Ezechiel & Diona La ville entière est chaude et festive. La fête des morts bat son plein et remplie le cœur et les âmes des habitants de la Nouvelle-Orléans d'une joie communicative. Partout où nos pas nous mènent raisonne le son jazzy des saxophones, ça danse, ça chante et s'amuse dans chaque rues de la ville. La big easy patrie du Vaudou et du Jazz a enfilée son habit de lumière pour mieux encore cacher à ses habitants sa noirceur. Partout où mes yeux se posent je la perçois portant. Mes sens magique aiguisés ne se font pas berner par les masques et les colliers de perles colorés que l'ont me passe autour du cou. Oui la Nouvelle-Orléans est aussi dangereuse qu’envoûtante. Ici flotte dans l'air une douce odeur de Rhum, de bourbon entremêlé du Gombo local aux épices qui m’enivre presque autant que l'esprit festif de cette soirée. Au bras de ma fille, Aerys dans le creux de mon tatouage magique dans mon dos je profite donc de la soirée. Nous sommes là pour nous détendre alors détendons nous. Ce n'est pas souvent qu'on s'offre un peu de détente hors de la ville en famille. J'adore Los Angeles, mais j'avais envie de m'évader pour quelques jours et ma fille a acceptée de m'accompagner dans mon escapade. Ici pas de scènes de crimes à nettoyer, pas de crimes sanglants à masquer, c'est juste moi, ma fille et une ou deux bouteilles de bon bourbon local.
La nuit est déjà bien entamée lorsque on passe Bourbon Street et qu'on se pose ma fille et moi à la table d'un bar Jazzy Local. Ici raisonne une musique aux son blues porter par la voix suave de sa chanteuse à la peau dorée. C'est un enchantement autant pour les yeux que pour les oreilles. Si je n'avais pas ma société de nettoyage de crime à L.A je me serais bien vue venir vivre ici. Ma fille face à moi, je lui souris. Elle est tellement belle et ressemble tellement à sa mère. Mon bien le plus précieux c'est elle et malgré nos désaccords jamais personne ne passera avant elle. "Alors tu en dis quoi ? La Nouvelle-Orléans est magique. Je ne suis venue ici qu'une seule et unique fois et c'était durant ma lune de miel avec ta mère. Elle adorait cette ville tu sais. Elle ne me parlait que de vieux carré, de ses bars et de la mythique Bourbon Street lorsque nous, nous fréquentions." Tout ces souvenirs me rendent nostalgique et Aerys dans le creux de mon tatouage le ressent puisque il bouge et commence à se faire sentir.
Le serveur arrive et nous commandons une bonne bouteille de bourbon accompagné d'un plat de Gombo. La fête ça creuse. "Tu vas voir tu vas adorer. C'était l'un des plats favoris de ta mère et comme elle en mangeait même lorsque elle était enceinte de toi, je suis sur que tu aimeras aussi." Je lui souris. Je suis tellement heureux d'être ici avec elle dans cette ville qui fait remonter en moi la vie merveilleuse que je m'étais battis avec ma douce Moira. :copyright:️ DABEILLE
Ezechiel & DionaAccrochée au bras de son père, Diona eut un frisson imperceptible. Elle était partie de chez elle un peu plus rapidement que prévu, à cause d'une dispute au sujet de sa belle-mère (encore!). Elle avait donc enfilé la première chose qui lui passait sous la main en se levant, une robe noire toute simple et ne s'était pas changée depuis. Puis elle avait pris son sac et était partie. Sans sa veste. Rien de grave après tout, sa condition de louve la prévenait bien d'une chose aussi simple qu'un rhume. Mais tout de même, elle n'aimait pas avoir froid.
Tout en marchant, elle observait autour d'elle ces rues inconnues, cette ambiance inconnue. Tiens, soudain, elle regrettait d'avoir pris de simples chaussures noires à talon. Un jean et des baskets auraient été une tenue bien plus appropriée. Certes, elle était idéalement vêtue pour danser et s'amuser, mais en cas de mauvaise rencontre, elle serait bien ralentie... Un regard à la dérobée à son père lui permit de s'assurer qu'il ne percevait rien de son inquiétude. Il avait l'air tellement heureux de l'amener ici! Elle ne voulait surtout pas lui gâcher ce plaisir. Et puis, elle aimait tellement ces moments à deux. Cela lui rappelait tellement de bons souvenirs, quand elle était petite fille et qu'il l'emmenait partout. Parfois, elle regrettait ce temps-là, quand ils n'étaient que tous les 2, qu'il lui consacrait toute son attention. À présent qu'elle était adulte, il ne la couvait plus autant. Et heureusement d'un côté. Elle se construisait doucement une vie, elle aussi. Avec un fiancé. Il faudrait d'ailleurs convenir d'une date de mariage un jour. Elle se nota d'en reparler à Jasper. Ensuite, peut-être auraient-ils des enfants? Mais avant, il faudrait qu'elle lui confie ce secret... Avant, ou après le mariage?
Un air de jazz particulier la sortit de sa rêverie et elle s'en voulut. Si une meute de loups garous l'avaient repérée, elle aurait eu des soucis. A L.A., elle savait les éviter, mais ici... Les notes de musique caressaient ses oreilles, comme l'invitant à la danse, avec son partenaire de toujours. Elle lui lança un nouveau regard. Que pensait-il de tout cela? Percevait-il cette odeur de danger sous-adjacente? Oui, bien sûr, il était un sorcier après tout, c'est lui qui lui avait tout appris. Il ne pouvait pas manquer de distinguer tous les pièges que le plaisir camoufle.
Son père ralentit, lui indiquant une table vide. Elle lui sourit. Elle avait repéré la voix de la chanteuse depuis le début de la rue, appréciant particulièrement son répertoire et son timbre de voix. Ils s'assirent tous les deux et le visage de son père devient pensif un instant. Il lui expliqua la raison de leur venue dans cette ville, la lune de miel avec sa mère. Bien sûr, elle s'en doutait, elle savaient qu'ils avaient fait leur lune de miel ici, même si elle ne savait rien des détails. Elle en était curieuse, d'ailleurs. "Parle moi encore de maman, qu'est-ce qu'elle aimait tant ici? Pourquoi n'y êtes vous pas restés?"
Le serveur arriva avant qu'il puisse répondre et ils commandèrent. L'eau lui vint à la bouche rien qu'à lire le menu. Elle avait faim. Son père commanda un menu qu'elle ne connaissait pas, lui assurant que sa mère adorait et qu'elle l'adorerait aussi. Diona émit un rire léger. Elle n'en doutait pas! Rien qu'à savoir que sa mère l'aimait, la jeune louve était déjà convaincue. Elle regarda autour d'elle, la curiosité toujours présente. Elle allait parler quand son téléphone bipa. C'était Jasper qui lui envoyait un mot d'excuse. Elle sourit et rangea prestement l'appareil, avec un regard d'excuse à son père. Elle allait lui expliquer l'histoire avec sa belle-mère, et Jasper, la dispute... pourquoi elle avait été un peu énervée en partant. Mais un bruit de dispute derrière elle lui coupa le sifflet. Elle se retourna, méfiante. Était-ce une simple dispute, ou bien un conflit surnaturel qui débordait?:copyright:️ DABEILLE
Ézéchiel Draven
Sorcier
☽ Crédits : Morgana (moi)
☽ Paroles Échangées : 2854
☽ Age : 53
☽ Profession : Nettoyeur de scènes de crimes surnaturelles et également de la police de L.A
Ezechiel & Diona Je suis un père comblé d'avoir pour fille une femme aussi belle et inintelligente que Diona. J'imagine que tous les parents pensent cela de leur enfant.Le regard de Diona se fait de plus en plus curieux au fur et à mesure que je parle de sa mère. Il faut dire que je ne parle pas souvent de ma vie avec elle et de ce qui faisait notre bonheur. Elle sait l'essentiel, j'aimais sa mère, elle m'aimait en retour et ensemble nous l'avons conçue dans l'amour et nous l'aimions plus que tout. Notre vie aurait pu, aurait dû être parfaite mais le destin s'en est mêlé et en une seule et unique griffure un soir de pleine lune notre vie a basculée... Rien que ce souvenir me brise le cœur. Ma gorge est légèrement nouée en repensant à la mort de mon épouse. Elle était ma vie et je n'ai plus jamais ouvert mon cœur à qui que ce soit après elle. Bien sur j'ai eu des relations mais rien de sérieux et ça ne dure jamais plus de quelques nuits avec moi. Dés que je sens le moindre attachement du coté du ou de ma partenaire je stop net la relation. Je ne suis pas le genre d'homme à donner de faux espoirs. Je suis bien trop franc pour ça.
Je souris quand ma fille me demande de lui parler encore de sa mère. J'ai envie de m'esquiver sur cette question pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus, mais finalement je ne le fait pas et je lui réponds tout simplement : "Elle aimait le mystère qui se dégageait de cette ville et surtout la multiculturalité de la Nouvelle-Orléans. Ta mère était la personne la plus curieuse et ouverte que j'ai jamais connue. Elle était tellement belle de l'intérieur que ça faisait rayonner sa beauté extérieur. Elle serait fière de toi comme moi même je le suis."
Alors que je m'épanche auprès de ma fille et que je tente pour une fois d'exprimer ce que je ressentais et ressens encore pour sa mère son téléphone vibre et elle lit son message puis s'excuse du regard en rangeant son téléphone. J'allais lui demander de qui il s'agit lorsqu'une dispute attire notre attention à tout deux. "Dispute de couple sans doute." Puis le type se lève et s'avance vers notre table et s'adresse directement à moi. "Vous êtes Ezechiel Draven ? Je suis originaire de Los Angeles et je pense avoir besoin de vos services." Je lève alors mes sourcils, puis je fixe et ma fille en reprenant la parole. "Oui c’est bien moi et je suis en vacance en famille. Si vous voulez mon aide c’est à la jolie jeune femme qu'il faut demander je ne quitterai pas cette table avec vous sans son autorisation. Je vous préviens elle mord quand on la fâche alors mettez y les formes." Je connais Diona je sais qu'elle voudra savoir de quoi il retourne. Je suis comme elle, j'adore mon métier. :copyright:️ DABEILLE
Ezechiel & DionaUn conflit naturel qui débordait... Voilà ce que c'était... La soirée s'annonçait pourtant tellement bien! Elle était sûre que son père aurait enfin consenti à parler plus longuement de sa mère, elle y était presque! Et elle avait tellement soif de savoir, tellement envie d'en connaître plus sur cette femme mystérieuse. C'était comme un vide dans son existence, une absence à combler. Elle ne bougea pas, ne fit même pas mine d'entendre l'étranger se lever et s'approcher de leur table. Seul son regard fixe, dirigé sur son père, indiquait qu'elle était consciente de cette présence. Un regard qui exprimait un peu de colère, mais surtout un regard assez blasés. Prenez des vacances à l'autre bout du monde, et toujours, votre destin vous rattrapera. Elle savait que ce n'était pas une dispute de couple, elle l'avait su dès le début. Ils avaient parlé de vampires juste avant d'hausser le ton. Elle avait juste espéré passer incognito au travers des mailles du filet qui se resserrait, mais peine perdue... Son père rendit son regard à Diona et répondit à l'homme, au grand damn de Diona. Et voilà, le poisson était ferré. Le connaissant, elle savait qu'il aurait envie de connaître la fin de l'histoire. Elle n'avait qu'entendu le mot vampire, cela lui suffisait pour savoir que... ça puait. Sans jeu de mot, n'est-ce pas... Alors qu'il répondait, Diona ne quitta pas son père des yeux. A la fin de sa réponse, elle se pinça les lèvres. Puis elle daigna enfin se retourner vers l'importun. Il semblait bien habillé, le monsieur. Des yeux vifs mais un brins hagards, comme s'il avait assisté à une horrible scène de crime juste avant de venir. Et pour ce qu'elle en savait, c'était peut-être le cas. Des mains propres, pourtant. Des habits à peine froissés. Tiens, étrange. Son regard dévia vers le comparse. Lui semblait beaucoup moins net. Il bouillonnait. La barbe de trois jours, les cheveux en bataille, un brin débraillé... Cet homme avait même presque un brin de folie dans le regard. Elle s'en méfia immédiatement. Diona se mit à l'aise en décalant un peu sa chaise, afin d'éviter de se contorsionner. A mieux y regarder, l'homme n'avait peut-être pas assisté à la scène, il avait peut-être seulement peur pour son pognon. Pour certains, le fric était plus important que la vie. Elle détestait ce genre de personnes. Croisant ses jambes, elle annonça : "Allez-y. Et soyez convaincants." Elle permit à ses yeux d'émettre une brève lueur dorée en guise d'avertissement. L'homme l'avait-il vue? Il ne broncha pas. Il sembla par contre gêné par sa demande. "C'est que.. Je ne peux pas en dire plus ici. Mais je vous garantis que vous serez bien récompensés. Nous avons VRAIMENT besoin de vous." "Conneries, James, je peux gérer ça, j't'assure! L'autre s'était lui aussi levé. Il ne souhaitait manifestement pas qu'ils s'en mêlent. Diona jeta un coup d'oeil à son père. Oui, ils étaient intrigués tous les deux. Diona savait déjà ce qu'elle allait répondre. Le dénommé James Fusilla l'autre du regard. "Ah oui, comme tu as géré la dernière fois? Laisse tomber, nous avons la chance d'avoir des pros en face de nous. Laisse les faire, observe et apprend plutôt. Et peut-être que la prochaine fois tu gèreras comme tu dis. Ou mieux, peut-être que tu éviteras qu'il y ait une prochaine fois." Il se retourna vers Diona et Ézéchiel. "C'est d'accord? Vous venez?" Bon, c'est gagné. Ils avaient attisé sa curiosité. Elle jeta un regard à son père, et un soupçon de complicité passa entre eux à ce seul regard. Elle se retint de sourire, afin de garder une apparence ferme. Elle se paya même le luxe de paraître un brin énervée, voire exaspérée. Mais son père ne s'y laisserait prendre, elle le savait. Il la connaissait trop. Comme s'il l'avait faite. "C'est bon. On vient." Et c'est parti! Les affaires reprenaient!
Ezechiel & Diona Le type semble surpris de ma réplique et porte son regard sur ma fille. Celle-ci lui lance alors un "soyez convaincant" qui me fait sourire en coin. Et voilà le type qui déballe son speech. Le dénommé James hésite semble t'il à en dire plus en public. Je ne suis pas plus surpris que cela. Il faut dire que ceux qui font appel à moi ne sont généralement pas totalement innocent... L'autres personne avec lui semble plus hostile à ma personne. Je n'aime pas vraiment son attitude, mais je ne m'en formalise pas pour autant. James se retourne vers lui et la dispute précédente semble repartir de plus belle. Je ne sais pas si je fais bien de nous mêler à ça mais j'avoue que je suis curieux et quand Diona accepte finalement de les suivre je suis plutôt content. "Bien si ma fille est convaincue je le suis aussi. Nous vous suivons mais pas de blague je vous préviens que vous seriez surpris si vous nous jouiez un sale tour !" Je ne parle pas seulement de ma magie ou de Diona et la louve qui gronde en elle mais d'Aerys bien caché pour le moment dans le creux de mon tatouage mais qui bondira sur nos ennemis au moindre signe de danger. A l'heure actuelle il est calme seulement car je le suis moi même.
Les affaires reprennent donc. J'ai presque l'impression d'être encore à L.A. Plus nous avançons dans les ruelles sombres où nous mènent nos deux clients du soir qui sont à premières vue des simples humains, puis le sons jazzy et l'ambiance festive de la ville semblent s'éloigner de nous. C'est comme-ci on entrait dans un autre monde plus sombre et plus ténébreux. Les alcôves de la Nouvelle-Orléans ne sont en rien similaire à celles de Los Angeles. Ici plane un parfum vaudou qui ne règne en maître que dans la big easy.
Nous marchons encore d'avantage. Je me rapproche instinctivement de ma fille comme pour lui signifier de rester sur ses gardes et enfin nous arrivons face à un mur recouvert de lierres grimpant. L'homme en arrache alors une feuille qui repousse aussitôt et passe à travers le mur. Son acolyte le suis presque aussitôt. Mon regard se pose alors sur ma fille et main dans la main nous passons le mur.
Nous tombons dés lors dans un monde fantasmagorique où la magie et le surnaturel semblent régner en maître. En effet, partout où mes yeux se posent, des boutiques de magies côtoient des trolls des forêts, des sorciers suivies de prêt par leur familiers, des faées volants sous leur forme originelle. C'est sinistres et beau à la fois. C'est le black stone street de la Nouvelle-Orléans. Un monde qui n'appartient qu'aux surnaturels et où les humains n'ont normalement pas leur place. Mais que font donc ces deux humains ici ? Je suis intrigué je dois bien l'admettre ! "Vous êtes ici à Bon temps street. Nous sommes presque à l'endroit où nous devons aller." Nous les suivons donc et enfin après plusieurs tour et détour, nous voilà face à un bar "Le Majestic Regent." L'homme et son acolyte entrent et nous les suivons.
Dés notre arrivée, les regards se posent sur nous. Les mots "Étrangers, pas les bienvenues" m'arrivent aux oreilles. L'homme dénommé James lance alors au barman : "Nous venons voir Ophélia." L'homme ou plutôt l'elfe noir nous fait monter à l'étage. Là une porte avec un œil dans un triangle nous fait face et enfin, une voix douce et féminine nous invite à entrer.
Dés notre arrivée dans la pièce James prends la parole et lance d'une voix tremblante : "Ils sont là comme promis. Vous me la rendez à présent ?" La femme rit alors et lui lance d'un ton de dégoût : "Un marché est un marché !" Elle s'approche de lui et semble comme le respirer. L'homme tombe ensuite raide mort comme tué sur le coup. L'autre homme qui était avec lui hurle alors et celle que je sais être une démone de par son aura lui dit alors : "Il a jamais dit comment il devait retrouver son âme ! Il faut toujours être précis avec un Djinn. Il est avec elle en enfer à présent ! Un pacte d'âme et un pacte d'âme ! Profite bien de l'argent que ce marché t'a rapporté mon mignon et dans 10 ans je reviens prendre ton âme !" L'homme file alors à toutes jambes sous les rires de tout le bar.
Je suis un peu sous le choc. La Djinn pose alors son regard bleu saphir sur moi et me lance : "Ravie que tu sois là. Passons aux affaires veux tu !" "Je suis là pour ça. Peut-être pourriez-vous nous expliquer de quoi il retourne ?" Elle sourit en prenant place sur un fauteuil semblable à un trône et ajoute : "J'ai fait de très vilaine choses sorcier, mais si tu es là c'est pour que tu me libère d'un sortilège de servitude ! La légende des djinns au service de leur maître n'est peut-être pas si éloignée que cela de la vérité... Une personne en ville possède une amulette qui m'appartient et qui m'oblige à le servir une fois par an. Je voudrais la récupérer, mais même si je sais où la trouver, je ne peux pas mettre la main dessus moi même ! Bien sur je pourrais demander de l'aide en ville aux autres surnaturels ou sorciers, mais ils voudraient garder l'amulette pour eux et profiter de moi une fois par an comme le sorcier qui la possède actuellement." Je lui souris alors en coin et je lui lance d'un ton de défis : "Et si moi je la gardais par la suite pour moi ?" Son rire cristallin raisonne alors dans la pièce. Elle se lève et se place alors face à Diona et lui ouvre un petit coffret sous les yeux : "Ce collier était à ta mère. Elle l'a perdu dans un club de jeu de la Nouvelle-Orléans pour payer une dette de jeu de son père et a toujours voulue le récupérer. Si vous m'aidez, il sera à toi ma beauté sauvage." :copyright:️ DABEILLE
Ezechiel & DionaDiona fit de son mieux pour masquer son sourire lorsque son père fit allusion à Aerys. A vrai dire, elle ne serait pas fâchée de le voir, elle appréciait grandement la compagnie de ce loup avec lequel elle avait grandit. Elle prit ses affaires et déposa le solde de leur repas avant de suivre son père et les inconnus. Leur route les menèrent dans des quartiers sombres et manifestement mal famés. Diona jeta un regard empli de regrets en direction des bars résonnant de musique et de rires. Dire qu'ils étaient partis pour passer une longue soirée à se retrouver et à parler de ses origines... Tant pis, ça serait pour une autre fois. Ou peut-être après ça, qui sait? Allez, l'espoir n'est pas perdu, plus vite ils en auraient fini avec cette mission mystère, plus vite ils pourraient reprendre là où ils en étaient restés! Elle accéléra le pas pour se retrouver aux côtés de son père, étudiant d'un œil inquisiteur leurs accompagnateurs. Ils l'avaient tout d'abord convaincue, mais plus ils avançaient, plus elle craignait qu'ils ne lui cachent des choses. La scène de crime était-elle si horrible que ça pour qu'elle ressente autant d'appréhension de leur part? Non... Pas vraiment de l'appréhension. L'odeur était un peu plus profonde. Elle renifla un grand coup. De la peur? Non, elle devait se tromper, confondre. La peur était tout autour d'elle, parasitant son odorat. Où les menaient-ils? Elle se rapprocha encore de son père qui fit de même. Il devait avoir la même impression, vu son comportement. Elle en fut rassurée, quelque part. Enfin, les hommes arrivèrent devant un mur visiblement magique et passèrent au travers. Son père lui prit la main pour qu'ils passent en même temps, et elle la serra fort au moment fatidique. Qu'est-ce qu'elle détestait passer à travers les choses! Elle avait toujours l'impression que le mur allait se refermer sur elle au moment où elle était dedans. Et ces changements de son, d'odeur... C'était assez violent pour ses sens de louve. Elle ferma les yeux au moment de passer et ne les rouvrit pas tout de suite. Elle attendit l'espace d'une seconde que ses sens s'adaptent un à un, puis ouvrit les paupières pour découvrir le quartier magique dans lequel ils avaient été emmenés. Son père en avait-il eu connaissance avant de venir dans le coin? Avait-il prévu de l'emmener ici par la suite pour continuer la visite? Il faudrait qu'elle lui pose la question. Peu à peu, sa méfiance diminua alors qu'elle observait le paysage et les êtres magiques autour d'elle. Longtemps après qu'elle ait été perdue dans ce quartier qu'elle ne connaissait pas, ils arrivèrent devant un bar "Le Majestic Regent.". L'endroit semblait louche, très louche. L'appréhension monta en elle alors qu'elle sentait les murmures réprobateurs accueillir leur entrée. Etrange comme accueil alors que les deux hommes étaient venus les chercher, quasiment en les suppliant. C'était louche, très louche. Elle lança un regard en coin à son père, il semblait lui aussi très attentif aux événements. D'habitude, on les menait à un endroit particulier, pas à une personne en particulier. Ils montèrent des escaliers, arrivèrent devant une porte elle aussi des plus étranges. Et la voix qui la traversa lui fila des frissons coulants le long de sa colonne vertébrale. Elle pressa discrètement le dos de son père pour prévenir Aerys de se tenir sur ses gardes. Geste peut-être inutile, mais on était jamais trop prudent. Lorsque la porte s'ouvrit, Diona se sentait presque paralysée tellement elle était tendue par le stress. Le genre de paralysie qui pourrait exploser de manière plutôt violente et pleine de crocs. Elle respira profondément pour se calmer, mais ce fut un échec. L'inspiration venait d'emplir ses poumons d'une odeur âcre de démone. Elle observa, comme dans un état second, l'homme tomber raide mort sous l'effet du souffle du Djinn qui se moqua de sa victime tandis que l'autre partait en courant. Diona le laissa passer non sans une trace de dégoût dans le regard. Cette manie qu'avaient les humains de vendre leur âme. Jamais elle ne comprendrait! Son père ne bougea pas non plus. Tout comme elle, il devait probablement se préparer à l'action. Diona se tenait en retrait tandis que le Djinn s'adressait à son père, du haut de son trôle, l'ignorant superbement. Grand bien lui fasse, la louve en prit son parti et attendit de voir ce qu'on attendait d'eux. Le femme voulait qu'on récupère une amulette qui la contrôlait. Tiens, intéressant! Diona attendit la suite et écouta attentivement. Elle s'adossa au mur, pour être sûre de ne pas être prise en traître. Alors que la démone s'approchait d'elle, la louve se redressa, à l’affût, sur la défensive. Elle hésita même à lui montrer les crocs qui commençaient à poindre derrière ses gencives. Voulait-elle la menacer pour faire pression sur son père? Elle découvrirait rapidement que ça ne se ferait pas sans heurt! Un grondement commença à gronder dans sa gorge, qu'elle retint au dernier moment. Au lieu de cela, elle ouvrit un petit coffret sous ses yeux. Décontenancée, Diona jeta un regard interrogatif à son père. "C'était vraiment à elle?" Mince, elle n'aurait pas dû montrer ainsi ses doutes. Elle se reprit immédiatement, fixant le démon dans les yeux, signe de défi pour une louve. Du doigt, elle referma fermement la boite, tout en maintenant le contact visuel avec le démon. Si l'autre pensait qu'elle allait se jeter dessus en pleurant, elle pouvait toujours rêver! Puis elle croisa les bras. "Indiquez-nous déjà le nom de ce sorcier et comment le trouver, nous verrons ensuite si nous envisageons de vous aider." Elle jeta un regard à son père, mi-interrogateur, mi d'acquiescement. Puis elle attendit la réponse de la démone, bien décidée à ne pas mendier cette boite dont elle ignorait l'existence jusqu'à aujourd'hui. Même si au fond d'elle, comme un feu ardent, la curiosité et la soif de savoir la rongeaient toute entière.:copyright:️ DABEILLE
Ézéchiel Draven
Sorcier
☽ Crédits : Morgana (moi)
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☽ Age : 53
☽ Profession : Nettoyeur de scènes de crimes surnaturelles et également de la police de L.A
Ezechiel & Diona Je n'aime mais alors pas du tout qu'un Démon s'intéresse à ma fille de trop prêt et encore moins quant il s'agit d'un Djinn ! Ces créatures n'ont l'air de rien, mais sous leur airs de ne pas y toucher, ils sont tout aussi dangereux que les autres castes de Démons. Se voir réaliser un souhait peut paraître une bonne chose, mais avec eux, il y a toujours une contre partie et quand on découvre le prix, payer la note nous coûte bien plus cher qu'on ne l'aurait pensé et les pauvres bougres de tout à l'heure en ont hélas fait les frais... Le coffret et le médaillon à l'intérieur cause bien des interrogation et tout comme Diona je me me demande si il s'agit bien du collier de mon épouse. Je m'avance pour regarder de plus prêt de quoi il s'agit et je reconnais alors le médaillon en croissant de lune sertie d'une pierre de Jade de Moira. Je regarde alors à mon tour ma fille et je lui réponds : "Oui il s'agit bien de son médaillon." Revoir cet objet me rappel tant de souvenirs merveilleux de celle qui est et restera à jamais mon âme sœur.
Diona ferme ensuite de façon ferme la boite et fixe le démon d'un air de défis. Ce regard est si semblable à celui de sa mère. Il faut dire qu'elle lui ressemble tellement que parfois cela en est troublant. Elle lui demande ensuite de nous indiquer où trouver le sorcier et à son ton, je reconnais toute la détermination à laquelle ma fille m'a habituée depuis toujours.
La démone s'éloigne alors en souriant en coin et réponds finalement : "C'est bien simple, il est toujours dans le même tripot de jeu qu'autrefois. Au cœur du Vieux Carré. Vous trouverez un immeuble en briques rouge tout proche du Bourbon Jazz Club. C'est là-bas que vous le trouverez. En ce qui concerne mon amulette, elle est sur lui en permanence ! Mais je ne doute pas que vous serez assez malins pour l'atteindre et la récupérer." La dénommée Ophélia retourne ensuite prendre place sur son trône telle une reine. "Nous vous le rapporterons. Je vous conseil ne pas vous jouer de nous où croyez moi vous le payerez cher ! Sachez que ce n’est pas une menace, mais un fait." J'attire ensuite ma fille vers moi et nous quittons "Le Majestic Regent" Pour nous rendre au Vieux Carré.
Une fois le Bourbon Jazz Club en vue, je stop mes pas et je me dirige avec ma Diona dans une rue à l'écart. "On ne va pas y aller comme ça. C'est trop risqué. Je te propose que nous, nous projetions jusqu'à ce club de jeu pour voir ce qu'il en est. Aerys va garder nos corps durant la projection Astrale. Je sais que ça sera tout nouveau pour toi, mais si tu ne lâche pas ma main tout ira bien je peux te l'assurer." Je trace ensuite un pentacle sur le sol et nous, nous allongeons en son centre. Aerys sur ses gardes se positionne face à nos deux corps et le voyage peut débuter. Ma main attrape celle de ma fille, je me concentre et enfin, au bout de quelques longues secondes nous, nous envolons de nos corps en direction de l'immeuble aux briques rouges qui ne passe pas inaperçue dans cette rue. "Nous y voilà. Soyons discret, observons sans nous faire voir et si rien ne nous parait suspect nous entrerons en personne." :copyright:️ DABEILLE
Ezechiel & DionaQuelque part en elle, son souhait le plus cher était d'en savoir plus sur sa défunte mère. Et bien qu'elle essayât de se blinder, le Djinn devait sentir cette faille. Mais son père l'avait bien éduquée, et elle savait les risques qu'elle courait à leur demander quelque chose et elle s'en garda bien. Elle écouta attentivement les consignes, surveillant du coin de l’œil les réactions de son père. Elle était en territoire inconnu ici, et comme toujours, elle se laisserait guider par sa sagesse et son savoir. Toutefois, la louve retint un reniflement, elle venait de décider qu'elle n'aimait pas cette démone qui leur faisait du chantage. Diona suivit son père sans dire un mot jusqu'à leur destination. Les lieux étaient sordides et elle se désola de leur virée qui commençait à être bien moins agréable que prévue. Le plan de son père lui semblait relativement prudent et sage étant donné les circonstances. Mais elle n'y tint plus et secoua la tête. Elle allait lui ouvrir la bouche pour lui expliquer ses réserves, mais le temps qu'elle trouve les mots, qu'elle mette le doigt sur ce qui la dérangeait, il avait déjà tracé son pentacle au sol. Vaincue, elle haussa les épaules. Tant qu'à faire, ils pouvaient tout à fait aller voir ce qu'il se passait là dedans. Elle n'avait pas peur pour leurs corps physiques, sa confiance en Aerys était totale. Elle avait grandit avec ce loup, il avait été son compagnon de jeu depuis toute gamine. La main de son père lui paraissait bien fraiche. Elle avait toujours eu le sang chaud des loups garous. Elle s'y accrocha en observant son corps physique, accroché au sol, s'éloigner d'elle. Ils volaient sans pour autant sentir l'air ou l'effet de l'apesanteur. C'était... waou, magique. Elle adorait quand son père l'emmenait comme ça dans son mode de magie, si différent de son monde sauvage à elle. Puis ils allèrent dans l'immeuble et son père lui conseilla de rester discrète. Elle supposa que d'autres sorciers pourraient les détecter, alors elle hocha la tête. Fini le vol au milieu de la nuit, l'impression de rejoindre le ciel. Bien qu'elle n'ait pas retrouvé son corps, elle se sentait comme si elle avait remis les pieds sur terre. Elle repéra immédiatement le sorcier en question. Il portait fièrement l'amulette au cou et y portait régulièrement la main. Il était subjugué par une jeune minette assise à côté de lui, et s'approchait de plus en plus à chaque mot qu'elle prononçait. Diona n'écoutait pas ce qu'elle disait, elle s'en fichait. Elle observait avec dégoût le sorcier tenter de peloter la jeune fille. Et à sa grande déception, cette dernière se laissa faire sans moufter. Beurk. Elle espérait au moins qu'il la payait pour ça, car autrement, elle ne s'expliquait pas son comportement. Elle détourna le regard et fixa son père. "Je la sens pas, cette histoire. Tu crois vraiment que la Djinn ne va pas nous la mettre à l'envers? On pourrait garder l'amulette jusqu'à ce qu'elle nous rende le collier de maman, mais je pense pas qu'il faut qu'on la lui laisse" lui chuchota-t-elle. Son regard tomba ensuite sur l'entrée de la pièce, 2 gros costauds discutaient ensemble. "Ils montent la garde, tu crois? C'est qui ce sorcier, pour avoir des gardes du corps?":copyright:️ DABEILLE
Ézéchiel Draven
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☽ Age : 53
☽ Profession : Nettoyeur de scènes de crimes surnaturelles et également de la police de L.A
Ezechiel & DionaUne fois notre petite escapade astrale terminée, nous revenons enfin dans nos corps respectif. Je pense que peut-être ma fille a raison. Faire confiance à un démon et encore plus un Djinn est très risqué. Diona est bien plus que ma fille, elle est mon bras droit. Son avis a de l’impotence pour moi et je pense que ce deal n'est peut-être finalement pas en notre faveur. Nous allons prendre tout les risques et surement mettre nos vies en danger et pourquoi ? Un hypothétique gain d'un ancien collier de ma défunt épouse. Il y a des centaines de façon pour moi d'avoir ce collier sans pour autant me mettre à dos un puissant sorcier. Si il est aussi bien protéger ce n’est surement pas pour rien. Je me jette surement dans la gueule du loup. C’est trop risqué. "Tu as peut-être raison. Quant il s'agit de ta mère je ne sais plus raisonner de façon cohérente. Heureusement que tu es là pour ramener ton vieux père sur terre. On a déjà des souvenirs de ta mère. Et si il t'en faut d'autres je partagerai volontiers magiquement certains que je possède avec toi."
Je lui souris ensuite et pose avec affection ma main sur sa joue. "Nous devrions plutôt profiter du temps que nous avons ensemble pour nous amuser. Et peut-être que durant ce temps là tu pourras me dire ce qui te tracasse. Je sais que tu étais fâché quand on a quitté Los Angeles et j'avoue ne pas avoir posés de questions par respect pour ton intimité, mais ma curiosité de père l'emporte sur ce coup là." Puis je l'attire à moi pour une étreinte affectueuse. "Oublions ce collier. Je sais de toute façon où il est et si je le veux, je pourrais le faire venir à moi de L.A avec l'aide de certaines connaissances qui ne laisseront aucune trace qui pourrait mener à nous par la suite." Puis je souris en imaginant la tête de la Djinn quant elle comprendra que nous n'allons pas lui rapporter son amulette. "Par contre une fois à L.A, il nous faudra une véritable protection contre les démons ! La Djinn risque de l'avoir mauvaise qu'on ait pas rempli notre mission."
Puis nous partons ensemble direction les sabords du Mississippi. J'espère que ma fille s'ouvrira à moi et que je pourrait l'aider avec le problème qui semble l’ennuyer. :copyright:️ DABEILLE
Ezechiel & DionaElle ne quittait pas les costauds des yeux, réfléchissant à une solution malgré ses propos. Si son père voulait vraiment y aller, elle irait, elle ne le laisserait pas tomber. Le retour dans son corps la fit tanguer un instant, mais elle retrouva rapidement son aplomb. Son père semblait songeur, comme considérant la situation. Elle se mit à croupit, les mains sur les genoux, et observa les environs en attendant que son père établisse une stratégie. Ce faisant, elle repensa à sa mère, à son médaillon. Puis à nouveau à sa mère. Elle aurait tant aimé la connaître. Cette absence siégeait dans le vide à l'intérieur de son cœur. Ce coin sombre qu'elle n'explorait jamais par peur d'y lire la douleur dans les yeux de son père, celle qu'elle y lisait à chaque fois qu'il pensait à elle. Il finit enfin par sortir de sa réflexion et lui annonça qu'ils en restaient là pour cette mission. En son fort intérieur, elle oscilla entre le soulagement et... la déception. Au fond d'elle, l'appel de l'adrénaline était irrésistible pour sa louve, et l'idée d'une bonne bagarre, d'un bon défi lui avait vraiment fait envie. D'un autre côté, l'idée d'en savoir plus sur sa mère... "Des souvenirs de ma mère... Oui, j'aimerais beaucoup, comme ça, elle vivra un peu en moi aussi" La chaleur du sourire de son papa chéri lui réchauffa le cœur. Elle n'avait plus de mère, mais en tant que père, il remplissait parfaitement le rôle pour 2, elle n'aurait pas pu avoir mieux. Lorsqu'il lui proposa de s'amuser, elle opina du chef. Oui, ça lui ferait du bien. Quant à parler de sa belle-mère... Elle resserra quelque peu sa robe noire et réprima un frisson. Elle n'avait pas spécialement envie d'en parler, mais d'un autre côté... Son père avait toujours été de bon conseil. Elle le serra dans ses bras et inspira longuement l'odeur du foyer paternel, l'odeur de son enfance. Ils marchèrent jusqu'au fleuve dont le bruit l'apaisa. Le clapotement de l'eau dans le calme de la pénombre aurait presque pu lui faire oublier le stress des dernières heures. Elle se dirigea vers la berge, enleva ses chaussures et s'assit, les pieds dans l'eau. Elle regarda son père en penchant sa tête, se demandant comment il réagirait. Puis elle se lança. "C'est... la mère de Jasper.. Elle est allée trop loin, et lui.. il ne comprend pas... il trouve ça normal..." Elle se mordit la lèvre et lâcha le morceau, ce fut comme si ça lui écorchait la gorge. Ses joues se remirent à rosir sous l'effet de la colère, et ses phalanges blanchirent sous la pression de ses poings fermés. Un éclat d'ambre illumina ses yeux, comme l'envie de chasser la prenait pour évacuer cette colère, se défouler sous sa forme animale. "Papa... Elle insiste pour que je l'appelle 'maman'... Elle se prend pour ma mère de remplacement, t'imagines?" Elle se releva, furieuse, et se mit à tourner en rond, comme elle le faisait à chaque fois que quelque chose la mettait hors d'elle. Puis d'un coup, elle se figea et se retourna vers lui, la tête à nouveau penchée sur le côté. "Et ce collier... qu'est-ce qu'il avait de si important?":copyright:️ DABEILLE
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