Stefano avait décidé de boire un petit verre en cette matinée ensoleillée. Los Angeles avait un soleil de plomb en ce moment. Les orages et la pluie s’abattaient sur la ville, une fois que la nuit tombait. La température était agréable et beaucoup de gens sortaient en T-Shirt pour savourer la caresse du soleil sur leurs peaux. Cependant, Stefano s’était vêtu d’un T-Shirt délavé de Black Sabbath et d’un jean bleu. Une paire de Basket dernier cri. Le vampire était en train de faire cuir des œufs pour son colocataire quand il reçut un message de son fils qui demandait s’ils pouvaient se voir. Il y répondit tout en donnant son adresse. Un loft spacieux au style épuré avec de magnifiques baies vitrées où Stefano aimait bien ouvrir afin de cracher sur les passants. C’était marrant de les voir, s’époumoner ou hurler surtout les femmes avec leurs brushings. Terminant sa cuisine, Stefano décida de nourrir la chèvre avant de la mettre dans un petit jardin d’appoint. Alessandro ne l’aimait pas trop et encore, il ne savait même pas que son père gardait des poupées barbies sous son lit. Des poupées qu’il avait volées à des petites filles.
En attendant son fils, il avait mis la télévision sur des dessins animés. Bob L’Eponge apparaissait dans son ananas de mer. Et dire qu’on disait que c’était lui le toxico mais même lui, complètement shooté à la cocaïne n’arrivait pas à ce résultat. La sonnette retentit et Stefano se levait afin d’ouvrir la porte à son fils. Cela devait être lui, à cette heure-ci. A moins que Sean attendait des visiteurs, ce qu’il en doutait. Il avait trop peur que ces gars-là finissent en steack tartare. Il ouvrit la porte, souriant à son fils, d’un grand sourire qui pourrait éblouir le soleil lui-même.
-Fiston ! S’exclama-t-il. Entre, mon fils, ajouta-t-il d’un ton chaleureux.
Au fil de ces longs millénaires passé sur cette terre, j'en ai fait et vécue des choses, mais ma plus belle réussite reste le fait que j'ai réussi à suivre ma lignée familial du moins celle de ma sœur Ariane. En effet, avant de perdre la vie, ma sœur bien aimée avait eu un fils Hélios et c'est cette descendance que j'ai suivie. La dernière née se nomme Angelina. Nous sommes aller la recueillir Mark et moi même à l'orphelinat suite à la mort prématuré de ses parents. La pauvre n'avait plus aucune famille et je n'avais pas le cœur de la laisser devenir un nom de plus sur les documents de l’assistance publique ! Alors en quelques mois hypnose aidant, les papiers furent fait et à présent la petite Angie est officiellement mon enfant et celle de Mark.
Mais après ses étapes, il me faut faire face à une de plus. La présenter à mon père et lui expliquer qui elle est véritablement ! Je me demande comment il va réagir ? Dans mon souvenir il n'était pas très paternel et n'aimait pas beaucoup les enfants. Angie n'a que 6 ans. C’est encore une petite fille et elle agit donc comme le font les petites filles de son age.
Voilà Angie et moi même arrivons chez mon paternel. Je sonne et j'attends ensuite poliment que mon père me fasse entrer se qu'il ne tarde pas à faire et je le rejoins donc au salon la main d'Angie dans le creux de la mienne. "Bonjour papa. Je vois que tu es de bonne humeur ça fait plaisir." Puis je m'avance vers lui et je poste devant lui avec Angie. "Papa je te présente Angelina ma fille adoptive." Puis vers ma fille : "Ma chérie va dire bonjour à grand papa Stefano." Puis j'attends de voir la réaction de mon père avant de dire ou faire quoi que soit d'autre...
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Alessandro A. Wright le Mar 14 Mai 2019 - 0:53, édité 1 fois
Un tas de choses lui est venu à l’esprit lorsque son fils lui demanda s’ils pouvaient se voir. Une envie de jouer au monopoly ? Une envie de drogue et de cheeseburger ? Ou tout simplement une envie de passer voir comment son père allait ? La dernière a été très vite réfutée par son esprit hyperactif. Ambrosos ne voulait jamais le voir, même si Stefano l’aimait de tout son être, de tout son cœur, de toute son âme. Ce sentiment n’était pas vraiment réciproque. Il se souvenait encore très clairement du petit bébé hurlant qu’il avait tenu dans ses bras. Ce bébé qu’il avait nommé « l’immortel » et qui se tenait devant lui avec quelque chose, une petite fille qui tenait sa main et qui l’observait de ses grands yeux de biches. Des yeux qui lui rappelaient ses propres prunelles ainsi que celles d’Ambrosos. Des cheveux noirs, un petit air timide et de belles petites joues qui appelaient à pleins de bisous. Elle était à croquer sans mauvais jeux de mots.
Il était son grand-père ? Stefano était perdu. L’avait-il vraiment adopté ou kidnappé ? En tout cas, c’était un bon choix. Stefano entendait le doux battement de cœur de l’enfant tel un battement d’ailes d’oiseaux. Il eut un petit sourire, attrapant la petite pour lui embrasser doucement sur la joue, contrôlant avec force ses canines qui ronronnaient face à l’odeur tentatrice qu’elle était. Son poids n’était rien pour lui, la portant sur sa hanche, caressant de sa main calleuse, ses petits bouclettes de cheveux noirs.
-Salut toi ! S’exclama-t-il d’une voix très douce et chaleureuse.
Une voix qu’il n’avait jamais vraiment utilisée même sur ses enfants. Une voix étrange quand on connaissait le propriétaire de celle-ci. Pourtant, elle était sincère et remplie d’une gentillesse.
-Tu as faim, trésor ? Demanda-t-il avec la même voix tout en la regardant dans les yeux.
Cependant, une question le taraudait. Se tournant doucement vers Alessandro avec un regard suspicieux.
-T’as kidnappé où cette gamine ? Demanda-t-il en grec ancien. Déjà que Sean me trouve bizarre parce que je vole les petites filles dans les parcs pour avoir leurs barbies , toi, tu voles les enfants. Au moins, tu as très bien choisi, elle est magnifique, ajouta-t-il sur le même ton tandis qu’il se dirigeait vers la cuisine.
La petite était toujours sur sa hanche, très calme avec un petit sourire. Il était heureux d’avoir une petite fille, Stefano trouvait cela trop adorable. Au moins, il avait une bonne excuse pour regarder des disney princesses maintenant.
Mon père est étrangement doux avec Angie. Il la soulève du sol et lui donne un doux baiser sur la joue. Angie sourit et semble heureuse d'être ainsi dans les bras de son grand père. Je trouve la scène touchante. Oh comme j'aurais aimé qu'il soit ainsi avec Ariane... Mais tout cela c'est du passé à présent. Je ne dois plus voir Stefano comme ça. Il est mon père, nous avons traversé tout les deux des millénaires et tout récemment nous sommes presque mort ensemble. Cela a changé la donne. A présent je le vois autrement. Je veux lui laisser une chance. Je ne dois plus vivre dans le passé. Je veux qu'Angie soit heureuse et être avec sa famille toute sa famille la rendra heureuse. Je souris quand mon père demande à ma fille si elle a faim. Elle fait signe de sa tête que oui bien évidemment qu'elle a faim. Cette enfant mange à elle seule pour 4 ou 5 enfants ! A vrai dire ne connaissant pas bien les enfants je ne sais pas si cela est bien normal... J'imagine que oui ? Elle est en pleine croissance après tout.
Puis mon père me demande si je l'ai kidnappée ce qui me fait éclater de rire. Et puis je lève les sourcils quand il dit voler les petites filles dans les parcs ? De quoi il parle encore ? "Non, je ne l'ai pas kidnappée dans un parc. Mark et moi l'avons adopté. La procédure a été accéléré garce à mes dons de persuasion hors du commun. Et je viens te la présenter." Puis je m'avance vers eux et je prends ma fille dans mes bras. "Mon ange va à la cuisine elle est tout au fond tu ne pourras pas la rater. Prends ce que tu désir dans le frigo pendent ce temps je parle à grand père de certaines choses de grand." Elle descend alors de mes bras à toute vitesse et file en courant vers la cuisine.
"Elle ne sait pas encore que Mark et moi sommes des vampires. Je ne voulais pas qu'elle entende ce que je vais te dire. Je vais te dire qui elle est vraiment. Tu es prêt ? J'ai suivie la trace de la lignée d'Ariane ou plutôt de son fils. Angie est la seule descendante encore vie de notre lignée humaine. Elle est de notre sang enfin en quelques sortes. Ça remonte à loin, mais voilà c’est une des notre dans tout les sens du mot. Voilà tu sais et ne fait pas de gaffe face à elle ! On lui dira la vérité en temps voulu avec Mark."
Les enfants étaient quelques choses qui fascinaient énormément Stefano. Ils représentaient l’innocence, la pureté. Malgré leur petite taille, ils étaient incroyablement puissants. Ils croyaient à la magie, aux mensonges. Ils ne jugeaient peu comparés aux adultes. C’était ce qu’il adorait chez eux. Cependant, cette petite fille avait quelque chose en plus. Dans ses yeux dont la lueur lui semblait étrangement familière. Comme une trace d’un passé qu’ils avaient eu en commun. De ses yeux chocolatés qui ressemblaient à ceux d’Alessandro et aux siens. Cependant, ils n’étaient pas en tout point comme les leurs. Il y avait cette douceur, cette pureté, cette innocence dont Stefano en était fascinée. Il y avait eu une étrange connexion entre les deux, comme un lien indéfinissable. Pourtant, ils venaient à peine de se rencontrer et il n’avait jamais été comme ça, pas même avec Ambrosos. C’était une autre époque, des mœurs différentes. Le temps était différent ainsi que l’éducation. La douce Angie aurait ressemblé à un de ses nombreux enfants qu’il avait perdu. Il ne savait pas, cela avait été si facile, comme si le destin les avait réunis alors qu’elle n’était qu’une enfant perdue.
Stefano levait un sourcil avec un petit sourire en coin face à la réponse de son fils. Il n’avait pas perdu son grec apparemment et c’était admirable. La petite fille était dans ses bras, la serrant doucement pour ne pas la briser. La prenant comme une princesse et l’admirant, regardant les joues rondes et ses yeux pétillants.
-Je vois, c’est cool. Moi aussi, j’ai adopté un gars. Sean, je l’ai croisé dans la rue, ivre et je l’ai pris chez moi pour l’aider, un véritable gamin, déclara-t-il.
Alessandro vint à dire à la petite de partir dans la cuisine pour manger, apparemment, il voulait lui parler. Déposant doucement la petite sur ses jambes tout en embrassant son front et caressant les cheveux noirs avant de la laisser partir. Avant de croiser les bras pour regarder son fils et d’hocher la tête qui se mit à parler. La surprise vint le happer complètement. Voilà pourquoi il avait cette impression de la petite fille, pourquoi il avait l’impression qu’elle était une partie de lui. Il eut un pincement au cœur en pensant à Ariane mais là, il avait une seconde chance de faire ses preuves.
-Je comprends mieux pourquoi j’ai eu cette impression en la regardant, tu sais, cette impression qu’elle est une part de moi. Qu’en la regardant, j’avais l’impression qu’elle faisait parti de mon passé. Je comprends maintenant et je ne ferais pas de gaffe, tu me prends pour qui, franchement ? Demanda-t-il d’une manière rhétorique avant de sourire. Je vais pouvoir la gâter comme jamais, tu vas voir, peut-être même lui apprendre notre langue ancienne tiens, ajouta-t-il avant de s’avancer vers la cuisine.
Stefano avait ce grand sourire sur les lèvres, il était heureux de saisir cette chance, de prouver à son fils qu’il n’était pas une cause perdue.
-Je vais essayer de faire un gâteau avec la petite, elle aura tout tu vas voir, sauf les poupées barbies sous mon lit, je les collectionne, déclara-t-il d'un ton un peu plus ferme.
Mon père commence doucement à réaliser qui est cette enfant. Je vois dans ses yeux que cela le touche. Oui, j'ai compris à présent qu'il aimait ma sœur. Il n'a pas su le lui montrer comme il le fallait. L'époque peut-être y a jouer un rôle, sans doute oui. Je ne mettrais pas tout sur le dos de ce seul facteur, mais disons que ça ne l'aura surement pas aider à s’améliorer. Je ne suis pas étonné quand il me dit qu'il aurait vivement préféré un garçon plutôt qu'une fille, mais ce n'est pas comme-ci j'avais eu le choix.
Voilà que mon père fait des projets avec Angie. Je trouve cela touchant. Oui, je crois que j'aime voir cette petite lumière briller dans ses yeux. Je crois qu'au fond de moi j'ai toujours attendu de voir cela en lui. Je suis touché bien plus qu'il ne le pense. "Je sais bien que tu feras attention, mais je préfère quand même te prévenir. Tu peux être parfois très imprévisible..." Disons que c'est le moins que l'ont puisse dire de Stefano. Il est inutile d'entrer dans les détails fâcheux de toute façon. "Et je serais très heureux d'entendre raisonner à nouveau notre langue à nous. Ça a bercé mon enfance et cela me manque parfois je dois bien l'admettre." Je me rappelle encore de la voix de ma sœur et de celle de ma mère. Oui, les temps anciens me manquent encore parfois. Comme tous les vampires je suis marqué par l'époque qui m'a vue naître. Le temps passe, mais les souvenirs eux restent ancré en nous à jamais.
Pui mon père propose de faire un gâteau avec Angie et parle à nouveau de poupée planquée sous son lit. C'est assez flippant d'ailleurs, mais je préfère ne pas m'attarder sur ce détail... "Bien allons la rejoindre à la cuisine et faisons le ensemble. Angie adore les gâteaux ! Elle était aussi très impatiente de te rencontrer." Puis je lui souris en le suivant vers la cuisine.
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