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 De la poussière et de l'hydromel

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Message# Sujet: De la poussière et de l'hydromel   De la poussière et de l'hydromel EmptyMer 13 Mai 2020 - 19:11



De la poussière
et de l'hydromel

Lucian & Karl



Il poussa un long soupir, le regard vide, il fixait encore son bureau plus en désordre qu'à l'accoutumée. Puis il se prit le visage entre les mains pour mieux se plonger dans l'obscurité. Quelques secondes de quiétude, c'était tout ce qu'il demandait. Mais le pouvait-il vraiment ? Avait-il seulement le droit de se plaindre ? Non, bien sûr que non. Il devait se reprendre et vite, son rôle de régent l'exemptant de la défaillance, plus encore en temps de crise. Alors Karl se massa les tempes et les yeux rougis par la fatigue. Voilà des jours et des jours qu'il cherchait à réunir le plus d'informations possibles sur cette nouvelle menace ébranlant la cité des anges et tous les êtres surnaturels qui l'a peuplé. Durant ces jours d'intenses recherches, le régent avait multiplié les déplacements, non sans qu'on prenne la décision d'accroître sa protection, car depuis la soirée organisée par Mr Le Maire, le coven de Red House était devenu une cible de choix. Arthur lui-même fut d'une grande aide, autant qu'aurait pu l'être Matthew Crawford, s’il avait été là. Où pouvait-il bien être ? Était-il encore en vie ? Si seulement ces questions avaient des réponses, le trouble du régent de Red House en serait diminué. Mais pour l'heure, d'autres impératifs semblaient se présenter à lui.

« Monsieur ! » La voix fluette de l'une des employés du bar, se fit entendre, sortant presque instantanément Karl de ses réflexions. Avait-elle frappé ? Le cas échéant, elle ne serait certainement pas ici, à quémander l’attention de son régent déjà bien accaparé. Mais puisqu'il fallait une réponse, Fitz brisa le silence. « - Oui qu’est-ce qu’il y a ? » Le ton se voulait neutre, mais semblait plus austère qu’à l’ordinaire, ce qui incita la jeune femme à aller à l’essentiel en parlant de son amie sorcière qui avait arpenté tout Black Stone Street à la recherche d’informations sur Mr Crawford. Mâchoires serrées, Karl n'en demeurait pas moins silencieux. La rumeur s'était répandue si vite, qu'à présent tout Red House devait certainement être au courant de la disparition du numéro 2. D'ailleurs la jeune sorcière qui appartenait elle aussi à Red House, ne manqua pas non plus de mettre en exergue l’inquiétude qui régnait au sein de la communauté depuis le bal de la mairie. « - Je sais. Nous avons reçu quelques menaces. Mais je puis vous assurer qu’il n’y a aucun traître dans ce coven. D’ailleurs, le sorcier en question a été désenvoûté. Et il apparaît clair que de la magie noire a été utilisé pour faire passer un message et instiguer le doute dans les esprits. » Il fixa alors le cadran de sa montre, se rendant compte bien malgré lui, qu’il était tard, trop pour continuer à rassurer son employée, qui continuait à se tenir dans l’encadrement de la porte. Karl se leva aussitôt et attrapa sa veste grise en tweed. Comme toujours, il était élégamment vêtu. Il y mettait un point d’honneur, mais pour lui cela n’en demeurait pas moins un uniforme qu’il ne portait pas par envie, mais par devoir. Un devoir de plus en plus difficile à assumer et le pauvre n'était pas au bout de ses peines. « - Je dois partir. Dites aux vigiles de rester vigilants. Je ne veux pas d'échauffourées. Il en va de notre réputation. Évitons de l’entacher davantage. » La demoiselle eut tout juste le temps d'acquiescer que le régent avait déjà quitté son bureau. Il passa devant la chambre de Nathan. La porte entre ouverte, lui permit d'apercevoir l'adolescent sur son bureau, aux prises avec ses devoirs. Le sorcier hésita un court instant, mais se ravisa pour ne pas accroitre son retard, car oui, il était attendu.

Aussi loin que se souvienne Karl, Black Stone Street avait toujours été considéré comme l’endroit le moins fréquentable de tout Los Angeles. L’on trouvait de tout ici pour les créatures surnaturelles. L’on trouvait également quelques magasins prisés des adeptes de pratiques magiques disons le « peu orthodoxes » et qui a la lumière des récents évènements, suscitait à présent la surveillance accrue des autorités surnaturelles. Et c’est d’ailleurs l’un de ses représentants que Karl s’apprêtait à retrouver dans l'une des échoppes les plus isolées. Ces rencontres n'étaient pas exceptionnelles entre les deux sorciers qui avaient conservé un bon lien et ce même après le départ de Fitz, vingt ans plus tôt. Il avait passé sept ans à travailler à la BACS sous les ordres de Lucian Langford. Sept années aux cours desquelles notre sorcier s'était découvert une part bien plus sombre, mais aussi de véritables qualités d'enquêteur de terrain qu'il continuait d'entretenir, mais de façon plus raisonnable.

La clocha tinta vigoureusement lorsqu’un homme élégamment vêtu se présenta. Les regards des quelques clients présents se posèrent instantanément sur Karl qui ne se dégonfla point et avança jusqu’au comptoir. Les lieux étaient sinistres, froids et ternes et la poussière s’amoncelait sur le comptoir en bois, mal entretenu, tandis que le parquet au sol, laissait entendre son sinistre grincement au moindre mouvement. Apercevant une table de libre et légèrement en retrait, le régent de Red House s’y rendit le pas décidé. Ce n’était pas le genre d’endroit qu’il affectionnait, mais au moins, il savait qu’ici, ils seraient tranquilles. L’homme du comptoir, qui plus est le seul à s’occuper du service, de sa démarche patibulaire s’approcha du sorcier. « - Bonjour ! » lança Karl sans réponse, le propriétaire se contentant de demander à son nouveau client ce qu’il prendrait, sans mettre les formes ce qui ébranla légèrement Fitz. « - Euh… Je vais prendre de l’hydromel si vous en avez. J’attends quelqu’un. » Une information dont se souciait peu le tenancier qui retourna jusqu’à son comptoir pour y préparer la commande de l’indésirable client. Karl regarda autour de lui, les clients eux-mêmes ne semblaient pas enclins à l’amabilité. « J’espère au moins que leur hydromel n’est pas mauvais » Maze, son familier, guettait l’extérieur à l’abri des regards, mais ne manquait pas une occasion pour rappeler à son maître qu’il aurait dû l’écouter et ne pas choisir ce coupe-gorge en guise de lieu de rencontre. « Si ton ancien boss est censé, il ne viendra pas » lâcha le familier avant que son sorcier ne lui demande « aimablement » de la fermer.



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Message# Sujet: Re: De la poussière et de l'hydromel   De la poussière et de l'hydromel EmptyVen 12 Juin 2020 - 20:17

Lucian était avant tout un politicien aguerri, sous-entendant qu’il coupait très rarement contact avec d’anciens collègues ou employés ou connaissances et qu’il gardait toujours un œil – de loin – sur ses ennemis encore « capables » et « vivants ». Aussi ironique que cela puisse paraître, pour un ancien esclavagiste sans aucun remord sur cette période honteuse de l’humanité, il ne faisait nulle distinction de sexe, d’âge, de race, de religion et bien d’autres paramètres.

Ainsi, et malgré ce que son coven pouvait penser, le Sorcier continuait à fréquenter le Régent actuel, Karl Fitzgerald. Ni amis, ni ennemis, les deux hommes partageaient une forme de courtoisie et de respect professionnel, prêt à soutenir ou à crever l’autre selon les actes des uns et des autres. Heureusement, Lucian était lié à un vœu inviolable et le Régent ne semblait pas être un homme à virer au fou furieux du jour au lendemain.

- Je vais encore devoir t’abandonner, lança-t-il à son familier qui était devenu extrêmement indolent et fatigué.

Si les humains pouvaient espérer vivre un siècle, avec une bonne alimentation et une excellente hygiène de vie, les bêtes ne pouvaient espérer que deux bonnes décennies. L’ancien Nécromant était plus que conscient qu’un beau jour, aucun sort ni aucune potion ne pourraient retarder l’inévitable avec ce familier. Une pensée qui le hantait de plus en plus, dès que son regard se posait sur le corps endormi de la créature ou dès qu’il allait rencontrer – bien souvent seul – des sorciers dont les familiers respiraient la jeunesse de vivre. Une perspective qui l’emplissait d’une sincère tristesse et inquiétude : encore une figure du passé qui allait devenir un fantôme parmi d’autres.

Les hommes n’étaient pas faits pour vivre trop longtemps, et il s’en rendait compte chaque année passée. S’il n’avait jamais craint de faire face à la Mort – sa seule obsession avait été de la battre, de la surpasser, cet être fantasmagorique que personne ne semblait pouvoir battre –, il se disait qu’il ne serait pas mal de la rencontrer en chair et en os un beau jour. Il commençait, enfin, à comprendre ce que ressentait ces vieux sages : une fois tous les plaisirs goûtés, il ne restait plus qu’à aspirer à celles qu’offriraient cet inconnu qu’était l’au-delà.

C’est sur cette pensée bien morbide et macabre que l’homme quitte enfin l’appartement où il avait élu domicile temporairement. S’il avait réussi à survivre jusqu’à cet âge avancé n’était pas dû uniquement à sa science des plantes, mais également à sa grande paranoïa vis-à-vis de sa sécurité. Il avait croisé le chemin d’êtres bien dangereux et il avait appris, par l’expérience, que rester statique au même endroit n’était pas bon – et malgré toutes les défenses mises en place. Sa seule lubie « sédentaire » était de rendre des visites un peu plus régulières à une maison avec un jardin des plus entretenus, à l’extérieur de la ville et dont les sorts et les mécanismes de sécurité étaient au plus haut niveau. Peu étonnant, si on savait tous les trésors que renfermaient le sous-sol de cette bâtisse-ci : tous les artefacts, livres, objets d’art ou de collection qu’il avait accumulé longuement et avec grand soin. Un lieu que peu de personnes connaissait. Un lieu où il aspirait à retourner à cet instant-ci, subitement las de la folie citadine. Une promesse qu’il se fait, dès qu’il aurait résolu cette nouvelle affaire.

Et c’est la mine froncée que Lucian pénètre enfin le bar où le régent lui avait donné rendez-vous. L’établissement était situé dans un quartier assez mal famé mais le Directeur de la BACS tremblait à peine : un statuquo régnait entre les justiciers et les criminels. On n’embêtait l’un et l’autre qu’avec une bonne raison. Tuer une grande ponte, dans un sens ou l’autre, revenait à une mission suicide ou à chambouler considérablement les bases d’une société bien établie.

- Bonsoir, Karl. Comment te portes-tu ?

Malgré les années et les révolutions culturelles, le vieux Anglais avait gardé certaines manières un tantinet bourgeoises. S’il pouvait, il serait encore capable d’organiser des soirées dans un cabinet à cigares. Un bon vieux temps qui lui manquait, de temps à autre.

- Je vais prendre du whisky, avec glaçon, ordonna-t-il aussitôt qu’un employé s’approche de lui. En même temps, précisément, il extirpe une cigarette d’un petit étui, l’allume sans plus tarder et commence à aspirer et à expirer. L’odeur n’est ni désagréable, ni agréable : elle est étonnamment neutre. Une cigarette qui n’en était pas une. La fumée blanchâtre « brouillait » des voisins trop curieux, malmenant leurs vues ou leurs ouïes s’ils approchaient de trop des deux hommes. Est-ce que notre Régent va enfin déclarer que son cœur est pris par quelqu’un ?

Lucian aimait embêter les deux Régents sur le sujet, charriant l’un comme l’autre qu’il était étonnant qu’ils soient encore célibataires. Les mariages se faisaient de plus en plus rares, et à des âges assez tardifs, un clash de ses premières années où la quinzaine était synonyme de fiançailles bien souvent. Le Sorcier était, évidemment, loin de se douter que les deux Régents s’appréciaient considérablement.
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Message# Sujet: Re: De la poussière et de l'hydromel   De la poussière et de l'hydromel EmptyDim 21 Juin 2020 - 14:12



De la poussière
et de l'hydromel

Lucian & Karl



Il pensait à Matthew Crawford, assez pour que cela frôle l'obsession et plus encore ces derniers temps, où il ne ménageait pas sa peine pour trouver ne serait-ce qu'un indice sur l'étrange disparition du bras droit de Red-House. Ce n'était pas anodin, pas après ce qui s'était passé durant la soirée organisée par le Maire de los-Angeles. Matthew Crawford n'était pourtant pas le genre de sorcier que l'on se risquait à attaquer. Alors comment était-ce possible que lui, le sorcier aguerri, l'enseignant, l'homme de raison, le père de substitution, ait ainsi disparu sans laisser la moindre trace. Pas un mot n’avait été retrouvé à son domicile, pas un bibelot suspect, pas une poussière sur le rebord des étagères, rien strictement rien. Les valises étaient à leur place ainsi que chaque tenue triait avec goût dans ce qui faisait office de dressing. Il ne manquait rien. Karl le savait pour s’être rendu à plusieurs reprises sur place. Qu’espérait-il trouver ? Une lettre (une de plus), des traces suspectes, du sang ? Matthew ne pouvait avoir disparu sans raison. C’était bien la seule certitude de l'actuel régent de Red-House qui peinait à accepter son impuissance, surtout en de telles circonstances. C’est pourquoi, sans consulter personne, pas même son propre père, il quitta le bar abritant son coven et prit la direction de Black Stone Street. Il attendait beaucoup de cette entrevue (peut-être un peu trop) si bien qu'il ne s'offusqua pas de l'état de délabrement avancé de l'établissement choisi pour la rencontre avec une vieille connaissance. Voilà donc comment était établie leur relation? Lucian Langford ne pouvait représenter plus. Karl avait beau avoir travaillé pour lui, cela n'avait jamais dépassé ce cadre et ce malgré l'admiration qui l'éprouvait à l'époque pour ce dirigeant.

Il avait passé sept ans à la BACS. Une courte période à l’échelle d’une vie, mais une période au cours de laquelle, le sorcier c’était découvert des aptitudes jusqu’alors inexploitées, mais plus encore, une certaine noirceur alimentée par la colère due à la mort de sa mère. En quittant Red House, pour rejoindre cette organisation, le jeune homme qu’il était alors, espérait obtenir des réponses, ou au moins approcher les personnes ayant de près ou de loin, enquêté sur « l’accident » à l'origine de la mort de Penelope Fitzgerald. L’accident étant ce qu’il était, notre sorcier à l’âme tourmentée, avait fini par se convaincre de laisser de côté cette quête pour mieux se concentrer sur son travail à la BACS. De cette période, l’actuel Karl préférait ne garder que peu de choses, honteux sûrement d’avoir flirté avec la noirceur au prix de quelques réussites dans les affaires dont il avait eu la charge. A dire vrai, Fitz était un très bon élément, qui aurait pu faire carrière. Mais à quel prix ?

Il revint alors à lui, se rendant compte que, l’espace d’un instant, il s’était laissé happer par ses propres pensées au point d’en oublier le monde extérieur et le commerce sordide dans lequel il se trouvait à présent. Maze, le familier du sorcier, continuait à roder non loin de là, soucieux de savoir son maître dans un lieu si peu recommandable, mais prêt à bondir à la moindre alerte. D’ailleurs, la cloche tinta à nouveau, sortant de leur léthargie les quelques clients présents. Certains se redressèrent presque aussitôt, pour saluer le nouvel arrivant. Était-ce de la peur que l’on pouvait lire dans leurs yeux au passage de Monsieur Langford ou bien une sorte de respect difficilement affichable en un tel lieu ? Karl n’eut point le loisir d’étendre sa réflexion et se leva pour saluer respectueusement le nouvel arrivant. « - Bonsoir Lucian ! J’essaie de faire bonne figure malgré ce qui se passe ? » Il faut avouer que depuis l’avènement d’Ombra et la révélation de ce dernier, par un sorcier de Red House, le coven se retrouvait sous le feu de la controverse, de ce fait les démonstrations d’hostilité ne manquaient pas. « - Mais on fait avec. » finit-il par lâcher avant de s’asseoir à nouveau. L’hydromel de Karl lui fut servi avant que le serveur ne s’enquière de la commande de Lucian qui opta pour un Whisky avec glaçon, un choix à peine surprenant pour le Britannique d’origine qui une fois à l’aise, délesta son étui d’une cigarette qu’il s’empressa d’allumer avant qu’une fumée blanchâtre sans odeur ne les entoure pour mieux préserver leur échange. Ce n’était pas la première fois que Lucian usait de ce procédé, ce qui ne surprit point son interlocuteur qui le savait un tantinet paranoïaque et qui pour une fois, approuva fortement cette approche.

Ainsi protégé des oreilles indiscrètes, Karl s’apprêtait à lancer la conversation avant qu’à sa grande surprise, l’herbe lui soit coupée sous le pied par son ancien mentor qui mena la discussion vers un sujet un peu trop personnel au goût du régent. « - Euh… Pour tout t’avouer je n’imaginais pas débuter une conversation par ce type de sujet. De toi à moi, je doute que ma vie privée soit intéressante au point d’en faire un sujet de discussion. » Il tâchait de ne rien laisser paraître. Se pouvait-il que Lucian soit au courant de quelque chose ? « - Mon cœur est bien là où il est. » tenta-t-il avec légèreté avant de porter la chope à sa bouche et de savourer (ou du moins d’essayer de savourer) l’hydromel qui venait de lui être servi. « - Pas fameux ! » Il esquissa une légère grimace avant de reporter la chope sur la table. « - Je vais être franc avec toi, je suis soucieux. Depuis la soirée du maire, Red House est un peu dans la tourmente. Quelques personnes pensent que nous sommes des traîtres. Pour l’instant ce ne sont que quelques incidents isolés, genre des petites démonstrations d’hostilités comme des tags, des mails anonymes. Ça se contient, mais je crains que cela s’intensifie. » Il observa l’assistance à travers la fumée blanchâtre qui les entourait encore, avant de reporter toute son attention sur Langford. « - Matthew Crawford, mon bras droit a disparu depuis plusieurs jours. J’ai fouillé sa salle de classe à Ravenwood, je suis allé chez lui à plusieurs reprises. Rien, pas un objet de travers, pas la moindre trace d’enchantement, pas même une poussière. C’est comme s’il s’était envolé en un claquement de doigts. Ça ne lui ressemble pas et j’ai peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. C’est aussi pour ça que je voulais te voir. Aurais-tu entendu quelque chose là-dessus ? Il est fort possible que ce … Je n’ose même pas l’appeler coven. Toutefois, je me demande si les sorciers de ce groupuscule, n’ont pas un lien avec la disparition de Matthew. Après tout, il est important pour Red House et c’est un sorcier puissant. Qu’est-ce que tu en penses ? »


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