"Mon frère, tu es mon chemin vers la lumière. Mon Ambrosos, tu es mon repère essentiel et éternel. Je t'aime." - Ariane
Septembre 2020 - Métro de L.A.
Une soirée parfaite se présentait à l’horizon. Avec Ambrosos, nous avions enfin trouvé du temps pour nous deux et rien que pour nous deux. Lui était très pris par la préparation de sa nouvelle collection et moi je faisais énormément de télétravail afin de mettre en place la vente de la boutique. Mes administrateurs étaient au courant, mes employés également. J’avais bien précisé que je voulais que tout le personnel soit intégralement conservé pour une durée de 2 ans maximum. Ainsi je ne partais pas en laissant mes employés dans l’embarras. Je partirais l’esprit léger et libre et puis par la suite j’avais tout prévu pour changer de vie et d’identité. C’est ce que je voulais annoncer à mon frère ce soir : qu’enfin j’avais trouvé une solution pour rester à ses côtés. J’étais toute joyeuse à l’idée de lui annoncer cette nouvelle que je trouvais particulière pour notre avenir à tous les deux. Et puis j’avais également un petit truc à lui demander mais cela viendrait en fin de soirée. Pour l’heure, nous avions pris le temps de nous préparer sur notre 31 afin d’aller nous balader dans L.A. Nous n’avions pas prévu un banal restaurant ou un simple cinéma mais une balade à travers la nuit, juste marcher et parler de nous et être là l’un pour l’autre. Cela n’excluait pas un petit repas en fin de soirée mais un repas pour nous ne signifiais plus s’asseoir à table durant de longues heures. C’était plus un sport de détente que l’on n’avait encore jamais pratiqué tous les deux.
Je descendais les escaliers alors vêtue d’une robe bleue foncée, en dentelle. Lorsque je croisais le regard de mon frère en bas de ces marches. Le sourire sur mes lèvres me donnait l’impression de revenir 2000 ans en arrière alors que pourtant tout était différent à présent mais j’étais tellement bien en cet instant que rien ne pourrait m’atteindre. Derrière Ambrosos, Esteban se tenait dans le coin, le dos appuyé contre le chambranle de l’ouverture vers le salon. Il avait le sourire aux lèvres. Cet homme était tout simplement génial et adorable. Il avait pris le temps de me connaitre et m’avait acceptée sans broncher alors que je lui prenais du temps avec son âme sœur. Il était incroyablement gentil et je l’appréciais énormément, pour le plus grand plaisir de mon frère. En même temps, j’imagine que pour lui il aurait été impossible d’être heureux sur Esteban et moi nous ne nous entendions pas.
Arrivée en bas des marches, je fondis dans les bras de mon frère qui était tout simplement beau comme un dieu.
« Par Eros, que tu es beau mon Ambrosos. »
Naturellement je l’embrassais sur la joue avant de me fondre dans son cou. Seul endroit au monde où j’étais à la fois en sécurité et profondément apaisée.
Codage par Koschtiel & Personnalisation par Sholarimas
J'ai encore du mal à croire en ma chance. Je passe ce soir la soirée avec ma soeur. Durant plus de 2000 ans je l'ai cru morte et finalement il y a quelques mois elle est venue à moi bien en vie si on peut parler de vie lorsque il s'agit de nous autre les vampires. Sourire aux lèvres, je me glisse dans une de mes dernières création, un costume bleu nuit simple et élégant à la fois. Je descend ensuite les marches menant à l'entrée. Ariane aussi sublime qu'un ange fait de même quelques instant après moi. Elle me trouve beau et je peux lui retourner le compliment. Je ressemble plus à mon père et elle à notre mère. Je suis d'ailleurs en cet instant émue de reconnaitre en Ariane certains des traits de notre mère. Je n'avais plus pensé à elle depuis si longtemps... "Tu es magnifique. Tu ressemble à un ange. Je reconnais en toi les traits de notre mère. Tu te souviens d'elle ? Moi je me la rappel en regardant ton visage. Tu as ses yeux et son sourire." Ariane s'approche ensuite de moi. Elle me donne un doux baiser sur la joue et enfouis ensuite sa tête au creux de mon cou. Je profite de cette instant pour lui donner un baiser sur les cheveux et respirer son parfum. Nous, nous relâchons ensuite, mais nos deux mains restent l'une dans l'autre. Je refuse de la lâcher. Sentir sa main dans la mienne me prouve que je ne rêve pas. Elle est bien là à mes cotés. "Tu as vue nous sommes assortie. Ne me dit pas qu'Esteban t'a dit que je comptais t'éblouir avec une de mes dernières créations bleu nuit ?"
Je donne ensuite un dernier baiser à Esteban en lui faisant un clin d'œil et nous filons. Cette nuit, la soirée est calme. Le ciel est dégagé et l'atmosphère semble sereine et dans le ciel brille des étoiles. C'est comme-ci la nature elle même voulait nous offrir une chance de passer une soirée extraordinaire ensemble. Nous avons été si longtemps séparé que je remercie ce soir les dieux de nous accorder ce moment frère sœur. Nous sommes tout les deux tellement prix par nos métiers réciproque que nous avons très peu de temps à passer ensemble. Je dois bien admettre qu'un temps clément nous permettra vraiment de profiter de la soirée.
Dune - 2020
Dernière édition par Alessandro A. Wright le Jeu 12 Nov 2020 - 1:48, édité 1 fois
"Mon frère, tu es mon chemin vers la lumière. Mon Ambrosos, tu es mon repère essentiel et éternel. Je t'aime." - Ariane
Être avec mon frère pour la soirée entière. Une phrase que je n’ai pas prononcée depuis des années. Et pourtant c’est une phrase qui me fait grandement plaisir et qui me donne instantanément le sourire. Sentir son odeur et son contact me procure un sentiment de bien-être et de protection. Je suis pourtant l’aînée mais quand bien même nous nous sommes toujours protégés l’un l’autre alors ce sentiment a toujours été présent lorsque j’étais à ses côtés.
Il me dit que je suis belle, que je ressemble à notre mère. Je dois avouer que j’ai quelque peu oublié son visage mais le souvenir de lui avoir toujours ressembler me permet de la garder près de moi malgré les siècles sans elle.
« Merci mon frère, ce que tu me dis me touche beaucoup tu sais… »
Ambrosos lui aussi ressemble à notre mère. Dans le comportement, il est tellement doux, gentil et aimant. En revanche, si je devais le comparer à quelqu’un physiquement il est incontestable qu’Ambrosos ressemble à notre père. Mais je dois avouer que je n’ai pas encore le courage ni l’envie de parler de Stefano avec lui. Depuis que je l’ai vu au Moonlight, j’ai évité à tout prix d’y remettre les pieds et j’ai fait attention à ne surtout pas le recroiser. Je ne m’en sens ni prête, ni capable. Rien que de penser à lui j’en perdrais presque le sourire… Mais heureusement avec Ambrosos et Esteban à mes côtés, je suis comblée niveau famille.
Naturellement ma main trouve celle de mon frère et je ne lâche plus. C’est comme si j’avais besoin de le sentir constamment à mes côtés. Je suis une accroc de mon petit frère. Fort heureusement Esteban comprend notre relation et il ne nous en tient pas rigueur. Je retrouve le sourire lorsque mon frère remarque que nous sommes assortis. Je lance un petit coup d’œil à Esteban avant de répondre simplement :
« Je ne te le dis pas alors »
J’éclate de rire en même temps qu’Esteban et je les laisse ensuite se dire au revoir le temps d’une soirée. Le temps que je suis soit une soirée en tête à tête avec mon Ambrosos. Je n’arrive pas à l’appeler Alessandro et pourtant je devrais. C’est son prénom maintenant mais dans mon esprit, c’est tellement ancré que cela me prendra du temps je pense.
Nous partons de la villa et nous marchâmes dans un premier temps en silence. Juste l’un à côté de l’autre, sa main dans la mienne. Il est tellement tout à mes yeux que je me sens enfin moi-même avec lui. Je sens que mon âme morcelée et mon cœur brisé se reconstruit à ses côtés.
« Ambrosos, dis-moi j’ai croisé une de tes amies qui s’avère être une connaissance à moi de longue date. Sigrid Askadill. »
Je lui lance un petit regard malicieux avant de regarder droit devant moi.
« Elle a l’air de tenir à toi celle leader des vampires. Vous vous connaissez depuis longtemps ? »
Codage par Koschtiel & Personnalisation par Sholarimas
Malgré les millénaires de séparation je me sens proche d'Ariane comme-ci je ne l'avais jamais perdu de vue. C'est un lien intemporel qui nous unis. Un lien qui va par-delà nos liens de sang. C'est un lien de cœur qui comble l'espace que les millénaires ont mis entre nous. Le destin est une fine ligne tracée à laquelle les Moires tissent des péripéties, des détours qui nous éloignent parfois de ceux qu'on aime, mais le destin suit toujours son cours. C'était donc surement écris qu'un jour Ariane et moi même nous retrouverions. Le livre de nos vies a connu bien des aventures depuis notre séparation dans l'antiquité Grec, mais à présent nos pages s'entremêlent à nouveaux et nos histoires peuvent s'écrire de nouveau ensemble, dû moins pour cette soirée.
Elle est touchée que je parle de notre mère et que je lui rappel avec affection à quel point elle lui ressemble. Par contre pas un mot n'est prononcé pour parler de notre père. Je ne chercherais donc pas à aborder le sujet. Nous avons déjà bien trop parler le lui lors de nos retrouvailles. Cette soirée est pour nous et rien ne viendra la gâcher. Et son rire délicat ponctue notre sortie de la maison.
Main dans la main nous marchons en silence. Seul les bruits de la nuit brisent dans un premier temps ce silence, puis Ariane me parle d'une amie commune, Sigrid la reine vampire de Los Angeles. Je souris quand elle ajoute que la belle Viking m'a en haute estime. Je me souviens encore de notre première rencontre dans les Carpates roumaines . Sigrid et moi même face à une horde de vampire soutenue dans leur traque par une sorcière si puissante qu'elle lisait dans nos esprits ns actions et permettait ainsi aux chasseurs de nous traquer sans répit ! "Je la connais depuis longtemps en effet. Notre rencontre c'est faite dans des circonstances épiques ! Nous avons combattus et survécus à des chasseurs ensemble. S'en est suivie une belle amitié ponctuée de temps en temps par une relation plus charnelle... Je ferais tout pour la protéger. Elle a ma fidélité sans faille et je suis très heureux que vous soyez amies. Sigrid est une personne fidèle en amitié et surtout de confiance ce qui peut être rare dans cette ville. Avec elle tu ne risque rien à Los Angeles." J'embrasse ensuite sa main avant de l'attirer plus près de moi.
Nous marchons finalement plus rapidement que je ne l'aurais pensé et nous voilà à présent aux abords d'Echo Park. Ici pas de bruit de mer, juste le chant des arbres et des animaux nocturnes. La faim commence à légèrement se faire sentir en moi et je propose alors à ma sœur : "Que dirais tu de profiter d'être au parc pour chercher un petit encas ?" Ce n'est pas la racailles et les prédateurs en tout genre qui manquent ici, mais ils ne savent pas encore que les plus grands prédateurs de cette ville seront bientôt de la partie et qu'ils sont affamés...
"Mon frère, tu es mon chemin vers la lumière. Mon Ambrosos, tu es mon repère essentiel et éternel. Je t'aime." - Ariane
Marcher l’un à côté de l’autre, sans but précis, sans objectif à atteindre si ce n’est profiter de l’instant et de la douceur de la nuit sur notre peau d’immortels, me fait le plus grand bien. Et je sais que pour mon frère c’est le même sentiment qui le parcourt car je crois que malgré les années, je le connais autant qu’il me connait. Même si nous avons forcément changé, nous sommes restés profondément les mêmes. Le frère et la sœur grecs, unis contre tous dans l’adversité du monde qui nous entoure. Je souris à l’idée de lui parler d’une connaissance que j’ai retrouvé en revenant sur LA et qu’il connait également : Sigrid. Cette leader des vampires n’est encore qu’une connaissance à approfondir mais je ne sais pas pourquoi, j’ai le sentiment qu’elle pourrait devenir une grande amie.
Ambrosos me confirme son amitié avec elle, me racontant au passage leur rencontre en quelques mots. Je souris doucement à l’idée de les imaginés en pleine traque. Bien évidemment, échapper à une mort certaine face à des chasseurs, cela a le don de rapprocher les gens. Puis il évoque le fait qu’une profonde amitié, ponctuée de moments plus intense s’est installée entre eux. En même temps, cela ne me choque ni ne m’étonnes. Ambrosos fait ce qu’il veut de sa vie et je sais que dorénavant il est avec Esteban. J’adore mon beau-frère, il est tellement doux et gentil malgré un passé plus que torturé. Enfin Ambrosos m’affirme que la leader des vampires de cette ville, en la personne de Sigrid est une femme intègre et honnête. C’est une bonne chose que l’on ait une relation posée et amicale avec elle si l’on veut vivre en paix dans cette cité des Anges.
Alors qu’il embrasse ma main tendrement, je le laisse faire, un sourire aux lèvres. Il est tellement mon tout ce frère que j’ai tellement cherché et que je craignais ne plus jamais revoir. Je cloture alors e sujet de miss Askadill en quelques mots :
« Bien. C’est une bonne relation alors à conserver et à chérir. Je note pour la suite car visiblement il se passe beaucoup de choses dans cette ville. »
Bien assez rapidement, nous arrivons dans un parc où j’aime bien m’y promener depuis que je suis arrivée ici. Je sens alors l’odeur de la nuit me parcourir en même temps que le son des arbres au gré du vent. J’aime prendre le temps de ce genre de petits détails dans ma vie. C’est peut-être d’ailleurs ce genre de détails qui me fait sentir toujours aussi vivant, malgré les années. Ambrosos rompt alors le doux silence qui s’était installés entre nous ces dernières minutes pour me proposer un « encas ». Je souris à l’idée mais lui rappelle alors une de mes règles. Je sais qu’il les connaît mais j’y tiens beaucoup, même si nos proies sont des criminels pour la plupart du temps.
« Je suis ouverte à toute possibilités d’encas comme tu le dis mais personne ne doit mourir c’est tout. »
Le sourire aux lèvres à l’idée de me nourrir, j’ajoute un léger clin d’œil à mes paroles avant de compléter ma requête :
« Et bien sûr, on ne tâche pas cette superbe robe, ni ton beau costume. »
Je ris à ma petite boutade car je sais que c’est très secondaire. Pour Ambrosos comme pour moi, les finances ne sont pas un souci et ce ne sont pas les vêtements qui manquent dans nos garde-robes. Surtout les miennes. Je crois même que je possède encore des tenues des différentes époques que j’ai pu traverser alors c’est pour dire le nombre de tenues que je possède. Le jour où je me prendrais un logement à moi dans cette ville, je songe alors au dressing de fou furieux que je vais devoir avoir.
Tranquillement, nous continuons avec mon frère, toujours ma main dans la sienne mais avec mes sens désormais en plein éveil afin de voir si une potentielle proie se trouve dans notre secteur. C’est alors que j’entends au loin une voix masculine. Même plusieurs… trois je dirais à la première écoute comme ça. Ainsi qu’une voix féminine qui pleure… Visiblement ces hommes veulent s’en prendre à elle, s’ils ne sont pas déjà en train de la violenter sexuellement parlant. Leurs rires glaudes et pervers me font serrés la main de mon frère et je fronce les sourcils en le regardant. Il me connait, il sait que la colère monte et que je ne supporte pas ce genre de méfaits… Nous savons alors tous les deux en cet instant que notre « encas » est tout trouvé….
Codage par Koschtiel & Personnalisation par Sholarimas
Cette ville ne trouve jamais le paix j'en ai bien peur. J'ai parcouru le monde entier et je dois dire que je n'ai jamais vue une telle concentration de créatures surnaturelles. C'est comme-ci Los Angeles les attirait. C'est même peut-être grace au magnétisme de cet endroit que j'ai pu retrouver à la fois ma sœur et mon père ? "Oui il s'en passe et malheureusement pas que du bon. Mieux vaut être dans les bonnes graces de gens puissants. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que quelques chose se prépare. Ce sentiment j'ai appris à le reconnaitre au fil des siècles et des millénaires. Mais pour l'heure je suis avec toi et rien ne me fera dévier de mon objectif. Passer avec toi le plus merveilleux des moments."
L'heure de repas approche et comme avant chaque chasses je sens cette euphorie sanguinaire me gagner et je la sens aussi en Ariane. C'est un instinct animal millénaire pour nous les vampires. Même civilisé, nous demeurons dépendant à tout jamais de notre soif de sang. Je ne peux m'empêcher de rire à la réflexion de ma sœur sur le fait de ne pas tacher nos sublimes tenues. "Je ferais de mon mieux. Sinon ne t'inquiète pas les belles tenues ne manquent pas chez moi et je me ferais une joie de te trouver une tenue à la hauteur de ta beauté et de ta grace millénaire." Puis je lui souris et je réponds à son clin d'œil en lui faisant un à mon tour.
Main dans la main nous continuons notre chemin. Mes sens sont en éveil et je sens que ceux de ma sœur aussi. Au loin des voix et des pleurs me parviennent. La main de ma sœur se crispe alors dans la mienne en la serrant plus fort et je comprends que les proies sont trouvés ! "Il y a trois hommes, plus la victime. A son odeur je sens la peur et l'anxiété qui la domine. Ces ordures seront une délicieuse mise en bouche je n'en doute pas." Mes yeux marrons dorés ce changent instantanément et prennent une teinte rouge sang alors que les veines sous mes yeux deviennent noires et apparente.
Toujours main dans la main, nous partons à vitesse vampirique vers les cris. Nous tombons alors sur le spectacle. L'un des hommes est sur la femme dont la jupe et relevée. Inutile de me faire un dessin pour que je comprenne se qu'il lui fait ! Mon visage vampirique laisse alors passer une expression de dégout profond ! Je lache à contre cœur la main de ma sœur, je me saisie ensuite de l'homme et je l'envois s'écraser contre un arbre ! Ses os se brise sous le choc, mais il en reste deux autres pour abreuver notre soif ! Je m'approche ensuite de la jeune femme que je relève alors que les deux autres hommes sont encore sous le choc de ce qu'ils ont vue. Mes yeux dans les siens, je l'hypnotise pour qu'elle s'apaise et ne garde pas de souvenir de cet acte odieux. "Tout va bien. Rentre chez toi, prends une pilule du lendemain, demain et oublie tout ce que tu as subie ce soir." Puis je regarde ma sœur. "Je te laisse l'honneur du choix. Prend celui que tu désir je prendrais l'autre."
"Mon frère, tu es mon chemin vers la lumière. Mon Ambrosos, tu es mon repère essentiel et éternel. Je t'aime." - Ariane
Ma soirée avec mon frère était un plaisir partagé et je le sais. Si nous abordons des sujets sérieux comme les avoir des amis importants pour ne pas avoir à craindre de quoi ou qui que ce soit, nous savourons tout autant ce moment passé ensemble et nous profitons de pouvoir enfin vivre une vie comme nous l’avions toujours rêvé.
Il m’évoque le fait qu’être du côté de la leader des vampires c’est aussi savoir lorsqu’il se trame quelque chose et Ambrosos a toujours eu un certain flair pour déceler les ennuis potentiels. Sur ce point, je lui fais entièrement confiance en songeant au fait qu’en tant que vampire il a pu améliorer cette façon de pressentir les évènements. Alors je le crois sur parole lorsqu’il évoque qu’il pressent quelque chose. Mais il rebondit rapidement en ajoutant qu’il ne veut pas penser à tout cela pour l’instant et profiter ainsi de notre soirée. Je ne lui réponds que par un sourire approbateur tout en serrant un peu plus sa main dans la mienne. Il a tout à fait raison et je compte profiter de chaque seconde avec lui. Nous avons trop souffert de notre séparation pour ne pas en savourer chaque instant.
L’humour se mêle alors au sérieux de notre faim. Je ris doucement à sa réponse sur nos habits. Il est vrai que le métier de mon frère pourra jouer pour beaucoup dans le futur de mes tenues. Et son compliment quant à ma beauté me va droit au cœur. Je sais que lui et notre père m’ont toujours dit que j’étais belle mais même si je le sais au fond de moi et que j’en joue un peu parfois, j’apprécie toujours autant l’entendre de sa bouche.
Finalement, nous décelons en même temps une altercation même plus, une agression. Je vois littéralement rouge à l’idée que des hommes puissent s’en prendre à une femme innocente et Ambrosos me connais suffisamment pour savoir que je ne serais pas intransigeante vu mon passé. Nous filons rapidement sur place pour constater que l’agression a déjà été faite. L’énervement et l’agacement de ce genre de comportement me met hors de moi et pourtant je laisse mon frère s’occuper de l’homme le plus proche de la femme pour le tuer d’un coup sec. Il a de la chance, avec moi il aurait souffert lentement et sadiquement. Les deux autres qui riaient encore quelques secondes plus tôt restent muets et sous le choc de voir le troisième les yeux révulsés et la nuque brisée. Ambrosos se dirige vers la jeune femme alors que je le suis de près. Je me baisse à sa hauteur le temps de l’hypnotisation de mon frère et je l’aide ensuite à se relever pour l’aider à s’enfuir.
Mon regard rouge se pose sur les deux hommes restant. Je les maudis intérieurement alors qu’Ambrosos me parle, me laissant le choix. Je le regarde pas car je suis figeais sur les deux hommes devant nous. Ils ne comprennent pas ce qui se passe mais ils sont terrifiés et j’aime l’idée qu’ils aient peur à leur tour. Je m’approche d’eux doucement alors qu’ils déglutissent et je jette sur eux mon regard rouge ainsi que mes veines sous les yeux qui ressortent. Une léger gémissement de vampire laissant apparaitre mes canines termine de les terroriser. Et la second suivant je me place dans le dos d’un des hommes lui murmurant à l’oreille :
« Je sens ta peur et elle m’enivre encore plus alors vas-y dégouline de peur. »
L’homme me supplie mais je ne l’écoute pas. Mes crocs finissent dans sa gorge la seconde suivante alors que je me délecte de son sang chaud et moelleux qui coule maintenant dans ma gorge. Si je n’aime pas l’idée d’être une vampire, tueuse et buveuse de sang, je suis en revanche une redoutable prédatrice lorsqu’il s’agit de m’en prendre à des hommes sans scrupules et violents.
Je ne relève la tête que plusieurs secondes plus tard alors que le corps de l’homme tombe devant moi, raide et bel et bien mort. Il a souffert autant qu’il a eu peur et je le sais et je n’en n’aime qu’encore plus l’idée.
D’un doigt, j’essuie le coin de ma bouche avant de sucer la dernière goutte sur mon doigt en regardant mon frère avec satisfaction.
« Tu avais raison, cette soirée est parfaite. »
J’ai le sourire aux lèvres et même si nous sommes des chasseurs, des tueurs en cet instant, je n’en profite qu’encore plus car pour ma part chaque homme violent sauvagement tué ainsi est une revanche sur ma vie d’humaine et sur toutes les femmes qui souffrent depuis des décennies.
J’approche de mon frère pour lui replacer sa cravate comme si l’acte que nous venions de commettre n’était qu’une banale action dans notre journée.
« Ton costume n’as pas la moindre tâche, je te félicite mon frère. »
Je jette un regard de dédain que les deux cadavres gisent sur le sol, le visage déformé par la peur ressentie au moment de mourir et j’ajoute toujours avec le sourire satisfaite sur les lèvres :
« Il va falloir faire le ménage maintenant. Tu as une idée ? »
Codage par Koschtiel & Personnalisation par Sholarimas
L'instinct vampirique en moi me brûle les entrailles d'impatience ! J'ai envie de percer ces créatures de mes crocs. Envie de sentir leur sang chaud couler dans ma gorge. Envie de sentir leur cœur battre à tout rompre, leur veines pulser sous la fureur de la peur que je sens courir en eux ! Ce mélange d'excitation et de dégout que je ressens pour les proies face à moi me plonge dans un état plus animal qu'humain. L'excitation du prélude à la morsure fait trembler mon corps. Je sens que ma sœur est dans le même état que moi. Ces hommes abjectes devant nous, elle veut les voir morts, sentir leur peur qui s'chappe de leur souffle et de la moindre goutte de sueur qui suinte de leur pores. Oui, c'est enivrant, tellement enivrant...
Les supplications du bourreau devenu à son tour victime laissent ma sœur insensible. Au contraire, la peur qui dégouline de cet abjecte personne l'excite d'avantage. Sa victime est choisie, je prends donc celui qui reste. Il n'est pas dénué d'un certain charme je dois l'admettre. Je m'approche de lui si rapidement, qu'il manque tomber à la renverse sous l'effet de la surprise. Je le retient par le col de sa chemise bas de gamme et je le remet droit sur ses pieds. Ma main penche ensuite son cou, mon visage se glisse ensuite dans son cou. Etrangement malgré sa peur ma victime ne bouge pas. L'homme entre mes mains est littéralement tétanisé ! Je lui murmure alors à l'oreille : "Je ferais preuve d'autant de clémence pour toi que tu en a eu pour tes victimes ! Celle-ci n'était pas la première. Je le vois dans ton esprit. Tu es aussi pourri que l'homme que j'ai éclaté sur l'arbre derrière toi." Mes dents se dénudent ensuite. Férocement elles se plantent dans la carotide de l'homme. Le sang jaillit alors comme un torrent carmin chaud et puissant dans ma bouche. L'exquise sensation me fait frissonner de plaisir. Par les dieux que cela est bon ! C'est l'équivalent d'un orgasme qui secoue mon corps. J'aspire la vie de ma victime jusqu'à la dernière goutte, puis je le laisse tomber à mes pieds comme le déchet qu'il est !
Ariane et moi même finissons notre repas en même temps. Je lui souris quand elle me dit que j'avais raison que la soirée est parfaite. Elle me félicite ensuite de ne pas m'être salie mon jolie costume et je lui souris. Mon visage redevient ensuite totalement humain alors que je me rapproche à nouveau d'elle. "Cette raclure que j'ai déguster ne valait pas les frais de teinturier que son sang aurait causer à mon costume. Et puis je n'aime pas gaspiller." Je lui donne ensuite un baiser sur la joue alors qu'elle me demande quoi faire des corps.
J'observe alors les carcasses et je dis tout simplement : "Draven et son équipe vont nous nettoyer ça. On a mieux à faire que faire le ménage tu ne crois pas ?" Puis je reprends sa main dans la mienne. "Que veux tu faire ? Dis le moi et on le fera ! Cette petite fiesta de sang ma redonner la forme !" Oui, je suis énergisé. Il faut dire que l'excitation et l'action, plus le sang dégusté sont un cocktail imparable pour recharger mes batteries. Je ne suis pas cruel de nature, mais j'avoue que satisfaire mon appétit vampirique est toujours un moment très plaisant surtout comme quand ce soir je déguste de telles ordures ! Au fond on a fait une bonne action. Ce n'est pas comme-ci ces raclures allaient sincèrement manquer à ce monde.
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J'ai encore du mal à croire en ma chance. Je passe ce soir la soirée avec ma soeur. Durant plus de 2000 ans je l'ai cru morte et finalement il y a quelques mois elle est venue à moi bien en vie si on peut parler de vie lorsque il s'agit de nous autre les vampires. Sourire aux lèvres, je me glisse dans une de mes dernières création, un costume bleu nuit simple et élégant à la fois. Je descend ensuite les marches menant à l'entrée. Ariane aussi sublime qu'un ange fait de même quelques instant après moi. Elle me trouve beau et je peux lui retourner le compliment. Je ressemble plus à mon père et elle à notre mère. Je suis d'ailleurs en cet instant émue de reconnaitre en Ariane certains des traits de notre mère. Je n'avais plus pensé à elle depuis si longtemps... "Tu es magnifique. Tu ressemble à un ange. Je reconnais en toi les traits de notre mère. Tu te souviens d'elle ? Moi je me la rappel en regardant ton visage. Tu as ses yeux et son sourire." Ariane s'approche ensuite de moi. Elle me donne un doux baiser sur la joue et enfouis ensuite sa tête au creux de mon cou. Je profite de cette instant pour lui donner un baiser sur les cheveux et respirer son parfum. Nous, nous relâchons ensuite, mais nos deux mains restent l'une dans l'autre. Je refuse de la lâcher. Sentir sa main dans la mienne me prouve que je ne rêve pas. Elle est bien là à mes cotés. "Tu as vue nous sommes assortie. Ne me dit pas qu'Esteban t'a dit que je comptais t'éblouir avec une de mes dernières créations bleu nuit ?"
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