Après sa rencontre avec Devin, il était persuadé que celui-ci reviendrait vers lui. Il a le combat en lui, cela crève les yeux. Il aime ça qui plus est. Il a d’ailleurs eu aucun mal à mettre au tapis un de ses meilleurs champions, un tigre-garou avec de nombreuses victoires au compteur. Et pourtant, il l’a éliminé comme si de rien n’était, enfin du moins cela paraissait être une formalité pour lui. Bon il a essuyé quelques coups avant, mais bon il a tenu bien longtemps qui quiconque avant. Il a vite reprit le dessus et l’a achevé d’un coup de poing bien placé. Pour mettre au tapis quelqu’un d’aussi corpulent qu’Ivarr il faut y aller tout de même, sans même compter sa nature de garou. Il est une créature c’est sûr, une avec une force au-dessus des autres. Mais voilà, quelques jours ont passé depuis cette nuit et aucun Devin en vue. Il est clair qu’il a surestimé ses chances sur ce coup-là. Mais il ne baisse pas les bras, car il est sûr d’avoir vu juste sur ce jeune homme. Rares sont les fois où il se trompe sur une personne, il a un certain talent pour cerner les gens.
Il fit donc quelques recherches sur ce Devin, faisant fonctionner aussi ses contacts. Il lui avait déjà un indice, il dirige un lieu où se trouvent des animaux. Cela peut encore être beaucoup de choses, un zoo, un refuge, un cabinet de vétérinaire, un salon de toilettage et j’en passe. Cela réduit quand même le champ des possibles. Il finit par retrouver sa trace, la fondation Animal Hope and Wellness, un refuge à la très bonne réputation si l’on en croit ce qu’il a entendu. Il prit donc la direction du quartier nord et se gara devant le refuge. Il franchit les portes et pénétra dans le hall d’accueil. En l’entrée se trouvait de grand panneau avec différentes affiches d’animaux à adopter, des chats, des chiens, un peu de tout. La femme à l’accueil lui demanda s’il a besoin d’aide. Il s’approcha du comptoir où diverses brochures se trouvaient là.
«Bonjour, je souhaite voir Devin. Je suis...un ami à lui».
C’est ironique lorsqu’on y pense. Devin est a ses yeux une vraie tête à claques, arrogant et fougueux comme le sont certains jeunes. Mais il a du potentiel en combat, si cela il arrive à exploiter cela. S’il y arrive, il peut gagner gros.
La mère célibataire et son enfant ne cachent pas leur joie et attrapent immédiatement la cage de transport. Devin leur a fait le blabla habituel et ne doute pas que ce matou sera bien au chaud dans sa nouvelle famille. Il s’apprête à prendre une pause une fois ceux ci hors de son office afin de prendre une tasse de thé.
La journée est calme, du moins, c’est ce qu’il pensait.
La téléphonne sonne, il décroche avec flegme quand il entendit la voix de Victor lui dire qu’un ami s’est présenté à l'accueil et qu’il souhaiterait le voir. Et cela, ses sourcils s’envolent. La notion d’ami est bien vague, cela pourrait aussi bien être le régent de la Red House ou le brocanteur chez qui il se rend régulièrement. Mais de là à parler d’amitié…
- Je veux un nom Victoria, je n’ai pas d’ami.
Inutile d’avoir l’air sympathique avec les gens, ça attire toujours des problèmes. Il l’entend bafouiller, alors il raccroche. Autant aller voir lui même.
Devin porte une tenue impeccable, plusieurs charmes sont posés sur les lieux. Pas d’odeur et ses vêtements ne sont jamais tâchés, jamais. Ce sont les sorts de base, mais il existe également des protections envers la magie noire, les esprits de type Poltergeist et les démons ou croque mitaine. Aucun n’est le bienvenu, quand aux vampires, les accès à certains endroits leur sont tout simplement impossible. Il se doit de protéger les gens qui lui font confiance, c’est son rôle et à Los Angeles, rien n’est jamais suffisant.
Cela ne lui prend que quelques minutes pour aller à la rencontre de son “ami”. Et quelle surprise que de découvrir l’homme qui l’y attendait. - Tiens donc, vous ici, mon vieil ami.
Dit-il pour satisfaire la curiosité de Victoria, bien que les trois derniers mots aient été prononcé de manière insistante et peu enjouée. Il ignore pourquoi Ciaran est ici, mais il se doute qu’il n’est pas question d’adopter un quelconque animal. Il sait que c’est probablement lui, la créature convoité pour faire le guignol dans son arène. Mais Devin a besoin de se persuader qu’il est passé à autre chose, qu’il n’a pas besoin de ça
- Suivez moi dans mon bureau pour discuter.
C’est à moitié prononcé comme un ordre. Devin tourne des talons, sans crainte, il n’a jamais montré de peur jusque là et ce n’est pas prêt d’arriver. Ils entrent dans son local, la climatisation fait son effet, l’air est absolument glaciale ici, exactement comme il aime lui, mais de quoi incommoder l’expert du feu, n’est-ce pas ?
- Que me vaut cette visite ?
Autant ne pas tourner autour du pot, il l’invite à s’asseoir d’un geste de la main. Il sert deux tasses de thé dont la chaleur devrait réconforter celui qui lui fait face.
- Pas d’alcool ici, le cadre est un peu plus… Respectable ?
Un refuge n’est pas un club de débauche et de violence. Devin ne boit pas son thé, il attend comme toujours que celui-ci refroidisse, cela lui laisser davantage de temps et d'intérêt pour observer son interlocuteur indésirable.
Il venait de se signaler à l’accueil, maintenant il attendait juste que le rouquin arrive. Il devait forcément être là, c’est lui dirige cet établissement après tout et il est ouvert donc il doit être dans le coin. Il espérait qu’il ne fuit pas en le voyant, car bon, il n’irait pas jusqu’à le poursuivre dans son petit bureau tout de même. La sécurité ici à beau n’être ici que dérisoire face à celui de l’Arène, il préfère éviter tout de même de faire une scène. Mais Devin ne lui semble pas être le genre d’homme à se défiler, du moins quand il s’agit d’un simple échange verbal. Quant au reste il ne peut pas en dire autant de lui. D’un côté, il lui fait penser à sa soeur, menant sa petite vie tranquille, essayant de ranger comme tout bon humain le fait, étouffant ses instincts primaires. Devin aime le combat, la violence, il a ça en lui, mais il n’y ait pas encore prêt à y céder. Pourquoi ? C’est ce qu’il veut chercher à comprendre, car le jeune homme qu’il a vu il y a de cela quelques soirées lui paraît bien à l’opposé de l’image que l’on se fait d’un gérant de refuge animalier.
Il est curieux d’en savoir plus sur lui, sur sa vie, il est sûr que son parcours n’a rien d’ordinaire. Il n’a pas obtenu ses aptitudes de combat par hasard après tout. Il aimerait bien le convaincre de rejoindre son cercle privé et devenir un de ses champions. C’est un honneur qu’il ne fait pas à n’importe qui, qu’aux meilleurs combattants et Devin a du potentiel. Lorsqu’il le vit arriver il lui sourit et lui suivit à son bureau, sous le regard étonné de la secrétaire qui devait se demandait ce qui se passait là, vu que leur échange n’avait rien de naturel, très probablement. Mais lorsqu’il rentre dans le bureau de Devin il grimace, comment peut-on rester dans un bureau aussi froid. C’est pour lui bien insupportable, ce qui doit bien amuser intérieurement son «ami». Non, mais il se prend pour un ours polaire ou quoi ? A moins qu’il en soit vraiment un, une créature aimant le froid. Un dragon de glace peut-être ? Cela expliquerait pas mal de chose, sa force notamment et le fait qu’il est pu battre un tigre-garou si facilement.
La mine fermée, serrant les dents il s’assoit sur le siège que lui désigne le rouquin. Devin lui sert tout de même une boisson chaude. Il pose ses mains sur la tasse pour le réchauffer un peu plus, un peu plus à son gout dirons-nous. Il boit une gorgée, le liquide bouillant le requinque un peu. Il pose la tasse et lève le regard vers Devin.
«Tu semblais pourtant bien prendre ton pied la dernière fois. Pourquoi ne pas venir retenter ta chance ? Tu as peur ? Tu pourrais te faire un petit extra bien sympathique.»
Il jeta un coup d’oeil à son bureau, bureau classique, ennuyeux à mourir à son goût. Jamais il ne pourrait travailler dans un cadre trop lisse, trop cloisonné comme cela.
«Ne me dit pas que te plais ici dans cette petite vie propre et bien rangée. Cela doit te démanger tout de même des fois, non ? Nous les dragons nous avons ça dans les veines. Si tu eux prêt à fermer ta grande gueule et ravaler ta fierté, alors on pourra se faire un max de fric».
Pour ce dernier point il l’avait supposé, car il n’a aucune confirmation que Devin est bien un dragon.
Devin ne s’attendait pas à revoir le brun, pas de sitôt et surtout pas ici. Venir sur son domaine, c’est finalement assez amusant, oeil pour oeil. Cependant Devin ne dispose pas de gros bras, de garde du corps ou il ne sait quoi, il ne compte que sur lui même pour se défendre, pour protéger cet endroit. Il est le gardien de ces lieux que cela en déplaise à ses congénères, il se fiche pas mal de l’opinion des autres, dragons ou pas. Ses parents pensent qu’il est trop jeune, lui pense au contraire avoir compris bien plus de choses qu’eux en plusieurs siècles si ce n’est plus, car après tout, jamais sa mère ne lui a révélé son âge véritable. Les parents racontent bien ce qu’ils veulent à leurs enfants.
- Pourquoi ne me plairais-je pas ici ? J’ai créé cet endroit.
Et par deux fois. S’il avait été jusqu’à reconstruire les lieux après ce qu’il a traversé, c’est qu’il tenait à ce refuge, il ne compte pas le laisser tomber pour aller tabasser quelques idiots. L’homme ne perd pas le nord, il profite qu’ils soient isolés pour révéler ce qu’il est également. Devin commence à songer qu’il y a beaucoup de dragons dans cette ville. Il commence à comprendre pourquoi son père tenait tant à revenir s’établir en Californie.
- Je t’avais dis que je ne jouerai pas les champions d’arène, j’ai mes responsabilités ici. Et je n’ai pas peur, pas même du feu.
Et cela même si c’est ça plus grande faiblesse. Devin a été suffisamment martyrisé par cet élément grâce à son père, pour ne plus craindre la douleur des brûlures et comme il l’a appris, pour ceux détenant le feu, sa glace est également leur pire cauchemar. Peut-être Ciaran a peur du froid givré dont il a la maîtrise excellente de par sa mère.
Une épaisseur de givre vient recouvrir la tasse de son invité et rendit son thé parfaitement solide. Pas de boisson chaude pour les opportuns.
- Il est possible que je me sois amusé certes, mais la récréation est terminée. Et je vais peut-être choquer tes oreilles de vieux dinosaure…
Oh il est à peu près certain que son interlocuteur est très ancien, mais ça ne l’empêche pas d’effleurer l’impertinence, digne d’un dragon de jeune âge tel que Devin.
- Mais l’argent n’est pas ma motivation.
Il estime ne manquer de rien, il possède pas mal de richesse pour son âge et pour cause, il a été célèbre, sous d’autres noms. Devin est un ambitieux et désormais, sa richesse s'appauvrir pour servir ce refuge et il n’apprécie guère que l’on dénigre son oeuvre qu’est cette fondation, que l’on puisse se permettre de juger ne l’étonne pas, mais ce n’est pas pourtant qu’il accepte que les gens puissent s’imaginer le connaître.
Avant cette fondation, bon nombres d’histoires et de vies se perdaient.
- Chacun de nous à plusieurs facettes, celle-ci est celle que j’ai décidé de cultiver, quant à celle de l’autre soir… Elle ne s’est exprimée que par un ennui passager. Mais dis moi, ça doit pas marcher fort pour que tu vienne tapiner jusqu’ici.
Il pourra faire tous les efforts possible, son arrogance transparaît toujours au final.
Lorsqu'il lui révèle son identité, sous entendant qu'il est comme lui, il ne cille pas et n cherche pas à nier non plus. Cela montre bien une chose, il est un dragon. Il n'est pas Sherlock Holmes, mais à en juger le climat de la pièce, il parierait sur un dragon de glace. Loin de l'intimider, ils sont l'un et l'autre leur propre faiblesse, mais il pense avoir l'avantage de l'âge, il a bien plus d'expérience que lui. Il ne perd pas de temps en parlotte inutile et va droit au but.
"Je n'ai pas dit que tu n'aimais pas cet endroit, je parlais de ta vie de manière générale. Et je ne t'ai pas demandé de quitter ton boulot. L'arène est ouvert tôt le matin et jusqu'à tard le soir, tu pourrais passer quand tu as un moment".
Puis Devin continua en lui disant qu'il a des responsabilités, qu'il ne peut pas se permettre d'être son champion. Cela le fit sourire lorsqu'il lui dit ne pas avoir peur du feu, puis il laissa échapper un petit rire.
"Ne me dit pas que tu as beaucoup à faire après 23h chaque soir... Les petits toutous ici peuvent survivre à une nuit sans toi je crois".
Son air se fit plus grave lorsque Devin se permit de geler la tasse et son thé par la même occasion. Il lui jeta un regard noir, le fixant droit dans les yeux. Il l'observa un moment, puis le fixa de nouveau. Ce n'est pas un petit de peu de glace qui va l'impressionner. S'il ne cherchait pas à négocier, il le remettrait bien à sa place celui-là. Il croisa les bras.
"L'argent n'est qu'une formalité, inutile d'être grossier. Je m'en doute bien sinon tu ne dirigerais pas une fondation".
Ce gamin est un peu trop prétentieux à ses yeux, enfin gamin il ne connaît même pas son âge, son véritable âge, pour l'instant ce sera gamin. Il semble tenir à cette vie, il veut bien le croire, mais il se retient quand même. Dans son cas c'est pire que de porter des masques, on pourrait très bien l'appeler Double-Face. Il retient ses instincts primaires comme si c'est quelque chose de honteux. Pour ça il lui rappelle sa sœur...
"Un ennui passager...ba voyons, c'est tellement hypocrite... Je suis juste ambitieux c'est tout et il n'y a rien qui m'attriste plus de voir du potentiel gâché".
Il décroisa les bras et l'observa un moment, pensif, avant de le fixer de nouveau.
"Ancien soldat non ? Je l'ai remarqué à ta façon de combattre. Je peux comprendre qu'après tout cela tu veuilles te donner une bonne image, chasser toutes violences de ta vie, mais plus tu enfouiras cette violence en toi, plus se sera dur de se retenir".
Lorsque Ciaran rectifie ses dires au sujet de l’endroit et lui dit clairement qu’il suppose que Devin n’aime pas sa vie en général, ses sourcils s’envolent. Quelle impertinence ! Il n’en croit pas ses oreilles. Il se pensait insolent, mais peut-être bien est-il plus sage que l’homme qui lui fait face. Ainé ou pas, d’ailleurs. Le dragon de glace ne répondit cependant pas à cette provocation, inutile de se battre ici, dans son bureau, cela l'ennuierait beaucoup.
Le dragon méprise sa fondation, s’il pense le séduire de la sorte, il se trompe lourdement. Il sous estime sa charge de travail ici, que croit-il, il ne se roule pas les pouces comme un roi d’arène qui compte sur ses sbires pour se battre à sa place. Agacé, il provoque le gel de la tasse du dragon de feu, mais s’en tient là, il ne doit pas céder à sa rage, c’est bien ce qu’il recherche après tout… Lui prouver qu’il a bien plus de colère en lui qu’il veut l’admettre.
- Qui est grossier ?
Si la fondation n’était pas rentable, aurait-elle subsisté si longtemps ? Passons, cea n’est certes pas comparable à l’argent que Ciaran doit se faire dans son activité de combats illégaux. Du potentiel gâché, certes il veut bien admettre être un combattant hors pair, mais cela appartient au passé, à la guerre...
- Tous les dragons ont fait la guerre d’une manière ou d’une autre, je ne suis pas différent des autres, je n’ai rien à enfouir, c’était jadis.
Il se ment. Il ne se remettra probablement jamais de la guerre, trop jeune, trop intrépide à l’époque, pas assez renforcé, pas encore totalement en harmonie avec l’idée de la mort, de la disparition des humains, de la solitude à laquelle il est condamné. Et même s’il a aujourd’hui accepté l’idée, les fantômes sont toujours présents, refoulés.
- Je ne veux pas que les gens sachent que je perd mon temps à me battre dans ce genre d’endroit, que me proposes-tu pour que je garde mon anonymat, dans le cas où j’accepterais de revenir ?
Est-ce qu’il refuse de toute manière ? Non. Il a simplement besoin de plus. Ce n’est pas de l’argent qu’il veut. Ce n’est pas ce dont il a besoin. Il ne peut pas pleinement oublier ce qu’il a ressenti sur le ring ce soir là, même s’il aimerait le faire. Il a le sentiment de tourner en rond avec Ciaran, que le dragon de feu sait très bien ce qu’il a vu et Devin n’est pas un menteur.
Voilà maintenant plusieurs minutes qu'il échange avec le dragon de glace, mais pour l'instant cela ressemble plus à un dialogue de sourds qu'à une vraie conversation. L'un comme l'autre tenant fermement à sa vision des choses. Il est bien d'accord qu'une personne peut avoir différentes vies, c'est valable pour certains hommes déjà, encore plus valable pour un dragon vu leur longévité. Mais peu importe ce que l'on fait, la vie qu'on aime, il y a certaines choses qui ne changent pas. Il n'est pas en train de dire que les gens ne changent pas, mais il reste persuadé que certaines choses sont comme gravés en nous. Quel intérêt il y a toi à faire des choses que l'on n'aime pas ? A se restreindre ? Pour paraître normal ? A l'attendre dire pour lui cela semblait être comme un jeu, une facette qu'il à choisi de cultiver. Peu importe, inutile d'insister sur ce point, il sentait bien qu'ils ne seraient jamais d'accord.
"On ne fait que parler".
Il mit le doigt ensuite sur la passé de Davin dans l'armée. Pour lui, c'est évident qu'il'a le combat dans le sang, mais comment lui faire attendre raison ?
"Le combat, l'effort physique est une bonne manière d'évacuer les pensées négatives, crois-moi, je parle par expérience, même si t'en as rien a foutre de ce que dis".
D'ailleurs il n'aime pas du tout qu'on lui manque de respect comme cela. Depuis qu'ils ont fait connaissance, le roux ne le respecte pas du tout, comme s'il pensait pouvoir lui mettre la pâtée une bonne fois pour toute. Un type comme lui n'a probablement jamais connu la défaite, du moins dans un combat un contre un.
"J'aurais cru qu'un type comme toi ne s'arrêterait pas aux apparences. En tout cas sâche une chose, il n'y a personne qui vénère plus le combat que moi. Ce n'est pas juste donner des coups après tout, c'est tout un art et je ne prend pas du tout cela à la légère, sinon j'aurais ouvert un club, pas une salle de combat".
Il le défia ensuite du regard.
"Mais tu te crois peut-être au dessus de tout ça ? Au dessus de moi ? Je finis par croire que ce n'était qu'un coup de chance de chance finalement. C'est pour ça que tu veux te cacher ? Tu as peur de perdre devant tout ces gens ? Viens de me défier si t'es un homme, mais je te préviens, si tu perds tu viendras disputer quelques combats pour moi".
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