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 Who run the world? [pv - Richard Brightburn]

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Message# Sujet: Who run the world? [pv - Richard Brightburn]   Who run the world? [pv - Richard Brightburn] EmptyMer 25 Nov 2020 - 10:52


     



D
epuis quelques temps, la belle blonde revenait tourner autour des vivants, glisser ses doigts blancs sur des bras, des corps, exiger, prendre, vider ses victimes de la moindre goutte d’énergie, puis les abandonner, d’un revers de main, sans se retourner. Elle reprenait goût à cette vie qui était la sienne, qui l’avait toujours été et qui le serait à jamais. Il n’était plus temps de s’énerver, se lamenter comme une idiote sur ce qu’elle ne pouvait changer. À la place, Louise préférait se concentrer sur ce qu’elle savait faire de mieux, s’insinuer dans un monde qui ne voulait pas d’elle et récupérer, elle-même, les informations que personne ne voulait lui donner. Elle se faisait sa place, bien à elle, dans la vie des surnaturels et plus rien ne pourrait l’arrêter.

Dernièrement, Lou s’était accrochée un peu plus fort à l’épaule d’un drôle d’énergumène. Un idiot, sans le moindre doute, qui ne comprenait de la vie que le mot, donné comme une évidence, sans en saisir les sous-entendus, les implications, les jeux qui se jouaient sous ses yeux. Alors, elle s’amusait à se frayer un passage dans sa bulle, à le percuter de plein fouet pour qu’il comprenne ce que cela veut dire, d’être vivant. Elle s’amusait de ses joues rougies par les assauts éhontés de la blonde. Elle ne doutait pas qu’il finisse, bien vite, à ne plus pouvoir se passer d’elle, à réclamer qu’elle soit toujours là, à ses côtés, même si, pour cela, il devait souffrir de gêne, de honte, de ne plus savoir faire quoi que ce fut d’autre que bégayer. Ce n’était qu’une question de temps et Louise en avait à revendre.

Néanmoins, aujourd’hui, la blonde ne voulait pas aller embêter Alexei. L’art de se faire désirer était un art subtil qui n’était pas donné à toutes les femmes. Mais Louise n’était pas toutes les femmes et son ego surdimensionné préférait la placer au-dessus de toutes. Aujourd’hui, elle préférait se promener sur le port, le long des quais, ses yeux bleus glissant sur les vagues qui se fracassaient contre les pontons. Le calme avant la tempête lui faisait du bien, plus de bien qu’elle ne pouvait se permettre de l’avouer au monde entier. La solitude était, parfois, une chose qui tenait au cœur de la blonde, la forçait à se réfugier dans un coin tranquille et ne plus s’intéresser au reste du monde.

Ce n’était pas le cas aujourd’hui. Si Lou avançait sur les quais, le menton un peu haut, ses cheveux blonds coincés derrière une oreille, ses talons claquant sous elle, c’était pour trouver une nouvelle âme à torturer. Un nouveau jouet à coincer entre ses doigts, à caresser dans le sens du poil ou à serrer si fort qu’il ne pourrait plus respirer. Tout dépendrait de sa victime, en vérité. Pour l’heure, elle se contentait d’envisager les possibilités, d’évaluer l’intérêt des marins qui croisaient son regard, des promeneurs qui passaient près d’elle, des yeux intéressés qui glissaient sur sa robe blanche.

Si, pour le moment, Louise ne trouvait rien d’intéressant, elle ne désespérait pas et traçait sa route, lentement, un sourire avenant sur ses lèvres rouges. Si la pêche n’était pas bonne (métaphore parfaite pour tous ces pêcheurs qui se prenaient pour des prédateurs), Lou savait qui elle irait embêter, aujourd’hui. Une pensée qui l’amena à frôler, du bout des doigts, le collier à son cou.

Jusqu’à ce que ses pas s’arrêtent brusquement et que ses iris si clairs se glissent vers un voilier et des éclats de voix. Lou passa une main dans ses cheveux blonds et s’approcha un peu. L’homme semblait en mauvaise posture face à une furie déterminée à lui cracher tout son poison au visage. Ce qui amusait Louise autant que cela la répugnait, en vérité. La blonde n’était pas partisane des cris pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle savait faire les choses autrement, avec plus de succès. La colère n’était la solution que des greluches qui piétinaient la réputation des femmes et forçaient Lou à faire face aux clichés les plus idiots du monde.

L’opportunité d’écraser l’une de ces greluches, de l’enterrer si profondément qu’elle ne reviendrait plus jamais perturber la vie de Louise, était une chose alléchante, attirante, contre laquelle la blonde avait bien du mal à résister. Ce n’était pas ses affaires, au final, mais c’était justement cela qui l’amusait, se faire une place à elle là où il n’y en avait pas et faire croire au monde qu’elle avait toujours eu ce droit. Alors, Louise s’avança vers le couple qui, de plus près, prenait des allures de criminelle prise en flagrant délit par un policier. Défi bien plus intéressant que de briser une romance qui battait déjà de l’aile et Lou ne regrettait pas de s’être approchée.

¤}-- Allons, très chère, s’annonça-t-elle, juste assez fort pour couper la pétasse en pleine crise de nerfs. Cesse donc de feuler comme une chatte en chaleur qui ne sait plus comment attirer l’attention.

– Qu-quoi ? Mais t’es qu-…

¤}-- Outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, refus d’obtempérer et rajoutons… nuisances sonores et trouble à l’ordre public. À chaque mot, tu aggraves ton cas. Tu ferais mieux de garder le silence, si tu ne veux pas finir en prison. Oh !

Soudain, la blonde plaqua une main sur ses lèvres rouges et posa l’autre sur le bras de l’inconnu, à côté duquel elle s’était mise, comme si elle venait d’être prise d’une illumination divine. Le jeu parfait sembla inquiéter la pimbêche, devant elle, qui rougissait déjà avant même d’avoir entendu l’attaque de Lou.

¤}-- Monsieur l’agent, je crois qu’elle avait très envie que vous lui passiez les menottes.

Un sourire moqueur aux lèvres, un sourcil haussé sur son front, Louise admira la colère qui bouillait dans le regard de l’autre. La honte la gardait, enfin, silencieuse. Il n’était plus qu’une question de secondes avant qu’elle ne décide de ramasser son ego piétiné par la blonde et s’en aller faire ce que le policier lui demandait.
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Message# Sujet: Re: Who run the world? [pv - Richard Brightburn]   Who run the world? [pv - Richard Brightburn] EmptyVen 27 Nov 2020 - 11:58


     



S
'il y avait un point qui ne manquait absolument pas à Richard Brightburn c'était bien le poste d'agent de police, cette fonction où il avait pu dresser de nombreuses contraventions intervenir pour différents requérants parfois pour de simple broutilles. A présent qu'il était capitaine il ne sortait que rarement pour patrouiller de la sorte et le plus souvent c'était pour former la bleusaille, apprendre aux jeunes policiers comment réagir sur le terrain. Cette journée était cependant un peu particulière, voyant le phénix intervenir pour un contrôle des voiliers à quais.

Lors de contrôles de routine il existait tant de comportements possible que bien souvent la ligne directrice apprise avec les années ne suffisait pas, que l'improvisation pouvait avoir de vastes conséquences et que la fuite pouvait être le moyen le plus sûr. Mais le genre de personnes auxquelles Richard détestait avoir affaire, outre ceux emplie d'une incroyable mauvaise foi, était ceux dont le frontière entre le calme et l'hystérie était la plus fine. Le genre de personne qui pouvait faire regretter au phénix de ne plus être un oiseau de feu libre de tous les problèmes inhérents aux humains.

Un voilier en particulier avait attiré le regard vif du capitaine pour son allure un peu trop parfaitement entretenue presque neuve et avec un couple qui sentait bon la jet-set emplie d'excès, les nouveaux "riches" qui étaient surtout de bons fils à papa et des filles pourries gâtées. Le contrôle était pourtant simple : vérifier les identités, le permis et l'acte de propriété. Non ? Pourtant ça l'était pour Richard et probablement la majeure partie de Los Angeles mais il fallait croire que pour ces jeunes gens toujours sauvés par leurs parents cela relevait d'une épreuve insurmontable et honteuse.

- Ecoutez c'est pourtant simple ce que je vous demande, montrez-moi votre carte d'identité !

Mais non ça ne l'était pas et il ne fallut pas bien longtemps à la jeune femme pour commencer à sortir de ses gongs et invectiver le phénix. Plus elle parlait, plus Richard sentait sa patience s'effriter et plus il dressait mentalement la liste des délits qui commençait mine de rien à être conséquente. L'amende serait lourde et il n'hésiterai pas à bien la faire payer, elle ou ses parents. Mais une voix tierce le fit sursauter et son regard se posa sur une autre jeune femme qui semblait intervenir en sa faveur.

Bien que la question de savoir pour quelle raison l'inconnue intervenait, Richard choisit de se taire et de la laisser continuer à parler... Honnêtement ? Plus les mots franchissaient les lèvres de la blonde, moins le phénix avait envie d'être celui qui la contrarierait. Elle produisait de sacré piques qui manquaient à Richard depuis quelques temps et s'il avait les yeux écarquillés, toujours surpris par cette intervention qui sortait de nulle part, il s'attelait grandement à ne pas montrer que ces piques, il les aimaient bien même si la colère de subir un tel affront ne le quittait pas.

Il finit par se raidir lorsque la main de la blonde se posa sur son bras, ses yeux sombres se posèrent immédiatement sur elle. Avait-il bien entendu ? La jeune femme hystérique était ce genre de femme ? Un frisson parcouru son échine non pas par envie mais bien parce qu'il s'agissait de quelque chose qui lui était passé son le nez. Il serra les mâchoires avant de reporter son attention sur la jeune femme qui avait les joues rouge tomate.

- Allez me chercher tout de suite vos papiers d'identité et ceux du voilier, ordonna-t-il avant de la regarder reculer d'un pas avant de faire demi-tour pour remonter sur le bateau et faire ce qu'il lui demandait. Une fois qu'il fut seul avec la blonde, il se tourna pleinement vers elle.

- Pourquoi êtes-vous intervenue ? Aux dernières nouvelles vous n'êtes pas un de mes agents, demanda-t-il en posant ses mains sur ses hanches.

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Message# Sujet: Re: Who run the world? [pv - Richard Brightburn]   Who run the world? [pv - Richard Brightburn] EmptyMer 6 Jan 2021 - 10:34


     



U
ne chose bien compliquée à comprendre, pour le commun des mortels, les motivations de la blonde. Il ne fallait pas chercher à saisir toutes les subtilités d’une femme comme elle, bien qu’elle fusse assez certaine qu’il n’existe aucune « femme comme elle ». Ce n’était pas à Louise que l’on allait demander d’être modeste. Depuis le temps qu’elle vivait ainsi, elle ne savait pas et ne voulait pas vivre autrement. C’était ainsi qu’elle s’épanouissait et pouvait briller dans la vie des autres.

Écraser les insignifiantes fourmis, sur son passage, était l’une des autres choses qui l’épanouissaient, dans ce monde. La pimbêche, devant elle, n’avait pas assez d’intelligence, au fond du regard, pour pouvoir répondre à Lou et ses attaques parfaitement menées. La blonde savait viser juste, enfoncer le couteau loin dans la plaie et retourner, encore et encore, le couteau pour bien achever. Évidemment, en cours de route, Lou se permettait, peut-être, d’inventer des torts inexistants, mais l’autre n’avait pas l’expertise nécessaire pour démentir ses propos. Il ne lui restait qu’une gêne profonde qui fit rougir ses joues et disparaître le moindre mot, de ses lèvres.

À ses côtés, le policier ne semblait pas comprendre ce qui arrivait, mais n’y voyait pas assez de mal pour défendre celle qu’il était venu contrôler. Il se rangea du côté de Louise, apparemment, qui fut bien contente de son petit effet. Se caler dans son camp était une bien bonne idée, sans le moindre doute. Ce n’était pas elle qui allait dire le contraire. Avoir un policier dans la poche, c’était toujours plus utile que de lui donner de bonnes raisons de la détester. Lou ne manquerait pas de savoir comment l’utiliser. Elle regrettait simplement qu’il fut si… soumis, en quelques sortes, à l’idiote qui l’agressait.

Louise ne manqua pas le frisson de l’inconnu, alors que sa main se posait sur son bras pour sous-entendre que la suspecte avait des envies peu orthodoxes. Évidemment, il s’agissait là d’une accusation totalement infondée, seulement faite pour enfoncer l’autre dans son merdier et l’empêcher d’en sortir. Les allusions de la sorte fermaient le caquet de tous ceux qui n’avaient pas assez de neurones pour démentir ou retourner la situation contre la blonde. Ce qu’une personne intelligente aurait pu faire. Ce que l’autre ne fit pas.

À la place, elle retourna gentiment dans son voilier chercher ce que le policier lui demandait. Docile comme on le lui demandait. Ce qui plut à Louise, qui se para d’un sourire satisfait et tourna le regard vers l’inconnu. Elle lâcha, enfin, ce bras qu’elle tenait plus pour la forme que par réelle nécessité et attendit de voir ce qu’il oserait lui dire. S’il lui demandait ses papiers d’identité, Lou pourrait peut-être lui accorder un bon point. Au moins pour un sens de l’humour à toute épreuve. Oui, un sens de l’humour, pas du professionnalisme.

L’intervention n’eut rien d’une demande d’identité, ni même de remerciements. À la place, le brun lui posa directement la question de son implication et la blonde sourit de plus belle. Elle aurait presque pu voir la salle d’interrogation, autour d’eux, et le méchant policier qui plaque, soudain, les mains sur la table pour lui faire cracher des aveux.

¤}-- Vous auriez préféré ? (Elle arqua un sourcil, consciente qu’elle n’aurait jamais pu faire partie des forces de l’ordre, alors qu’elle est plutôt du genre… chaos.) Ou cherchez-vous une excuse pour me passer les menottes, à moi aussi ?

La blonde souleva ses cheveux, sur son épaule, et releva ses yeux bleus vers lui. Elle avait bien vu de quelle manière l’autre avait malmené ce pauvre homme et se doutait, étonnement, qu’il ne devait pas être bien doué pour repousser les femmes hystériques. Ce que Louise n’était pas et ne serait jamais.

¤}-- Ne vous inquiétez pas, je ne fais que vous taquiner. Je ne suis pas fan des menottes et du délire criminelle/policier. Et elle non plus, d’ailleurs, ajouta-t-elle, en tournant le regard vers le voilier. Ce n’était qu’un affreux mensonge pour qu’elle cesse de jacqueter. Ce qui a plutôt bien fonctionné, n’est-ce pas ?

Louise revint au policier, puis à la mer qui s’agitait, au bord du ponton. Tout ce qui pouvait lui donner un peu de temps pour répondre à la question de l’inconnu était bienvenu, en vérité.

¤}-- J’avoue mon crime, monsieur l’agent. Je vous ai vu en difficulté et je me suis dit que vous aviez besoin d’un peu d’aide pour qu’elle cesse de vous importuner. Je n’aime pas bien l’impression que les femmes comme elle donnent des femmes en général. Nous ne sommes pas toutes ainsi, bien heureusement.

Elle, elle ne doutait pas de savoir trouver les mots et les gestes, dans son calme habituel, pour se soustraire à un contrôle d’identité, si l’envie lui prenait de ne pas être identifiée. Ce qui n’était généralement pas le cas. Lou ne faisait jamais rien d’illégal, n’avait rien à se reprocher et adorait trop qu’on la connaisse et la reconnaisse pour ne pas offrir son identité au premier venu qui, évidemment, éveille son intérêt.

¤}-- Je m’appelle Lou, Lou Duval, se présenta-t-elle, en tendant ses doigts blancs à l’inconnu. J’espère que vous ne m’en voulez pas d’être intervenue.
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