora garde les bijoux, les joyeux uniques, les chefs d'oeuvre orfèvrerie, le reste lui sert de monnaie, garder des tonnes de lingot d'or elle s'en fiche, des diamants minuscule ça ne l’intéresse plus, elle aime les choses rares. Elle se tourne vers lui et songe que s’il veut un supplément en nature, elle ne serait pas contre du tout, mais ça ferait chaudasse de proposer et même si elle est un brin nympho, elle sait se montrer un minimum classe. De plus ils finiraient forcément par baiser, c’était physique, ils savaient le plaisir qu’ils pouvaient se donner. Ou alors je peux te rendre un service, je suis flexible.
Bien sûre elle ne pourrait pas forcément l’aider là maintenant pour tout, à cause du fait qu’elle se cache, mais elle pouvait faire plein de truc quand même et au pire le faire plus tard, dans 7 mois lorsqu’elle serait libérée du parasite dans son ventre. Elle ne comptait pas rentrer dans le rang juste pour lui. Elle était une prédatrice, une garce, une criminelle, une égoïste, cela ne changerait jamais, instinct maternel ou pas.
- En tout cas merci d’accepter, si j’avais été obligé de bosser avec un humain, ça m’aurait rendu dingue.
Tous le monde la connaissant savait qu’elle haïssait les humains, qu’elle était raciste à leur sujet et qu’elle ne faisait que les utiliser pour son plaisir. Les beaux visages cachent parfois des crasses et le sien était un racisme ancré contre la plus faible et nombreuse des créatures. Ils avaient tué ses parents et avait presque exterminer sa race.
J’entrais dans le garage et je regardais les voitures autour. L’endroit avait beau être un lieu de réparation, il était plus que propre. J’écoutais les propos d’Anna. Parler paiement. Je le reconnaissais bien là. Je ne pouvais m’empêcher de rigoler alors qu’elle parlait d’argent, d’or et de diamants. Je n’avais jamais été du genre avare. L’argent n’était pas ce que je préférais en paiement. J’avais un faible pour le sang et le carnage. Je lui faisais signe de monter dans mon bureau à l’étage. Je montais lentement les escaliers avec toute ma carrure et j’entrais dans ce dernier. Je faisais signe à Anna de s’asseoir sur le canapé et j’allais dans un petit frigo pour me prendre une dose de faux sang. Il n’avait rien de totalement satisfaisant dans ma bouche, mais au moins, il suffisait à diminuer mon envie de croquer une victime.
- Les humains sont de la bouffe si tu veux mon humble avis et rien de plus. Tu sais parfaitement mon opinion sur ces derniers. On les utilise et c’est terminé. Ils sont naïfs, faibles et idiots. De véritable animaux en soit. Je préfère nettement ce que je suis devenu. Je comprends parfaitement ton point de vue, mais pour faire marcher mon garage j’ai besoin de quelques larbins… Mais soit sans crainte. Tu ne feras affaire qu’avec moi et ta voiture ne sera toucher que par mes douces mains d’expert.
Je la regardais de la tête au pied avant de m’asseoir sur le canapé en étant totalement détendu. Je voyais réellement les humains pour des animaux idiots et de la nourriture. Ils avaient parfois leurs utilités comme travailler dans le garage. Mais jamais je ne laisserais l’un d’eux prendre le dessus et les devant dans mon entreprise. Je respectais un peu plus ceux qui étaient dans les affaires louches. Il fallait bien mettre du pain sur la table et payer les loyer.
- Le paiement en cash sera suffisant. Je te ferai un prix évidemment en l’honneur du bon vieux temps. Bien à toi de m’offrir un petit bonus si tu en as envie.
Par bonus, il était évidant que je parlais d’un paiement en nature. J’avais un faible pour les femmes comme Anna et j’adorais la fougue qu’elle avait au lit. Je ne pouvais me retenir de sourire en repensant au bon vieux temps. C’était absolument divin et plaisant de l’imaginer en train de soupir de désir.
- Tu veux boire quelque chose? J’ai de l’absinthe de contrebande, du whisky, de la vodka et un vieux bourbon.
Léo lui donna son point de vue sur les humains, elle était d’accord avec lui et elle aimait ce qu’il lui disait, c’était plaisant de savoir qu’il ferait attention. Nora opina, elle comprenait vraiment.
- Je sais. Je dois moi-même parfois travailler avec des humains.
C’était normal, ils étaient obligés de faire avec car ils pullulaient comme des rats, ils étaient partout sauf peut-être dans les villes elfiques. Elle les détestait, mais elle était obligée de les tolérer, elle n’avait pas le choix. Même si des humains auraient touché à sa voiture elle n’aurait rien dit, mais elle préférait qu’on la pense plus intransigeante qu’elle ne l’était cela lui évitait de devoir en gérer plus qu’elle ne puisse le supporter. Léo buvait du sang, il ne pouvait pas se servir sur son cou, elle lui aurait proposé sinon, elle ne craignait pas de se faire vider, elle n’avait pas peur de lui. Ils conclurent rapidement concernant le paiement.
- C’est gentil à toi. Elle s’approcha, ils n’étaient pas si éloignés l’un de l’autre, ce n’était qu’une question de temps avant que l’inévitable arrive. Je vais prendre une bière, histoire de garder quelques neurones, c’était le moins pire des choix, si elle lui annonçait qu’elle prendrait un truc sans alcool il allait se poser des questions, elle n’était pas du genre à refuser un verre. Ou on peut prendre ce verre un peu plus tard, je n’ai pas besoin d’alcool pour me donner tout entière. Elle fit encore un pas et posa une main sur le torse musclé du vampire. J’étais contente à l’idée de te revoir, Nora eu un sourire charmeur, puis elle embrassa le vampire avec volupté. Problème d’alcool réglé songea-t-elle alors que ses mains descendaient sans hésitation, elle allait le dénuder, enfin si elle avait le temps, les vampires c’étaient beaucoup plus rapide que les dragons.
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