Chased like meat Garbiel et Mina J'étais là étendue sur le sol meuble de la forêt nationale de Los Angeles, apaisée bien que légèrement essoufflée. Les lieux étaient paisibles, une légère brise fraîche venait caresser ma peau nue, me faisant frissonner, bientôt l'adrénaline retomberait et je devrais me rhabiller afin de ne pas attraper froid. Comme Clayton me l'avait apprit, j'écoutais tout ce qui m'entoure, les petits insectes qui chantent, des créatures rampantes qui se mouvaient ou encore les êtes volants dont le batement des ailes pouvait se faire entendre.
J'étais encore quelque peu grisée par les minutes qui avaient défilé a une vitesse, parfois le temps filait aussi rapidement qu'une rivière en crue. J'avais décidé d'embarquer mon cher Gabriel dans une sortie toute que nos habituelles soirée arrosées ou d'espièglerie envers les humains. J'avais eu envie d'un petit retour aux sources et aller voler dans la forêt au nord-est de la ville m'avait paru être une excellente idée pour que nous puissions nous amuser tout en étant nous-même.
Ce qui n'avait été au départ qu'un vol de routine teinté de maladresse de ma part tant je pouvais être rouillée de me déplacer sous ma forme véritable, s'était rapidement transformé en jeu dans lequel il fallait être le plus à trouver ci, le plus agile pour atteindre cela, celui qui parcourait la plus grande distance en un minimum de temps. Ce fut étrange au départ de redevenir moi-même mais si bon à la fois, cela faisait vraiment des années que je n'avais pas été aussi petite, aussi fragile, aussi proche de la nature. Un réel plaisir.
Cependant au bout d'un moment j'avais finit par perdre Gabriel de vue et j'étais arrivée à notre point de rendez-vous sans le trouver. J'avais donc décidé de m'étendre là, non loin de ce tronc d'arbre couché, et d'attendre que mon ami n'arrive enfin.
Un bruissement suivit du fin craquement de branchage finit par attirer mon attention, devenant pleinement alerte sans toute fois me méfier ce qui pouvait bien m'entourer. Hormis un ours ou un fauve qui pouvait se révéler un poil trop curieux, je ne risquais pas grand chose. Vu l'heure, il devait sûrement s'agir de faé noir d'ami. Je me relevais alors, prenant soin de bien m'étirer, avant de regarder dans la direction dans laquelle provenait le bruit.
- Et bien tu en as mis du temps ! dis-je à mon ami, faussement agacée avant de tout de même commencer à ressentir une pointe d'appréhension alors que nul ne sort du buisson. Curieuse mais prudente je me mis à avancer.
Chased like meat Garbiel et Mina La soirée aurait pu être comme à mon habitude faite de fêtes, d'alcool, de magie et d'espièglerie. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle a commencé. Nous sommes sorties Wiwi et moi même hors de notre cercle habituel dans ce bouge que tenait autrefois un sexy Loup Garou qui a semble t'il mystérieusement disparut de la surface de la terre. Il n'y a que la fin de soirée qui change. Ma douce amie Faée blanche a décidé qu'un petit retour aux sources nous ferait du bien et je dois dire qu'elle a bien raison. Cela fait longtemps que je n'ai pas voler sous ma véritable forme à tel point que lorsque enfin mes ailes se déplient de mon petit corps luminescent il me faut quelques petites secondes pour retrouver mon vol gracieux naturel. Mais une fois revenu, me voilà filant comme une étoile filante à travers la nuit. Ca fait tellement de bien de se sentir libre et enfin sois même ! J'adore mon apparence humaine, mais je suis avant tout un Faé.
Très rapidement notre vol se transforme en jeu, j'adore les défis et encore plus les gagner. Au départ je gagne, puis Wilehlmina finit elle aussi par remporter des victoires et je commence à m'en agacer légèrement. Je décide alors de disparaître entre une épaisse couche de nuage. Je l'aperçois donc voler et finalement se poser dans les herbes fraîches de la forêt. Je l'observe silencieusement, puis enfin je me décide à m'approcher. Aussi silencieux qu'une ombre je me faufile au plus proche d'elle, elle semble si paisible allongée là que j'ai presque des remords à l'idée de lui jouer un mauvais tour.
Je passe donc rapidement d'un coté à l'autre des arbres en faisant bruyamment craquer des branches. Elle m'interpelle, mais je ne réponds pas préférant continuer mes jeux en faisant de plus en plus de bruit autour d'elle. Je vois son visage changer te finalement quand j'aperçois trop de peur sur celui-ci je passe discrètement derrière elle et je lui touche l'épaule. "Bouh ! Alors on a peur des arbres Ils sont portant nos amis tu sais." Puis je ris en lui tournant autour.
Chased like meat Garbiel et Mina Après plusieurs minutes d'attente, lorsque j'entendis un bruit s'élever d'un buisson je décidais de me lever afin d'aller vérifier s'il pouvait bien s'agir de mon ami. Parler à voix haute me rassurait quelque peu alors que ma curiosité et mon appréhension se battaient en duel. Je m'approchais prudemment du buisson mais les bruits commençaient à se faire plus insistants plus effrayants, je commençais sérieusement à être mal à l'aise et l'appréhension commençait à laisser sa place à la crainte. Je me stoppais alors net. Si j'avais affaire à quoi que ce soit de dangereux il me faudrait avoir de bons reflexes pour me transformer et m'enfuir. Les bruits cessèrent.
Je n'ai le droit qu'à quelques battement de cœur d'un silence approximatif avant qu'un poids ne viennent se toucher mon épaule. Instantanément je senti mon cœur se serrer de peur et si la crainte pouvait auparavant se lire son mon visage, je le senti se décomposer alors que mes yeux s'écarquillaient. La voix mon ami retenti derrière moi et il se mis à tourner autours de moi tout en riant.
- Nom d'un gobelin ! Gabriel ! m'exclamais-je d'une voix un peu trop aigüe à mon goût.
Je portais alors une main à mon cœur. Nom d'un Korrigan. Ne pouvait-il vraiment pas s'en empêcher ? Voilà que mon cœur cognait fort contre ma poitrine comme s'il voulait en sortir pour s'enfuir. Passé la surprise et l'immense frayeur que m'a causé mon ami, je lui en veux qu'il m'ai fait cette mauvaise blague et pour qu'elle raison ? Je soupire bruyamment. Je vis beaucoup trop parmi les humains pour chercher une raison à son oeuvre, il est un faé et nous autres les faés aimons nous amuser.
- Tu aurais tout de même pu t'en abstenir, j'ai cru que j'avais affaire à un félin, lui reprochais-je enfin la peur envolée, l'énervement ayant pris place.
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