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 My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -

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Message# Sujet: My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -    My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -  EmptyLun 18 Mar 2019 - 23:38

My mind's like a deadly disease
I can't h*elp this awful energy, Goddamn right, you should be scared of me
Leonie ✧ Ezechiel
Elle l’avait encore fait et ce coup-ci, la directrice n’allait pas laisser passer cela. La jeune fille ne comprenait pas ce qui se passait avec elle, pourquoi cette douleur telle à du verre pilée dans ses veines ne la quittait jamais.  Elle aurait aimé d’avoir qu’une seule journée où elle ne ressentait pas cette souffrance, cette impression qu’elle allait tout faire foirer en ouvrant seulement la bouche pour dire un petit mot. Cela s’était passé en cours, cette fois-ci, et le professeur n’avait su quoi faire d’autre à part de l’envoyer chez la directrice. Leonie avait cette impression que personne ne la comprenait. Elle ne le faisait pas exprès, elle n’aimait pas faire cela. Pourtant lorsque cela arrivait, elle se sentait mieux comme libérée d’une pression. La douleur finissait par revenir mais au moins, lors d’un court instant, elle se sentait mieux, légère avant que la culpabilité revenait en force. Lors de ce cours, elles étaient installées en cercle, observant un moment de calme avant que des regards appuyés dans sa direction la rendirent nerveuse au point d’avoir tremblé la salle de cours, faisant perdre équilibre au professeur. La directrice l’avait disputée et lui avait dit de retourner dans sa chambre, exclus des cours pendant une semaine afin qu’elle se repose. Leonie n’avait pas pleuré, n’avait pas daigné à lever le regard vers celle-ci. Le silence de la jeune fille avait accueilli la directrice qui avait dû se sentir vexer. Que devait-elle répondre à cela ? Isobelle Ravenwood savait parfaitement qu’elle ne le faisait pas exprès et qu’elle avait dû mal à s’intégrer avec des filles de son âge qui n’avaient pas vécu ce qu’elle avait eut durant son enfance. La solitude, le sang, la maltraitance et le sentiment d’abandon total de la part de l’Etat et de sa mère. Elle aurait aimé avoir une famille, quelqu’un à qui parler de ses problèmes, de cette douleur dans les poignets. Leonie aurait aimé hurler au monde sa colère mais Leonie s’était tu et était restée silencieuse. Pourquoi hurler sa colère contre des innocents qui ne lui avaient rien fait ? Pour se sentir mieux mais blesser les autres ? Leonie se sentait piégée.

C’était le troisième jour où elle était exclue de cours, trois jours où des rumeurs se faisaient entendre dans son dos. La douce jeune femme s’était vêtue d’une jolie robe d’un bleu azur qui faisait ressortir ses yeux de la même couleur.  Elle avait laissé ses longs cheveux noirs aux boucles soyeuses tomber en cascade dans son dos. Un peu de maquillage et de parfum mais pas trop, Leonie sait se montrer un peu coquette mais aimait bien rester au naturel.  Le maquillage était là pour masquer des cernes violacés sous ses yeux. Leonie avait du mal à dormir avec cette douleur et les cauchemars qui ne la quittaient pas. Des cauchemars qui montraient d’étranges scènes qui se passaient ou du sang, de la noirceur et un hurlement à faire froid dans le dos. Parfois, Leonie entendait des voix murmurer et ricaner dans son sommeil. Des choses qui la mettaient à fleur de peau au réveil et qui marquaient sa peau. Le soleil était bien haut et Leonie dessinait, cela la détendait étrangement de le faire. Beaucoup de noir et de rouge dans ses tableaux, des scènes macabres parfois car elle dessinait ce qu’elle voyait dans ses rêves. C’était floue comme un voile brumeux car elle voyait la scène mais n’arrivait pas à distinguer les choses. Seule, elle était descendue manger au réfectoire, évitant les regards persistants coulé dans son dos avant de remonter continuer ses tableaux et ses devoirs.

Ce fut vers 15h qu’un surveillant vint taper à sa porte et lui dire descendre dans les jardins pour voir un ami de la directrice. Les sourcils froncés, Leonie était descendue en fulminant contre la directrice qui ne l’aimait guère. Arrivé dans les jardins, elle vit un homme aux cheveux noirs ébouriffés et des yeux noisette. Plissant les yeux, elle le fixait avec un air de défi et d’impatience, une lueur énervée apparaissait dans son regard.  

-Vous voulez me voir, déclara-t-elle d’une voix quasiment inaudible.

L’énervement se sentait dans son murmure, elle ne comprenait ce que la directrice avait avec elle mais en tout cas, elle allait bientôt la trouver.
©️ nightgaunt
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Ézéchiel Draven
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Message# Sujet: Re: My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -    My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -  EmptyVen 22 Mar 2019 - 14:01

My mind's like a deadly disease
I hear your shouting, I'm here. Now you are not alone ...
Ezechiel ✧ Leonie
Moi qui pensais que cette ville ne pourrait plus me surprendre et que j'avais tout vue et tout entendue en son sain, je sais à présent que je me trompais. Les catastrophes qui se sont abattue sur Los Angeles prouve bien que j'avais tord. Bien que les vampires soient à présent sous contrôle et qu'ils ne soient plus une menace, je reste néanmoins quelques peu refroidis par leur espèce. Il faut dire qu'avoir failli se faire dévorer vivant par ses sangsues sur pattes n'aide pas vraiment à la confiance ! Mais les affaires sont les affaires et malheureusement pour mon business, se sont les suceurs de sangs qui payent le mieux et qui ont le plus souvent besoin de mes services ! Assis à mon bureau, je surveille de loin l'avancement des travaux de réparation des bureaux de ma société. Le maire a fait un geste financier envers toutes les entreprises qui ont été touché et ont subis des dégradations dû aux vampires et je dois dire que ça m'aide bien. Mais même si je ne paye pas, je ne compte pas laisser ces individus faire n'importe quoi ! Je soupire alors que Aerys vient se frotter à ma mains pour obtenir des caresses. Je lui souris alors en le caressant derrière les oreilles, puis je porte ma main à la poche intérieur de ma veste alors que mon portable sonne. Tiens, c'est la Ravenwood Academy. Je me demande ce qu'Isobelle peut bien me vouloir ?

Je réponds, pour entendre la voix de mon amie me dire de venir à l'école le plus rapidement possible. Apparemment, elle aurait pas mal de soucis avec une de ses nouvelles élèves. Elle m'explique ensuite patiemment de quoi il retourne, puis je me met en route Aerys sur mes talons. Ce n'est pas souvent que je suis appelé par l'academy de magie de la ville, mais lorsqu'ils le font, je sais bien que ce n'est pas pour rien. Et d'après ce que la directrice m'a dit, oui, je pense qu'il y a de quoi s’inquiéter. Je me demande se qu'elle pense que moi je vais pouvoir faire de plus ? Je ne suis pas réputé pour être un grand pédagogue. Je lui ai dit, mais elle semble penser que je pourrais débloquer la situation.

Voilà l'école, contrairement aux humains sans aucuns pouvoirs magique, je la vois à la perfection. Le manoir Victorien se tient là, face moi, aussi grand et imposant que lorsque je l'ai vue pour la première fois lorsque j'avais 15 ans à peine. Mon enfance ne fut pas une période particulièrement facile pour moi et même si j'ai apprécié mes études à l'academy, je n'en garde pas forcément que des bons souvenirs.

Je gare ma voiture, je salue Isobelle qui est à la fenêtre de son grand bureau et je me dirige vers les jardins où j'ai choisi pour la sécurité de l'établissement de voir la jeune fille. L'endroit est magnifique et particulièrement la roseraie qui me face. Aerys s'allonge dans l'herbe alors que moi, appuyer contre un mur en pierre j'attends l'arrivée de la jeune demoiselle qui ne tarde d'ailleurs pas, puisque sa douce voix m'interpelle.

Je me retourne alors vers elle calmement et mon familier en fait de même. "Bonjour Leonie. Je suis Ezechiel Draven et le magnifique Loup allongé à mes coté c'est Aerys mon familier. Vient, assied toi ici." Lui dis-je en lui montrant un bout du muré où je suis appuyé. "Ne t'inquiète pas, je ne suis pas là pour te faire le moindre mal. La directrice semble penser que tu as quelques difficultés à contrôler ta magie et tes excès d'humeur. Mais moi, je voudrais ton avis sur la situation. Dis moi, que se passe t'il ?" Pour pouvoir l'aider, j'ai besoin avant tout de comprendre d'où vient toute cette colère et cette peur que je sens émané d'elle.
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Message# Sujet: Re: My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -    My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -  EmptyJeu 4 Avr 2019 - 19:48

My mind's like a deadly disease
I can't h*elp this awful energy, Goddamn right, you should be scared of me
Leonie ✧ Ezechiel
Leonie n’était pas sûre de sa présence ici, dans les jardins de l’école. Elle n’avait qu’une envie, rentrer dans sa chambre, seule à peindre ou à jouer du piano afin d’essayer de se détendre. De s’évader en quelque sorte le temps d’une après-midi ensoleillée. Elle voulait juste oublier cette douleur le temps d’une seconde qui pourrait se poser lors d’une éternité. Cette sensation de douleur qui s’était enracinée dans ses poignets. Elle avait cette impression de brûlure, de verres s’étaient cassées dans ses veines et semblaient s’incruster un peu plus en elle. Ce n’était quand qu’elle avait ses crises, qu’elle se sentait libérée par cette pression, cette douleur. Lorsque la terre tremblait, elle se sentait bien, en communion avec celle-ci. Ce verre incrusté dans ses veines semblait s’en aller pour mieux revenir par la suite, mais pendant un moment, elle se sentait bien, apaisée. Quelque chose que la directrice et les élèves ne comprenaient pas. Elle se sentait bien seule dans cette école mais un peu mieux que dans la rue ou encore dans ce foyer d’accueil qui l’avait gardée durant les dernières années. Cela n’empêchait pas à Leonie de s’y sentir seule et incomprise. Cette directrice ne l’aimait pas. Celle-ci ne savait pas ce que c’était de se faire regarder comme un phénomène de foire à chaque heure de la journée. Les élèves lui lançaient un regard, murmurant des messes basses sur ce qu’elle avait fait autrefois à ce petit garçon et à cette église. Ou encore ce qu’elle avait fait avec cette pauvre famille qui selon eux, n’avait rien demandé. Elle gardait les traces, les cicatrices sur ses poignets de cette famille, comme des menottes qui lui rappelaient sans cesse, cet incendie qui avait léché ses poignets.

La directrice laissait faire cela. Elle les laissait faire et cela ne tardait pas à arriver. Elle faisait trembler la terre, terrifiant les autres élèves. Ceux qui l’avaient poussée à faire cela s’en étaient sortis indemne et elle, punie dans sa chambre, mise en quarantaine comme une maladie extrêmement contagieuse. Vraiment, Leonie ne pouvait pas voir directrice. Doucement, elle s’avançait dans les jardins qui étaient florissants. Les fleurs dégageant une douce odeur florale qui embaumait les extérieurs. Un homme était là avec un chien, s’approchant de son rendez-vous avec lui. Sa colère ne faisait que gronder en elle, la faisant encore plus mal. Les sourcils froncés, Leonie s’avançait vers cet homme que la directrice avait appelé. Au fur et à mesure, que la belle s’avançait, elle vit qu’en réalité, c’était un loup. Un loup bien docile qu’elle aimerait toucher tant sa curiosité a été piquée mais sa colère et sa fierté l’en empêchaient. Elle était là parce que la saloperie de directrice ne faisait rien pour l’aider.

Elle ne vint pas s’asseoir, préférant rester debout. Leonie ne voulait pas s’asseoir, préférant regarder autre part et être sur ses gardes. Elle ne connaissait pas cet homme. Frottant son poignet où le bracelet qu’elle avait piqué à sa mère, le jour de sa mort. Un souvenir flou et fugace lui était revenu en tête. Cependant, elle n’arrivait pas à se souvenir de celle-ci, juste une impression qu’elle devait se taire.

-J’en sais rien, s’énerva-t-elle. C’est la directrice qui ne m’aime pas, elle les laisse tranquille avec leurs regards sur moi, savez-vous ce que ça fait d’être tous les jours traitée comme un monstre de foire parce que vous avez brûlez une baraque, une église et que les autres vous trouvent bizarre parce que vous vous taisez. Moi, j’ai pété un câble, ok, ça arrive à tout le monde. Moi, je me retrouve punie, enfermée dans ma chambre comme un putain de monstre tandis qu’ils ont bien dû se marrer quand je me suis retrouvée dans le bureau. Eux n’ont rien eu mais moi, hop, punie. Ce n’est pas moi, le problème, ce sont eux et la directrice, le problème. Je me retiens, j’ai énormément mal et eux ne voient que les problèmes que j’apporte et pas mes efforts, asséna-t-elle commençant doucement à exploser.

La douleur dans ses veines dans ses poignets aux multiples cicatrices semblait doucement à s’atténuer tandis que l’air s’était rafraîchi, un vent vint fouetter ses cheveux, les faisant virevolter tandis qu’un grondement sinistre semblait sortir du tréfonds de la terre. Un grondement prédicateur des tremblements qui commençaient tout doucement mais qui allait s’empirer. La terre tremblait doucement sous ses pieds et l’école était en train de subir sa colère qui luisait dans ses yeux azurs. Les tremblements allaient empirer, devenir de plus en plus forts mais ça, elle ne pouvait pas contrôler. Ou ne voulait-elle pas ? Après tout, cela lui faisait du bien.

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Ézéchiel Draven
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Message# Sujet: Re: My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -    My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -  EmptyLun 8 Avr 2019 - 22:04

My mind's like a deadly disease
I hear your shouting, I'm here. Now you are not alone ...
Ezechiel ✧ Leonie
Je sens tant de colère et de rage émaner de la jeune sorcière et portant, malgré cela Aerys reste étonnement calme. C'est bien la première fois que je vois mon familier  agir de la sorte. Est il aussi décontenancé que moi par la jeune Leonie ?Peut-être bien. Il est très rare de voir chez une sorcière inexpérimentée autant de contrôle malgré la puissance grondante à l'intérieur de se frêle corps de femme enfant.  La sorcière choisi de ne pas s'asseoir et je n'insiste pas plus sentant que cela pourrait simplement accentuer sa colère déjà bien palpable autour de nous. Il faut qu'elle se sente à l'aise, alors je me contente simplement de l'écouter. Elle m'explique alors ne pas vraiment être intégrer ici et pire encore, elle se sent jugé autant par les élèves que par la directrice. Je vois. Ce sont les aléas de l'adolescence en sommes mise à part que pour un sorcier se genre de chose peut provoquer des réactions étranges... Voilà la tirade se termine et alors que je m’apprêtais à y répondre, voilà que la magie élémentaire de la jeune femme fuse au dehors d'elle et commence à faire trembler le sol autour de nous. Ce n'est pas très puissant, mais il vaudrait mieux que cela s'arrête sur le champ pour le bien être de la jeune fille et celle de tous. Il ne faudrait quand même pas que les incidents du passé ce reproduisent ici aussi.

Aerys relève sa tête alors que je me lève du muret où j'étais installé et que je tente de calmer la jeune élève et là, je remarque les marques sur ses poignets. Est-ce elle même qui s'est fait cela ? Où lui a t'on fait du mal ? Isobelle m'a parlé quelques peu du passé de Leonie, mais je n'en sais pas plus que cela à son sujet. Même si je suis père moi même, je ne suis pas très à l'aise avec les enfants et ça dois surement se ressentir. "Leonie. Je sais que tu ne veux faire de mal à personne. Je t'ai entendu, je te comprends. Il ne faut pas que tu te fasse le moindre soucis. Peut importe ce que les gens pensent de toi. Si tu blesse à nouveau des gens, tu leur donnera raison ! Oui, tout ce qu'ils pensent de toi de négatif deviendra alors à leur yeux une réalité. Ne laisse pas leur jugement te briser ! Tu es bien plus forte que cela je le sais." Puis je m'avance vers elle et je pose avec douceur ma main sur son épaule alors que le sol tremble encore autour de nous.

Je voudrais être capable de trouver d'autres paroles pour la toucher. J’aurais pu devenir comme elle et même pire si je n'avais pas eu Shawn à mes cotés. Mon frère a toujours été ma force, mon moteur dans la vie et aujourd'hui c’est ma fille Diona qui l'est Mais elle, elle n'a rien ni personne. Je dois réussir à l'aider !
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Message# Sujet: Re: My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -    My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -  EmptyJeu 9 Mai 2019 - 15:31

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Leonie ✧ Ezechiel
Leonie n’a jamais eu quelqu’un sur qui compter dans sa vie. Elle avait toujours été seule et gère ses problèmes comme elle pouvait. Elle n’avait pas eu d’enfance, de douceur et de joie. Elle avait dû être mature et adulte très vite. Son enfance s’était terminée lorsqu’elle n’avait que 4 ans et elle n’avait aucun souvenir avant cela. Enfin, elle n’avait qu’un visage flou et colérique. Puis, ses souvenirs étaient inondés de sang, de ce liquide rougeâtre qui avait coloré ses mains et le sol de la cuisine. Ce sang était celui de sa mère. Elle ne sut ce qui s’est passé après mais elle s’était réveillée à l’hôpital avec un ordre clair dans son esprit. Ne pas parler. Alors, elle s’était tu pendant longtemps. Quelque chose qui ne fallait pas faire surtout à l’orphelinat. Toute sa vie, elle avait été traitée comme un monstre, à l’orphelinat, dans cette famille d’accueil qui l’avait prise pour une Cendrillon des temps modernes pourtant aucun prince charmant n’était venu la secourir de son père d’accueil, de sa violence, de ses mots qui la harponnaient complètement, même encore aujourd’hui. Elle n’était plus une enfant mais les séquelles étaient toujours là. Les mots étaient ancrés dans son esprit, gravé au fer rouge. La terre tremblait sous elle, faisant vibrer son corps. A l’intérieur de l’école, tout devait trembler comme à l’extérieur. Les secousses redoublaient d’effort malgré les mots de l’homme en face d’elle. Elle se tenait les poignets, ceux qui lui faisaient mal depuis l’enfance. Une douleur qui semblait être comme des petits morceaux de verres qui s’infiltraient peu à peu dans ses veines. Quand la terre tremblait, Leonie se sentit beaucoup mieux, comme si ce verre volait loin d’elle, comme si la terre répondait à sa souffrance. Sa douleur semblait s’évader durant ce moment. Un moment où elle se sentait libre.

L’homme vint poser sa main sur son épaule mais Leonie recula même face aux mots rassurants de celui-ci. Le ton doux la mit encore plus en colère et les tremblements redoublèrent d’intensité. Qu’avait-elle à perdre franchement ? Tout le monde était contre elle. Leonie était un monstre selon eux et bien, elle allait leur donner ce monstre. Cependant, à peine cette pensé avait fusé dans son esprit que les véritables secousses avaient commencé à s’abattre dans le sol, les secousses légères n’étaient plus. Des grondements semblaient sortir de la terre et les vitres de l’école se fracturaient à mesure que les tremblements commençaient, comme si elle gémissait de douleur. Non, elle ne pouvait pas les tuer pour leurs stupidités. Elle se mit à terre, la tête dans les mains, respirant difficilement tout en faisant le vide dans sa tête. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant la terre cesse complètement de trembler pour redevenir paisible comme si rien ne s’était passé. La douleur revint s’ancrer dans ses veines comme un venin, comme un démon qui ne voulait pas la quitter. La respiration haletante, Leonie vint à se relever. Sa robe bleue tâchée de la terre qui avait tremblé. Elle regardait l’homme et le loup qui se trouvait à ses côtés.

-Tu ne me connais pas. Tu ne sais rien de moi, déclara-t-elle. Comment peux-tu m’aider ? Personne veut m’aider, n’a jamais voulu m’aider à me calmer. Je suis un monstre, une meurtrière. J’ai déjà tué et je ne ressens aucune culpabilité à l’avoir fait, ajouta Leonie en caressant ses poignets couverts de cicatrices.

Elle touchait brièvement le bracelet qui se trouvait du côté gauche avant de relever les yeux vers l’homme.

-La Directrice t’a payé combien pour cela ? Demanda Leonie d'un ton ennuyé.

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Message# Sujet: Re: My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -    My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -  EmptySam 18 Mai 2019 - 1:12

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I hear your shouting, I'm here. Now you are not alone ...
Ezechiel ✧ Leonie
Toutes sa peine transparaît à travers tout les pores de sa peau, de son être tout entier et les tremblements de la terre ne sont que l'expression de sa tristesse, de sa douleur, de sa peine ! Tout ce qui est enfouis en elle et qu'elle ne peut exprimer autrement elle le laisse sortir ainsi. J'ai mal, oui j'ai mal d'entendre ce cris de la terre et Aerys aussi. Comment puis-je l'aider puisqu'elle me repusse ? Comment puis-je l'aider puisque mes mots ne font écho qu'au mur qu'elle s'est elle même érigé comme un sanctuaire impénétrable. Rien ne semble pouvoir l'atteindre. "Souffrance, peine... " Me souffle alors Aerys. Oui, je le sens aussi et ça me brise le cœur. Une si belle enfant, si jeune avec autant de souffrance en elle a de quoi briser le cœur même du plus insensible des hommes ! Puis soudainement tout s'arrête alors que la jeune file tombe au sol la tête entre ses mains. Je reste alors silencieux la laissant tranquillement reprendre ses esprits et enfin, elle me lâche des mots. Oui, je ne la connais pas et pourtant je me sens proche d'elle et je ne saurais l'expliquer.

Elle se relève et époussette sa robe tout en serrant ses poignets entre ses petites mains à l'allure si fragile...  Sa voix est douce et coupante à la fois. Puis mon regard se porte à nouveau à ses poignets et un petit bracelet descendu de son avant bras attire alors mon regard. Je connais ce bracelet et pour cause, il est à moi ! Enfin il a été à moi il y a des années de cela j'en suis certains. Malgré les paroles de la jeune  sorcière, mon regard reste sur ce bracelet. Je n'arrive pas à m'en détacher et enfin je me souviens où et quand je l'avais en main pour la dernière fois. C'était le jour où j'ai rencontré cette femme et que j'ai passé la nuit avec elle peu de temps après la mort de ma femme Moïra. Peut-être que Leonie connait cette femme et qu'elle lui a offert ce bijoux ? Oui, mais pour en être sûr, je dois lui demander.

Je secoue alors la tête, puis mon regard remonte sur son visage et je reprends la parole ! "Personne ne m'a payer pour te dire cela. Je suis ici car mon amie m'a demandé de l'aider avec un cas compliqué, mais qu'elle ne pense pas irrécupérable." Puis je soupire en me rasseyant sur le muret qui est encore debout. Je passe une main sur mon visage avant de reprendre en montrant à la jeune fille le bracelet à son poignet. "Dis moi, où as tu eu ce bracelet ? Il semble très anciens... J'en avais un du même genre il y a bien des années, mais je l'ai égaré..." Que lui dire d'autres ? Que je me suis tapé une femme le temps d'une nuit pour oublier la peine de la mort de ma femme et que je ne suis jamais revenue prêt d'elle après pas même pour récupérer mon bien ? Non, mieux vaut se contenter de cela...  
© nightgaunt
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Message# Sujet: Re: My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -    My mind's like a deadly disease - Leonie & Ezechiel -  Empty

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