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 My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus]

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Message# Sujet: My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus]   My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus] EmptySam 1 Fév 2020 - 18:19



My ode to the bourgeoisie @Maddison Koch & @Jesus Goodman Ça avait pris de temps, énormément d’insatisfaction, beaucoup d’engueulades avec des contracteurs débiles, mais ils avaient finalement terminé de rénover son loft. L’endroit était gigantesque. Beaucoup trop grand pour une personne seule mais rien n’était jamais assez grandiose pour la sirène. La chambre était à l’étage, sur la mezzanine. En dessous, une cuisine complète avec des électroménagers en inox. Le salon était habillé de magnifiques sofas de cuir brun. Le tout était un splendide alliage de moderne et d’industriel. Le bois et le ciment, la brique et le fer s’alliaient pour un décor très New Yorkais, sa ville natale. Elle, enfin ses parents, avaient payés une petite fortune pour transformer le loft de Venice au goût de Maddison. L’appartement était parfaitement situé en face d’une grotte submergée qu’elle avait fait condamner pour aller y faire ses transformations hebdomadaires. Il n’y avait rien que l’argent ne pouvait acheter.

Maddison avait voulu présenter son tout nouveau logis fraichement rénové avec un photo shoot hors du commun pour ses fidèles followers. Les travailleurs et designers avaient tolérés ses caprices grâce à la promesse d’un coup de pub sur son instagram. Elle avait fouillé, refusant d’utiliser les photographes à la mode, cherchant quelqu’un d’underground pour réaliser sa vision et prendre des photos différentes d’elle dans son nouveau décor. Un « ami » fini par lui parler d’une petite expo qu’il avait vu dans un sous-sol crade d’une photographe très trash. Évidemment, Maddison n’avait qu’écouté à moitié et avait fini par demander à son agent d’appeler le photographe en question. L’agent fit son boulot et chercha à voir les photos avant de l’engager. Il fit part de ses inquiétudes auprès de Maddison que ne l’écouta pas et fit même une crise disant que c’est lui qu’elle voulait et lui seul et elle n’en avait rien à foutre de son prix ou de ce qu’il faisait d’habitude même si elle n’avait aucune idée dans quoi elle s’embarquait. Elle n’avait simplement plus envie de chercher et elle trouvait que ce dévoilement prenait beaucoup trop de temps à son goût.

Le jour fût choisi, booké, payé. Coiffure, maquillage, vêtements, sous-vêtements, chaussures, tout avait été choisi avec soin d’avance pour que les préparations à son appartement prennent le moins de temps possible et que Maddison puisse avoir le plus de temps possible avec le photographe pour réaliser sa vision. Bien loin d’elle l’idée que cette vision ne serait certainement pas partagée par l’artiste qui n’avait ni l’habitude, ni l’intérêt pour ce genre de photographie. La motivation avait certainement été le montant offert qui dépassait largement le salaire mensuel d’une personne normale à Los Angeles.

L’équipe de maquillage passa très tôt le matin. Pour une fois, Maddison avait choisi de dormir un peu avant le grand jour au lieu de faire comme à son habitude et de sortir toute la nuit. On lui apporta sa robe de velours noire Vivienne Westwood. On la coiffa, l’habilla, la maquilla pendant qu’elle buvait son jus de pamplemousse fraichement pressé. L’équipe fut chassée au bout que quelques heures. Elle voulait un peu de temps pour elle-même avant l’arrivée de ce fameux photographe dont elle n’avait absolument jamais entendu parler mais pour qui elle avait étrangement remué ciel et mer sans aucune raison. Un caprice du moment. Juste parce qu’avoir ce qu’on ne pouvait avoir était beaucoup plus attirant. Elle alla à la cuisine se préparer un cocktail qu’elle décora. Ce n’était pas de l’alcoolisme si on prenait le temps de minutieusement préparer le gin&tonic parfait à 9h30 le matin et qu’on le mettait dans un joli verre, non?

Alors qu’elle prenait des photos avec son téléphone de son verre, d’elle, d’elle qui buvait son verre et qu’elle les postait sur sa story avec une petite remarque du genre « Surprise pour mes fans en préparation. » avec des hashtags qu’elle utillisait tellement souvent qu’ils étaient préenregistrés dans le dictionnaire de son téléphone intelligent, la sonnette de la porte se fit enfin entendre. Elle avait entrecoupé ses verres de quelques lignes de cocaïnes pour se garder en forme et avait remis les vestiges de ses addictions dans une jolie petite boîte qu’elle rangea ensuite dans un tiroir. Il n’avait que quarante-cinq minutes de retards et elle n’avait pas se priver de lui faire remarquer. Maddison se dirigea vers la porte, faisant claquer ses chaussure Louboutin sur son plancher fraîchement posé pour ouvrir la porte de son loft à… alors c’était lui?

« Ew. C’est vous le photographe? »

Dit-elle en prenant une longue gorgée de son gin&tonic, regardant de haut en bas l’homme imberbe qui se tenait dans l’entrée de sa porte. Il avait tout le matériel d’un photographe, ce devait certainement être lui. Elle dégagea le passage pour le laisser pénétrer dans son loft. Elle se dit qu’au moins il ne laisserait pas de cheveux ou de poils dans son espace de vie.

:copyright:️ Justayne
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Message# Sujet: Re: My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus]   My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus] EmptyJeu 6 Fév 2020 - 9:44


My ode to the bourgeoisie
Maddison Koch & Jesus Goodman



Caprices de stars... ou presque stars
Sa nuit a vibré au rythme des rires désabusés, gênés, des éclats de voix et de quelques coups, aussi, que Jesus a reçus un grand sourire aux lèvres, juste pour les énerver un peu plus. Il est comme ça, l’elfe noir, prêt à tout pour emmerder le monde, même se prendre des baffes sans broncher. Ça le fait marrer. Ça l’amuse tant que ça en devient presque indécent. Le chauve est même interdit dans certains lieux de la ville, parce que les propriétaires ne peuvent plus le supporter, ou parce qu’ils ne veulent pas avoir à le ramasser sur le trottoir, à moitié crevé. Comme si ça pouvait arriver ! Jesus est peut-être bizarre, il cherche constamment la bagarre, à pousser les humains dans leurs limites, mais il n’est pas entièrement débile non plus. Il sait quand il doit arrêter. Il a, de toute façon, un instinct de survie bien trop développé pour laisser la possibilité à un humain de l’achever. Il préfère encore se suicider que d’imaginer que ce soit possible. C’est pour dire !

Jesus a donc passé la nuit entière à parcourir la ville de long en large. Ce qu’il y a de bien, avec Los Angeles, c’est qu’un oiseau de la nuit, comme lui, peut quand même y faire sa vie. Il y a toujours quelque chose à faire, toujours de l’animation dans le moindre recoin. Puis il sait, lui, que si les humains nocturnes deviennent trop chiants, moins intéressants, il existe une rue beaucoup plus sombre, cachée en ville, dans laquelle il est déconseillé d’emmener l’elfe noir. Mais pour s’amuser un peu, lui, il est prêt à tout, comme dit plus haut, alors il se fiche pas mal que sa présence n’y soit pas voulue. Moins on veut de lui, justement, plus Jesus est là, à traîner dans un coin.

S’il a passé sa nuit dehors, comme à son habitude, parce qu’il dort la journée, ou une grande partie de la journée, c’est aussi parce que le chauve a oublié un détail d’importance qui se rappelle à lui vers huit heures ce matin-là. Jesus se préparait à rentrer chez lui, se jeter dans son lit, et pioncer jusqu’au soir, pour repartir pour un tour la prochaine nuit, quand son téléphone s’est mis à sonner. Il n’est pas encore très habitué à ces choses-là, lui, et il a regardé le Nokia sonner pendant cinq minutes, avant de se décider à lire le petit message inscrit sur l’écran. Il faut aussi préciser que Jesus a profité de ce petit temps pour se nourrir des soupirs, des regards courroucés, de toutes ces personnes qui viennent de se lever et qui ont du mal à supporter le bruit de son réveil.

Réveil est bien le mot qui lui faut, à l’elfe noir, pour comprendre ce qui arrive à cette drôle de petite chose, entre ses mains. Il se souvient soudain d’un appel qu’il a, comme d’habitude puisqu’il n’apprend jamais de ses erreurs, écouté d’une oreille distraite, sans s’en inquiéter vraiment. Une personne qui lui a raconté une histoire qui ne l’a pas intéressé le moins du monde, jusqu’à ce qu’on lui dise que quelqu’un, il n’a pas écouté qui, a aimé ses photographies et veut lui donner rendez-vous pour une séance. Au vu de l’heure proposée pour le shooting, le chauve était bien tenté de refuser. Il dort, lui, à cette heure-là ! Pourquoi personne ne veut piger ça ? Mais la somme proposée ne pouvait pas être refusée, alors il a dit oui, programmé son téléphone (ce qu’il sait faire depuis peu) et s’est rendormi, oubliant totalement cette petite conversation.

Le téléphone sonne donc entre ses doigts, pour lui rappeler qu’il a rendez-vous en ville, dans le sud pour être plus précis, et qu’il ferait bien de se bouger un peu, s’il veut arriver à l’heure. Enfin… à l’heure… ou presque. Jesus n’a jamais aimé être à l’heure et alors que la nuit lui retombe sur les épaules, pour lui rappeler qu’il est, normalement, temps de dormir, il a encore moins envie de se presser. Au contraire, l’elfe noir prend tout son temps pour traverser la ville et rejoindre le bon quartier.

Il aurait peut-être pu arriver plus tôt, si l’elfe noir ne s’était pas arrêté en chemin, pour acheter un gâteau bien noir (oui, la couleur est tout ce qui compte, pour lui) et un café, devinez, bien noir aussi. Quand il arrive à la porte du loft, Jesus a donc quarante-cinq minutes de retard, ce qui est, précisons-le, plus tôt que ce dont il a l’habitude. Grignotant sa part de gâteau, sirotant son petit café, ce qui ne l’empêche pas de bailler à s’en décrocher la mâchoire d’ailleurs, le chauve tend sa main libre, peut-être un peu tâchée par la bouffe, et sonne plusieurs fois. C’est qu’il n’aime pas attendre, qu’il adore se faire entendre, et surtout emmerder tous les voisins, si jamais ils peuvent capter la sonnette à travers les murs.

La femme qui ouvre aurait pu être une belle Noire, avec sa peau si foncée que Jesus ne se gêne pas pour mater, si elle n’avait pas d’affreux cheveux tout blond, sur le haut du crâne. Il grimace, face à ce constat, et se demande bien quel genre de folie peut pousser à faire ça. Gâcher la beauté de sa peau sombre avec une touche de lumière. C’est vraiment trop con. Un sourcil haussé, l’elfe noir repousse ses lunettes de soleil, sur son nez, et montre ses dents, dans un sourire un peu mauvais qui réveille une petite douleur, sur sa pommette gauche. Sûrement un hématome causé par sa nuit agitée.

« Ew. C’est toi la boniche ? imite-t-il, en se frayant un passage dans le loft. Moi, j’suis le plombier. »

Jesus ne jette qu’un regard désintéressé au logement de sa cliente. Il se fiche pas mal de savoir dans quelles conditions vivent les autres. C’est qu’il se fiche déjà de savoir dans quelles conditions il vit lui-même… Tout ce qui lui importe, c’est l’un des sofas de cuir brun, sur lequel il se jette presque, sans gêne, pour en apprécier le confort. Il pourrait bien pioncer là, lui, si elle ne se dépêche pas de réclamer ce pour quoi elle a payé.

« Bon, tu voulais quoi ? finit-il par demander, en abandonnant son café froid sur le sofa. Un ami pour ta pendaison de crémaillère ? Si t’as un truc à bouffer, j'dis pas non. »

Évidemment, le « respect », Jesus n'a jamais pigé ce que ça veut dire.

(c) ROGERS.
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Message# Sujet: Re: My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus]   My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus] EmptyJeu 27 Fév 2020 - 1:44



My ode to the bourgeoisie @Maddison Koch & @Jesus Goodman Elle aurait probablement dû faire ses recherches un peu mieux, la sirène. Elle aurait vu que les œuvres de ce photographe n’avaient absolument rien à voir avec l’idée qu’elle avait. Maddison voulait faire différent. Elle voulait quelque chose hors du commun. Elle voulait se démarquer, toujours à la recherche de ce qui serait la prochaine mode ou de simplement s’attirer encore plus d’attention. Elle ne se serait pas attendue à recevoir un photographe avec un hématome sur la joue, le sourire bien mauvais et au regard dégoûté par son apparence apparemment. Il imite son ton dégoûté, ce que la jeune star n’apprécie particulièrement pas et elle le montre en fronçant les sourcils et en entrouvrant la bouche de surprise mais aussi, bien insultée.

L’homme se fraie un chemin entre elle et la porte. Maddison se jette presque contre celle-ci pour éviter de devoir toucher le photographe qui se jette littéralement sur son canapé tout neuf, un café à la main. Elle ferme la porte derrière lui, toujours sous le choc de comment il avait osé lui parler, incertaine si elle devait lui foutre une bonne claque, le mettre dehors, le manger (elle avait un petit creux quand même) ou tenter de faire les photos le plus professionnellement possible. Elle le dévisage, toujours estomaquée, la bouche toujours entrouverte, son expression était inchangée alors qu’elle laissait son regard juger l’homme couché sur son canapé qui s’exprimait comme s’il parlait à une paysanne.

« Oh putain… »

Se contente-t-elle de dire lorsqu’il lui demande ce qu’elle veut en se dirigeant vers la cuisine pour se servir un autre verre. Elle en profite d’ailleurs pour prendre une longue gorgée directement au goulot de la bouteille, plus du tout inquiète de se faire juger par l’énergumène qui se trouvait bien tranquille sur son canapé neuf qu’elle n’avait elle-même pas testé encore. Il fallait avouer que le décors et les meubles avaient plus une fonction esthétique que de pour le confirme ou le côté pratique.

« Les traiteurs sont supposés arriver après le shoot. »

Dit-elle, le nez retroussé non pas par cette trop longue gorgée d’alcool mais bien de la demande ingrate de l’homme avachi sur son magnifique canapé. Elle n’allait certainement pas lui offrir de la viande crue qu’elle gardait dans son réfrigérateur, gracieusement donné par la communauté de sirènes de Los Angeles suite à ses « efforts » pour nettoyer la plage. Par efforts, il fallait surtout comprendre qu’elle n’avait pas fait grand-chose à part donner de l’argent pour la création d’une fondation pour finalement ne pas crever de faim.

« Mon agent vous a pas envoyé le dossier avec la direction artistique, et tout ce que… je sais pas… ce qu’il y avait à savoir j’imagine! »

Dit-elle visiblement énervée et tout aussi visiblement hors de son domaine d’expertise. Chose qu’elle n’avait pas réellement à part être jolie, les drogues peut-être, mais rien de réellement pratique pour le commun des mortels. Elle retourna vers le salon avec son verre qu’elle sirotait beaucoup trop rapidement. Elle prit place, s’assoyant bien au bout de son siège, touchant à peine à celui-ci, l’air particulièrement exaspéré. Franchement, elle avait manqué une chance d’aller au Boucan alors qu’on lui avait confirmé de source sûre que Warren s’y trouvait pour se retrouver assise face à un incompétent chauve.

« J’vais le virer ce con… »

Murmure-t-elle sous son souffle, le nez déjà plongé dans son verre à moitié vide.

:copyright:️ Justayne
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Message# Sujet: Re: My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus]   My ode to the bourgeoisie [Pv Jesus] EmptyMar 3 Mar 2020 - 18:00


My ode to the bourgeoisie
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Caprices de stars... ou presque stars
Jesus n’a pas passé plus de cinq minutes dans la maison de l’inconnue qu’il se sent déjà chez lui, bien calé dans le canapé tout à fait confortable. Les réactions de la Noire ont le don d’égayer un peu sa journée qui commence mal, puisqu’on ne le laisse pas pioncer tranquille. Ses sourcils froncés, sa surprise, sa colère, l’elfe noir se nourrit de tout avec un grand sourire, très amusé par la situation dans laquelle il vient de s’embarquer. Il s’étonne même de ne pas s’être déjà pris une bonne baffe. Certaines femmes sont plus promptes à hurler et lui rappeler à quel point il est un ingrat très mal éduqué. Comme si Jesus ne le sait pas déjà, ça.

À voir la femme, la bouche entrouverte, le dévisager, Jesus cherche autour de lui s’il ne traîne pas quelque chose, dans le coin, qui lui permettrait de faire des petites boules et d’essayer de faire un panier. Il ne reste, malheureusement, plus la moindre trace de son gâteau et il doit se contenter de ricaner dans son coin, en jouant, sans trop y penser, avec son gobelet de café. Si ça tombe sur le canapé, promis, ce sera pas de sa faute à lui.

L’insulte qui sort des lèvres de la Noire agrandit son sourire. Au moins, elle est sortie de sa léthargie ce qui est, sans le moindre doute, beaucoup plus amusant que de la voir bloquée, là, comme une conne, au milieu de son propre salon. Il veut que ça bouge, lui. Que le sang bout dans ses veines, que la gêne fasse monter le rouge à ses joues. Qu’elle lui dise une bonne fois pour toutes de dégager de chez lui et qu’elle essaie donc de le foutre dehors à grands coups de pieds au cul ! Il va falloir qu’elle essaie fort, car Jesus est ainsi : moins on a envie de lui, plus il est un pot-de-colle.

Elle s’enfuit dans sa cuisine et l’elfe noir glisse ses yeux sombres vers elle. Il la voit se servir un verre et boire directement à la bouteille. Il grimace, sur son canapé (oui, c’est le sien), en comprenant qu’il vient de s’incruster chez une alcoolique qui a l’air pas mal atteinte. Si tôt dans la journée, elle s’enfile de l’alcool sans même hésiter. Il n’aime pas ça, lui. L’alcool, ça empêche de penser. Et ses victimes, elles réagissent moins vite, elles comprennent rien, ça lui donne envie de taper dessus comme un boxeur sur un punching-ball. Si elle s’étale par terre parce qu’elle a fini trop beurrée… faudra vraiment pas compter sur lui pour la ramasser.

La voilà qui décrète un drame. Jesus n’a pas le droit de manger, on attend qu’il parte pour livrer la bouffe. C’est quoi ce travail ? Il boude un peu, sur son canapé, et hésite même à se venger en renversant son café. Mais il n’a pas envie d’être venu pour rien. Il a besoin de l’argent promis. Il doit jouer le gars docile, au moins un petit peu, pour être sûr de pouvoir manger ce qu’il veut demain. Alors il ne dit rien et la regarde revenir dans le salon pour s’asseoir sur une chaise. La façon qu’elle a d’y poser ses fesses lui donne, inévitablement, très envie de pousser le siège pour qu’elle se ramasse par terre et qu’il se bidonne comme le petit con qu’il est, qu’il a toujours été et qu’il restera à jamais.

« Si tu paies, je me casse, avoue-t-il, avec un grand sourire, les lunettes bien vissées sur son nez. »

Jesus se fiche bien d’être insulté de con. C’est pas franchement un mensonge et il faut plus que ça pour l’énerver. Ça l’amuse, même, qu’il ait fallu attendre si longtemps pour qu’elle s’en rende compte et laisse l’insulte lui échapper dans un soupir. C’est souvent ce qui est lâché involontairement qui est le plus vrai, alors ça l’amuse beaucoup. Son but, après tout, n’a jamais été de plaire à qui que ce soit. Sûrement pas à une humaine aux cheveux blonds.

« Envoyer quoi ? demande-t-il, à retardement. Y’a quoi à savoir ? Tu veux des photos, non ? Bon, bah, j’ai mon appareil là, puis c’est tout. Dis-moi, sur quoi je pointe l’objectif et basta. »

L’elfe noir n’a pas souvenir d’avoir reçu quoi que ce soit. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne l’a pas reçu. Ce qui ne veut pas dire, non plus, qu’il ne l’a pas lu. Il l’a juste effacé de sa mémoire, parce que ça ne l’intéresse pas. Il n’aime pas qu’on lui dise quoi faire. Puis c’est juste des photos. Si elle veut des trucs spécifiques, elle a qu’à demander à quelqu’un d’autre. Sauf que lui, on lui a dit qu’elle l’a choisi. Donc, ils font selon ses règles : c’est-à-dire aucune règle, aucun plan, rien de prévu, juste un petit bouton sur lequel il appuie et paf ! Magie.

« Fallait pas demander Jesus, si ça te plaît pas, ajoute-t-il, dans l’intention presque évidente de titiller ses nerfs. Bon, allez. J’vais être sympa. Dis-moi tes exigences directement et j’vais essayer de le faire. »

Essayer ne lui prendra, sans aucun doute, qu'une poignée de petites secondes. Juste le temps de lever l’appareil et d’être soûlé pour, finalement, faire totalement autre chose. Faut pas trop lui en demander. Surtout quand il sait que ça va énerver son client, s’il fait pas ce qu’on lui a exigé.

(c) ROGERS.
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