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 JamIyah | C'est une bonne situation ça, scribe ?

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Message# Sujet: JamIyah | C'est une bonne situation ça, scribe ?    JamIyah | C'est une bonne situation ça, scribe ?  EmptyLun 8 Oct 2018 - 14:11

C'est une bonne situation ça, scribe ?
JamIyah
Ca fait trois ans. Trois ans que tu te ment à toi même et au monde entier. A ton grand - père, ta mamie adorée, ta chère maman. Tu leurs caches la vérité depuis très exactement milles cent quatre vingt quinze jours. Comment pourrais tu te résigner à leurs avouer ? Leurs montrer ces yeux si clairs qui deviennent brusquement aussi rouge que l'hémoglobine ? Leur faire voir la danse de tes veines juste en dessous de ton regard si animal ? Leur prouver l'existence de ta mâchoire tellement puissante qu'elles pourraient tuer en une seule morsure ? Ils te verraient comme un monstre. Une batarde. Une chose qui n'a pas le droit même de vie ou de mort sur quiconque et qui se doit de ne pas exister. Une créature si laide qu'elle ferait fuir le plus avertis des êtres humains. Ils ne sont pas prêt. Ils ne le seront sans doute jamais, d'ailleurs. Tu redoutes cet instant. Ce moment où tu fêteras tes vingt - huit ans et où ton corps sera encore et pour toujours celui d'une jeune femme de dix huit. Dix ans sépare ses deux échéances et pourtant, les minutes ne s'arrêtent pas de défiler. Et plus le temps passe, plus tu regrette de ne pas avoir le courage nécessaire pour leur avouer ta vérité. La nouvelle partie de toi, qui ne s'envolera jamais. Cela dit, peu importe les illusions qui te bercent chaque nuit, tu connais tes proches et tu sais d'or et déjà qu'ils n'accepteront pas cette situation. Ils te poseront sans doute milles questions, voudront voir jusqu'au plus vil trait racial dont tu puisses faire preuve, se mettront en chasse d'un remède ou de quelque chose qui puisse t'humaniser et leur rendre leur petite fille. Mais c'est mort. Comme toi, il y a trois ans. Tout est mort. Ton coeur ne bat plus. Ton sang ne circule plus. Ton être tout entier est arrêté entre la faucheuse et la magie. Et pour couronné le tout, te voilà détentrice d'immense pouvoir dont tu ignores jusqu'à son sens profond. Une force et une vitesse impressionnante. La possibilité de te regénéré infiniment.

C'est dur à dire.
Mais ils ne comprendraient pas. Ils ne peuvent pas.


Tu soupires. La musique est soft ce soir, et heureusement. Tu n'avais pas envie que le DJ se perdent dans la folie de ses titres. Et il est vrai de dire que les styles musicaux ont bien évolué. A l'époque, tu apprenais la valse et dansais des slows. Aujourd'hui, les jeunes s'éclatent sur du boom - boom sans paroles et sans continuité. T'estimant heureuse que le responsable de la radio en question ait opté pour du blues très apaisant, tu te concentrais sur ton affaire. Eh oui, si tu étais là, bien assise devant un énorme dossier de quarante huit page, en plein milieu du grand bureau de pépé, ce n'était pas pour le plaisir. En effet, désormais partenaire de Georges Thompson - alias grand - papi -, il te déléguait certaine mission dont il estimait la réussite. Bien évidemment, plus ça allait, plus les affaires te semblaient compliqué à gérer seule. Pourtant, ta fierté te conduisait à usé de moultes malices pour t'en sortir sans l'aide de quiconque.
Ce soir, tu devais rencontrer l'avocat d'une grosse industrie textile dont les fonds premiers venaient tout droit de vos caisses. Grand - père t'avait légèrement expliqué qu'il s'agissait d'une vieille histoire qui durait et qu'il n'avait pas le temps de s'en occupé. Aussi, tu t'étais penché sur le dossier. Effectivement, légalement, vous arriviez au bout du temps nécessaire pour lancer une procédure. Il fallait donc faire vite et prendre contact avec ces gens. Ils n'étaient pas fou. Ils avaient bien conscience que le contrat qu'ils avaient signer les obligeait à rendre à TP's Enterprise plus de quarante huit pourcent de leurs chiffres d'affaires. Et comme papi s'y attendait, tu avais rapidement trouvé la faille qu'ils avaient exploité pour se faire plus de bénéfices sur vos dos sans pour autant vous virer votre part.

Tu soupiras. En retard, en retard.. Tu n'allais clairement pas le louper celui là. Repoussant tes longueurs blondes bien derrière tes épaules, tu rajusta ton chemisier blanc et épousseta les pliures de ta jupes. Celle ci t'arrivait juste au dessus du genoux et t'affinais la silhouette puisqu'elle moulait ton galbe. Agacé, tu croisa tes jambes et t'amusa à enlevé et remettre l'arrière de tes talons aiguilles. La patience n'était définitivement pas une de tes qualités. Finalement, ton invité finit par pointer le bout de son nez. C'était un grand homme, blond et très sur de lui. Il paraissait jeune mais respirait la maturité et l'intelligence. Toi qui espérait tomber sur un de ces petits avocats véreux non content d'être tombé sur un bon client, c'était foutu. Tu te leva pour le saluer et te rassis rapidement, l'invitant à faire de même. Ici, c'était presque ton territoire. Tu te sentais à l'aise, en sécurité et tout à fait à même de mené par le bout du nez qui tu voulais. Très rapidement, tu posa les pieds dans le plat. Ses employeurs avaient grapiller quelques cents sur la parution de leur publicité mais avait officiellement garder le même prix de vente. Centime qui devinrent très rapidement des dizaines, et milliards de dollars, mis bien à l'abris sur un compte offshore très loin du sol américain. Bien sur, quand tu as une idée en tête, tu ne l'as pas ailleurs, et grâce au contact de l'entreprise tu as pus trouver le numéro de ce fameux compte.
Plus tu parlais, plus tu expliquais, plus tu sortais maintes et maintes preuves imprimé noir sur blanc, et plus l'avocat en face de toi se décomposait. Il n'avait certainement pas envisagé qu'il puisse tomber sur un dossier pareil. Pensait - il devoir simplement démentir une accusation sans fondement ? C'est bien mal te connaitre. Il te jaugeait, de la tête au pied tandis que tu citais tout un tas de lois que l'entreprise accusé violait et débitais les raisons pour lesquelles il ne devrait pas soutenir un tel dossier. Tout de moins, sauf si il consent à proposer une solution. Sans quoi, tu rendrais publique le dossier que tu avais constitué dès le lendemain matin. Il est vrai de dire que tu étais dur en affaire, bien plus dur que papi ou maman. Il fallait te montrer intransigeante si tu voulais te faire respecter dans le milieu. Et pour preuve de ta menace ? Une copie de la Une du Times daté et pré - imprimé avec pour gros titre " Le scandale du compte offshore ". Sympathique, tape à l'œil, tu avais tout de suite accroché. Tu termina par poussé très lentement le journal devant lui.

" - Je crois qu'il serait judicieux de signer une trêve. N'est ce pas ?" commences tu d'abord doucement. " - Nos exigences, vous les connaissez déjà. Elles sont inscrites noir sur blanc sur le contrat de prêt que vos employeurs ont paraphés. Quarante huit pourcent des bénéfices de l'entreprise. Nous considérons donc la somme viré sur ce compte comme la continuité de ce que vous nous devez ; soit vingt - et - un million quatre cent milles trente sept dollars et soixante dix huit cents, très précisément. ", poursuis tu sans le laisser parler. Tu n'avais pas le temps pour des banalités comme des excuses par exemple. " - Je vous laisse prendre votre téléphone et appeler votre patron pour qu'ils donnent son accord à nos petites affaires. Bien sur, la somme sera viré dès lors que votre coup de file sera terminé, cela va s'en dire. Si malheureusement, ce n'est pas le cas, j'ai bien peur que notre clause de rétractation ne doivent anéantir vos fonds et nous reprendront enseignes, employés, et bénéfices dans la minute. Sans compter, les procédures qui suivront. Dans ce cas, je puis vous assurer que je ferais toutes les recherches nécessaires pour que la loi vous inflige la peine maximal pour ces délits. Croyez moi sur parole. Prenez votre temps." termines tu, très sur de toi avant de te lever, rajustant la boutonnière de ta manche gauche. Partant en direction de l'entrée où tu sentais la présence d'un inconnu en compagnie de deux de vos gardiens. Il était temps que tu interviennes en vue de leurs caractères plus que douteux. Et il était là. Caché derrière les silhouettes gigantesques de tes hommes de mains. Les traits de son visage étaient charmant malgré son regard froid et distant.  Il n'était pas aussi grand que tes hommes, mais il n'était pas si petit non plus. Brun, le teint halé et un regard indéfinissable, tu terminais de descendre l'escalier donnant sur l'altercation. " - Brad, Cadell, je peux savoir ce qui ce passe ? ", demandes tu, légèrement plus adoucis que précédemment. " - Bonjour mademoiselle Liyah. Et bien, c'gars là voudrait v'voir, sous demande de m'sieur George. Il dit que c'est une affaire perso'. " expliques Brad, avec son irréductible accent. Tu fronces les sourcils. Une affaire personnelle ? " - Et bien, laissez le donc m'expliquer de quoi il s'agit. Enchanté, Liyah Thompson. Vous pouvez m'appeler Liyah, papi ne se dérange pas. " poursuis tu en venant à sa rencontre, lui serrant doucement la main.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
Pando
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Message# Sujet: Re: JamIyah | C'est une bonne situation ça, scribe ?    JamIyah | C'est une bonne situation ça, scribe ?  EmptyMar 16 Oct 2018 - 17:20

Je n'étais pas un grand nom de la mode, pour tous, pour l'instant, je n'étais que James Daniels l'assistant du renommé Alessandro Wright. Pour le moment je devais me faire un nom, et pour cela je devais acquérir bien plus d'expérience que les écoles de modes ne m'en donneraient jamais.
C'est avec cette ambition en tête que l'on m'avait attribué une mission. M. Wright ne pouvait se rendre chez les Thompson, à cause d'un autre défilé bien plus important qui se profilait à l'horizon, j'avais accepté d'y aller à sa place. Il se débrouillait bien avec les autres pour le défilé donc ce n'était pas grave si je ne participais pas à celui-ci. Certes je ne verrais pas ce cher Philippe Beaumont, mais convaincre M. Wright de me garder comme assistant était une de mes priorités, et je ne devais sous aucun prétexte la gâcher.

Je m'étais alors mit en route pour aller chez ces clients quelque peu importants si j'en avais lu quelques articles à leur sujet sur Internet. Ma mission plus précisément? Je devais refaire pour la jeune Liyah Thompson des tenues pour le travail ou les grandes occasions auxquels elle pourrait être conviée. C'était la digne héritière du travail de sa famille, il fallait qu'elle fasse bonne figure.

Une fois à l'intérieur des bureaux de la famille, on m'avait arrêté, me demandant alors d'attendre que ma cliente se libère d'elle-même. Je n'attendais pas si longtemps que je le craignais car une jeune femme aux cheveux blonds presque blancs vint à ma rencontre et à celle des deux hommes qui m'encadraient. Après leur avoir parlé un instant, elle s'était présenté et elle m'avait tendu une main que je serrais poliment en lui affichant un grand sourire, je me présentais à mon tour.

Bonjour Mlle Thompson, je me présente, James Daniels mais appelez James si je dois vous appeler Liyah. On m'a envoyé pour quelques affaires, je viens de la part du styliste Alessandro Wright, je suis son assistant. Monsieur ne pouvant venir à cause d'affaires quelques peu urgentes c'est moi qui m'occuperait de la demande de votre grand-père.

Je lui tendis alors une copie du mail où figurait la requête de son grand-père pour mon patron.
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