Je me baladais en ville. J'avais fini d'aider M. Wright pour les prochains modèles pour un futur défilé. Malheureusement Philippe n'était pas disponible, il devait retrouver des actionnaires pour sa galerie, donc j'avais du temps libre seul. Bien que je l'aime, cela faisait un moment que je ne m'étais pas retrouvé ainsi et je devais dire que ça me plaisait bien de temps en temps.
Pour le coup j'avais décidé d'aller chercher ma mère pour me balader un peu avec elle. C'était ma première muse, celle qui m'a donné envie de me lancer dans la mode et la conception de vêtements. J'avais eu aussi l'idée de l'emmener dans un endroit très spécial. Je l'emmenais à la galerie d'une amie, une amie de mon école de stylisme. Cette chère Eden BlackPearl avait ouvert sa propre galerie lorsque nous sommes sortis de l'école. Nous avions essayer de garder contact mais avec mon recrutement auprès d'Alessandro Wright et la gestion de la Eden Walking Gallery nous avions perdu le contact. Je pensais alors que venir dans son établissement, me permettrait sûrement de renouer avec elle... Je m'en voulais quand même de ne pas l'avoir plus contacter que ça. C'était une de mes plus proches amies...
Je me demande si elle est 100% humaine... Depuis que j'ai connaissance de l'existence du surnaturel j'avais l'impression que tout le monde autour de moi avait cette partie étrange qu'avait mon amant.
Nous sommes entrés dans la galerie, ma mère regardait alors les créations de mon amie et les complimentait. Bavarde comme elle est, ma mère discute alors avec un couple de ce qu'ils avaient devant les yeux. Je cherchais la possible présence d'Eden dans les environs, mais elle semblait ne pas être là.
Maman ne t'en fais pas, j'arrive, je dois aller vérifier quelque chose, d'accord? Ne t'en fais pas pour moi, je suis une grande fille.
Je déposais un baiser sur son front avant de me glisser dans les "coulisses" de cet établissement. Eden m'avait déjà montré quelques petits passages pour rejoindre son bureau sans attirer l'attention. J'avais réussi à les retrouver, ma mémoire ne me faisant pas encore défaut. Je l'aperçus alors à son bureau. Je toque alors sur la porte. Sans rentrer je parle en élevant un peu la voix.
Miss Eden, j'ai une livraison pour vous... D'un certain type qui a un nom d'alcool je crois bien.
Il y est huit heure, je passe en revue mes créations. Un sourire nait sur mon visage pendant que j'observe mon travail, je suis ravis du résulta et les mannequins sur lequel sont enfilé mes vêtements semble vivant alors qu'ils sont fait de plastique. Du bout des doigts, je caresse le tissus d'une de mes robes, c'est doux et satiné. Le tissus est fluide et les découpes apporté donne l'impression qu'elle est faite d'eau. Je laisse ma main quitté l'objet de ma fascination pour mettre tout en place pour mes futurs clients. Une fois tout mit en ordre, je me dirige vers la porte d'entrée et laisse passée les premier clients. Je les accueilles le sourire aux lèvres.
Au bout de quelques minutes, je prends congé en m'excusant en prétextent que j'ai du travail. Ce qui n'est pas totalement faux. A vrai dire, je ne suis pas encore à l'aise quand il s'agit de parler de mes créations.
Je me dirige alors vers mon bureau pour continuer mes dessins. Mes croquis sont là, tels que je les ai laissé. Sur mon mur, d'autres schémas. Alors que mon regard se pose un instant sur un schéma accroché au mur, quelque souvenir me remonte à la mémoire. Je me souviens d'une personne en particulier avec qui j'ai lié une forte amitié, bien qu'on se soit promis de se revoir avec nos boulots respectifs nous n'avons pu tenir nos promesses. Je me dis qu'il serait peut-être temps de faire une petite pause pour reprendre contact avec lui. Encore faut-il que je trouve le bon moment. Je finis par retourner à mon bureau et je me mets à dessiner. Cela fait une quinzaine de minutes que je suis sur ma feuille quand j'entends toqué a l'embrassure de ma porte restée ouverte. C'est alors que j'entends une voix, que je n'oublierais pas. Je la reconnaîtrais entre mille et dire que je pensais justement à lui. Sans hésitation, je laisse tomber ce que je fais pour me jeter dans ses portes. J'ai laissé emporter mes émotions.
"des livraisons pareils j'en voudrais tes tonnes, tu m'as manqué James" lui dis-je tout en déposant un baiser sur sa joue.
Doucement, je quitte mon étreinte pour le regard de plus prés. J'ai l'impression qu'il n'a pas changée. Je me demande parfois si je ne devrais pas lui dire que je ne suis pas humaine. Je me souviens que par moments quand nous étions encore étudiants que j'essayais de lui parler, pour lui dire la vérité. Après nous avons chaque prix notre route et au fil du temps on s'est un peu perdu de vu. Ce qui ne m'a pas permis de lui avoué. C'est avec de la joie au coeur que je me permets de lui demandé
Ayant de suite reconnu ma voix la jeune femme délaisse ses croquis pour se jeter dans mes bras. Ses mots et son étreinte me montrait que bien évidemment je lui avais manqué. Elle aussi m'avait également manqué, je me souviens alors d'une époque où l'on ne pouvait se quitter durant la journée. Nous passions nos journées ensembles et parler mode et vie quotidienne tout en dessinant des croquis pour nos "devoirs" de stylisme. Mais tous les deux, à présent, nous avions réussi à atteindre une place plutôt haute dans l'univers de la mode. Elle avait sa galerie d'art et de mode, tandis que moi j'étais l'assistant d'un grand styliste, qui m'épaulait chaque jour pour que je puisse moi-même réussir si un jour j'en venais à faire ma carrière tout seul. Sans oublier bien sûr mon amant, le beau et fougueux Philippe, mannequin mais aussi très beau conseiller qui me donne également ses avis sur ce que je pouvais présenter à mon patron.
Je m'installe près d'elle au niveau de son bureau et la regarde avec un petit sourire alors qu'elle me demande ce qui m'était arrivé depuis notre départ de l'école de stylisme il y a à présent quelques années.
Et bien... J'ai d'abord eu quelques petits boulots en freelance de stylisme. Puis Alessandro Wright, tu sais le plus grand stylisme de os Angeles, et bien son assistant n'étant plus à son service il a cherché un nouvel assistant. J'ai tenté ma chance et depuis je travaille avec lui.
Alors que je me mets ensuite à parler de ma vie personnelle, car je sais que c'est aussi cette partie là dont elle est friande, je rougis un peu.
Durant justement un de ces défilés j'ai rencontré un mannequin. Philippe Beaumont, il possède une galerie d'Art en ville, je ne sais pas si tu as déjà visité ce lieu. Pour en revenir à cet homme nous sommes ensembles depuis cette soirée.
J'avais envie de lui avouer pour le surnaturel, surtout vu qu'il en allait aussi de mon amant, mais je ne sais pas si elle me prendre ou non pour un fou. Je décidais de détourner avec ses propres questions envers elle.
Et toi alors? Quoi de neuf depuis la dernière fois que nous nous sommes vus?
Je ne peux m'empêcher de sourire en écoutant mon ami me racontait ce qu'il a fait après que nous nous sommes perdus de vue. Je suis aux anges d'entendre qu'il a trouvé un travail et pas auprès de n'importe qui. Bien sur que j'en ai entendu parler, c'est un homme célèbre dans le domaine de la mode. Comme dans nos souvenirs, je l'écoute sans l'interrompre. J'ai aimé parler avec lui et rire. Je me souviens de ses bons moments. Parfois, je dois admettre que ces temps me manquent. Ensuite, il me parle de sa vie privée. Quand je l'entends dire qu'il a trouvé l'amour, je suis ravi pour lui. C'est quelqu'un de gentil qui mérite d'être aimé et apparemment ce sentiment est partagé. Je me demande si un jour, je pourrais le rencontrer et qui sait on s'entendra peut-être bien ? Tout comme j'aimerais un jour rencontre cet Alessandro, lui montrer mon travail et voir s'il y aurait pas de possibilité de travailler ensemble . Mais ça, c'est pour une autrefois.
Il y d'autre chose dont j'aimerais lui parler également. Le monde surnaturel; plus d'une fois j'ai essayé de lui avoué que j'étais une sirène et à chacun quelque chose m'a empêché de le faire. Il est mon ami, quelqu'un de précieux pour moi et je peux pas continuer à lui cacher ce que je suis. Je réfléchis à comment m'y prendre pour lui dire, alors que je pense avoir trouvé. C'est là qu'il me demande ce que je vais dans ma vie. Je lui souris avant de lui répondre d'une belle voix.
" Oh, moi a vrai dire pas grand-chose, la galerie me prends pratiquement tout mon temps. Je n'ai donc pas beaucoup de temps libre, je n'ai pas encore rencontré l'amour, mais je continue d'y croire. Autrement, j'ai fait des petits boulots avant d'avoir assez d'argent pour ouvrir ma galerie."
Je dois dire que sa compagnie m'avait manqué, tous ses partages d'idées, nos déjeuners passés à discuter de nos dessins. Tout ça me manquait, je sais nous sommes tous les deux partis chacun de son coté pour nous créer un avenir. Nous n'avions peut-être pas pensé que nous nous rêverons pas avant longtemps. Je l'admire, un instant, il n'a pas vraiment changé, son visage est toujours aussi souriant. Je continue du regardé un sourire sur les lèvres. Je sens au fond de moi, qu'il est temps pour moi de lui dire ce que je suis. Je me mets à jouer avec mes doigts, c'est un peu tic que j'avais l'habitude de faire quand je voulais lui parler de quelque chose et que j'avais du mal à trouver les mots. Je me demande s'il se souvient de ça, de ce petit geste qui me trahissait souvent. Je racle ma gorge et continue mon jeu avec mes mains. Mes yeux croisent siens et ce que je vois me donne le courage de poursuivre la conversation.
"James...humm...hummm...est-ce que tu as entendu parler du surnaturel ? "
Je ne sais trop comment il va réagir quand je lui avouerais mon secret, mais je compte le faire en douceur, je ne veux en aucun cas le brusquer parce que je tiens à son amitié.
Eden m'avait alors écouté. En effet de nombreuses choses s'étaient passées depuis la dernière fois. C'était incroyable, je l'ai ressentis et vécu, mais ce n'est qu'en en parlant à la jeune femme que je me rendais compte que j'avais bien travailler et surtout que j'en avais parcouru depuis que nous nous sommes quittés, ayant notre diplôme respectif en poche. Je voyais également à travers son regard qu'elle était surprise, mais également fière de moi. C'est ça quand on a côtoyé des gens pendant de nombreuses années, quasiment tous les jours. On arrive à les connaître eux et leurs petites manies et habitudes. Cependant j’avais toujours cette impression de louper une information concernant Eden. Comme si une part d'elle me demeurait cacher.
Puis je la laissais alors parler d'elle. Je la regardais avec admiration, elle et moi avions une certaine détermination en commun. C'est pour ça aussi qu'on se comprenait tellement bien. Mais en tout cas j'étais très fier d'elle. Elle avait réussi à avoir sa propre galerie et a obtenir une certaine notoriété. Certes elle n'avait pas la grande et internationale notoriété que pouvait avoir, par exemple, mon patron Alessandro Wright, mais ses créations étaient connus au moins à Los Angles ainsi que les villes aux alentours. Ce qui était déjà un sacré secteur.
Et bien en tout cas je suis fier de tout ton travail jusqu'ici. Et ne t'en fais pas pour l'amour. Tu le trouveras en temps et en heure. Moi je suis bien tombé par hasard sur Philippe... Et à présent je suis le plus heureux des hommes.
Puis il s'en suivit une question de sa part qui me fit un peu froncé les sourcils. En effet je ne m’attendait pas à ce qu'elle aborde le sujet du surnaturel. En tout cas cela me soufflait un brin d'idée: a-t-elle un lien plus ou moins proche avec ce domaine?
Et bien j'y crois de plus en plus... Pourquoi? Tu as quelque chose à me dire sur ça?
C'est sûr qu'avec un petit-ami vampire, je pouvais bien connaître ce monde étrange qu'était le surnaturel.
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