Meme les annimaux peuvent être des esprits ! Devin x Elléa
Animal Hope and Welnness Foundation. Et oui, c’est dans ce grand refuge animalier qu’Elléa avait prévue de passer les prochaines heures. Depuis peu, elle y était bénévole. Elle essayait d’y venir une fois par semaine, parfois deux. Venir plus souvent aurait été compliqué avec son anémie, surtout qu’elle sortait souvent épuisée de ses passages au refuge, et ce même si elle faisait assez souvent des pauses. Et puis dans un sens venir donner un coups de main lui prouvait aussi à elle meme que ce n’est pas parce qu’on à une putain de maladie génétique qu’on ne peut rien faire ! Mais bon, pour être honnête ce n’était pas la principale raison de ses heures de bénévolat au centre animalier. Aider , oui bien sur, mais la vraie raison était la curiosité.
La première fois qu’Ellea est venue au refuge, c’était en rentrant d’un rendez-vous à l'hôpital. En sortant du bus, elle avait entendus comme de léger jappement plaintifs. En allant voir, elle avait découvert dans une ruelles un petit chien, enfin un chiot car il avait l’air très jeune, couché sur le sol. Mais ce qui avait marqué la jeune fille était le sang séché sur toute la partie arrière de l'animal et la grosse déformation de sa patte. Elle pouvait dire sans se tromper que cette dernière était cassée. En plus de cela, la boule de poils avait l’air d'être là depuis un petit moment et d’être affamé. Il avait fallut un moment à l’adolescente avant de réussir à s'approcher et le toucher. Le pauvre petit était effrayé. La brunette s’était ensuite posé la question de ce qu’elle devait faire. L’amener chez elle n’était pas possible malgré qu’elle aurait aimé. L’animal n’y recevrait pas les soins nécessaires et son père n’aurait jamais voulu garder le chiot dans l’appartement. Alors elle avait pensé au refuge qui était assez proche. Transporter l’animal n’avait pas été une mince affaire, heureusement qu’il était petit et pas bien lourd. Malgré les pauses, en arrivant à l’accueil du refuge la jeune fille était blanche comme un linge, épuisée et au bord de l’évanouissement. Elle avait eu besoin de s'asseoir un moment pour se reprendre. Et puis, bien qu’elle pris un maximum de précaution, l'animal avait eu mal.
Au refuge, elle avait expliqué la situation et ils avaient pris la petite boule de poils en charge. Ne se sentant pas capable de rentrer seule, avec son état de fatigue et d’essoufflement, la jeune fille avait appelé son père pour qu’il vienne la chercher. C’est en attendant dans le centre animalier qu’elle l'avait vue, enfin aperçu. De quoi est-ce qu’elle parle ? Eh bien d’un chien, ou plutôt d’un esprit chien. C’était la première fois qu’elle en voyait, cela l’avait surprise et titiller sa curiosité. Alors elle était revenue quelques jours plus tard et avait demandé si elle pouvait faire un peu de bénévolat de temps en temps. cela avait été vite fait, un petit formulaire à remplir, l’autorisation de son tuteur légal et hop. Elle n’avait même pas rencontrer le directeur de l’endroit.
Comme d’habitude, en arrivant, elle avait commencé par aller dire bonjour à Rouky, le petit épagneul qu’elle avait amené ce premier jour. Il se remettait bien ! Elle se dirigea ensuite vers le secteurs des chats. Il était prévue qu’elle aide à changer les litières avec deux autres benévoles, il fallait les changer complètement et désinfecter les bacs. Elle entra dans le première pièce contenant certaine de ces boules de poils. L’un d’entre eux, un jeune chat couleur caramel vint se frotter à ses jambes. Elle s’accroupit pour le caresser un petit peu. Elle prit également le temps de jouer un peu avec eux, puis se dirigea vers le premier bac à litière qu’elle souleva et l’emporta hors de la pièce. Prenant le sac poubelle dédié Elléa vida la litière usagé, un coups de jet d’eau, un peu de produit nettoyant et désinfectant, un bon rinçage et hop ! Plus qu'à remettre de la litière propre. Pff, sac vide ! Bon en même temps, ils en avaient pas mal à changer cet après midi.
En soupirant la jeune fille se dirigea vers la salle de stockage. A l'intérieur, se trouvaient plusieurs étagères bien remplies. Elles étaient ranger par animaux, D’un côté le nécessaires pour les chats, une autre pour les canidés, une pour les rongeurs ect..Se dirigeant vers ce qui l'intéressait, la jeune fille pris deux sacs, ce serait largement utilisé aujourd’hui. C’est en sortant de la pièce qu’elle le vit, ce fameux esprit qui avait attiré sa curiosité. Depuis le temps, elle commençait à se demander si elle avait rêvé, ce premier jour ! Surprise elle resta un moment à le fixer, sans bouger. En le regardant, maintenant, elle se demandait si c’était un chien ou un loup. En tout cas l’animal avait dû être vraiment beau de son vivant. Elle se demandait ce qu’il faisait là, parce que bon, s’il y avait une choses qu’elle avait comprit avec les esprits, c’est qu’il y avait toujours une raison, plus ou moins évidente, pour qu’ils restent dans le monde des vivants. En tout cas, cela avait-été le cas pour tout ceux qu’elle avait rencontré.
Posant ses deux sacs de litière, elle jeta un coups d’œil dans le couloir. Ne voyant personne, elle fixa son attention sur sur l’esprit et s'approcha doucement de façon à entrer dans son champs de vision. Elle se baissa et l’appela, comme elle l’aurait fait avec un vrai chien.
“Tt, tt, Hey coucou toi “ fit -elle en présentant sa main comme pour l’inviter à s’approcher.
Elle ne savait si c’était un bon moyen de faire connaissance avec l’animal spectral mais elle avait pas d’autre idée, au moins cela attirerait son attention. Elle espérait qu’il s’approche.
Entendant du bruit proche d’elle, la jeune fille tourna légèrement. Oh mince, des jambes ! Il y avait quelqu’un dans le couloir ! Elle leva les yeux pour voir le visage de celui qui avait sûrement dû l’entendre parler dans le vide.
Les journées sont loin d’être de tout repos quand l’on dirige un refuge d’une telle ampleur. Bien plus encore lorsque l’on n’est pas préparé, que l’on est si jeune, plutôt associable et franchement la barrière de la langue ne facilite en rien ta position. Mais tu mène ta barque dignement et tu t’en sors bien mieux que les mauvaise langues l’ont prédit après ma mort. Fils tu me rend fier chaque jour par ton courage et tes prouesses. Tu ne mène pas les lieux de l’exacte même manière que moi, mais ce que tu accompli poursuit la réussite de cet endroit cher à nos cœurs, pour poursuivre ce que nous faisions le mieux : protéger la nature et le vivant. Je ne suis plus là pour y contribuer, mais mon héritage respire à travers toi.
Lobo te semble agité ce jour-là tu sais qu’il se comporte ainsi lorsqu’Alexei est dans les parages. L’éducateur canin est un médium et Lobo aime cet homme pour une raison qui t’échappe, tu le trouve plutôt sans intérêt, mais il faut bien dire qu’il est difficile de capter ton attention lorsque l’on est un humain. Tu lèves les yeux vers l’ectoplasme et lui fit savoir en portugais qu’il peut aller jouer ailleurs, que tu ne risque rien.
Il ne fallut pas le dire deux fois à ton gardien.
Après quelques minutes, lorsque tu terminas ce dossier administratif pour le moins préoccupant puisqu’il s’agit d’un horrible cas de maltraitance, tu réalises qu’Alexei ne travaille pas aujourd’hui. Tu quitte ton bureau d’un pas calme. Ta connexion avec l’esprit est tel que tu ne peine pas à le localiser vers la réserve.
Avant d’entrer tu enfile un sweat qui couvre tes bras nus, sait-on jamais avec qui tu pourrais risquer d’entrer en contact physique. Simple précaution systématique à laquelle tu ne fais même plus attention. Tu entendis une voix féminine, tu arques un sourcils te demandant si c’est à toi qu’est adressé une telle manière d’interpeller !
En approchant davantage tu aperçu d’abord Lobo et cette fille accroupie devant lui. Même si tu as coutume d’agir comme si le chien spectral n’était pas présent, tu as appris à dissimuler tant bien que mal les comportements qui te font passer pour un “fou”. Après tout, tu as passé une grande partie à être considéré comme un autiste asperger.
Tu n’es “qu’un” banshee très intelligent avec trop de blessures pour être sociable.
Tu devine sans mal que cette fille peut voir ton gardien. Tu suppose que Lobo s’ennui parfois, depuis que tu as ce poste, tu as bien moins de temps à lui consacrer. Il ne faut pas croire, même avec les morts les liens se doivent d’être entretenus.
- Qui es-tu ?
Tu oublies encore les formules de politesse. Sauvage. - Cuidado, não direi seu nome. Você me protege dos espíritos e eu te protejo dos exorcistas. *
Rappelles-tu au spectre dans un langage que tu pense qu’elle ne comprendra pas, peu d’américains connaissent le portugais. Tu ajoutes en anglais toujours aussi chaotique quand il est question d’échange oral :
- Quel est le nom de employé qui occuper de toi ? Tu as l’air bonne jeune et ici tout le monde est à la responsabilité de moi.
Bien sur elle n’est pas la seule mineure ici, certains sont même des clandestins, comme toi. Il n’a jamais été dit que cet endroit est à cent pourcent clean. Tu es toi-même étranger à ce pays et personne ne connait ton véritable nom. Cependant, tu es censé être au courant lorsqu’une personne est à “dissimuler” dans les rangs.
Tu ne peux pas protéger ce que tu ignores. * Sois prudent, je ne dirais pas ton nom. Tu me protèges des esprits et moi je te protège des exorcistes.
Meme les annimaux peuvent être des esprits ! Devin x Elléa Punaise, elle était pourtant sûre d’avoir vérifier. Il n’y avait personne dans ce foutue couloir, enfin à par elle et l’esprit chien loup. Elle aurait du être plus prudente, elle n’avait pas entendu la personne arriver. Levant les yeux, elle put voir qu’il s'agissait d’un homme, quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. Rapidement elle se redressa et se tourna vers le nouveau venu. Zut ! il va la prendre pour une folle. Bon après, vu le nombre de bénévole qui venait au centre animalier, avec un peu de chance elle ne le re-croiserai pas souvent. Qui elle est ? Hm! il pourrait se présenter, lui aussi, franchement.
Ouvrant la bouche, la jeune fille se prépara à répondre, avant de la refermer rapidement.
- “Hein ?”
Hein ? Qu’est-ce qu’il dit ? C’est quoi cette langue ? Cela lui faisait penser à l’espagnol sans en être. En tout cas, elle n’avait rien compris. Et dans le même temps, elle avait l'impression que ces mots en espagnol, italien ou quoi que cela puisse être, ne lui était pas destiné. Attend ! Ca veut dire que ce gars peut voir le chien-loup ? Tout le monde est de sa responsabilité ? Est-ce que c’est le patron du refuge ? Elle avait entendu dire qu’il ne sortait pas beaucoup de son bureau, sauf en cas de véritable besoins. Et puis son anglais était un peu bancal, ce serait bizarre pour le responsable d’un endroit aussi important que le centre animalier, non ? Elle jeta un léger coup d’œil au spectre avant de reporter son attention sur l’homme pour lui répondre.
- Euh...Je suis Elléa, je suis bénévole ici depuis quelques semaines. Je suis avec l’employée du secteur chat cet après midi, euh on devait changer les litières, répondit-elle en faisant un vague geste de la main en direction des deux sacs posés à côté de la porte de la réserve. Euh ...désolé de demander mais .. et vous, vous êtes ?
Oui, bon, cela fait un peu moyen de demander comme ça, mais en même temps, il fallait bien qu’elle pose la question, non ? Les paroles précédente de l’homme lui avait fait pensé qu’il était peut-être le patron, mais il n’y avait qu'un seul moyen d’en être sûre. En plus, elle ne connaissait pas encore toutes les personnes travaillant ici, que ce soit les employés ou les bénévoles.
Posant à nouveau son regard sur le chien loup, elle se demanda si l’homme pouvait le voir. Elle était persuadé que oui, car c’était la seule explication pour ce charabia dans cette autre langue. Rhoo puis, zut, autant se lancer, de toute façon, elle avait envie de savoir, d'être sure. Et pas qu'un peu ! Elle prit la parole, ses yeux alternant entre l’homme et l'animal.
- Vous pouvez le voir ? Le chien loup ? J'étais curieuse en le voyant, je ne savais pas que…
Elle fut interrompu par une voix appelant son nom. Surement les autre qui attendaient les sac de litières propre. En même temps ce n’était pas plus mal, elle en avait déjà dit pas mal. Merde, elle espérait qu’elle ne devrait pas attendre encore trois semaines pour revoir le spectre. Peut-être que...
- Euh…. est-ce que ça vous embête si je reviens après avoir finit, dans une petite heure, demanda t-elle doucement en posant légèrement sa main sur le dessus de la tête du spectre comme pour une petite caresse. En réalité, elle posait autant la question à l'homme qu'à l'animal.
Pas une mauvaise idée. Si elle s’était trompée et qu’il la prenait pour une tarée, et bien, elle ne reviendrait pas. Et dans l’autre cas, elle pourrait avoir plus de temps à passer avec le chien loup et faire sa connaissance. Peut-être même avec l’homme aussi. Elle espérait qu’il serait d’accord. Sinon, peut-être qu'elle pourrait revoir l'esprit quand même, et sans l'homme ? Dans tout les cas, elle attendait la réponse en se triturant nerveusement les mains dans tous les sens.
Tu n’éprouve aucune aversion envers les médiums, mais tu n’aimes pas qu’il s’approchent de Lobo, c’est ton ami depuis si longtemps, tu te laisserais sans nul doute submergé par la haine s’il venait à disparaitre à cause de l’un d’eux. Tu as déjà perdu ton père, tu ne veux pas perdre ton seul ami. Lobo n’a pas besoin de te parler pour te faire sentir moins seul, il est tout ce dont tu as besoin, du moins, tu t’en ai convaincu à défaut de connaitre autre chose dans la vie, tu te raccroche à cette âme magnifique.
Évidemment elle ne comprit pas le portugais et cela t’arrange.
Tu écoute ses explications, elle est jeune, elle n’utilise pas de mot savant alors tu n’as pas de mal à la comprendre ses explications. Ton regard vert glisse vers les sacs de litières qui te semblent lourds pour une gamine de cette corpulence. Tu n’es pas vraiment d’accord, tu en parlera à ton employé plus tard. Tu ne tiens pas à avoir des parents riches et américains sur le dos parce que leur petite a porté un sac trop lourd. - Devin.
Répondais-tu simplement alors qu’elle te demande qui tu es, sans être offusqué par son ignorance qui pour le coup ne t’étonne absolument pas. On ne peut pas dire que tu as coutume de te présenter personnellement aux bénévoles, surtout à ceux qui ne vivent pas ici. Tu as bien trop à faire, même si parfois ne pas avoir tant de responsabilité te manque. Il y a trop longtemps que tu es éloigné des tâches comme celles de changer les litières.
Elle enchaine les questions, mais une voix rappelle à l’ordre la demoiselle. Tu soupires doucement sans lui répondre dans l’immédiatement, te méfiant lorsqu’elle “pose” la main sur la tête de Lobo. Tu n’aimes pas cette prise de risque, mais le loup est docile.
Tu t’approche de la fille sans la touche, tu te penches pour attraper les secs de litières qui ne pèsent rien pour un jeune homme sportif comme toi. - Tu venir voir moi au bureau quand tu es finir.
Tu te dirige vers la chatterie où l’employé est étonné de te voir, à ton regard et ta manière de poser les sac de litière, tu fais comprendre à ce dernier que ça ne te plait pas que la petite sois chargée de les transporter. Lobo est resté à la porte pour ne pas agiter les félins.
L’employé te salue respectueusement, tu hoche simplement la tête avant de quitter les lieux comme tu es arrivé, les laissant à leur travail, accordant un regard un peu plus doux à Ellea. Il y a beaucoup de douceur chez cette fille, mais tu es hermétique à toute sensibilité, tu t’y refuse, sans quoi ta vie serait bien trop invivable.
La demi heure qui suivi, tu fus pas mal occupé et tu t’éloigne pour prendre un peu de recul sur une problématique compliquée au sujet d’un transfert d’un autre refuge, tu manques de capacité pour le moment, un casse-tête tétris se présente à toi.
Tu es parti chercher Paco un berger Malinois, après l’avoir équipé correctement, tu es parti courir pour évacuer ton envie de tout démolir autour de toi. Lobo est resté au bureau, il attend la jeune femme pour la conduire vers la prairie par laquelle tu reviens.
- La menina…
Eh oui, tu as oublié la fillette. Le souffle te manque un peu, le berger est un sacré bourrin dès qu’il te vois, il sait qu’il peut se lâcher et on ne peut pas dire que tu as mangé beaucoup ses derniers jours. Tu arrive à sa hauteur, donnant l’ordre au chien de se calmer et de s’assoir.
- Pourquoi tu intéresser au spectre chien, mediunidade ?
Méfiance toujours. Tu n'aimes pas la nature humaine.
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