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 Divin créateur

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Message# Sujet: Divin créateur    Divin créateur  EmptyMar 25 Mai 2021 - 19:31

James & Alessandro
Divincréateur
petites retrouvailles


Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : » Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,


L’épais brouillard, cet odieux smog comme disaient les Londoniens, s’étirait sur la ville. Tout n’était que ténèbres, car le soleil ne pouvait se résoudre à transpercer les nuages. Un temps bénit pour des créatures qui ne peuvent sortir que la nuit. Les cris résonnaient encore dans les bas-fonds de Londres.
« Non, je vous en prie… » suppliait la prostituée avant que sa pauvre gorge nue ne soit tranchée. Son cri résonna à nouveau dans la tête de James, tout comme le regard désespéré de la pauvre femme qu’il venait d’emporter dans la mort. Il fut alors aveuglé par un flash et se retrouva ailleurs, à une autre époque, mais toujours face à une victime, un enfant. Son cœur se serra lorsqu’il fut à nouveau confronté à cette vision. C’en était trop pour lui. Il se réveilla en sursaut, la respiration saccadée et comme toujours, prit d’une odieuse douleur dans la poitrine.

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! C’est la loi.


Comme à chaque « crise » il tentait de se focaliser sur quelque chose et il avait choisi pour se faire, quelques vers de Charles Baudelaire, un poète qu’il affectionnait depuis toujours. C’était dur, autant que peut l’être une blessure à vif sans soins. Bien sûr – et il se consolait avec ça – ces visions passéistes étaient moins nombreuses, elles n’en demeuraient pas moins toujours aussi intenses, rappelant à James tous ses crimes. Comment avait-il pu sombrer de la sorte et se laissait happer non plus par la vengeance, mais par la folie ?

Dehors, la nuit prenait peu à peu ses quartiers, rendant la sortie des vampires non protégés, plus aisée. James était à Los Angeles depuis à peine quinze jours. Mais il peinait toujours à se faire à cet excès de modernité. Pourtant ce n’était pas faute d’essayer de s’instruire, d’appréhender ce monde qui n’était pas le sien. La difficulté accrue accentuait peu à peu et la nostalgie d’une époque révolue et le mal du pays. Londres lui manquait horriblement, ça et sa condition de vie. Car il est vrai qu’avant de disparaître dans les bas-fonds océaniques, il vivait très confortablement, assez pour ne pas devoir se soucier de trouver un endroit pour se protéger du soleil. Aujourd’hui, le voilà réduit à l’état de paria qui se cache dans un caveau en journée, mendiant presque l’aide de certains de ses congénères pour avoir de quoi se sustenter, lui qui ne pouvait plus s’en prendre à personne suite au sortilège lancé par des sorcières, huit décennies plutôt. « - Pitoyable ! » laissa-t-il échapper dans un souffle avant de se redresser pour mieux s’étirer. Ce soir, il devait retrouver un contact, un ancien sympathisant ravi de voir le Bloody Lord débarquer dans la cité des anges. Évidemment, James avait omis de faire savoir à ce sympathisant, qu’il n’était plus celui qui à une époque, pouvait se targuer de rivaliser avec Jack l’éventreur. Il lui fallait trouver un logis et pour ce faire, il était prêt à jouer la comédie.

La petite frappe vampirique, lui avait donné rendez-vous dans un établissement appelé le Moonlight club. James, disons-le franchement, galéra un peu à trouver les lieux mais y parvint après avoir demandé sa route. Arrivé à bon port, il prit un peu de temps pour observer le club. La clarté des néons l'éblouit légèrement, l'amenant à se demander ce qui se tramait à l’intérieur. Il était loin de se douter que sous peu, une très vieille connaissance allait refaire surface dans sa vie. En attendant, il pénétra les lieux, à la recherche de son contact.



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Alessandro A. Wright
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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptyDim 30 Mai 2021 - 22:59



Divin Créateur


ft Alessandro & James





La mélodie de la nuit qui bat son plein dans la cité des anges me galvanise. Marchant au hasard dans la ville, j'en admire l'éclat un sourire aux lèvres. J'apprécie en cet instant comme seul un vampire peut l'apprécier les courbes modernes de ses immeubles et ses lumières étincelantes qui percent la nuit comme des centaines de soleils dorés. Oui, cette ville je la vois briller telle un phare dans la nuit noire. Mon regard ténébreux braquer sur elle ne perds pas une miette du spectacle qui s'offre à moi. La modernité des lieux que j'arpente d'un pas serein, j'ai appris à les aimer. Los Angeles n'a soit pas la beauté de Paris ou le charme raffiné de Milan, mais il se dégage d'elle un charme plus décadent, mais nullement moins fascinant ! J'aime cette dualité entre les forces du bien et du mal qui se dégage de chaque lieux et de chaque visages que je croise. Los Angeles la belle angélique a depuis longtemps perdue ses ailes, mais à n'en pas douter nullement sa beauté.  

Pourtant en fin de printemps, un vent frais passe à travers moi et me fait soudainement frissonner. Je me sens étrange... Comme engourdis. Mon regard tourne autour de moi à la recherche d'un esprit qui pourrait être responsable de ce froid glaçant qui m'envahit soudainement. Je tourne et retourne et je n'aperçois pas l'ombre d'un seul esprit. A cet endroit, seules les lumières du Moonlight Club éclairent le trottoir. Les gens qui font la queues, leur rires et leur conversations me ramènent à la réalité. Une drôle de sensation m'envahit lorsque je me rapproche encore d'avantage du club de mon père. J'ignore ce qu'il se passe, mais une chose est sur, quelques chose m'attire au bar sanguis ce soir et je ne compte pas résister plus longtemps à cette sensation.  

Je ne prends pas la peine de faire la queue. Un regard me suffit pour que le videur me fasse signe d'entrer. Les gens soupirent, d'autres rouspètent lorsque je leurs passe devant, mais j'en ai rien à faire ! Il se passe quelques chose ici et je vais le découvrir ! J'espère que Stefano ne manigance rien, mais le connaissant, j'ai des doutes...  

Avec un peu d'appréhension, j'entre dans le club comme à son habitude bondé. La serveuse me propose un carré VIP, mais ce soir je recherche d'avantage qu'une simple fraicheur. La sensation que j'éprouvais au dehors est encore plus grande ici. Je n'ai ressenti cette sensation qu'avec un seul être auparavant, mon redoutable et impitoyable créateur l'ancien Setesh ! Ce pourrait-il... Non ! Il m'en aurait fait part ! Malgré mon douloureux passage d'humains à créatures ténébreuse sous ses crocs féroces, nous sommes resté proche par la suite et s'il était à Los Angeles, je le saurais, j'en suis certain. J'avance vers l'endroit où cette sensation de froid est la plus forte et là, je comprends. "James" Murmurais-je dans un souffle. La sensation de froid s'évanouit instantanément lorsque je croise son regard bleu flamboyant. C'est étrange comme sensation. A part moi je ne connais aucun autre enfant de Stesh lui même. Ce ressenti vient peut-être de là ?

Quelques peu interloqué encore par ce que je viens de vivre, je m'approche de mon petit frère. Il est toujours aussi beau. Ténébreux, dangereux et surtout perdu... J'ai envie de le prendre dans mes bras sur l'instant, mais ne pouvant lire son esprit, je garde une distance raisonnable avant de m'adresser à lui. "Bonsoir James. Cela fait bien longtemps." Trop longtemps devrais-je dire, mais je m'en abstient. Mon frère semble perdu dans son propre monde. Comme autrefois, sa peine et sa douleur me transpercent comme un poignard chauffé à blanc. Comment un être peut-il vivre avec autant de peine et de souffrance en lui ? Trouvera t'il un jour la paix ? Je l'ignore, mais je l'espère sincèrement...



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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptyLun 28 Juin 2021 - 12:16

James & Alessandro
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petites retrouvailles


Jouer la comédie était une activité qu’il maitrisait à merveille jadis. Ô qu’il fût le plus divin des comédiens sur sa scène funèbre ! Le James de l’époque s’adaptait pour séduire son auditoire, qu’il soit composé d’humains voués à devenir des victimes ou d’autres vampires. Il ne les choisissait jamais au hasard. Ces suceurs de sang étaient influents au moins autant que lui à l’époque et lui permettaient de laisser parler toute sa rage sans que personne ne s’en offusque. Ses alliés connaissaient les bas-fonds de Londres et toutes les petites combines pour chasser et s’amuser. Les banquets étaient alors divins et la violence sans limites. Le James du présent, ferma les paupières un court instant. Comme si le simple fait d’avoir les yeux clos lui permettrait de chasser toutes ces images d’horreur. Pire, il se sentait nauséeux et prêt à vomir. S’en était trop pour lui et le vampire qu’il s’apprêtait à retrouver, ne le connaissait que de cette façon, il l’admirait même. À n’en pas douter, la déception sera grande, assez pour laisser le nouvel arrivant sans ressource et sans aide. James devait donc renfiler son masque de monstre ne serait-ce que pendant quelques minutes ; en priant une divinité à laquelle il ne croyait guère, pour qu’aucune victime ne soit à déplorer ce soir.

Il était donc là, face à l’enseigne exubérante du club. Le néon le fascinait, lui laissant l’impression d’être un papillon attiré par la lumière. Mais soucieux du danger qui l’entourait, le vampire tâchait de ne rien laisser paraître. Il observait juste avec intérêt la signalétique des lieux. Quelques secondes plus tard et après une grande inspiration (censée lui donner un semblant d’impulsion) l’anglais se redressa légèrement, il était prêt à jouer à nouveau son rôle de « lord sanglant ».
Il passa sans entrave l’entrée gardée par deux impressionnants molosses. Il faut dire qu’en plus du bagou, James sut se montrer convaincant. À l’intérieur, l’éclairage rougeoyant semblait lui aussi incertain et permettait plus de frivolités aux plus exubérants. Pas choqué pour si peu, le vampire continua sa progression, recherchant dans la foule grouillante un visage familier. Son contact n’était pas réputé pour sa ponctualité à l’inverse du Britannique, sûrement une question d’éducation ; il est vrai que lady Lowell était jadis intransigeante là-dessus et ne tolérait que très mal de voir ses enfants peu enclins à respecter la ponctualité la plus élémentaire. Chassant ces tendres souvenirs de ses pensées, James s’approcha du bar, espérant avoir une meilleure visibilité. La barmaid, charmante au demeurant, s’enquit de sa commande, ce à quoi le britannique répondit courtoisement :  

— Je n’ai rien contre le fait de me désaltérer, mais je cherche quelqu’un. 

« On cherche tous quelqu’un mon joli. »

— Scooter ça vous dit quelque chose ?

La demoiselle acquiesça presque aussitôt et désigna l’une des tables qui se trouvaient un peu plus au fond. De toute évidence, le dénommé Scooter était en charmante compagnie. James prit le temps de remercier la jeune femme et s’éloigna du bar pour s’approcher de la table qui venait de lui être désignée. Sa progression à travers la foule mouvante n’était pas aisée et aussi rapide qu’il l’aurait voulu. La musique lui sembla alors si assourdissante, autant que les projeteurs qui venaient se poser sur lui de temps à autre ; assez pour légèrement l’aveugler et permettre à ce foutu Scooter qui venait de l’apercevoir, de mettre aussitôt les voiles.

— Diantre !  Laissa échapper Lowell en arrivant à bon port sous le regard interloqué des quelques personnes attablées. Et alors qu’il s’apprêtait à rebrousser chemin, une bien curieuse sensation l’assaillit. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il n’avait jamais ressenti cela, sauf à proximité de son créateur. Frénétiquement, James passa en revue les lieux, s’attendant à apparaître Setesh, qu’il n’avait plus revu depuis si longtemps. Mais il comprit bien vite qu’il n’était pas question de son créateur, lorsqu’il aperçut Alessandro, qui était ce qui s’apparente le plus à un frère puisqu’en un sens, ils avaient le même créateur. Cela faisait si longtemps que les deux vampires ne s’étaient pas croisés et pourtant James était ravi de voir paraître un visage familier dans ce qui lui semblait être une foule hostile. Il décida donc de s’approcher pour combler la distance qui les séparait l’un de l’autre, oubliant l’espace d’un instant qu’il n’était plus « le James » qu’Alessandro avait connu par le passé. Il n’avait pas changé, ce qui n’était pas étonnant, puisque lui aussi pouvait prétendre à l’immortalité et donc échapper à la fuite du temps et à ses multiples ravages. Le sourire de James demeurait léger, mais il n’en demeurait pas moins ravi de retrouver « un frère ».

— Longtemps ? N’est-ce pas là un euphémisme ? Tu as donc choisi la Cité des Anges pour t’établir. C’est charmant, quoique légèrement bruyant. Peut-être pourrions-nous nous attabler et parler du bon vieux temps. Qu’en dis-tu ?




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Alessandro A. Wright
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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptySam 31 Juil 2021 - 20:46



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ft Alessandro & James





La soirée qui devait pourtant être ordinaire est devenue extraordinaire en l'espace de quelques instants. Là, se tient devant moi un de mes petits frères vampires. Aussi intemporel que ma personne, immortel à jamais figé dans l'âge auquel il est tristement mort. Setesh a toujours eu le don de choisir les êtres les plus abîmés, pour les magnifier. L'éternité ou le don ténébreux comme notre créateur l'appel embelli n'importe quel être, même le plus insipide. Mais quand comme James on est déjà doté d'une beauté sanguinaire, cela donne un être d'une beauté magnétique époustouflante. J'en serais presque éblouis moi même. Le fin sourire de mon cadet me réchauffe le cœur.  Je le sens tendu, mais néanmoins heureux de me revoir. Soit, l'endroit est quelques peu bruyant, mais il n'en demeure pas moins propice à des retrouvailles.

Parler du bon vieux temps. Oui, cela serait sans nul doute plaisant. Mon père a bien des défauts, mais il a fait de ce lieu un lieu unique. Ici nous pourrons nous poser tranquillement et pourquoi pas si le cœur nous en dit, ne gouterions nous pas une ou deux fraicheurs ? Je suppose que comme moi James exècre le "Pur Blood !" Ce faux sang purement mercantile n'a pas de saveur. Il est insipide et même si il étanche la soif, il n'étanche pas le besoin de tuer... Car il faut bien l'avouer, malgré les bonnes manières qui m'habitent, je reste un prédateur ! Et un prédateur a besoin de proies ! C'est l'essence de ce que je suis. Le nier équivaudrait à nier ma nature propre. Je voudrais pouvoir dire que le sang seul est un plaisir, mais tuer reste le plaisir ultime pour un vampire. Pour ma part, je tue le criminel et la raclure de cette ville. J'ignore si mon petit frère a les mêmes mœurs que moi. J'ai cru comprendre qu'il était bien différent...

Je lui souris en m'approchant de lui. Ma main se pose avec affection sur son épaule. Je l'entraine ensuite contre moi et je le serre fort. J'aime le contact des gens. Surtout si je ressens pour eux un amour sincère. "Tu m'as manqué petit frère. Viens, allons dans un des salons VIP du club et profitons ensemble du reste de la soirée."

Je passe ensuite devant. Je souffle dans l'oreille d'une serveuse mon envie d'intimité et elle nous conduit dans un des salons VIP du club. Je la remercie ensuite et la laisse retourner à son travail non sans lui avoir baiser la main au passage. "Cet endroit a certains avantages. La partie VIP est bien plus propice à des retrouvailles que la salle du club. Je suis de l'ancienne école. J'ai dû mal encore à me faire à cette musique moderne. Mais où sont donc passé les mélodies d'autrefois ? Le son du violon et du piano me manque. Je reste un grand nostalgique de la véritable musique. L'appassionata du grand Beethoven jouée avec entrain par les mains d'un pianiste, voilà ce qui fait vibrer mon cœur." J'invite ensuite mon frère vampire à prendre place à mes cotés sur un des canapé de l'espace VIP. "Désire tu un encas ? Une fraicheur serait la bienvenue. Ou si tu préfère, commandons du Pur Blood, mais si tu choisi la deuxième option, tu me décevra grandement." Ajoutai-je un demi sourire amusé sur le visage.  



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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptyJeu 26 Aoû 2021 - 18:59

James & Alessandro
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petites retrouvailles


Les néons continuaient à se refléter sur la peau diaphane de James, tandis que dans ses oreilles résonnaient les quelques vibrations d’une mélopée qui n’avait rien d’harmonieux si ce n’est quelques vaines tentatives d’instrumentalisation et encore. Mais James ne s’en offusquait point, c’est tout un monde qu’il découvrait même si certaines choses n’étaient pas à sa convenance. Tout n’était qu’une question de goût et peut-être d’habitude. Mais n’étant pas là pour de choses aussi triviales, le vampire tâcha de rester concentré avant de comprendre bien malgré lui et à la vue du retard de « son interlocuteur » qu’il s’était probablement fait avoir. Par chance ; car elle semblait ne pas lui faire défaut ce soir, son regard croisa celui d’une connaissance ; que dis-je d’un « frère » vampirique dont les traits immuables rappelaient à James que malgré les décennies passées à bonne distance, il était encore très aisé de reconnaître l’un des siens. Alessandro était comme lui, l’un des infants de Setesh celui à qui il devait sa vie vampirique et en un sens, sa malédiction « nouvelle. » Malgré tout, James était ravi de retrouver une connaissance dans ce Nouveau Monde.

Bien des questions se bousculaient dans la tête de l’anglais, qui se demandait ce qu’un être tel qu’Alessandro faisait ici. Nous étions loin des luxueuses demeures d’autrefois, basées dans les tréfonds de Londres où bien des crimes étaient perpétrés à l’abri des regards. Le Londres de cette époque permettait bien des choses et plus encore, de tuer sans remords et sans être inquiété par le semblant de police « qui sévissait » à l’époque. Une vague de nostalgie saisit alors James en repensant à cette époque de carnage, qui n’en demeurait pas moins si facile et où chaque besoin était comblé presque en un claquement de doigts. Il avait du pouvoir, on le respectait autant qu’on le craignait et il fallait bien reconnaître que c’était plaisant. Malgré tout, une part de lui se sentait encore coupable, assez pour tenter de chasser les souvenirs sanguinolents de sa mémoire troublée. Il reporta alors son attention sur son frère de morsure qui le regardait avec affection tout en déposant sur son épaule une main bienveillante avant de l’entrainer vers lui pour lui offrir une étreinte aussi surprenante qu’appréciée ; chose que l’ancien James n’aurait probablement pas tolérée. Il se rappela alors, l’espace d’un instant, sa première vie où les étreintes amicales et familiales étaient nombreuses. C’était si simple d’être humain et de ne pas s’offusquer d’avoir des sentiments et de les laisser transparaître sans craindre la faiblesse.

— Toi aussi je dois bien l’avouer.  Il se laissa guider par le vampire bien que légèrement interrogateur quant à l’endroit où ce dernier voulait le conduire. — Qu’est-ce donc ce salon VIP ?  demanda-t-il alors en continuant à suivre. Une charmante demoiselle profita d’une proximité éphémère avec le ténébreux vampirique qui ne se priva point de l’affubler d’un baise-main en guise de remerciement. — Cet endroit est surtout très bruyant non ?  Mais il ne désespérait pas d’avoir accès, pour ces retrouvailles, à un endroit plus enclin à la quiétude, ou du moins un peu moins bruyant. — C’est donc ici que tu te terres ?  Il se mit à observer les lieux avec intérêt tout en écoutant avec attention les paroles d’Alessandro ; des paroles à l’origine d’un sourire léger sur le visage pâle de l’ancien lord sanguinaire.

— Je suis ici, à Los Angeles depuis peu et je dois bien admettre que les quelques bribes de musique que j’ai écoutée par curiosité, m’ont comme qui dirait désespéré. Si bien que je me demande comment certains osent appeler ça de la musique.  Répondant à l’invitation de son « frère » James prit place sur l’un des canapés rouges en faux velours qui trônait dans l’espace VIP. — De toi à moi, j’ai plus d’affection pour l’œuvre de ce cher Bach. Que veux-tu, je suis un grand nostalgique.  James curieux de tout continuait à laisser son regard se perdre sur chaque recoin avant de reporter toute son intention sur son interlocuteur.

— Du Pur Blood ? Qu’est-ce donc ? 



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Alessandro A. Wright
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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptyJeu 26 Aoû 2021 - 22:30



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ft Alessandro & James





Les souvenirs fusent en présence de James. Je me souviens de la nuit de sa transformation. Le bal sanglant où fut assassiné les siens, le sourire de Setesh quand il m'annonça qu'il allait faire du seul survivant de se massacre un vampire. Le pauvre James à moitié mort fut nourri par notre créateur, puis son corps humain fut tué et son âme damnée immortelle émergea. Le premier festin sanglant, celui là, on ne l'oublie jamais. C'est celui qui nous fait définitivement entrer dans le club des Damnés ! Après cela, toute la pureté passé est à tout jamais dissipée.

Mon étreinte était peut-être de trop ? Mais je sens que malgré sa réticence aux démonstrations d'affection, mon petit frère a apprécié.  Il me demande ce qu'est le Salon VIP. Et cela avant même que nous entrions. Tout comme moi il trouve l'endroit bruyant. Je ne peux qu'acquiescer tant le son qui nous entoure est dérangeant !

Mon jeune congénère m'écoute avec attention. J'aperçois sur son visage un fin sourire à mes mots et je lui souris à mon tour en répondant à ses propres mots : "La musique moderne est un véritable fléau ! Mais heureusement pour nous, les humains moderne n'ont pas que ce bruit infâme à partager. Il existe des mélodies fabuleuses qui te berceront de sons langoureux et festif. Le jazz et le blues en particulier. J'ignore si tu as déjà pu gouter aux plaisirs de la Nouvelle-Orléans.  Mais si ce n'est pas le cas, je te conseil la ville. Entre mystères et vaudou, tu y entendras des sons envoûtants où le rythme et le chant de l'âme s'entremêlent comme nul part ailleurs." Serais-je nostalgique de mes années d'errances en Louisiane ? Il faudra sans doute que je m'offre le plaisir d'un voyage un jour prochain.

Mon frère préfère Bach à Beethoven. Je souris à cette découverte. Tous les gouts sont dans la nature je suppose... Le regard bleu de mon frère se perds un peu partout, passant avec curiosité d'un coin à l'autre de la pièce. Je l'observe avec attention. Il semble découvrir ce monde comme ci tout était pour lui nouveau. J'ai une étrange sensation en le regardant. Je sais si peu de lui et de l'homme moderne qu'il est et j'ai un peu peur de demander... Le mot "Pur Blood" me sort alors de ma contemplation et je ris. "C'est un concept marketing que mon cher paternel a inventé ! Du sang artificiel insipide et sans saveur ! Crois moi si tu n'y a pas touché, tu n'as rien perdu..." Je plisse alors le nez au souvenir du soir ou mon père m'a fait gouter ce machin... "Prenons plutôt une fraicheur." Je claque alors des doigts et passe alors la porte deux filles et deux garçons d'une vingtaines d'années chacun. "J'ignore ce que tu préfère, mais le choix est le tiens. Il n'y a qu'une seule règle à respecter : On ne tue pas les fraicheurs. On peut les laisser au bord de la mort, mais en aucun cas les tuer." Il découvre l'endroit et je préfère donc lui indiquer d'entrée les règles.





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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptyDim 19 Sep 2021 - 19:41

James & Alessandro
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Les souvenirs sont nombreux lorsque l’on peut prétendre à l’immortalité et la mémoire ; exempte de la vieillesse et de ses quelques aléas est tout aussi conséquente. On n’oublie rien, le bon comme le meilleur, bien que parfois l’on se surprenne à vouloir subir la défaillance humaine pour oublier. James y pensait sans cesse depuis son retour. D’ailleurs, il ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait. Toujours est-il que son immortalité semblait moins lui peser ce soir ; et pour cause, il venait de retrouver une vieille connaissance en qui il avait suffisamment confiance pour la suivre aveuglément à travers la foule grouillante qui continuait à se déhancher au rythme d’une étrange musique qui faisait défaut au Britannique ; lui qui était plus enclin à se laisser bercer par la sombre mélodie d’un piano.

— Je n’irai pas jusqu’à dire que leur mélopée est un fléau, bien que mes tympans peinent à accepter de se prêter au jeu de l’écoute.  Il marqua un léger silence pour mieux écouter avant de grimacer tant l’écoute lui était fastidieuse. — Hum en tout cas ce n’est pas ici que nous allons écouter de fabuleuses mélodies. Mais si tu affirmes que les humains de cette époque sont capables de bien mieux, je veux bien te croire. Et il pouvait, car à n’en pas douter Alessandro était ici depuis suffisamment longtemps pour connaître les mœurs musicales de cette bien étrange époque.

— Je n’ai malheureusement pas eu le loisir de profiter de l’essor du jazz et du blues. Et comme tu t’en doutes, j’étais du genre casanier. J’ai peu quitté Londres, mais il me tarde d’en apprendre davantage sur Los Angeles et sur le continent américain qui malgré la modernité me faisant défaut, n’en demeure pas moins fascinant. Évite juste d’évoquer le vaudou ou quelconque magie. J’ai comme qui dirait développé une sorte d’allergie à l’égard de ses pratiques ésotériques. Il entendait par là, une certaine répugnance qu’il préférait éluder malgré tout. La soirée était agréable, il aurait été dommage de mettre à mal l’ambiance à cause de cette magie qu’il excrétait à présent et dont il cherchait à se prémunir à tout prix.

Par chance, les deux vampires purent aisément reprendre la conversation autour de la musique et l’agrémenter avec tout autant d’aisance, malgré le fait que l’on affectionne Bach et l’autre lui préfère Beethoven. Il est vrai que James était plus enclin à écouter Bach durant des œuvres plutôt que de se laisser happer par la rudesse de Beethoven. D’ailleurs, le vampire se demandait ; à juste titre, s’il était possible d’écouter de la musique et comment. Mais pour l’heure, il se plaisait à laisser son regard se perdre de-ci de-là. Tout était nouveau pour lui ; de ce fait et puisque la mortalité ne lui faisait plus défaut, il prenait le temps de tout observer pour mieux s’acclimater à son nouvel environnement.

La discussion reprit son cours, mais de toute évidence, la modernité faisait toujours défaut à James qui ne comprenait pas ce qu’était du « pur blood » et qui ne se priva point de le faire savoir en posant la question ; ce qui provoqua l’hilarité d’Alessandro avant que ce dernier ne concède quelques « explications » à son invité. — J’en déduis que l’ironie fait aussi partie du concept marketing de ton père. Comment diable peut-on transformer le sang en substance synthétique ? Rien que d’y penser j’en ai la nausée. Et ça marche ? tenta-t-il un tantinet amusé. Mais la bonne humeur et la légèreté qui en découlait furent de courte durée lorsqu’après un claquement de doigts, quatre personnes firent leur entrée. Alessandro énonça alors les règles, tandis que James, intrigué, observait les quatre jeunes.

— Pourquoi ne sont-ils pas effrayés ? Il se redressa alors pour s’en approcher avant de se retourner. — Je croyais que les humains d’ici ne devaient rien savoir de notre existence. Il reporta alors son attention sur l’une des deux jeunes filles en présence. C’est vrai qu’elle paraissait tout aussi appétissante que celle qui se tenait à ses côtés et la vue sur sa carotide n’arrangeait rien à la résistance de James ; qui s’apprêtait d’ailleurs à enfoncer ses canines saillantes dans la gorge de la demoiselle avant d’être arrêté dans son élan par tout un flux d’images sanglantes et tout autant de cris.

— Je ne peux pas… Effectivement, ses canines venaient de se rétracter et la lueur rougeoyante de ses iris disparaissait peu à peu. Honteux, James ne savait plus où se mettre désormais. — Ce n’était pourtant pas l’envie qui me manquait, crois-moi. N’aurais-tu pas une poche de sang à défaut de pouvoir me servir à la source ? 




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Alessandro A. Wright
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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptyJeu 14 Oct 2021 - 20:39



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ft Alessandro & James





Depuis notre séparation, je n'ai eu que très peu de nouvelles de James et plus aucune depuis un siècle. Peut-être comme certains d'entre nous c'est il éloigné de ce monde ? Je connais des vampires qui ont choisi la solitude et l'isolement pour échapper aux tumultes de ce monde trop bruyant pour eux. Moi même, je fis ce choix durant un siècle entier je me suis mis en sommeil. Puis le battement d'un cœur humain me ramena à la vie en plus d'étancher ma soif. Ce fut la dernière vie innocente que j'ai pris. Ce souvenir est douloureux et je ferme les yeux pour l'effacer de mon esprit. Mon impression est que James lui, n'a pas choisi de se retirer. Je pense qu'on ne lui a pas laisser le loisir du choix... Un sourire doux et le plus apaisant possible étire mes lèvres alors que je lui dis : "Si tu ne connais pas la saveur du jazz et la douce mélancholie du blues alors, tu rates une partie du meilleur de ce monde. Si le cœur t'en dit, je t'emmènerais à la Nouvelle Orléans et je te ferais découvrir les grand classique dans la cité la plus mystique et énigmatique des Etats Unis et je te promet que nous éviterons avec soin de nous frotter au vodou !" J'ai envie que mon petit frère sourit. Je le sens tendu, comme au prise avec un monstre invisible que lui seul perçoit.

La conversation se détend finalement et cela grace à mon père. Ce qui ironiquement me fait sourire. D'ordinaire, tout ce complique à la seul évocation du nom de Stefano ! "A vrai dire je ne sais pas comment on fabrique ce truc... Franchement, pour moi ce sang artificiel est juste une aberration ! Mais je suppose que c'est une solution pour certains d'entre nous qui ne souhaite plus se nourrir de sang humain. Tout ce que je sais sur ce sang, c'est qu'il étanche aussi bien la soif de sang que le véritable sang. Mais, il ne calme pas pour autant l'instinct du vampire qui gronde en chacun d'entre nous. La soif n'est pas forcément ce qui anime la chasse. C'est instinctif. Un besoin de sentir une proie contre nous, une gorge pour satisfaire l'appétit de nos crocs ! Enfin, tu sais bien ce que c'est..." Oui, je le sais, mon petit frère est réputé pour être sanguinaire... J'ignore si cela a changé, mais à l'époque où nous, nous fréquentions, il était ainsi.

Les fraicheurs entrent et voilà que l'atmosphère redevient silencieuse. James semble intrigué et je dois le dire, j'aime ça ! Ses questions sont légitimes et j'y réponds. "Ils n'ont pas peur car ils savent tout de nous. Certains humains sont mis aux secrets de notre véritablement nature. Ils acceptent comme ces jeunes gens de nous nourrir de leur pleins grès. J'ai eu au cours de ma vie plusieurs Calices, mais je dois dire qu'avant le Moonlight, je n'avais jamais vue des proies si dociles. Sans doutes sont ils si serein car ils savent les risques qu'ils prennent ici. Certains y trouvent même un certains plaisir. Mais je te laisserais le découvrir par toi même." James en choisi une et moi je l'observe en souriant. Il est tout proche de la gorge de la jeune femme, puis soudainement, j'entends que son cœur s'emballe et il s'éloigne de la gorge offerte à ses crocs en prétendent ne pas pouvoir...

Je reste interloqué quelques instant, puis je fais signe aux jeunes gens de sortir. "Ils sont sorti petit frère. Tu peux apaiser ton cœur à présent. Si tu le désire, je te fais apporter une poche de sang ou alors, nous, nous posons ici et tu me raconte ce qu'il se passe ? Dis moi d'où te viens cette peur d'une gorge fraiche ? Tes instincts de prédateur semblent en ébullition. Mon sang riche et puissant pourrait peut-être apaiser ta faim ? Si tu le désire, j'en fais couler dans un verre pour toi ? Je ferais tout pour que tu sois à nouveau serein." Je suis inquiet pour mon frère. Je me dois de l'aider. Je ne peux pas le laisser dans une telle détresse !




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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptyDim 31 Oct 2021 - 12:34

James & Alessandro
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petites retrouvailles


James n’a jamais été du genre à sociabiliser, sauf quand cela pouvait servir ses intérêts. Du moins, c’est ainsi qu’il fonctionnait jadis. Et il ne ressentait aucune peine à se servir des autres pour arriver à ses fins. Il subsistait toutefois quelques exceptions, parmi lesquelles Alessandro qu’il avait toujours respecté et apprécié sans trop oser le formuler de la sorte. Toujours est-il que même après toutes ces années d’absence, James prenait grand plaisir à retrouver l’un des infants de Setesh. Une joie partagée à en juger par les paroles d’Alessandro bien décidé à faire découvrir le jazz et la mélancolie du blues à son camarade.

— Si tu savais le nombre de choses que j’ai pu rater , laissait-il entendre avec une pointe de regret. — J’ai peu voyagé tu sais, alors je me vois mal refuser une telle proposition. Cependant, il nous faudra être organisés pour un tel voyage. J’ai cru comprendre que l’on pouvait désormais se déplacer en avion.  Une découverte qu’il n’avait pas encore eu le loisir de découvrir il est vrai, ça et tout un tas de choses inhérentes aux transports. Mais la perspective de voyager, bien que tentante, n’en demeurait pas moins une source d’appréhension pour le vampire, qui contrairement à son « frère » ne possédait pas de bague de jour. D’ailleurs, il en ignorait l’existence même, lui qui n’était pas spécialement porté sur l’ésotérisme.

Les minutes s’égrenaient sans que James ne s’offusque de s’attarder. Pour dire vrai, ça lui faisait du bien d’être en compagnie de quelqu’un qu’il pouvait prétendre connaître ; et qui plus est quelqu’un en qui il avait confiance assez pour ne pas avoir besoin de travestir la réalité, chose qu’il faisait quotidiennement, plus encore lorsqu’il était amené à passer du temps avec une certaine chirurgienne. La conversation tournait dès lors autour de l’existence de faux sang, une bien étrange découverte pour James, une aberration pour Alessandro. Mais à bien y réfléchir, le Britannique en arrivait à se demander si cette solution n’était finalement pas la plus adéquate. Une réflexion en chassant une autre, l’ancien lord sentit un vent de nostalgie l’envahir lorsque son interlocuteur mit en exergue l’instinct de chasseur qui semblait faire défaut à son anglais de frère ; tellement qu’il en devenait laconique dans le discours. — Parfois ce qui semble nous rebuter de prime abord, peut s’avérer bon.  Que pouvait-il lui dire hormis le fait qu’il semblait « vampiriquement » impuissant depuis son retour ?

Un sentiment de gêne se mêla à la surprise lorsque plusieurs jeunes gens firent leur entrée. Si à une époque James s’était fait un plaisir à profiter des plaisirs de la chair et de quelques centilitres d’hémoglobines en leur compagnie, il en était rendu à se poser bon nombre de questions présentement.  — Comment est-ce possible ? Je croyais que les humains devaient ici ignorer notre existence ?  Les questions trouvant des réponses, Alessandro consentit à éclairer la lanterne de son interlocuteur visiblement surpris que des humains soient au courant de leur existence et qui plus est de leur véritable nature. — Tu n’as donc pas besoin de les hypnotiser ?  Une pratique à laquelle se livrait le James de l’époque victorienne. Lui aussi avait eu quelques calices, cependant aucun n’était au fait de l’existence des vampires à l’époque. Cela aurait, à n’en pas douter, rendu le travail des chasseurs plus aisé au détriment de la survie de quelques vampires trainant dans le vieux Londres. Malgré tout et curieux, James se laissa tenter par l’un des calices mis à disposition, mais c’était son compté sur le sort lancé par cette satanée malédiction lancée par une sorcière huit décennies plutôt. Alors qu’il était proche de la gorge innocente de sa proie d’un soir, le vampire se rétracta presque aussitôt.

Tout se mélange dans la tête de James ; les images d’un passé sanglant, des cris, son instinct de chasseur qui peine à trouver la demi-mesure. La créature de la nuit ferma les yeux l’espace d’un instant se focalisant sur quelque chose de positif. Les paroles d’Alessandro lui semblèrent alors si réconfortantes et dénuées de jugement, lui qui avait connu le James flamboyant d’autrefois et accessoirement un monstre assoiffé de sang et de vengeance.

— Il serait malhonnête de ma part de faire comme si tout allait bien alors que ce n’est clairement pas le cas.  Il se tue à nouveau prenant le temps de trouver ses mots.  — Une sorcière, la régente d’un coven à Londres, m’a piégé et fait enfermé dans un cercueil probablement ensorcelé. J’ai à priori passé plus de huit décennies sous l’eau.  Il regardait dans le vide, tâchant de se souvenir de son supplice. — J’ai cru devenir fou. J’oscillais entre l’éveil et la léthargie. Les premiers temps furent rudes, car je n’avais de cesse de me débattre, de me poser mille et une questions et je me sentais habité à nouveau par le poids de la culpabilité. Puis lorsque je fermais les yeux pour dormir, les images de chacune de mes victimes me revenaient en mémoire, ainsi que les cris. J’ai revécu une à une les scènes.  Il ferma à nouveau les yeux pour essayer d’éloigner le souvenir de cet enfermement qui persistait malgré tout.

 — Jamais je n’aurai cru m’en sortir et jamais je n’ai autant maudit l’éternité de ne pas nous faire défaut. Et quand enfin quelqu’un m’a délivré de cette prison, j’ai à peine eu le temps de me sentir revivre. J’ai tué deux jeunes gens qui n’avaient rien demandé à personne et j’ai alors compris que je demeurais incapable de tuer un humain sans être accablé par mes crimes passés. Je suis à peu près certain que cet état fait partit de l’incantation, du sort ou que sais-je encore, lancé par ces sorcières. Et ce qui est ironique dans cette histoire c’est que cette régente était la fille de Jonathan Howard. En somme, le seul être que j’ai épargné à mon insu. Finalement peut-être que ce faux sang est la meilleure des alternatives pour moi non ? Parce que crois-moi, j’ai tout essayé. J’ai passé beaucoup de temps à arpenter les ruelles de Black Stone Street, j’ai même parlementé avec le régent de Red House. Mais de toute évidence, le vieil homme n’est pas enclin à m’aider. Alors que faire ? 

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Message# Sujet: Re: Divin créateur    Divin créateur  EmptySam 4 Déc 2021 - 19:22



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Je suis étonné que mon frère vampire ne connaisse pas d'avantage le monde moderne. Certains d'entre nous le fuient regrettant le temps de leur humanité au point de mépriser le présent. D'autres préfère s'éloigner de ce monde par lassitude. Puis ils y reviennent, ou ils choisissent d'en finir... Tout le monde n'est pas taillé pour l'éternité. Moi même en plus de 2000 ans de vie j'ai parfois eu envie de paix. Je ne me suis jamais véritablement éloigné des êtres humains, mais je restais auprès d'un petit groupe d'entre eux seulement.

J'ai donc très envie de faire découvrir ce monde à mon frère et à lui montrer toutes les beautés qu'il a pu rater. Son premier voyage en avion sera surement une aventure ! Il nous faudra un avion privé pour éviter les risques éventuelles...

Les questions fusent après le départ des fraicheurs. J'imagine bien à quel point cela peut-être déroutant pour un vampire ignorant de ce genre de pratiques. Je vais donc lui expliquer. "Oui, il n'est pas utile de les hypnotiser. Ils connaissent le surnaturel. Surement pas tout, mais ils savent pour nous. Comme je te l'ai dit, ils nous donnent leur sang de leur plein grès. Fini l'époque ou nous étions obligé d'être des tueurs sanguinaires ! A présent, nous ne sommes pas obligés d'être à chaque fois que nous, nous nourrissons des monstres." Je lui souris une main sur son épaule. Je me sens comme un père expliquant la vie à son enfant. Je n'aimerais pas autant James si je l'avais créé moi même. D'ailleurs j'ai bien plus fait son éducation vampirique que Setesh. Si notre créateur a été paternel avec moi, je n'en garde pas le souvenir. Il était un maitre implacable ! Soit le fait que nous ayons été amants adoucissait ses colères, mais il n'empêche que la moindre erreur était cruellement punie ! Heureusement depuis ce temps là nos relations sont bien plus agréable. Sans doute voulait il m'apprendre des choses à l'époque ? J'imagine que de son point de vue c'était juste de l'apprentissage...

James reprends la parole et enfin, il s'ouvre à moi. J'apprends alors sa triste histoire et mon cœur se brise. Je n'aime pas que les gens que j'aime souffrent et là, la souffrance endurée me semble au de là de tout. Devrais je le serrer contre moi ? Sans doute cette familiarité ne serait elle pas apprécier. Je me souvient du rapprochement précédent qui a rendu mon frère tendu, je préfère donc lui laisser son espace. "Je ne peux même pas imaginer ton supplice petit frère. Par les dieux tu es passé par tant de souffrances. Je m'en veux de t'avoir pour ainsi dire abandonner. J'aurais dû te protéger. Je te promet qu'aujourd'hui je serais là ! Si tu pense que le sang synthétique pourrait être une alternative, alors oui pourquoi ne pas essayer ? Quelques soit ton choix, je t'aiderais. Les grands frères sont là pour ça."

Je me lève ensuite et j'ajoute : "Quittons cet endroit. Prends du faux sang si tu le veux, mais allons nous en. Sauf si bien sur tu n'en as pas encore terminée avec les raisons de ta venu ici ?" Après tout, je ne sais pas ce qui a amené James ici en premier lieu.




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