Fathoms below, below From whence wayward Westerlies blow Where Triton is king and his merpeople sing In mysterious fathoms below
Il avait décidé d’aller changer à la gare routière. D’un coup de tête, d’une simple impulsion, il s’était habillé avec un de ses costumes comme pour aller au tribunal. Un Armani noir, une chemise bleue azure et des baskets dernier cris. Cette idée ne le quittait pas mais Stefano devait aller au bureau afin de régler des affaires d’avocat. Des affaires à plaider qui seront gagnées en un tour de main grâce à sa voix persuasive et sa grande intelligence. La plupart des gens avait tendance à oublier que sous sa folie, une grande intelligence résidait. Après tout, il était un homme qui avait été respecté et craint dans le gratin de l’Attique et un vampire qui a vécu plus de deux milles ans. Oui, il était un fou mais il était un homme qui fallait redouter car derrière sa folie, quelque chose de beaucoup plus sombre se cachaient. Il ne sut vraiment comment il était arrivé à la gare, il avait pris le bus au lieu de sa belle voiture Audi R8. Pourquoi ? Il ne se rendit pas compte de cela à vrai dire, il avait une chanson dans la tête qui le perturbait étonnement, il avait regardé des choses stupides et depuis, il l’avait. Stefano s’était donc retrouvé en costume Armani, tout beau, tout classe avec sa mallette à la main. Il était dans le grand hall de la gare à regarder les voyageurs s’amasser vers les trains pour partir loin de Los Angeles, ou aller travailler dans les alentours de Los Angeles. Généralement, quand Stefano le faisait, il prenait une belle voiture bien classe. De toute façon, chez les avocats, tout était une question de style et d’apparence. Stefano imposait beaucoup plus que les autres avocats et c’était la raison de sa bonne réputation malgré qu’il n’aille jamais. Stefano s’était arrêté au beau milieu, reniflant les odeurs qui allaient et venaient dans son narine. Des odeurs d’épices et de parfum fruité que les femmes mettaient, des odeurs de tabac, de fer rouillé. Puis finalement, un bruit vint résonner dans ses oreilles sensibles. De la musique, du violon, une symphonie toute douce dont il s’en approcha. Même s’il aime plus le rock que le classique, il aimait le son du violon et du piano. Ce genre de sons était beaucoup plus doux à ses oreilles que la guitare électrique.
Cependant, il en avait trop entendu depuis la Renaissance, il avait eu du piano plein les oreilles. Il en avait eu ras le bol de l’entendre malgré que la guitare électrique agressait ses oreilles sensibles. Il s’approchait du violoniste tout en chantonnant une petite chanson. Il ne sut pas vraiment comment mais il s’était retrouvé sur le carton avec le violoniste ou debout en train de danser n’importe comment. Il chantonnait des chansons puis lui vint une odeur étrange, un homme venait d’ouvrir dans la cafeteria, une boîte de hareng. Stefano adorait cela même s’il trouvait cela étrange de manger à midi. Que le temps passait vite à errer avec un clochard. D’un claquement de doigt, le son de violon se fit plus enjouer.
« Les poissons, les poissons, Moi j'adore les poissons, Les couper, les tronçonner à vif. J'aime leur trancher la tête, Et dépiauter la bête, Ah mais oui, c'est toujours un délice
Les poissons, les poissons, Hi, Hi, Hi, Ah, Ah, Ah, Je leur crève les yeux, Et je les ouvre en deux. Je leur arrache les entrailles, Et je les jette dans la poêle, Ils frétillent, ils se tortillent, Scregneugneu ! »
Il chantait de sa voix rauque et grave. Il avait une belle voix, il aurait pu être chanteur et le saurait dans une autre vie au lieu d’avocat. Il chantait tout en dansant avec une demoiselle qui passait par là, dans son euphorie, il se prit un tronc mais continuait à chanter la chanson. Un torse musclé, il leva les yeux pour voir un homme brun.
-Oui, bébé ? Demanda-t-il avec un petit air narquois.
Alice était, bien malgré lui, obligé de rester sur la surface pour le moment. Sa blessure ne supporterait pas une transformation si douloureuse qu'es celle de la transformation des sirènes. Alors, il était là, avec le prédateur de la terre qui l'avait aider. Malgré tout, il restait méfiant, ce n'est pas parcequ'un prédateur l'a aider qu'il est digne de confiance. Un prédateur reste un prédateur, et Alice ne voulait pas être la premier à se ferme mordre si jamais cela devait dégénérer avec ce ''Philippe''. Alice ne tenait pas en place et était parti exloré les alentours. Les gens de la terre restent-ils donc souvent ainsi enfermé ''chez eux'' ? Cela ne plaisait absolument pas à ALice, tout comme ses ''vêtements'', qu'il ne cessait de réajuster ça et la, tentant de les déserrer. Il se sentait terriblement à l'étroit dans ses ''vêtements'', et dire que les humains les portes toute la journée durant.
Alice eu mit son mal en patience et déambulait dans les rues de cette ville si étrange pour lui. Souvent, il ne savait pas où il allait et se contentait de suivre la masse de gens qui avançait autour de lui. Il entendit alors de la musique, et comme tout Triton digne de se nom, Alice adorait la musique, même si ici, elle était très différente. La musique des humains est loin d'être semblable aux chants des sirènes, mais cela n'était pas désagréable pour autant.
Le voila arrivé dans une petite cafeteria, bien qu'il n'eu aucune idée de ce qu'était une cafeteria, il voyait les gens manger autour de lui. Il analysait tout le monde, les regardant manger, regardant le violon se dechainer, un objet que jamais il n'avait vu et qui eveillait son interêt. Il s'en était approché d'un pas craintif, et à raison : une odeur famillière atteint ses narines, une odeur qui lui errisa les poils. Un prédateur de la terre. Il n'eu pas le temps d'identifié la menace, que voila que quelqu'un l'attrape par la taille. Un homme. Non. pas un homme. Mais le prédateur de la terre qu'Alice avait senti.
A la fois paniqué, se sentant terriblement agressé, Alice poussa violemment le prédateur loin de lui en grognant tel un triton, montrant ses dents et serrant ses doigts telles des griffes. L'homme lui avait dit quelque chose ''oui, bébé ?''. ''Bébé'' ? De plus, c'était lui qui était à l'origine de la chanson qui avait résonner plus tôt, bien qu'Alice n'eu aucune idée des paroles de la dite chanson.
Fathoms below, below From whence wayward Westerlies blow Where Triton is king and his merpeople sing In mysterious fathoms below
Pourquoi fallait-il toujours qu’il se mette dans la merde ? Pourquoi ne pouvait-il tout simplement pas être normal et aller dans son travail ennuyeux où il faisait gagner ses clients ? Pourquoi ? Parce qu’il était Stefano. Un vampire dont les anciens vont avoir bientôt marre et dont les démons se demandaient sincèrement, c’était quoi la pire punition pour lui. Sincèrement sa pire punition serait de se retrouver dans un mur, la tête à l’envers. Cela lui était arrivé une fois et c’était horrible. Il n’arrivait pas à rester immobile pendant 3h alors que des gens essayaient de le sortir. Cela lui était arrivé dans un hôpital vers 1973. Ivre, il s’était retrouvé sans savoir comment dans un mur, la tête à l’envers. Obligé de rester immobile car c’était un passage étroit. 3H sans bouger, une éternité pour un cerveau hyperactif comme le siens. La pire punition selon lui, c’était ça. Rester immobile pendant 3h dans un mur.
Là, sans savoir comment, Stefano s’était retrouvé dans une gare où tout le monde partait travailler tandis qu’une petite foule s’était rapprochée tout en riant de ses pitreries, chantant des chansons qui n’avaient selon lui aucun sens mais c’était juste fun. Tournoyant dans son euphorie, il se prit sans faire exprès quelque chose de très musclé. Il avait levé les yeux au ciel pour voir ce bel homme devant lui. Stefano aimait les femmes, leurs courbes enchanteresses et généreuses mais il ne disait jamais non à un homme et leurs muscles. Jamais. C’était un grec après tout. L’importance, c’était le plaisir que cela le procurait.
En tout cas, l’homme devant lui était son type d’homme. Stefano n’était de toute façon, pas très compliqué. Cependant, il avait une beauté envoûtante comme s’il pouvait hypnotiser les gens avec sa seule présence. Finalement, Stefano avait fini par l’accoster avec un sourire charmeur, comme celui d’un requin prêt à se jeter sur sa proie. La réponse ne tarda et Stefano se fit pousser d’une force peu commune. Stefano vint à le regarder surpris par cette force. A coup sûr , c’était une créature surnaturelle.
-Et bien t’es fort mon coco l’asticot ! S’exclama-t-il. Repousse-moi et je vais te botter le cul, ajouta Stefano avec un petit sourire.
Il vint à caresser le torse du bel homme en face de lui avec un sourire enjoué même s’il était un peu énervé par le fait de s’être fait pousser comme un vulgaire chien.
-Tu veux chanter avec moi ou danser? Demanda-t-il.
Alice n'aimait pas ce qu'il sentait. C'était un prédateur de la terre, il le savait, il en était certain, mais il semblait bien moins amical que Philippe, qui lui avait dit le nom de son espèce mais il n'avait pas réussi à le retenir. Drague, séduction, amour et passion, tout ceci était inconnu à Alice, il ne savait pas ce que c'était, il ne savait pas comment interpréter correctement tous les signes qu'envoyait le prédateur de la terre. Il prit ceci pour une agression. Encore plus lorsque le prédateur revint, malgré l'avoir repousser, en le caressant. Agacé et paniqué, Alice grogna une nouvelle fois en hurlant ''Prédateur ! Prédateur de la terre !'', tout en montrant ses dents à l'individue devant lui.
Il ne comprenait pas ce qu'il disait, dans la peur et la panique, il ne faisait même pas l'effort d'essayer de comprendre ce qu'on lui disait, il avait juste peur et c'était mit sur la défensive. Alice recula, très méfiant, prêt à partir à toute vitesse si jamais cela était nécessaire. Ici, il était faible, il ne faisait pas le poids face à un autre prédateur.
Alice n'avait pas aimer se contacte, il avait même absolument pas apprécier. Alice appréciait la compagnie des mâles de son espèces autant que celle des femelles, mais c'était des individues de son espèces, jamais il n'avait eu se genre de contacte avec un être de la surface, encore moins un être qu'il avait identifié comme un prédateur.
''Prédateur ! Loin de Alice !''
Alice ne savait pas vraiment si ce qu'il disait avec un vrai sens, mais il ne voulait plus ce type de contacte. Les gens de la surface n'était pas tous mauvais, il l'avait compris, mais il avait l'impression tous de même que la grande majorité était agressif envers lui. Pourquoi tous le monde agissait étrangement avec lui ? Alice désirait qu'une chose, repartir dans l'océan et ne plus jamais remettre pieds à terre, mais Philippe lui avait dit qu'il faudrait du temps avant qu'il ne puisse reprendre une forme aquatique sans causer d'avantage de dégâts.
''Chanter'' ? Le prédateur voulait il entendre Alice chanter ? Pourquoi cela ? Son chant pouvait être une arme, capable d’envoûter et de charmer les gens qui l'entendait, il pourrait se servir de cela et de la visible ignorance du prédateur pour le piéger, l’envoûter pour ensuite fuir loin de lui si jamais la situation l’exigeait. Mais pour l'instant, il n'avait aucune envie de satisfaire les envies du prédateur.
''Alice pas chanter ! Prédateur loin de Alice !''
Alice fit un pas de plus en arrière, en position défensive.ensive.
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