Face au miroir, Karl achevait de nouer sa cravate. Il émit un léger soupir, lui qui n'affectionnait point cet accessoire. Il se surprit soudainement à repenser à sa mère qui se faisait toujours un plaisir à lui nouer sa cravate, lors des grandes réunions du coven, quand il était enfant et qu'il ne saisissait pas encore tous les enjeux de ces événements. « - 26 ans se sont écoulés et regarde ! Je ne suis toujours pas capable d'enfiler une cravate » lança-t-il à son reflet comme s'il s'adressait à sa mère. Sur son bureau, trônaient encore quelques bougies. Une fois encore, comme tous les ans en cette période de l'année, depuis vingt-six ans maintenant, il tentait d'entrer en communication avec l'esprit de sa mère, en vain. Il essayait aussi de retrouver son père officiellement disparu un jour de mai 2003, mais qui s'était permis une furtive apparition il y a huit ans avant de mettre les voiles à nouveau.Ce n'était donc pas une période chère au cœur du régent de Red House, mais que pouvait-il faire de plus ? « - Et puis merde ! » Il se délesta de sa cravate et réajusta son col. Ce n'était pas une sortie officielle après tout, alors à quoi bon sortir les habits de parade ? D'un coup de main, il fit disparaître le costume qu'il portait pour quelque chose de plus confortable et moins voyant au vu de l'endroit où il devait se rendre. Fin prêt, il quitta ses quartiers pour rejoindre sa voiture. Le bar de Red House continuait quant à lui à tourner en son absence, une bonne chance par les temps qui court.

Cheveux au vent et ne se souciant que trop peu de la vitesse, Karl Fitzgerald regagna les abords de Black Stone Street. Jadis, lorsqu'il exerçait au sein de la BACS, il était souvent amené à enquêter par ici, tellement qu'il était facile pour lui de pénétrer les lieux en s'affranchissant des quelques sortilèges misent en place. Il était question d'un jeune sorcier en perdition selon les sources du régent de Red House. Il ne disposait pas de plus d'informations à ceci prêt qu'il savait de source sûre que le gamin se trouvait ici, à Black Stone. Il faudrait redoubler d'attention, car une incursion en ces lieux, pouvait, pour les non-initiés, s'avérait périlleuse. De ce fait, Maze, le familier de Karl, n'était pas loin, prêt à bondir à la moindre attaque. Karl n'en demeurait pas moins exempté de sa traditionnelle sérénité, lui qui n'appréciait que très moyennement de venir jusqu'ici. Toutefois, il devait prendre sur lui, il en allait de la sécurité d'un jeune sorcier. Et bien plus que l'envie de le faire adhérer à son coven, Karl était bien décidé à le protéger. Il arpenta donc d'un pas mal assuré, les rues de Black Stone à la recherche d'un potentiel indice. Retiré des infos, ça il savait faire, toutefois, mieux valait ne pas s'attarder sur le procédé. On lui indiqua la présence de quelques jeunes sorciers en marge, non loin de là. « De la mauvaise graine » selon les dires de l'homme interrogé. « - Il en faut plus pour m'impressionner » laissa entendre Karl avant de rejoindre l'endroit qu'on venait de lui indiquer. Ménageant l'effet de surprise et pour mieux observer, le régent se planqua et manqua de peu de rentrer de plein fouet dans la personne qui se trouvait elle aussi en phase d'observation. « - Veuillez m'excuser. Je ne vous ai pas vu ! » Les excuses expédiées, Karl reprit l'observation avant de se rendre compte, qu'il n'était pas le seul à s'y plier. « - Attendez deux petites secondes ! » Il se tourna vers son interlocuteur pour mieux lui faire face. « - C'est vous la source ?

Il avait des responsabilités, qu'il prenait à cœur, trop pour les personnes qui osaient vouloir faire partie de sa vie, excepté pour le dévoué Matthew, plus âgé et de ce fait plus compréhensif. Karl avait très peu d'amis, pas qu'il ne soit pas sociable, mais comme indiqué précédemment, il prenait son rôle de régent très à cœur, conférant à sa vie privée très peu d'importance. Et encore, aujourd'hui, il le prouvait en quittant ses quartiers pour regagner les allées sombres et quasi-infréquentables de Black Stone Street. Le message, annonciateur d'un danger à venir pour un jeune en perdition, émanait d'une sorcière que Karl avait brièvement rencontré, malgré tout, ils avaient gardé contact en témoigne le message qui valait à Karl une sortie. Il était question d'un jeune sorcier, prometteur, mais facilement manipulable, qui au vu de sa proximité avec les milieux occultes, ne pourrait de toute façon, prétendre au coven de White Chapel. Une aubaine pour ce cher Fitz, qui pourrait de ce fait, prêcher pour sa paroisse.

Il est vrai que Black Stone Street n'était pas réputé pour son hospitalité, à l'inverse de l'animation. Oui, ici, on ne pouvait s'ennuyer au vu de la population qui y vivait, à savoir les rebuts de la société entre-autre. Mais aussi les marginaux, ceux et celles qui refusaient les codes. Certains même étaient et demeurent des planqués, d'autres des âmes errantes. Pendant longtemps, Karl pensait que son père s'y trouvait, lui qui jadis était un marginal qui s'était ensuite tourné vers la magie noire. Il l'avait d'ailleurs longuement cherché, aidé par ses contacts de la BACS, sans jamais pouvoir le trouver. Il n'en demeurait pas moins un sorcier puissant, à l'inverse du jeune en perdition, qui serait de ce fait, plus facile à trouver. Et il est vrai, qu'avec de bons contacts, de bonnes questions, un peu de menace, on trouve aisément ce qu'on cherche à Black Stone Street. C'est donc pourvu d'indications, que l'ami Karl retrouva la piste du sorcier. Et de toute évidence, à en juger par la présence d'un autre type lui-même planqué pour ne pas attirer l'attention de la meute, le régent comprit qu'il n'était pas le seul en chasse.

« - Vous m'attendiez ? » Pour dire vrai, il était surpris que le dénommé Gabriel connaisse son prénom, alors que lui ignorait à qui il pouvait bien avoir affaire, avant de se rappeler du mot de la sorcière « - C'est votre sœur qui m'a contacté n'est-ce pas ? » Il prenait soin de ne pas parler trop fort, mais de toute évidence, les précautions n'étaient pas suffisantes, car la meute avait disparu « - Merde ! » laissa échapper Karl en se redressant. Il chercha son familier qui errait dans l'ombre des ruelles, à l'abri des regards. Par la pensée, il lui demanda de suivre la piste d'un groupe de jeunes sorciers, ce que fit le loup en continuant à œuvrer dans l'ombre comme il savait si bien le faire. « - Ils ne seront pas difficiles à retrouver et étant donné qu'ils viennent d'utiliser de la magie pour disparaître, on peut, comme vous le dites, aisément sentir leur trace. Mais par mesure de précaution » Il se tue et fit apparaître un bouclier autour d'eux qui devient par la suite invisible. « - Je préfère prendre des mesures, car ces petits groupuscules ne plaisantent pas. » Et les voilà parti en quête du sorcier en perdition. Allaient-ils s'en sortir sans égratignures ?

Ce n'était point la première fois que l'on sollicitait l'aide de Karl. D'ordinaire, il était plus aisé pour les régents de faire sous-traiter ce genre de demandes à leurs subalternes. Fitz pouvait en attester pour l'avoir vu de ses propres yeux. Les régents ne sont pas du genre à se salir les mains pour « les basses besognes » dira-t-on, mais à quoi bon se tourner les pouces lorsque nous sommes pourvus d'une multitude de responsabilités ? Par expérience, Karl savait qu'il n'y avait rien de mieux que le terrain pour se forger une carapace et étant un ancien de la B.A.C.S il était difficile pour lui, de rester sagement cloîtrer dans son bureau à attendre les nouvelles de ses fidèles. Un esprit aventureux que certains décriaient, de peur que cela mettre à mal la réputation du coven. Mais Karl n'en avait que faire et il l'assumait. Son rôle ne devait pas que se cantonner à prendre des décisions, à faire acte de présence aux réunions (auxquelles il n'allait jamais d'ailleurs) à n'être que le garant d'une réputation. Aux diables les traditions ! Il était encore jeune et bien décidé à changer cela.

Malheureusement pour, et ce, malgré ses bonnes intentions, la cible avait disparu. Peut-être que les deux sorciers avaient été repérés ou peut-être que la discussion entre les marginaux touchés à sa fin et que Karl et son comparse d'un jour étaient arrivés au mauvais moment. Quelque peu échaudé par l'échec, Karl essayait quand même de trouver du bon pour ne pas baisser trop vite les bras. Mais privilégiant toujours la prévention, notre régent usa d'un sortilège de protection qui leur permettait d'être invisibles pour un temps limité certes, mais juste assez pour continuer à mener l'enquête sans être débusqués trop rapidement. « - Votre sœur a bien fait de me contacter. Je doute qu'à White Chapel, la régente se soit donnée la peine de venir jusqu'ici pour aider ce jeune garçon. »  Ils continuèrent donc à avancer en terrain non conquis. Le récit du jeune garçon toucha Karl qui tâcha de ne rien laisser paraître. Il se surprit d'ailleurs à penser à son propre fils qui lui aussi étudiait à l'académie. La tentation de poser quelques questions était grande, d'autant plus que Gabriel était l'un des enseignants. Néanmoins, il se ravisa, ce n'était ni le lieu, ni le moment d'avoir un sursaut d'esprit paternel d'autant plus que les traces magiques commençaient déjà à s'étioler.

« - Vous savez, j'ai l'impression que de plus en plus de jeunes se laissent facilement approcher par des personnes peu recommandables. J'imagine que ce qui s'est passé avec les vampires, n'a rien arrangé. Les partisans de la magie noire, prônent plus de libertés dans la pratique de la magie. Ils n'ont pas de limites et c'est avec ce genre de comportement que nous nous retrouverons encore plus en danger. » Ils firent encore quelques pas avant d'être coupés dans leur élan. En effet, tapis dans l'ombre Maze le familier de Karl, avait semblerait-il détecter quelque chose à proximité. « - Mon familier sent quelques choses » Sans attendre, Fitz se précipita vers le loup qui grognait déjà face à un mûr. « - Décidément cette JK Rowling ne nous aura pas fait que du bien » Le sorcier ferma les yeux avant d'apposer sa main du mûr qui laissa apparaître un passage « - Je vous en prie » Il laissa passer Gabriel et referma le passage pour ne pas alerter de leur présence. « - Je sens de la magie noire et de sang. Les enfoirés » Et alors qu'il venait de comprendre, un cri se fit entendre. Sans réfléchir Karl se précipita se délestant ainsi de son sort d'invisibilité. Ils se retrouvèrent dès lors face à tout un groupe vêtu de noir. Le petit jeune qu'il recherchait était allongé sur une table, ligoté de la tête aux pieds, le torse dénué pourvu en son centre d'un pentacle dessiné au sang. « - Un sacrifice humain ! Bande de rats ! » En colère face à une telle pratique, il ne se fit pas prier pour faire bouillir le sang de ce qui ressemblait au chef de meute qui se sentit défaillir sous les regards de ses comparses qui s'immobilisèrent aussitôt « - Les artères de ce qui ressemble à votre chef, risquent d'exploser sous la pression et je ne vous parle même pas de son cerveau. Écoutez les gars, j'ai la pleine autorité sur le Coven de Red House, alors il me suffit de dire à mon ami ici présent, de régler le problème et il sera réglé, sauf si vous nous laissez le petit »

Karl se refusait à le laisser entendre, mais cette sortie lui faisait du bien. Peut-être était-il tout simplement honteux de ressentir de telles émotions alors qu'un jeune sorcier était probablement en danger. Après tout, n'avait-il pas un rôle à tenir, avec les responsabilités qui lui incombent ? Question rhétorique en somme bien loin des réelles considérations du régent qui n'a jamais voulu sentir peser un tel poids sur ses épaules, mais qui continuait toutefois à tenir le rang pour son père et pour peut-être naïvement sentir la fierté émanait de lui malgré l'absence. Car dans le fond, c'était peut-être pour ça qu'il tenait depuis des années, peut-être espérait-il encore voir son père réapparaître pour lui faire entendre à quel point il était fier de lui et de ce qu'il avait accompli pour le coven. A nouveau opérationnel, Karl sortit de ses pensées, ce n'était pas le moment de s'épandre en introspection, ni en échange, puisque de toute évidence, le jeune sorcier qui l'accompagnait n'était pas du genre causant. Soit ! Peut-être n'était-ce pas plus mal, cela laissait sous-entendre qu'il avait la tête froide et qu'il ne se laissait appesantir par le stress. Nombreux sont ceux qui optent pour la logorrhée verbale lorsque la situation est tendue, c'est une façon pour eux d'évacuer le stress, de se focaliser sur autre chose, mais c'est aussi en de telles circonstances, le risque de se faire choper plus facilement. Gabriel était donc ou un taiseux, ou un gars habitué à gérer son stress.

Une chance, car voilà que se dessinait à l'horizon, où plus précisément face à un mûr de briques somme toute banales à pleurer pour celui ou celle qui n'y prête pas attention, l'ombre d'un passage marqué par la récente utilisation de magie « - Un sort de dissimulation » Il ne pouvait s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Une propension à l'analyse, reste d'un passage de presque sept ans au sein de la BACS deux décennies plus tôt. Une belle époque si l'on omet les homicides, les cadavres en morceaux et tout ce qui appartient au champ lexical du gore. Mais une époque de liberté, sans responsabilité, sans compte à rendre si ce n'est à sa hiérarchie. L'adrénaline qui pulsa dans ses veines, continua à entretenir les fugaces souvenirs d'un Karl plus intrépide qui marqua la cadence éprit d'aventure et d'action. Les deux sorciers se retrouvèrent donc rapidement face à un groupuscule de mages noirs à en juger par leur accoutrement. Dépositaire du plein pourvoir de son coven, Karl ne se priva pas pour utiliser sa magie et menacer les assaillants plus nombreux certes, mais il en fallait plus pour échauder et Gabriel de toute évidence. L'enseignant, attentif, parvint à capter celui qui avait eu la mauvaise idée de les attaquer. Le feu le consuma presque aussitôt, mettant ainsi en exergue la capacité de Gabriel « - Ca, c'est intéressant ! » Karl serra quant à lui l'étreinte qu'il exerçait encore sur le leader qui continuait à sentir son sang bouillir. Le jeune sorcier libéré, parvint à se rapprocher de ses sauveurs, encore un peu désorienté et en proie à la remontrance de Gabriel. « - Je pense qu'on devrait déjà maîtriser ces guignols avant de sermonner le petit » D'un geste de la main, Karl parvint enfin à étourdir le chef de meute avant de tromper ses adversaires par une illusion. « - Aller, on n'a pas beaucoup de temps. On se tire ! » D'autant plus que pas au fait d'une pratique quotidienne, notre Karlito avait consommé pas mal d'énergie, force est de constater qu'il n'avait plus vingt ans.

Le petit groupe quitta la planque et retrouva rapidement la surface. Une fois, dehors, ils s'éloignèrent le plus possible, réactivant au passage, dans un souci de précaution, le sort d'invisibilité érigé avant l'opération sauvetage. « - On va rejoindre Red House pour plus de sécurité et pour une leçon en bon et due forme mon grand » Il posa un regard sur Gabriel, « - J'espère que nous avons rempli tous les objectifs ! Aller ne traînons pas, les lieux ne sont pas réputés pour leur hospitalité. »

Certains régents ne se salissent pas les mains, c'est un fait. Il est préférable, au vu de leur rang et des responsabilités qui leur incombent, qu'ils ne prennent point de risques. Mais Karl n'était pas ainsi. Lui préférait envoyer son homme de main aux réunions officielles, plutôt que de prendre la peine de s'y rendre lui-même. Sauf bien sûr, s'il était certain de ne pas croiser, sur sa route, la régente de White Chapel, qu'il avait aimé jadis d'un amour passionnel, mais qu'il exécrait désormais. En revanche, pour ce qui était du terrain, jamais il ne rechignait à s'y rendre et ce peut-être le risque encouru. Il partait du principe qu'étant responsable de son Coven et des sorciers qui s'y trouvait, il devait faire l'effort de se déplacer, plus encore, lorsqu'il était question de protéger une jeune âme en perdition. N'y voyons point là une tentative désespérée d'un régent pour faire la pub de son coven. Karl s'en fichait éperdument, il ne souscrivait point à cette foutue rivalité entre son coven et celui de White Chapel. Lyanna Johnston, on le sait, était prête à tout pour attirer les sorciers chez « elle » Sa seule priorité était d'assurer le rayonnement de sa magie aux détriments des autres. Car pour elle, la magie élémentaire était la seule qui vaille la peine d'être évoquée, à l'inverse des magies jugées « impures » Une doctrine qui exacerbait la colère et la rancune de Fitzgerald, désespéré de voir sévir autant d'intolérance. Mais soit ! Il fallait s’y faire et continuer son bonhomme de chemin.

« - Foutue magie noire ! » déclara le régent une fois qu'ils eurent quitté l'endroit où se trouvait le groupe de sorcier mit à mal par l'attaque, mais pas encore vaincu, d'où l'empressement pour mettre le plus de distance possible. « - Mon familier en fera de même, le temps de couvrir nos pas » Et, c'est sûrement de concert, que le familier de Gabriel et celui de Karl mirent à mal une quelconque perspective de pistage permettant ainsi au trio de prendre la tangente et de retrouver, dans les plus brefs délais, les quartiers du coven de Red House. « - On va passer par-derrière, histoire de ne pas se faire remarquer au bar. » Car oui, le bureau de Karl se trouvait au-dessus du bar du même nom, qui comme tous les soirs, ne désemplissait pas. Le régent mena donc les deux jeunes garçons dans les entrailles de l'établissement avant de rejoindre un escalier qui les mena à l'étage, plus au calme et à l'abri des regards indiscrets. Gabriel installa le semi-inconscient sur une chasse « - Le canapé lui sera plus confortable. Vous voulez boire quelque chose ? Alcool, soda, tisane, café ? » En attendant la réponse, il se massa les tempes et sorti d'un de ses placards, de quoi soigner le jeune. « - Aujourd'hui, ils n'ont plus de limites. Si c'était mon fils, je lui aurais déjà tiré les oreilles. À ce que je vois, les coupures ne sont pas trop profondes. Avec un peu chance, il n'aura pas de cicatrices. Ce que je lui souhaite. Je vais prendre contact, d'ici demain avec les autorités, pour leur signaler ce qui s'est passé à Black Stone Street. Les sacrifices humains sont des délits hautement répréhensibles. Je suis intransigeant là-dessus. Je pense qu'il ne s'imaginait pas finir les jambes et les bras écartés, avec un pentacle sur le torse. En tout cas, je suis ravi d'avoir fait équipe avec vous. Est-ce la première fois que vous vous trouvez confronté à ce genre de situation ? »