Je ne restais jamais calmement en place longtemps. J'étais le genre de type à adorer le carnage et l'action. J'avais reçu une invitation sur un carton noir. L'enveloppe avait été posée sur mon bureau au garage au travers de nombreux papiers. J'avais regarder l'invitation. Je l'avais sentie par réflexe avant de lire attentivement. Un rendez-vous au Temptation Casino à minuit dans 4 jours. Je n'avais jamais du genre joueur. Les jeux de hasard n'étaient pas une chose que j'affectionnais particulièrement. Trop de variante entraient en ligne de compte. Je préférais les choses plus cartésiennes. J'avais pris congé en laissant le garage à Chung pour la nuit. Hors de question de le laisser à ses vulgaires mexicains sorties fraîchement de prison.
J'avais décidé d'enfiler une chemise, un pantalon noir et un grande manteau qui allait jusqu'à mes chevilles. Je me regardais dans la glace en me demandant si ce futur "employeur" serait à la hauteur. J'étais loin de me douter que j'entrais un cercle de carnage qui allait me conduire à ma perte. J'avais déjà accepté le boulot de ce sorcier en échange de pouvoirs plus puissants. Plus de force entre autre. Je prenais ma Ford Mustang noire et je mettais en route rapidement pour le quartier Sud de Los Angeles. Je n'étais pas un grand fan de plage non plus. À croire que j'étais venu dans cette ville pour absolument rien en fait. Je croyais qu'il y aurait des bains de sang, mais Tokyo était beaucoup plus violent que ce qui se produisait ici. Je me garais avant d'entrer dans le casino. D'emblée, un portier aussi baraqué que moi me bloquait l'accès. Je sortais mon carton et il appela quelqu'un d'autre.
Je suivais le second type en silence en passant au travers des rangées de machines à sous. Plusieurs personnes empestaient l'urine. Les humains me dégoûtaient au plus haut point. Dans le vice au point de mettre une couche pour continuer de jouer sans cesse. Ils ne semblaient pas faire attention à moi. Le jeu était beaucoup plus important. Nous passions ensuite les jeux de tables et de cartes. Idem. J'étais aussi transparent qu'une mouche dans une forêt. Je suivais le type sans poser de question et je me retrouvais devant une porte de bureau après de nombreux détour et peut-être un tour d'ascenseur ? J'étais peu attentif dans les faits. J'avais simplement hâte de savoir ce qu'on me voulait. J'entrais donc dans un bureau après que le type ait ouvert la porte en disant mon nom. Une femme. Je rencontrais une femme.
- Léonardo Massari.
Je me tournais pour regarder le type fermer la porte et mon regard se rapportait sur la femme. Elle était belle et je savais d'Expérience que plus une femme était belle, plus elle était dangereuse et ça c'était clairement le pied.
- Bonsoir.
Un mot, un seul. Je la regardais droit dans les yeux. Je n'avais pas peur. En fait, je n'avais pas ressentie la peur depuis plus de cinq siècles. Même la mort ne m'effrayait pas et c'était, sans aucun doute, ce qui faisait de moi un vampire aussi dangereux.
Depuis que j'ai ce nouveau corps j'ai l'impression qu'un nouveau monde s'étend devant moi. C'est extraordinaire. Cette énergie qui ce dégage de cette nouvelle apparence me satisfait au plus haut point ! Debout face à la baie vitrée de mon bureau je regarde avec attention la cité des anges qui s'étends sous mon regard. Les lumières artificielles y brillent comme des feux. Je regrette parfois le temps passé où la laideur se cachait derrière des bougies et de la lumière tamisé. A cette époque nous autres démons étions craint autant par les surnaturels que les êtres humain. Aujourd'hui c'est d'autres démons qui ont pris notre place. D'autres vice ont vue le jour en plus du jeux et du sexe ! Sur les nouvelles technologies vivent au fil des pages web une infinité de perversités que même le plus vil des démons ne serait pas capable d'inventer. Les humains sont les meilleurs pour ce genre de chose. Et on se demande pourquoi ils sont si facile à berner. En vérité ils ne nous craignent pas car ils se pensent à l'abris de leur châteaux virtuel et surtout au sommet de la chaîne alimentaire. Ils nous pensent des mythes, des légendes anciennes qui n'ont peut-être même jamais existé. Mais quant enfin la réalité leur saute aux yeux, il est trop tard pour eux pour agir et se protéger de nous. Mes petites proies adorées. Mes vils petits insectes de dieu, mes pions, mon gagne pain ! Il y a tant à faire dans cette ville pour un démon avide d'âme et de chaos comme moi.
Ce soir une fois de plus le casino ne désempli pas. Les machines à sous tintent, les roulettes tournent et les joueurs de cartes se laissent emporté dans des parties de carte endiablé ! Mais moi c'est un autre jeu qui m'intéresse, celui de l'âme. Il se joue en bas dans les sous sol de mon casino. Là-bas, le seul payement possible est l'âme des joueurs. Les gagnants gardent leur âme et les perdants et bien ils perdent tout. Malgré le risque, la vanité humaine les poussent à se lancer dans le jeu et ne pensez pas que seules les âmes perverses se laissent prendre au piège. Les âmes fragile et vulnérable aussi se laissent tenter et moi c'est de celles-là que je préfère me nourrir.
Sourire en coin étirant mes lèvres teintées de rouge carmin, j'entends la porte de mon bureau s'ouvrir. Mon invité est là. Angélo lui ouvre et sort ensuite nous laissant seuls en tête à tête. Un simple bonjour de mon visiteur me fait tourner la tête vers lui. Je retourne ensuite prendre place à on bureau en ne quittant pas l'imposant vampire des yeux. "Bonsoir Monsieur Massari. Je vous en pris prenez place face à moi. Je suis étonné que nos routes ne se soient pas déjà croisés avant ce soir. Un homme de votre expérience et avec vos multiples talents voilà ce qu'il manque à mon équipe." Je ne le quitte pas de mon regard bleu étincelant d'une cruauté malsaine. J'imagine déjà tout ce que cette créature va faire pour moi et j'en suis tout excitée.
Dune - 2020
Dernière édition par Azéla Drake le Lun 29 Juin 2020 - 18:41, édité 1 fois
Ce genre d’endroit me rappelait ma première rencontre avec le chef des Yakuza. Le genre de rencontre où je sais que je vais terminé en larbin de service à faire les mille et une volontés de mon nouveau patron. Je bossais encore pour les Yakuza, mais ces derniers avaient compris que j’avais besoin de mon espace. Je restais disponible sans pour y bosser à temps plein. J’avais une soif de carnage qui avait été mise en veilleuse durant trop longtemps. J’avais besoin de goûter à la violence de plus en plus. Le message avait été intriguant, mais il l’était beaucoup moins que la femme présente en cet instant. Le portier de service sortait pour nous laisser seul. Il n’avait pas peur de laisser la femme seule avec un prédateur comme moi. J’en déduisais rapidement qu’elle était alors une aussi grande prédatrice que moi. Est-ce que c’était une bonne ou une mauvaise chose? Difficile à savoir dans les faits.
Je devais avouer une chose, elle était une femme absolument magnifique. Ses yeux étaient d’un bleu plus que spectaculaire. Elle dégageait une puissance intense et je me doutais que j’étais en face d’un être diabolique sans aucun doute. Une démone peut-être? Ses lèvres de rouge rouge carmin étaient captivantes. Oh oui, je venais de mettre les miens dans une affaire à laquelle je ne pourrais jamais résister. C’était impossible. Je l’écoutais répondre à mon simple bonsoir. Clairement, elle cherchait à m’avoir auprès d’elle. Pourtant elle semblait avoir son lot de gros bras Qu’est-ce que je pouvais avoir de si particulier pour qu’elle prenne la peine de m’envoyer une lettre? Ah oui … ma réputation sans doute. Elle me faisait sourire et je m’approchais doucement avant de m’asseoir comme elle me l’avait demandé. Elle dégageait un fumet délicieux et mes yeux changèrent de couleur immédiatement pour un rouge écarlate intense et lumineux. Visiblement j’avais encore faim pour faire changement.
- Je devrais dire que le plaisir est partagé, mais le fait est que j’ignore qui est en face de moi et je me doute que vous n’êtes pas qu’une délicieuse enveloppe charnelle avec un regard diabolique charmante dame. Vous semblez pourtant avoir tous les effectifs nécessaire à votre sécurité. Pourquoi être venu chercher le boucher italien?
Je passais rapidement en revue tout ce que j’aurais aimé faire à cette femme et je devais un peu me calmer. J’avais une facilité plus que malsaine à tomber dans le vice. C’était si bon de faire le mal et le carnage.
Je semble lui plaire et en même temps ce n'est pas étonnant ! Je suis dans le corps d'une brune plantureuse des plus sexy et je sais pertinemment que cette enveloppe plait autant aux hommes qu'aux femmes. J'adore voir l'éclat de ses yeux prendre des teintes rouge sang. Le rouge a toujours été ma couleur. Je trouve donc cela particulièrement hypnotique. Mais cela veut dire que monsieur le grand et sexy vampire a faim. Je souris encore d'avantage quant il parle. Pourquoi chercher un autre homme de main ? Ne sait il pas que le bon personnel se fait rare de nos jours ? J'en ai assez des bras cassés. Je veux une personne prête à se salir les mains pour le plaisir du sang et non que pour l'argent ! "Le Boucher Italien. Votre nom est un appel au désir pour moi. Je connais bien l'Italie. J'y ai déclenché pas mal de conflits intéressant. L'histoire ne retiendra pourtant que le nom des hommes oubliant que soufflent dans leur oreilles la voix perfide d'un ou plusieurs démons." Mes yeux passent alors d'un bleus étincellent à un jaune or brillant comme mille feux, puis enfin ils deviennent d'un noir abyssale froid et impitoyable alors que je reprends : "Pensez vous que je sois une femme d'affaire ordinaire, Monsieur le Boucher ?" Puis je me lève et je passe derrière lui. Je pose mes deux mains blanches sur ses épaules et j'ajoute : "Vous auriez tort de le croire. Mes affaires demande plus que des hommes de mains loyaux à l'argent. J'ai besoin d'une personne de confiance qui apprécie autant que moi la beauté d'un corps se vidant de son sang ou les cris d'agonies de victimes coupables ou innocentes. Je ne suis pas de celles qui font les choses à moitié et vous êtes de ces hommes pour qui le prix de sang vaut plus que celui de l'argent et du sang j'en ai à revendre !"
Puis je claque des doigts et entre alors une de mes plus jolies petites serveuses. Une petite minette dont l'âme m'appartient depuis des mois déjà et qui ne pourra qu'accepter tout ce qui lui sera proposé ou fait ce soir. "Voici Sara. Elle est à vous pour ce que vous désirez. Il me semble à la lueur de vos yeux que vous avez faim ? Sara a un sang des plus délicieux. Un pur nectar des dieux. Vous voyez je sais gâter mes loyaux employés. Sachez que cela n'est qu'un avant gout de ce que vous pourrez avoir en matière de sang. Mais nous en parlerons ensuite et seulement si vous acceptez mon offre." Puis je retourne m’asseoir alors que les yeux suppliant de ma pauvre employées se teintant à la fois de peur et d’appréhension de ce qu'il va lui arriver. "Sara ma belle prends le couteau sur le bar, entaille ton poignet et fait goûter à mon invité ce que tu as de plus goûteux à offrir." Puis je m'appuis contre le dossier attendant avec impatience de voir ce que va faire mon potentiel futur employé alors que Sara s’exécute en poussant un petit couinement lorsque la lame du couteau entaille son poignet. Quel son délicieux. Mon petit animal de compagnie va me manquer...
La dame en face de moi était un délice dans tous les sens du terme. Je voulais la prendre dans toutes les positions possibles en cet instant, dans ce bureau, sur le bureau et sur le tapis. J’allais devoir me ramener à la raison. Je carburais au sang, à la violence et au sexe depuis tellement d’années, il était difficile de me défaire de cette habitude en fin de compte. J’étais accro et je le savais parfaitement. Je ne pouvais me retenir de sourire en l’écoutant me parler. Elle était donc une démone. Gracieuse créature, j’allais devoir éviter de goûter à son sang si je ne voulais pas devenir dépendant de sa personne.
- J’aurais grandement apprécié vous voir à l’œuvre à l’époque vous deviez être une belle chipie si je puis me permettre. C’est tout à votre honneur. J’ai moi-même un petit faible pour faire le carnage sur mon passage même si les Anciens me trouvent un peu trop intense à ce niveau.
La démone se levait pour venir poser ses mains délicates sur ma personne. Je n’étais pas con. Il n’y avait pas eu de grand carnage en Italie depuis un sacré moment et elle était bien trop jeune, physiquement, pour y avoir assisté. Je prenais doucement l’une de ses mains pour y poser un baiser avant qu’elle ne claque des doigts pour faire venir je-ne-sais qui.
- Oh non, vous n’êtes pas une femme ordinaire. Je dirais même que vous êtes extraordinaire. Je semble être la personne toute indiquée pour faire le travail que vous recherchez. Je ne compte pas vous décevoir pour le sang et le carnage c’est un petit peu ma spécialité.
Je lâchais sa main pour regarder la jeune minette qui venait de se pointer. Je m’approchais de la jeune fille pour sentir son odeur en la regardant de haut en bas en tournant autour d’elle. Elle serait sans doute un petit apéritif pour ma soirée. Je la regardais ensuite s’éloigner pour aller entailler son poignet en lâchant un couinement de douleur. Immédiatement, l’odeur de sang empli mes narines. Je fonçais sur elle avec ma grande vitesse et je faisais pression sur son poignet pour la mordre avec une férocité peu comparable. Elle lâcha un cri de douleur et je pouvais sentir la peur la plus intense qui soit l’envahir. Elle ramollissait rapidement alors que je buvais comme un déchaîner. Le nectar était en effet délicieux, mais son volume était trop bas à mon goût. Je sentais la vie la quitter après à peine une minute et je lâchais son corps mollement qui tombait sur le sol. J’avais peu fait de dégât. Je regardais son corps vide alors que je reprenais mon souffle. Je me tournais vers la démone avec un sourire en coin tout en sortant un mouchoir en tissus de ma poche pour essuyer le sang de mes lèvres et de ma main.
- Je commence quand à travailler pour vous ? Savoir votre nom serait utile cependant.
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Depuis que j'ai ce nouveau corps j'ai l'impression qu'un nouveau monde s'étend devant moi. C'est extraordinaire. Cette énergie qui ce dégage de cette nouvelle apparence me satisfait au plus haut point ! Debout face à la baie vitrée de mon bureau je regarde avec attention la cité des anges qui s'étends sous mon regard. Les lumières artificielles y brillent comme des feux. Je regrette parfois le temps passé où la laideur se cachait derrière des bougies et de la lumière tamisé. A cette époque nous autres démons étions craint autant par les surnaturels que les êtres humain. Aujourd'hui c'est d'autres démons qui ont pris notre place. D'autres vice ont vue le jour en plus du jeux et du sexe ! Sur les nouvelles technologies vivent au fil des pages web une infinité de perversités que même le plus vil des démons ne serait pas capable d'inventer. Les humains sont les meilleurs pour ce genre de chose. Et on se demande pourquoi ils sont si facile à berner. En vérité ils ne nous craignent pas car ils se pensent à l'abris de leur châteaux virtuel et surtout au sommet de la chaîne alimentaire. Ils nous pensent des mythes, des légendes anciennes qui n'ont peut-être même jamais existé. Mais quant enfin la réalité leur saute aux yeux, il est trop tard pour eux pour agir et se protéger de nous. Mes petites proies adorées. Mes vils petits insectes de dieu, mes pions, mon gagne pain ! Il y a tant à faire dans cette ville pour un démon avide d'âme et de chaos comme moi. 
Dune - 2020