Ces derniers temps la colère, la violence et les récidives de la jeune fille prenait de l'ampleur. Elle ne supportait plus personne et même Lily par moment était de trop. Elle lui ressemblait trop à moins que cela ne soit l'inverse. LA blessure en elle était trop fraiche, trop profonde pour qu'elle puisse simplement aller de l'avant. Ainsi, qu'il s'agissent des professeurs ou des élèves chacun tentait de prendre ses distances pour ne pas risqué  de subir des représailles injustifiées.

Sa propre mère l'avait pour une fois laissé tranquille, qu'il s'agissent ou non d'une demande de sa marraine. Ces derniers temps elle se glissait hors de l'école lors des dernières heures de cours prétextant aller à l'infirmerie tandis que le reste du personnel fermait simplement les yeux. Quand aux week end une fois chez ''elle'', le repas terminé elle allait se coucher avant de ressortir en pleine nuit et de ne revenir qu'au petit matin ou l'après midi suivante en faisant croire qu'elle était partie le jour même.

Qu'il s'agissent de sortie pour boire, vandaliser, s'entrainer ou se défouler il y avait presque toujours des dégât sur son passage. Après des semaines à trop tirer sur la corde la jeune fille avait énerver la mauvaise personne et suite à une bagarre plus que violente avait blesser son agresseur à moitié sonner. Quelques coupure par ci par là, quelque ecchymoses et une belle entaille était visible sur elle. Malheureusement pour elle, quelqu'un avait appeler la police et elle s'était enfuit jusqu'à se retrouver coincer sur le toit d'un immeuble.

Elle n'avait rien fait de mal, mise à part sa consommation d'alcool illégal pour une mineure. Pire encore, elle était la victime à tout point vue vis à vis de la loi, puisque l'homme lui avait offert plusieurs verre espérant obtenir d'elle des faveurs d'une nature intime. Les policiers ne l'avait suivit que parce que son état  nécessitait des soins et pour recueillir son témoignage, pourtant coincé elle était monter sur le rebord tenant à peine en équilibre dessus.

Personne n'avait pu la raisonner et très vite elle avait finis par ce jeter dans le vide. Par je ne sais quel miracle, elle avait survécu à la chute avait quelques blessures de plus. Sa chute avait été amortit par un étal en dessous et son contenu. Quelques heures plus tard après avoir été soigné, en l'absence de ses papiers  ont avait estimé son âge médicalement parlant. Puisqu'elle était mineure l'ont voulait s'assurer qu'elle allait bien, qu'elle coopère afin de retrouver sa famille pour la soutenir.

C'est ainsi qu'après un parcours semer d'embuche elle se retrouver dans le cabinet d'un psy un samedi  après midi à 14h30. Un bref résumé avait été rapporté à la blonde qui l'accueillait entre deux rendez vous. L'adolescente, observait, analysait comme elle pouvait l'endroit cherchant surtout à savoir si elles seraient seules ou si les autres resterait non loin. Elle avait beau pas être dans son assiette si elle rentrait dans cet état elle était dans la merde.

Alors que la psy s'apprêtait à prendre la parole elle l'interrompis. Gagnons du temps, j'ai pas de nom, j'ai pas d'âge et vous iriez bien mieux en laissant partir sans ces flics à qui j'ai rien demandé.

J’avais enfin emménagé mon nouveau cabinet dans la maison que j’avais fait construire avec Brad. C’était quand même beaucoup plus pratique de travailler directement de chez moi. Sans compté que j’avais pu faire construire mon cabinet comme je le voulais. Il avait de grandes baies vitrées avec une vue magnifique qui donnait directement sur la mer. Cette vue avait tendance à aider et à calmer la plupart de mes patients. J’avais été appelée en urgence par la police. Une jeune fille perdue avait besoin de mon aide et ils me l’avaient tout de suite emmenée. Heureusement, j’avais des patients compréhensif.

Cette dernière n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche pour que je comprenne qu’elle était en mode rebelle, je déteste mes parents, ma vie c’est de la merde. Une période très courantes chez les ado. Je ne voulais pas qu’elle se sente au piège car ce n’était pas du tout le but de la manœuvre. Je voulais qu’elle se sente en confiance, mais la confiance, c’est quelque chose qui se gagne dans ce genre de cas. J’avais demandé à la police de quitter les lieux car il était hors de questions que mes autres patients les voient. Ils pourraient paniquer et les conséquences pourraient être dramatique.


La jeune femme qui se trouvait en face de moi commençait vraiment fort. Je la regardais avec un petit sourire en coin. « Bien, si tu veux, mais non, je ne vais pas pouvoir te laisser partir je suis vraiment désolée. Je comprends que tu sois dans une mauvaise période et que tu détestes tout le monde autour de toi. Si tu veux partir d’ici sans ces policiers, c’est tout à fait possible. Mais pour se faire, il va falloir que tu m’en dises un peu plus car pour le moment, ils considèrent que tu es un danger pour toi-même. »Je savais d’avance que cette séance allait être longue et compliquée. Mais cette jeune femme n’était pas mon premier cas. 

Cette fois ci June le sentait mal à tout point de vue, en tant normal elle ne se faisait jamais prendre pour commencer. De plus si pour la première fois elle avait commis un acte irréfléchis et qu'elle pensait le regretter à jamais ce n'était pas le cas. Une sensation de froid parcouru sa nuque, ses épaules descendant jusqu'à son estomac. Les heures suivantes avait semble t-il défiler à toute allure jusqu'à maintenant.

Dans un silence pesant les deux s'était jauger un instant et la jeune sorcière avait  voulut mettre un terme rapidement à cet entretien sans intérêt. Pourtant, si elle sembla se montrer clair il semblerait que la psy ne se démonte pas pour autant cherchant à faire pression afin qu'elle coopère. La brune expira bruyamment, elle n'avait guerre envie de se plier à la volonté de quelqu'un qui plus est pour quelque chose d'aussi débile.

De l'argent jeter par la fenêtre par des égomaniaques en manque d'attention, voilà ce que représentait les psychologue, psychiatre ou peut importe comment il se font appeler. Vous m'avez vu deux secondes et vous pensez déjà tout savoir de moi ? Première erreur ; les gens autour de moi n'ont pas vraiment de valeur qu'ils vivent ou crèvent j'en ai rien à faire. Deuxième erreur ; je ne suis pas un danger pour moi, mais pour ceux qui m'entoure quand je suis en colère.

Et je dois avouer que ces quelques minutes en votre compagnie m'ont suffit pour une vie entière. Donc pourquoi ne pas signer une décharge ou j'en sais rien et en échange si vous faites un effort je vous ramène autant d'argent que je peux dans quelques jours ? Après tout à part pour le fric je ne vois pas pourquoi quelqu'un ferait un métier aussi inutile. L'adolescente tentait vainement de canaliser  ses pouvoirs sur la bonbonne d'eau dans la pièce histoire que l'autre s'absente juste quelques minutes.

Qu'il s'agisse de sa volonté ou de son état physique, elle n'arrivait pas à grand chose pour l'instant, mais elle poursuivait ses efforts le plus discrètement possible.

Je n’avais pas besoin d’être devin pour sentir que cette jeune femme était dans un grand mal être. Je ne savais pas ce qui avait provoqué ça et je ne pouvais pas la forcer à me parler si elle n’en avait pas envie. Je pouvais sentir qu’elle n’était pas humaine. En tant qu’ange, j’avais cette capacité. Je sentais aussi qu’elle n’était pas mauvaise mais qu’elle était en train de traverser une épreuve assez difficile. Je me doutais parfaitement de cette réponse, rien d’étonnant. Je n’étais qu’une étrangère pour elle et elle était loin de sa zone de confort pour le moment.

« Je n’ai jamais dit que je savais tout de toi. Je déduis juste ce que je ressens face à ton comportement. Je vois, et, est-ce que tu es souvent en colère  June ? Je n’ai pas déduit que tu étais un danger pour toi, c’est ce que les personnes qui t’ont amené aussi en ont déduit. Je veux ben t’aider à te sortir de là, mais pour ça, il va falloir que tu y mettes un peu du tiens. » Je ne voulais pas qu’elle termine avec les services sociaux. Il fallait vraiment qu’elle s’ouvre un peu à moi.

J’haussais un sourcil à ce qu’elle venait de me dire. « Alors premièrement, il est absolument hors de question que je fasse ça. Je suis désolée que tu trouves que ma profession est inutile. Moi, je ne le trouve pas au contraire. J’ai pu aider beaucoup de personne et c’est pour ça que j’aime mon métier. Mais on ne peut pas obliger un âne à boire ‘il n’a pas soif. Si tu ne mets pas un peu de tient dans cette histoire, je vais devoir obligée de te faire embarquer par les services sociaux et je peux te dire que cette expérience ne va vraiment pas te rendre service. »

Je n’ajoutais rien car je voulais qu’elle réfléchisse au pour et au contre de ce que je venais de lui dire.

Malgré toutes les bonnes intentions que semblait vouloir déployer la psychologue, June demeurait braquer et mettait le plus de distance entre elles. La sorcière se sentait seule, blessée et incomprise, c'était comme si le monde n'avait plus de couleur autour d'elle. Distraite, elle n'écoutait qu'à moitié cherchant un autre moyen de se sortir de là. Les pensée de cette dernière vagabondaient ça et là vers des situations plus où moins proche d'où elle avait réussit à s'extirper.

Pourtant, la blonde avait finit par attiré son attention. Je ne vous ais jamais dit mon prénom, alors expliquer comment vous êtes tomber juste vu le nom dont on m'a affligé. Le sourire de la jeune fille était devenue mauvais et plein de mépris, encore plus qu'a son arrivé. Pour la première fois depuis le début elle se rapprochait de l'autre comme d'une proie dont elle voulait se saisir. Y mettre du mien ? Mais c'est qu'en plus elle à le sens de l'humour !?

Son discours devenait lassant, semblable à ceux vide de sentiment et mis en forme  que vous sorte les gens lorsque quelque chose va mal. Vous pensez vraiment que les gens à qui vous espérez m'envoyer auront les moyen de payer pour ce qui arrivera à leur maison ? Qu'il supporteront les accidents quotidien et ménager provoquer sans qu'il n'y ait de raison véritable ? S'approchant davantage de Grace elle finit par lui prendre la main de manière délicate.

Son corps demeurait encore endolorit et chaque fois qu'elle forçait un peu trop il lui rappelait sa chute et ce sentiment de bien être qu'elle eut ressentit un instant. Remontant la main de l'angelot vers sa tête elle reprit la parole quand cette dernière s'y posa. D'un mouvement brusque elle tenta de forcer la main à agripper  sa propre chevelure afin d'en arracher quelques cheveux, mais surtout d'y laisser une trace ''d'agression''.

Fabriquer ou non, si une trace d'agression est constater suite à mon passage chez vous que se passera t-il ? Voilà la première question qui répondit à la suite d'affirmation émise par la doctoresse. June était dans la confrontation et à moins que l'autre ne se montre plus maligne ou plus forte qu'elle, la jeune fille chercherait continuellement un autre moyen n'impliquant pas quelqu'un de plus faible qu'elle.  

J’avais vraiment envie d’aider cette jeune femme. Je ne comprenais pas pourquoi cette dernière y mettait autant de rétisence. Non, elle avait raison, elle ne m’avait pas donné son prénom, mais je savais qui elle était, Lyanna m’avait parlé d’elle lors de quelques séances. Je savais qu’elle tenait à elle et j’avais envie de tout faire pour remettre cette jeune femme sur le droit chemin. Mais si elle ne voulait pas y mettre du sien, la mission allait être compliquée. Franchement, je n’avais pas de temps à perdre, alors autant jouer franc jeu avec elle au lieu de lui mentir.

« Parce que je connais Lyanna et cette dernière m’a beaucoup parlé de toi. Je sais que tu es une sorcière et je ressens que tu as de la peine et que tu es très en colère. Je ne suis pas ton ennemie June, je suis un ange et je suis venue sur terre pour aider au mieux les personnes. Je ne veux pas que tu termines ta vie dans des foyers et encore moins que tu fasses les mauvais choix. » Mon ton était calme et je restais totalement neutre face à la situation. Elle devait se sentir perdue.

« Eh bien tout dépend chez qui tu iras. Si par exemple tu vas au Coven de Lyanna, je suis certaine que tu n’auras pas le moindre problème, cette dernière pourrait même t’aider à maitriser tes pouvoirs. Et si ce n’est pas le cas, je sais qu’il existe aussi une école pour les personnes qui ont les même capacités que toi. Rencontrer ce genre de personne pourrait très certainement être bénéfique pour toi, tu ne penses pas ? Je sas que tu as peur et que tu es perdue, je le ressens mais je sais aussi que tu es une bonne personne. »

Je laissais faire June sans comprendre où cette dernière voulait en venir. Mais au moment où je comprenais ce qu’il se passait, je retirais ma main. « June, tu crois vraiment que l’on va croire que je pourrais t’agresser ? Allons, ne dit pas de bêtise. Je suis un Ange et la magie, je connais et je pratique. Il n’y a rien de plus simple que de retirer une trace d’agression en quelques secondes. »

Que ce soit du dédain, le déni ou un trop plein d'émotion la brune dressait des murs entre elle. Elle refusait que la solution soit si simple et qu'on efface sa peine, ou encore qu'on lui sorte de beau discours cliché lui disant que ça arrive et qu'elle doivent passé à autre chose. La psy semblait rester de marbre à son discours et à son attitude provocatrice et agressive. Lyanna ? Mais... Les sentiments de la jeune fille semblèrent virevolter davantage.

Soyez sur que ma mère ne me laisserait surtout pas salir son précieux nom de famille alors la famille d'accueil j'y crois pas trop. Et si vous êtes soit disant là pour aider les humains ou je ne sais quoi, pourquoi vous l'avez pas aider lui ! La colère et le ressentiment dont elle faisait preuve n'avait rien avoir avec Grace et pourtant elle ne pouvait pas s'en empêcher. C'était comme si elle reportait son sentiment d'impuissance sur celle qui lui tendait la main.

Je ne suis pas la bienvenue chez moi ou à l'académie de magie, quand au coven de Lyanna je ne sait pas si c'est vraiment une bonne idée... ''Une bonne personne'', qu'est ce qu'elle voulait dire par là ? Sa marraine n'arrêtait de le répéter et même Tyler laissait entendre. Elle n'avait pourtant rien de si exceptionnel, tout ce qu'elle souhaitait c'était de vivre sa vie sans qu'on ne lui fasse chier. Si la jeune femme en face d'elle commençait à l'apaiser la jeune fille elle passait d'un état semi calme à une colère injustifié.

Si vous connaissez à ce point la magie, ramenez Zéphyr à la vie ! Rendez le moi ! Je veux qu'il revienne ! Je veux juste qu'il revienne...Après les cris, les pleurs... Entre ses blessures physique et celle lier à la perte de l'être aimé sa souffrance n'était que plus vive, mais elle baissait également la garde envers l'autre pour la première fois. Secoué de sanglots elle s'était recroquevillé dans un des recoins de la pièce. Sans lui beaucoup de chose n'avait plus de sens, ne valait plus vraiment la peine.

Cette fois ci ce fut l'ange qui provoqua le contact entre elle, bien plus doux que le précèdent provoquer par la jeune sorcière. D'ailleurs elle ne saurait dire si extérioriser lui avait retirer un certain poids des épaules ou si c'était la blonde qui l'espace d'un instant allégeait sa peine. Elle resta ainsi un moment, profitant de cette sensation de vide ? Elle ne savait pas exactement ce qu'il en était, mais si il n'y avait plus rien elle ne pourrait pas souffrir, non ?

Peut être que le plus simple serait tout simplement d'ôter de sa mémoire l'existence de Zéphyr...Un choix difficile et qu'elle refusait de faire, à moins que l'on puisse simplement l'empêcher de ressentir la moindre émotion. Pourquoi vous ne ramener pas de mort à la vie ?

Le cœur de la jeune sorcière semblait se resserrer sur lui même, comme si il tentait de se purger de ce qui la rattachait à Zéphyr. Comme si tenter de l'effacer résoudrait le problème...Les yeux humides et rougis elle tentait de reprendre un semblant de réflexion, un semblant d'assurance devant l'autre. Bien qu'en l'état toute reniflante et tremblante elle faisait davantage pitié qu'autre chose. Elle pouvait presque entendre son beau brun se moquer d'elle si il la voyait comme ça.

La taquiner et...Non, ce n'était qu'un rêve éphémère...un rêve qui malgré tout serait séduisant. Je...Je vis techniquement chez elle - mais ça change rien.  Pourquoi si vous voulez pas m'aider à avoir ce que je veux, vous ne pouvez me retirez ce qui me fais souffrir !? Je ne veux pas revenir à ce que j'étais avant lui et je ne veux pas..je ne veux pas qu'il y ait un après lui. Le visage de la petite brune était toujours inondé, chaque gouttes coulant l'une après l'autre.

Les lois de la nature ? Les humains la défis tout les jours et même nous sorciers alors pourquoi ne pas faire juste une exception ? Et si vous refusez quelque chose que vous pensez réalisable et la seule chose que je demande, comment diable voulez vous m'aidez !? Entre pleurs et cris la scène semblait passez du chaud au froid, mais cœur bien accroché ou pas l'on ne pouvait rester de marbre devant l'affliction de la sorcière d'eau. Le pire était de savoir qu'une fois de plus on lui répondrais sans doute non une fois de plus.

De savoir que malgré de veine promesse la douleur ne s'en irait pas complètement, qu'elle reviendrait plus vive et plus ancré. Mais peut être étais ce à elle de leur montrer que son amour pour Zéphyr pouvait le ramener. Trop de penser contradictoire se mélangeait dans son esprit. June n'était pas prête à faire ce deuil, elle ne pouvait y arriver seule pour l'instant qu'elle en ait conscience ou pas. Malgré ce qu'elle se disait à l'intérieur de sa tête elle n'arrivait pas à se calmer complètement.

Au pire baisser les bras, soigner moi juste et on gagnera du temps toutes les deux, non ? Un sourire résigné s'affichait sur le visage de la plus jeune attendant presque que l'autre ne tranche seule la question, qu'elle trouve les réponses attendue à la fois par June et son entourage concernant le truc qui cloche chez elle et qu'il faut rectifier pour qu'elle devienne la parfaite petite fille à modeler que sa mère aurait toujours voulu qu'elle soit.