L’esprit était délirant comme la légende le disait, Daia n’avait pas été souvent confronté à ces derniers, elle connaissait leur existence parce qu’elle venait d’une famille de sorcier, mais elle n’était pas médium elle ne les voyait donc pas, sauf avec ces étranges lunettes apparemment. Elle ne savait pas si c’était une bonne chose de les avoir, si elle ne les avait pas eus sur le nez, elle n’aurait pas invité l’esprit et peut-être qu’elle ne se serait pas retrouvée dans cette situation, mais comment savoir. Daia en utilisant sa magie contre Maria avait pris son courage à deux mains, elle n’avait jamais été aussi courageuse, sauf peut-être le jour ou elle avait posé nue avec ses deux enfants alors qu’elle savait très bien qu’une partie des gens allaient juger la mère adolescente qu’elle était. Le fantôme hurla, mais l’adolescente ne desserra pas sa prise, il en était hors de question elle devait tenir jusqu’à que son grand-père la retrouve, c’était sa seule option pour sa survie. Daia tremblait comme une feuille morte, son cœur allait exploser dans sa poitrine. L’esprit était hésitant et il la supplia de la lâcher. Elle devait souffrir, mais combien de personne elle avait-elle fait souffrir avant Daia, elle connaissait sa légende, ça ne venait pas de nulle part.

- Non, répondit fermement Daia, mais elle n’était pas certaine de tenir fort longtemps. Jurez-moi de ne pas me faire mal ? Elle ne savait pas si sa promesse elle la croirait, mais elle tentait de gagner du temps jusqu’à…
- Daiane…

C’était la voix de son grand-père il était enfin arrivé, elle se retourna et perdit de sa concentration se faisant. L’esprit était libre et elle ne le remarqua même pas.

- Vovô ! hurla-t-elle soulagée.

Son grand-père eut un regard noir et il la fit voltiger dans els airs pour l’éloigner, elle ne geigna pas de la brusquerie, elle avait l’habitude depuis des mois d’être manipulée ainsi, son grand-père était très puissant, 1000 fois plus puissant qu’elle ne le serait jamais probablement. Une fois qu’elle ut reposé sur le sol derrière lui, il parla en espagnol à Maria.

- Esprit, je ne te vois pas, mais un médium arrive, déguerpis si tu tiens à ton semblant de vie.