Whaaaaaaaaat ?!
Y'a de ces nouvelles qu'on aurait voulu ne jamais avoir, parce que ce sont de mauvaises nouvelles ou des trucs qu'on ne voulait pas savoir de toute façon. Et puis y'a des nouvelles qu'on était content d'avoir. Des nouvelles qu'on attendait depuis longtemps, qui soulageaient, qui faisaient du bien au moral, qui rendaient forcément heureux. Ce genre de nouvelles d'arrivait pas souvent, il fallait bien l'avouer et c'était plutôt les mauvaises nouvelles qui arrivaient que les bonnes...Mais des fois...Eh bien on ne pouvait pas vraiment dire si il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise nouvelle. Le genre d’événement qui pouvait sembler correct mais en fait était bien pourri, ça arrivait tout le temps. Surtout à Kenny.
La lettre était étalée sur le bar de la cuisine. Le sorcier l'avait lue et relue plusieurs fois. Mais il n'arrivait toujours pas à comprendre. D'où venait cette lettre ? Pourquoi arrivait-elle maintenant ? Qui la lui avait écrite...? Et disait-elle au moins vrai ? cela pourrait être une sombre blague, une blague de très mauvais goût. Le genre de blague qu'aurait pu faire Francis si il avait pu en fait, mais ça n'était pas lui, bien sûr. Comment ça aurait pu être lui hein ? Il ne pouvait pas écrire, même si il pouvait parler. C'était une lettre improbable, voilà tout. Une lettre qui n'aurait jamais dû arriver chez lui. Une lettre dont il ne savait pas si elle le réjouissait ou pas. Savoir où se trouvait Félicia...Ça pouvait être aussi bien une bonne nouvelle ou une mauvais nouvelle. Et pour l'instant, il ignorait vraiment de quoi il était question.
Kenneth était pourtant décidé à comprendre. Et il voulait aller voir la personne qui lui avait envoyé cette lettre. Alors il avait appelé le poste, pour savoir qui lui avait envoyé cette lettre, où se trouvait cette personne, pour y aller. Il avait eu une adresse, il avait eu un nom, il n'avait plus qu'à y aller. Il prit la lettre avec lui, pas question qu'Ann et Aidan la trouvent et la lisent, ça aurait été un drame. Le sorcier avait enfourché sa moto, fourré la lettre dans sa poche et Francis était parti en volant pour le suivre jusque chez cette femme : Louise Duval. Il roula vite, il avait hâte d'arriver et de demander une explication à cette femme. Pourquoi lui avait-elle envoyé cette lettre et qu'est-ce que tout cela voulait dire...? Il grimpa les marches quatre à quatre et se planta devant la porte. Son corbeau sur l'épaule, un air sérieux sur le visage, il frappa fortement à la porte, il ne devait même pas être dix heures du matin encore...
CODAGE PAR AMIANTE