Elle avait fini de travailler pour ce soir, où matin, elle ne faisait plus vraiment attention à l’heure, mais se devait de faire attention pour repartir chez elle avait le levé du soleil, ou bien, elle resterait clairement pour dormir ici, ce n’est rien à ses yeux, elle a après tout des lits de réveil alors bon, elle peut resterait ici sans problème. La jeune femme est ce genre de personne, qui peut clairement dormir n’importe où elle a eu cette habitude durant la guerre puis après, pendant tout ses services pour le NKVD ou encore KGB etc, elle a pris cette habitude pour de bon. Autant dire que cela ne va pas changer de sitôt, ni demain ou dans trente ans, tout simplement. Soupirant un peu, elle n’avait pas réussi à sauver une jeune femme de son hémorragie après son accouchement, elle avait donc une défunte sur les bras et un bébé qui dormait actuellement dans une des pièces. Elle irait la ramener demain à un orphelinat, c’est clairement la chose à faire.
Amenant donc le corps sans vie dans la « morgue », elle revient ensuite dans la salle d’opération avec le visage dépité à cause du décès, elle n’aime pas ne pas réussir à sauver les gens, même si c’est une chose qui arrive dans le cadre de son métier, enfin ancien, maintenant c’est clandestin, mais elle exerce, bien sûr, si elle a des sentiments, quand elle doit assassiner, c’est clairement autre chose, une autre catégorie, un autre monde, la vampire en elle ressort clairement et pas qu’un peu quand on regarde bien les choses. Elle regarde alors ses mains encore ensanglantées d’ailleurs, il a commencé à sécher, elle vient le lécher doucement, laissant ses canines ressortir par réflexe, mais elle se reprend rapidement en sentant une présence, elle ne capte pas de suite qui c’est. Méfiante, elle prit sa lame de sa botte, lame juste pour faire jolie, mais il faut bien passer une humaine, non ?
Ainsi, c’est rapidement, qu’elle plaque un homme contre le mur, lame sous la gorge, dans son bureau, mais elle penche la tête sur le côté en voyant qui s’est.
« - Stolas ? Tu aurais pu me dire que tu passerais, non ? »
Elle soupire doucement, et ensuite se décale doucement.
Charme-moi ? No problem, I've got time to kill.•••Comme si la mort l'avait appelé cette nuit-là, Stolas avait choisi de rendre visite à une "vieille" amie ... Là où il avait failli s'endormir pour de bon, il y a un peu plus d'une décennie, au sud de la ville. Il n'aurait jamais découvert ce havre de mutilés, s'il n'avait pas fait partie de ceux-là ; et s'il avait longtemps associé ce chemin à un fardeau suite à la dette qu'avait engendré sa mésaventure, les années avaient amoindri ce poids. Ses relations avec la maîtresse des lieux, s'étaient développées, aussi ; elle ne voyait pas en lui qu'une simple coupe à laquelle boire un sang qui lui fut vital pour subsister. Étonnamment, malgré ce qu'elle était, elle demeurait plus humaine que les mortels dont la nature fut qualifiée du même nom ... Alors la frustration de "servir" quelqu'un d'autre s'était muée en sympathie ; liés par le sang, même s'il n'était pas éternel comme elle, elle l'avait traité en égal ... Autant que cela fut possible. Mais, la perspective du Sorcier fut certainement biaisée par le venin indolore de ces morsures régulières, et l'addiction qu'elles pouvaient provoquer chez certains.
Progressant dans les ténèbres qui dominaient les docks, il s'assura de ne pas avoir été suivi le long de son trajet avant de se faufiler dans la bâtisse désaffectée, où la rouquine passait le plus clair de son temps ; tâche aisée pour le Calice familier avec l'endroit, mais beaucoup plus laborieuse pour n'importe quel autre étranger ... Un peu de ruse et de sorcellerie l'aidaient généralement à s'inviter, et cette fois ne fit guère exception ; même s'il avait, effectivement, omis de la prévenir de cette visite nocturne tardive ... L'aube approchait, doucement. Dans le cabinet, il ne repéra pas âme qui vive, au milieu de ce silence de mort ; et ce ne fut qu'en tendant l'oreille qu'il eut l'assurance de ne pas être seul, ici ... C'était elle, sans doute. Alors, Stolas s'était mis en tête de l'attendre sagement dans les quartiers qui lui furent réservés, observant discrètement la tranche de certains livres sur l'anatomie qu'elle stockait dans ces larges bibliothèques ...
Mais, le temps d'un battement de cil, le dos du Sorcier heurta le mur contre lequel il fut retenu, une lame glissée sous sa gorge ; malgré la vivacité du geste qu'elle avait opéré, il avait reconnu cette chevelure cuivrée et, en conséquence, Stolas avait légèrement relevé les mains pour démontrer son inoffensivité. Répondre par la brutalité l'aurait condamné ; l'instinct de la lettone était vif ... Elle ne se serait pas laissée menacer, même pas un malheureux réflexe de la part d'un individu amical.
« ... Pas de ça entre nous, voyons. »
Il ricana. En le reconnaissant, la créature relâcha la pression du tranchant sur le cou du Sorcier. Puis, celui-ci accompagna la main rougie de la jeune femme pour lui faire baisser l'arme ; elle avait laissé un fin sillon vermeil sur sa peau, mais, rien d'inquiétant ... En revanche, l'œil du visiteur nocturne repéra assez vite et la mine penaude de la rousse, et les crocs saillants de cette dernière, à peine rétractés ... Exhibés par la faim ; dans le même temps, il constata que le visage de la Vampire se parait de traits presque fatigués. Elle résistait. Peut-être pour ne pas se nourrir aux cous des patients qu'elle sauvait ici ; pour ne pas devenir une charognarde.
Lui dérobant délicatement la lame, il joua avec cette dernière, entre ses doigts, sans cesser de fixer la surnaturelle.
« Ça t'aurait laissé la possibilité de refuser, et puis, le côté prévisible aurait été ennuyeux. »
Plaisanta t-il, enjoué malgré le caractère impromptu de sa venue ; ce qui n'eut pas vraiment l'air d'amuser celle qui le recevait dès à présent.
« ... Mais, peut-être que je tombe vraiment mal ... »
Le Sorcier redevint un peu plus sérieux, puis désigna du menton le sang séché dont elle était pratiquement recouverte. Chose loin de le rebuter ; il avait vu, et fait bien pire, pour des motifs beaucoup moins nobles que Žaklīna. Elle ignorait certainement encore qu'il avait nombre de points communs avec les monstres qu'elle abhorrait ; plus encore, maintenant qu'il souffrait de cette autre présence. Pourtant, sur lui, l'odeur du meurtre était masquée par celle de l'encens ...
« La nuit a été longue ... ? »
Fait assez rare pour être souligné, concernant les Vampires. Leurs vies se limitaient aux heures d'absence du soleil ; un laps de temps court. Mais il avait appris à connaître la difficulté du devoir mené par l'immortelle ... Ainsi que ces insuccès, frustrations, et déceptions, collant à la peau comme du goudron. :copyright:️ 2981 12289 0
Dernière édition par Stolas Blightsower le Mar 4 Mai 2021 - 1:30, édité 1 fois
Charme-moi ? No problem, I've got time to kill.•••Un soupire passe ses lèvres quand elle entend les dires, pas de ça entre eux, de se prévenir ? De l’attaquer ? Elle est épuisée par la perte qu’elle avait eu, le bébé dormant encore dans une chambre et c’est mieux ainsi. Elle a en effet eu son esprit des plus vifs à cause de ses nerfs qui lâchaient actuellement. Elle le regarde, l’observe, elle sourit simplement en roulant des yeux. A dire vrai, elle lui dit toujours oui quand il pense à lui demander s’il peut venir, de la compagnie, ça lui fait toujours plaisir, ça lui fait du bien, la vie de vampire est longue, très longue et pour ce soir, elle paraît éternelle. Elle le regarde faire avec la lame, la lui laissant alors simplement, avant de tout simplement soupirer encore.
« - Stolas, tu me connais, je ne refuse jamais, mais il est vrai que c’est plus amusant quand tu arrives en mode surprise, mais méfie-toi. »
Mais quand on y pense, oui, il tombe mal, le sang sur elle sèche à peine et l’odeur de mort plane encore dans l’endroit et elle-même en empeste, mais elle ne préfère pas le relever, elle est habituée à sentir ça. Si lui, a fait des choses pires, elle avait fait aussi des choses moins nobles que soigner des pauvres gens ou participer à la résistance. Elle est membre du SVR qui sert à éliminer des gens comme des opposants etc ou empoisonnés, ce ne sont pas des actions nobles, parfois c’est de la vengeance ou autre, comme Beria qui se servait de son poste, rang pour enlever et violer des jeunes femmes, même Staline faisait attention à ce que sa fille ne soit pas seule avec ce monstre. Elle l’a tué sur ordre en 53 ce petit Beria.
« - Tu tombes bien dans le fond, je commençais clairement à saturer, je pus la mort et le sang, donc je pense me doucher et me poser dans ma pièce privé, je n’ai pas la foi de rentrer chez moi. »
Elle lui fit signe de la suivre, allant alors vers son bureau où justement, une porte mène vers une pièce privée pour après.
« - Une femme a accouché en pleine rue, son bébé est en vie, mais elle, je n’ai pas réussi à la sauver de son hémorragie. »
Elle le regarde et soupire un peu, poussant la seconde porte. Entre dans une pièce, comme un studio.
Charme-moi ? No problem, I've got time to kill.••• Le masque de lassitude de la rouquine se fendilla pour laisser entrapercevoir un sourire, jour créé par la remarque de son comparse. Cela ne manqua pas d'offrir un soupçon de satisfaction à ce dernier ; même si, l'apaisement de la Vampire fut fugace avant qu'un nouveau souffle ne s'échappe des poumons morts de la créature immortelle ... Balayant par là même le peu d'apaisement qu'il eut aperçu. C'était certainement pour donner plus de poids à la brève mise en garde qu'elle lui destina, qu'elle renonça à toute jovialité ; la prudence n'avait jamais été du goût de Stolas. Jouer avec le feu restait l'une de ses distractions favorites ... Peu importe ce qu'il y risquait.
Alors, dans l'intention de ne pas irriter davantage les nerfs de la centenaire aux airs de juvénile, il préféra opter pour un silence raisonné : et ce, malgré son regard taquin qui la défiait d'un " Sinon quoi ? " muet. Il n'était pas venu ici pour discuter de ses tendances à flirter avec le danger, mais pour s'enquérir du moral de la chirurgienne, avant tout. Le Sorcier avait beau ne pas être le plus humain des surnaturels, la peine de la Lettone n'en était pas moins flagrante ... « Tu penses te doucher ... C'est encore incertain ? Ceci dit, rien ne t'y oblige, c'est sûr ... Quant à rentrer chez toi, je pense que l'aube t'aurait dissuadée de t'aventurer dehors, si tu veux mon avis. »
Dit-il le ton léger, en se redressant pour la suivre jusque dans ses quartiers, lorsqu'elle en prit la direction. L'atmosphère dans le couloir qui reliait la dépendance au reste de l'entrepôt où elle "travaillait" était déjà moins lourde, malgré le parfum macabre qui l'embaumait. Mais, toujours, elle se traînait ; appesantie par l'échec qu'elle lui confia à présent, pour s'en soulager. Stolas ne manquait pas réellement de compassion ; pas pour elle. Il aurait été mentir que de dire que la voir ainsi touchée ne l'affectait pas ... Il avait simplement plus de mal à ressentir, vis-à-vis du destin tragique de cette mère anonyme, et de l'enfant qu'elle laissa derrière elle.
« ... Et ? Tu as fait de ton mieux ... L'un des deux s'en est sorti, au moins ; sans toi, cet enfant n'aurait pas survécu. »
Se faufilant derrière la Vampire pour arriver dans la masure faisant office d'antre secondaire et privée, il se plaça à côté d'elle, passant un bras autour des épaules de celle-ci en un geste réconfortant ... Sans réellement se soucier du sang qui pourrait maculer le cuir de sa veste.
« ... Puis, tu sais, sa génitrice serait morte un jour ou l'autre. »
Son sourire en coin ne l'avait pas quitté, et si la plaisanterie était déplacée, elle était pourtant tristement réelle. Les mortels n'étaient pas éternels, eux ... Il était toujours bon de le lui rappeler. Cela pouvait toujours avoir une chance d'atténuer sa culpabilité.
« Ça ira mieux demain Žaklīna, essaye de ne plus y penser. »
Moins cynique, il tapota l'épaule de la Vampire, puis s'éloigna, pour poser sur une surface proche la lame avec laquelle il avait cessé de jouer.
« Prends le temps qu'il te faudra pour te laver de ce sang si tu le souhaites, je t'attends sagement ici. »
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