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 Time for a break (Seattle) - Pv Stolas

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Message# Sujet: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyDim 29 Nov 2020 - 2:46


Time for a break
ft Stolas


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Le temps pour la plupart est une ligne continue ne semblant pas avoir de fin. L'on nait, l'on grandit, l'on donne naissance à son tour et l'on meurs...Parfois, il arrive aussi que l'on puisse marquer notre temps, ces quelques années précieusement offerte pour que la Terre et ses habitant s'entredévore et blesse ceux qu'il rencontre. Humains, vampire, dragon ou croque mitaine n'échappe pas à certaine contrainte. Bien sur certain on un degré plus large concernant ce qu'il peuvent se permettre, mais au final ?

Son cœur se serrais à mesure qu'elle croisait les hommes d'un certain âge, les familles unies et encore plus ceux de son espèce. Poignarder par un souvenir qui refaisait surface elle étouffait et se retenait de courir à toute jambes. Elle avait prévenue Sanda, à peine le temps de rentrer et de remplir un sac de sport qu'elle  disparue de leur logement aussi vite qu'elle était rentrer. Une voiture l'attendait devant l'immeuble et partit en direction d'un petit aérodrome privé. Quelques heures plus tard elle semblait avoir disparu des radars.

Nombres de personnes avaient chercher à savoir ce qu'elle faisait pendant cette période si régulière et à date fixe. Pourtant cela demeurait encore un secret obscure qu'elle avait promis de confier à sa sœur un jour. D'ailleurs au fond si elle n'osait le faire peut être étais ce qu'elle avait peur de ce que cela pourrait changer entre elles et en elle même. La croque mitaine étais malade, elle en avait les symptômes, de ce mal personnelle la rongeant une fois de plus...

Les premiers jours elle se défoula sur la pièce, ne s'alimentant pas ou du minimum. Elle se contentait de boire, de consommer certain cadeaux peu recommander et tentais comme elle pouvait de compenser la douleur mentale et le manque par quelque chose de plus physique qui lui ferais oublier. Les larmes et le sang maculait le sol de son antre temporaire. L'un des nombreux bien acheté et adapté pour ses retraites si l'on puis dire. De nombreuses marques se confondaient sur sa peau; ecchymoses, coupures, bosses, brûlures...

On pourrais penser qu'elle avait été passer à tabac et pourtant il n'y avait qu'elle enfermer entre ces murs...Après une douche rapide la jeune femme s'habilla avec des vêtements de sport piocher au hasard dans le sac s'assurant d'avoir une capuche et des manches longues. Il était l'heure de faire les courses pour le dîner, l'heure de trouver un inviter qu'elle massacrerait sans vergogne à la fin. Vidant le sac sur le sol afin de le récupérer vide elle ne prit que son porte feuille pour avoir des espèces.

Regardant d'un drôle d'air les deux portable sur le sol elle se rappela assez vite l'origine du second et sa raison d'être. Une raison qu'elle évitait autant que faire ce peut afin de ne pas faire ou demander quelques chose qu'elle regretterait. Elle soupira et laissa les appareils électronique qui n'aurait aucune utilité  sans réseau et fallait il encore que le seul à savoir l'endroit où elle se trouve ne vende la mèche pour qu'elle soit contacter sur la bonne ligne...Autant dire que les chances d'être déranger était plus que mince.

Après avoir refermer derrière elle elle partit en pleine journée, remerciant intérieurement sa chance dans son malheur. Seattle était une ville assez pluvieuse et couverte de nuage, alors elle prenait le risque. Par moment elle avait l'impression que respirer lui brûlait la poitrine, mais avec ce que subissait son corps cela n'avait rien d'étonnant. La blonde n'avait pas acheter n'importe quoi, malgré sa tenue elle avait bien dépenser deux ou trois mille dollars pour la soirée et ce sans compter la bouteille de champagne à dix huit mille dollars payé avec une carte de ''société''.

Officiellement cela passerais en frais professionnel, enfin c'est ce que croirait le vendeur. Une fois charger elle chercha le bar le plus proche où loin de répondre aux avances d'homme de sa prestance si l'on puis dire, elle jeta son dévolu sur un quadragénaire dont la marque de l'alliance semblait encore visible bien qu'il ne la portait plus. Après quelques verres elle repartit avec lui, titubante et tout sourire sous les yeux ébahit de certain. Il accepta même de la raccompagner.

Il y avait quelques habitations au bord d'une forêt non loin, souvent louer à des vacanciers et il n'eut aucune méfiance, dommage...Ambrosia s'étais arrêter brusquement regardant autour d'elle, c'était comme si on la suivait du regard, non...qu'on la traquait. L'homme s'agita un peu regardant autour de lui, s'inquiétant qu'il ait perdu leur chemin. Elle sentait la peur le gagner et si elle en profita un peu elle se redressa comme si elle n'avait pas bu le moindre verre et l'assomma sans la moindre douceur.

Un peu plus et elle aurais pu lui ouvrir le crâne, quoique peut être cela aurait été une délivrance. La sensation de ce regard brûlant sur elle ne s'estompait pas, elle empirait et elle se hâta de s'enfoncer vers l'une des bâtisses perdu en plein milieu des bois.Une fois au sous sol de la maison, la jeune femme attacha son pantin inanimé sur une chaise tandis qu'elle partit se changer, se parant d'une robe élégante et de bijou divin, comme pour un gala. En dehors du sol le reste de la pièce subit quelques transformation et devint plus festive tandis que la joggeuse était devenue une hôte parfaite si ce n'est son regard trahissant la suite.

En général, elle se débrouillait pour que sa victime soit un criminel, histoire d'alléger son propre crime, mais elle avait tarder et tout devait aller plus vite au risque qu'elle ne craque vraiment comme ce fut le cas la première année...Si elle avait eu du mal avec le dessert en compagnie de Stolas chacun des gestes appliquer pour transformer les produits acheter semblait d'une précision chirurgical, de celle que l'ont acquiert avec l'habitude. La table fut dresser et elle s'installa les yeux rougit tandis qu'elle porta le premier apéritif à ses lèvres.

A peine avaler elle se leva et se retourna lui faisant face. Comment l'avait il retrouver ? Comment était il rentrer et depuis quand l'observait il ? Je t'inviterais bien à diner, mais la place est prise. En revanche, si tu patiente jusqu'a demain... Elle serra les poings, elle n'étais pas en état de supporter d'autre présence qu'elle ne pourrais contenir. Chacune de ses respiration lui donnais déjà envie de l'étrangler jusqu'a ce que son souffle ne soit plus. Il était de trop et pourtant au fond une petite voie lui disait qu'il aurait moins de scrupule que ceux qu'elle gardait après plus de dix ans.

Tremblante d'appréhension son regard vacillait entre Stolas, l'inconnu et les reste de la scène qu'il fallait reproduire. Le monstre devait renaitre et se brisé pour que le calme revienne...



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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyVen 4 Déc 2020 - 2:13

Time for a break
It all makes sense now. ••• Il avait relevé, ces derniers temps, un vide, dans les ombres de Los Angeles. La nuit venue, ils courraient sans elle. L'aberration marquée d'albâtre était absente, au cœur même de la meute. Ce n'était pas seulement par observation qu'il l'eut remarqué ; c'était à cause de leur lien. L'accord commun, que la Croquemitaine n'avait probablement pas imaginé être d'une telle ampleur lorsqu'ils le passèrent, de prime abord ... Mais il était un Démon. Et si ce pacte ne faisait, en surface, que maculer l'âme de la mortelle d'un sort de silence, elle n'en restait pas moins marquée au fer comme du bétail ... Un cachet démoniaque qui permettait, à celui qui lui infligea, un peu plus que ce que Stolas eut bien voulu lui dire, en tant que possesseur d'un Sorcier. Néanmoins, il n'était pas immédiatement parti à la recherche de la blonde : il en aurait fallu plus pour l'inquiéter du sort de la signataire ... Quelque chose qui puisse mettre l'âme de la Créature en danger, hors de sa portée, l'empêchant alors d'aller la cueillir au moment opportun.
Mais, Ambrosia était une femme populaire, dans le monde humain. Une célébrité adorée de tous pour son excentricité ... Une telle notoriété ne passait pas inaperçue. Un léger déclin d'activité de la part de cette dernière non plus.  Surtout lorsqu'elle avait précisé traverser une "période difficile", lors de leur premier réel échange en tant que Surnaturels. Cela avait justifié une paranoïa excessive à l'égard de la bonté humaine qu'il tenta de lui témoigner ; sincèrement fausse, mais pas mauvaise pour autant ... Et, aujourd'hui, c'était sans doute la raison de son éloignement de la ville. Pas une annonce. Pas un appel. Et plus un seul signe de vie ... Même par le biais du cellulaire qu'elle avait fini par lui fournir dans ce but. D'abord quelques sonneries dans le vide ; plus rien les jours suivants. Il y avait d'abord vu une volonté de s'isoler. Et finalement, il envisagea que la Reine puisse être en difficulté, ailleurs. Cela restait une possibilité ...

Le Déchu, à l'issue de quelques journées de labeur humain inutile au diner et à l'église, avait choisi de mettre à profit les capacités de son pantin, au pendule ; il avait alors couplé l'instrument au lien partagé avec la disparue, brièvement ... Le temps de localiser la jeune femme. L'un des avantages de ce fil à la patte de la Croquemitaine ... La méthode restait plus sûre que le traditionnel usage d'une possession quelconque de l'être recherché ... Ou que la simple concentration.
L'objet oscillant au dessus du papier d'un vieux planisphère, cercla d'abord le territoire états-unien ; tout cela pour vibrer un plus au nord-ouest de Los Angeles, dans l'état de Washington. Ainsi, elle s'était envolée pour Seattle ... Intéressant. Voilà qui promettait de longues heures de route distrayantes. Autant d'heures passées à réviser les questions qu'il soumettrait à la jeune femme dès qu'il la retrouverait ... S'il la retrouvait à temps, et surtout bien en vie.
Si, Stolas aurait peut-être privilégié un effort pour arranger sa vie professionnelle humaine pour ne pas partir précipitamment, le Démon se lassait toujours plus d'un quotidien si fade. Bientôt un an qu'il avait pris le rôle d'un Sorcier Noir, d'un prêtre et d'un patron ; chose qui cesserait, dès lors que l'ampleur de la vie magique grandirait. Il n'y aurait plus vraiment de place à l'avenir pour la gnognotte sans valeur à laquelle tous les surnaturels se pliaient, sous-nombre oblige, par rapport à la populace des sans-magie. Aussi, il avait prévenu sommairement ses employés de son absence ; et plus sommairement encore ses confrères religieux ... Sans même donner la date d'un éventuel retour. Puis, il était parti, en laissant derrière lui son autre paire de petits yeux à Los Angeles : Kimbra, la complice du Sorcier. La bestiole aurait de quoi survivre à son enfermement temporaire, et sinon ... Cela serait bien égal au Démon.

Il exista sans doute des manières plus rapides de se rendre à Seattle que de rouler inlassablement vers le nord en longeant la côte mais ... Ces moyens étaient sans doute plus laborieux. Plus ruineux en énergie ; aussi préféra-t-il s'économiser pour son arrivée là-bas. Ses pouvoirs lui seraient bien plus utiles ainsi, même s'il lui en coûta de s'en tenir aux limites de l'enveloppe charnelle qu'il occupait ... Scinder en deux le trajet d'une vingtaine d'heures ; dormir au motel ... Atterrir enfin dans une chambre en ville pour un dernier repos avant la Traque.
En ratissant les ombres, il avait d'abord repéré le breuil où elle s'était retirée, les jours suivants son arrivée ; surveillant ainsi approximativement les allées et venues de la blonde, sans qu'elle ne le perçoive. Un ballet insensé de trajectoires en ville, dont il ne saisissait ni l'intérêt, ni la finalité ... C'était ce qui l'avait incité à confronter la Croquemitaine, peu après. Sa patience éreintée le poussa à faire usage d'un sort d'invisibilité, pour que son inexistence soit au moins physique, aux yeux de tous. Par précaution, il avait déguisé son pendule en pendentif, à son cou ; ainsi, même si la fureteuse lui échappait, elle n'échapperait pas à l'objet. Alors, il la suivit ; sans broncher aux vibrations de l'amulette, même lorsqu'il fut au plus près. Il épia les comportements humains qu'elle singeait ; la détestable pimbêche vénale qu'elle était devenue, et que tous les ivrognes prolétaires s'arrachaient ... La voilà. Cette turpide humanité, qui n'inspirait que répugnance. Oh, il aurait été effrayant de pouvoir voir l'oisif dédaigneux presque attablé avec eux, qui se contentait d'observer le détail de ces deux visages aux joues rougies par l'excès de la piquette, ou de flatteries absurdes échangées ...

Pour le plus grand plaisir du Déchu, cet affligeant spectacle ne s'éternisa guère, et il put à nouveau endosser le rôle d'ombre des tourtereaux qui décollèrent enfin du bar, bras-dessus, bras dessous. La promenade ne fut pas très longue ; car la prédatrice ramena son mouton vers la petite demeure chaleureuse où elle s'était établie. C'était dans ces alentours là, qu'elle posa son regard d'animal traqué sur lui, sans pourtant être en capacité de l'entrevoir, alors même qu'il était juste là.
L'impératif silencieux qu'il représenta, sembla animer plus vivement la Croquemitaine qui assomma son roturier sans plus de cérémonie, disparaissant précipitamment dans la maison.
Le Démon quant à lui, marchait dans les pas de la jeune Créature ; lors de son premier repérage, il avait pu observer les dispositifs de sécurité placés ici. Ceux-là même qui l'avaient empêché d'aller plus loin ... Tout cela pour, au final, être déjoués par un simple tour de passe-passe. Le temps qu'elle rentre le corps, et se saisisse du reste qui l'encombrait et qu'elle avait posé à la porte, Stolas s'était faufilé ; gardant malgré tout une certaine distance avec elle, dans la même pièce. Si, l'eau de Cologne entêtante de l'autre type dissimulerait sans peine sa présence, il préférait éviter une collision impromptue qui pourrait bien ruiner tout le soin apporté à sa discrétion ...

Le tour du propriétaire fut bref ; car la Créature emmena sa proie dans une installation souterraine. Par la même, l'autre s'y était introduit, derrière elle, l'observant ficeler sa prise, avant qu'elle ne reparte, pour une raison échappant au Sorcier. Patient, il s'était adossé à un mur, bras croisés, tout en guettant le retour de son hôte improvisée ... Rompant le sortilège qui l'avait jusqu'alors dissimulé.
Dès que la recluse revint, vêtue d'une robe écarlate, elle s'attela à présenter convenablement la table qu'elle s'apprêtait à partager avec l'inconnu. Imperturbable ... Au moins tant que la lourdeur de l'oppression silencieuse qu'il lui faisait subir demeura supportable. Et, cela n'eut pas duré si longtemps : la Reine, dans un bien piteux état, s'en alla faire face au gêneur. Les atours portés ne trompaient personne malgré leur beauté ; ils portaient un éclat vif, que celle qui les revêtait ne posséda plus, momentanément. La blonde avait un teint blafard, bardé de meurtrissures plus ou moins flagrantes ... Des yeux emplis de rancœur à son égard ; une rancœur différente de celle qu'il avait surpris lorsqu'elle avait découvert la marque. Celle-ci frisait une volonté manifeste de le stranguler, que tout le corps en tension de la jeune femme aux poings serrés à en saigner témoignait. Il l'incommodait, par sa simple présence.

Le combat ne serait pas équitable ... Pour elle. Que valait un animal malade, contre un adversaire en pleine forme ..? Alors, devant ces envies désavouées qu'elle cacha derrière une bienséance verbale ironique, la malice dessina un fin rictus sur le visage du Déchu, en accord avec toute la morgue que ses iris ternes inoculaient.

« Tu n'avais pas l'air si anémiée pourtant, la dernière fois que je t'ai vue, au bar ... »

Il toisa la blonde, puis observa la cave à la lumière glauque, sous laquelle se jouait une scène insolite. Ce n'était sûrement pas du goût de l'homme ligoté mais, il était rendu muet par le coup d'assommoir précédent, de toute façon.

« Qu'est-ce que tu attends ? »

Fit-il en la fixant sans crainte ; cette phrase sonnait à la fois comme une invitation à poursuivre ... Ou une invitation à satisfaire cette pulsion qu'il avait très largement deviné. Rien qui puisse mener cette rencontre à une issue très cordiale, dans le second cas ...

« Que ma présence ne soit pas un frein à ta créativité. Tu as placé tant d'effort, de temps et d'argent dans ta petite foucade, alors, je t'en prie ... Fais comme si je n'étais pas là. »

Un ricanement à peine dissimulé échappa à l'homme qui continuait sa marche dans le sous-sol bétonné, ayant détaillé la table et ce qui y trônait. Cela, avant de reporter son regard sur la Reine, littéralement secouée par la nécessité. Mais, quelle nécessité ? Elle hésitait entre lui et l'autre, indécise.

« Pourquoi t'être retranchée ici ..? Je me rappelle d'un sujet vaguement évoqué que je n'ai pas cherché à approfondir, lors de l'un de nos échanges ... J'aurais peut-être dû. Qu'est-ce que tout cela signifie ? Et, sur quoi est-ce que tu hésites tant, hm ? »

Il n'était pas encore malveillant ; juste déplaisant. Ces questions ne furent posées que parce qu'ils furent liés l'un à l'autre. Et qu'elle était tenue de parler honnêtement, à cause du pacte qu'ils avaient passé. Revers négatif qu'elle n'avait sûrement pas envisagé, des semaines plus tôt.

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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptySam 5 Déc 2020 - 23:45


Time for a break
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Tout se passait comme d'habitude ou presque, la mise en place terminé et si il manquait la conscience de son invité les mets s'entassaient l'un après l'autre la cuisine envahit de chips et de diverse boisson pâtisserie et que sais je encore un buffet qu'ils ne pourraient pourtant pas finir. Elle était faible et devrais bientôt faire une pause pour aller chercher de quoi manger dans  la chambre froide, mais inutile de se gaver maintenant. C'était l'heure de l'apéritif mais surtout de boire des torrents d'alcool !

Se nourrir pour tenir debout et se nourrir correctement était deux choses différente et notre demoiselle pratiquait la première pour l'instant. Elle lui avait lancer une phrase vide, une phrase qui n'avait pas lieu d'être puisqu'elle ne savait pas combien de temps cela durerait cette fois ci. Une heure, une journée, une semaine...Il ne devait y avoir qu'elle et lui quand il viendrait la blâmer une fois de plus. Si elle voulu l'envoyer sur les roses elle eut une envie brulante de lui répondre également.

C'étais comme si une part d'elle la poussait aux aveux...Tu me suis depuis combien de temps et pourquoi ? Tu ne vois pas que le moment est mal choisit ! Dans son état elle n'aurais pas le dessus, elle le savait bien et encore sous cette forme et ce n'étais pas l'heure de se changer. elle était furieuse après lui de l'avoir suivit, d'être là, qu'il la voit ainsi et envers elle même de ne pas avoir protéger l'endroit contre les démons bien qu'avant cela n'aurais pas été nécessaire.

J'attend que tu t'en ailles et que tout recommence, à moins bien sûr que tu soit prêt à me faire suffisamment mal pour que j'expie ?
Elle s'approcha de lui saisissant l'une de ses mains qu'elle plaça autour de sa gorge. Certaine des phrases dites par l'intrus semblait passé d'une oreille pour ressortir dans l'autre et l'inoffensif poursuivait son incursion tandis qu'elle était encore dans cette entre deux à demi consciente.

La question suivante la fit sourire et si celle qu'il connaissait habituellement ne lui aurait jamais répondu de la sorte le discours émit donna des réponses particulière...Eh bien, il semblerait que malgré le fait que je sois un monstre j'ai encore un peu de conscience où au moins que ma raison soit encore suffisamment présente pour que je m'enferme ici avec un agneau à sacrifier pour que le plus nombre survive. Un petit rire nerveux lui échappa tandis qu'elle se rapprocha du corps inanimé.

Tu ne comprends pas il faut tuer le monstre pour que tout le monde puisse vivre en paix, même parmi les siens elle fait tâche. Tu penses vraiment qu'elle...L'homme commençait à se réveiller il émit d'abord quelques sons puis remua avant de relever la tête vers eux. Le style d'Ambrosia devais paraitre un peu enfantin même s'il était classe, le genre de tenue qu'elle n'avait plus porté depuis longtemps. Semblable au dernier cadeau que lui avait offert son père et qu'elle avait pris pour une soirée idiote un jour de neige.

Pendant un instant Stolas n'était plus là et la discussion repris aussi éphémère qu'inutile. S'adressant au pauvre malheureux elle reprit finalement la parole. Bonsoir papa, je sais que je t'avais promis d'assister à ce rendez vous avec toi, mais je- C'est important ! Je croyais que tu me soutenais ! Les véritable mots qui sortait de la bouche du quadragénaire ne semblaient pas atteindre l'oreille de la jeune femme qui répondait à une discours dont elle était le seul témoins.

Elle déposa un baiser sur la joue de notre monsieur des plus agité compte tenue des circonstances et fit un aller retour traversant plusieurs parties du sous sol qui semblait avoir la même superficie que la maison de plein pied. Calmé elle fit son entré et attrapa une coupe de champagne d'une gamme moyenne grignotant et se baladant, esquivant parfois un invité invisible. Pourtant que ce soit parce que lui l'avait voulu ou le contact avec elle Stolas était parvenu à se faire une place dans l'illusion.

Minime certes mais désormais elle pourrait interagir avec elle, quoique...Garçon !? J'aimerais un verre de champagne buvable et ramener moi un dessert tant que vous y êtes vous serez gentil. L'adolescente profitait des passes droits de la notoriété profitant de la musique qui avait démarrer et qui crèverait sans doute les tympans de ceux qui resterais trop près des sonos! Une vrai soirée en somme ! Le sourire aux lèvres elle avait presque oublier à quoi pouvait bien ressembler le serveur partit chercher une vrai bouteille.

Son père aurait sans doute un peu les boules lorsqu'elle rentrerait avec l'odeur d'alcool sur ses vêtements, mais cela en valait la peine ! Après tout c'était sa première grosse soirée en tant que célébrité. Les heures passait et la fête battait son plein. Pourtant à la nuit tombé quelque chose sembla attirer son attention et elle couru vers l'extérieur. Elle avait la tête qui tournait et peut être que son esprit lui jouait des tours, mais elle devait en avoir le cœur net.

La blonde quitta la soirée en trombe pour rentrer chez elle appelant un taxi dans lequel elle n'arrêta pas de composer le même numéro qui tombait encore et encore sur répondeur. Cela commençais vraiment à être bizarre et lorsqu'elle arriva enfin devant la demeure qu'elle occupa elle comprit très vite qu'il y avait un problème. Voiture de police, ambulance et la voiture de leur médecin de famille. Elle se précipita à l'intérieur franchissant la sécurité mise en place en envoyant valdinguer comme elle pouvait ceux qui lui barrait la route.

Ses yeux embrumer de larmes n'était rien face au désespoir dans ces yeux ce jour là et au chevet de ''son père'' une fissure de plus se forgea et s'ancra en elle  lorsque ses dernières paroles fut entendue. Elle s'était relevée sans mot dire et avait disparut comme aujourd'hui. Assise près du futur mort elle prit un couteau avec lequel elle s'amusait à dessiner des sillons au travers de sa peau diaphane quand elle n'essayait pas simplement de se transpercer avec.  

Au bout d'un moment à jouer à ce petit jeu la lame lui fut arracher des mains et s'encastra dans un mur non loin. Une sorte d'aura blanchâtre fit son apparition semblant lui tourner autour. Puis finalement, la forme blanche rejoignit le corps de l'humain...En cet instant Ambrosia n'avait pas vraiment 35 ans mais d'un autre côté elle n'était plus non plus la gamine d'environ 16 ans qui avait mal vécu la perte de son dernier parent au point de rejouer sa mort en une boucle sans fin.

Son regard était différent et les paroles de l'homme attaché la faisait osciller dans un entre deux de nouveau. Ambrosia, ma chérie s'il te plait il faut que tu arête tout ça. Tu te fais du mal pour rien et je suis sûr que ton ami s'inquiète lui aussi pour toi. Jouait il le jeu pour sauver sa vie où étais ce bien celui qui...l'avait laisser seule emplit de doute, de haine envers elle même et sa chevelure blonde, envers ses ambitions et les garous en tout genre...

Oh, l'esprit tentait de faire participer Stolas, au moins pour qu'il l'empêche une fois de plus de commettre un tel acte, pour que cet innocent comme elle même puisse être sauver. Détache au moins ton vieux père à la fin !? Est ce comme ça que je t'ai éduquer !? Le sourire de la belle était étrange comprenait elle au moins ce qu'il se passait réellement dans la pièce ? Quand au démon il devait sans doute avoir certaine réponses, mais qu'en ferait il ? Votre humour est déplorable, mais j'ai très envie de vous voir courir lorsque je vous pourchasserais...

Je prendrais plaisir à vous égorger une fois vos trippes à l'air, bien sûr ce n'est qu'une partie des réjouissance prévue, mais ne vous en faites pas. J'irais beaucoup mieux après, qu'est ce que cela change de vous tuer une fois de plus ? Votre sang est sur mes mains de toute manière et peut être finirez vous par rejoindre celle qui m'a enfanté.
Le regard vide elle commença à défaire les liens de son prisonnier quand l'autre invité se rappela à elle.

Vous êtes le monstre qui l'achèvera ?






rouge : calendrier de l'avent
bleu : fantôme du père d'Ambrosia
Orange: version adolescente
rose : semi consciente, entre deux
rose foncé/violet : Ambrosia
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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyMer 9 Déc 2020 - 20:46

Time for a break
It all makes sense now. •••Peu disposé à se montrer vraisemblablement amène, il garda cette figure joviale. Elle s'altéra d'ailleurs exagérément le temps d'un haussement d'épaules faussement dubitatif répondant à la Reine sur la durée du pistage. Quelle importance ..? Craignait-elle qu'il en ait vu plus, ou peut-être trop ..? Ces dernières vingt-quatre heures auraient été largement suffisantes, à la fois pour susciter la commisération et le dégoût de plus d'un être. Ce n'était pas digne d'une meneuse ; cependant, en tant que Démon, il ne vit, heureusement pour elle, pas grande utilité à se servir de sa peine. Pourquoi prendre le temps de répandre ces maux au travers de mots qu'aucun n'entendrait d'une oreille assez crédule pour croire un "inconnu" ? Tout cela lui était bien égal. Pour autant, il préféra laisser la Croquemitaine se tourmenter sur ce qu'il avait pu voir, et ce qu'il pourrait bien en faire, plutôt que de clarifier la situation. La voilà aussi soupçonneuse et mauvaise qu'un animal blessé ... Elle fixait d'un mauvais œil la présence démoniaque, le charognard, qui ne s'offusqua guère d'une telle considération : elle faisait bien de se garder de lui.

Vicieux, il retint toute exacerbation de ce que ses traits exprimèrent ; s'il devait la faire souffrir, il le ferait ... En suivant ses propres règles, et non pas tel qu'elle l'entendrait, néanmoins.

« Pourquoi pas ... »

Tout en parlant, le Démon l'avait laissée jouer avec la main totalement lâche qu'elle attrapa, sans chercher à la lui ôter. À l'invitation de strangulation implicite, les doigts de la main inanimée s'éveillèrent prestement, se refermant sur la gorge de la blonde.

« Nous sommes liés. Pas coalisés. »

La pression s'estompa malgré tout en une caresse du pouce sur la jugulaire enfin libérée, tandis qu'un ultime appui sur le haut du buste lui permit de repousser légèrement la Croquemitaine. Plus symboliquement que concrètement, car il se détourna d'elle peu après, par lui-même.

« Tu restes une âme mortelle ... Être Croquemitaine ne te rends pas exempte d'humanité. »

Un nouveau débat qui mériterait plus ample développement, car lui, n'en avait pas toujours été tant dépourvu non plus, mais ... Ces babillages insensés prononcés par la femme derrière lui, interrompirent toute source de réflexion approfondie ... Lorsqu'il se retourna, il la vit, proche de l'inconnu qu'elle avait enlevé, parler d'une voix sensiblement différente de celle avec laquelle elle s'adressa à lui quelques instants plus tôt ... La famine la dévorait, et quelque chose lui disait que cela ne fut qu'un avant-goût des ravages de ce mal-ci ; et il ne s'était pas réellement trompé. Après de longues secondes, immobile, dans une sorte de stagnation mentale et physique, l'hôtesse s'anima pour se murer dans ce qui ressemblait à s'y méprendre à un espèce de délirium. La crève-la-faim en belle parure était retournée à l'adolescence ; sa voix s'était faite plus légère, plus aiguë, et puis, il y avait ce simulacre de santé vive ... D'énergie, qu'elle n'eut possédé quand ils discutèrent.

D'abord curieux, Stolas opta pour le silence, arquant un sourcil tandis qu'il observait la bien étrange scène prenant place sous ses yeux. Bien évidemment, cette petite frasque lui offrit les réponses qu'il rechercha jusqu'alors, et peut-être un peu plus, s'il faisait l'effort d'être assez imaginatif pour essayer de visualiser l'hallucination dans laquelle elle fut emportée.
S'avançant vers les deux protagonistes, tout en gardant une certaine distance, il observa le jeu futile de la blonde : ses allers-retours d'une pièce à l'autre ; le regard effaré de l'inconnu qui sembla l'appeler à l'aide, mais qui ne trouva que le regard indifférent du Démon. Enfin, c'était avant la nouvelle interaction de l'artiste ; au départ, Stolas ne s'était pas affolé de l'entendre parler seule, et puis, quand sa tête pivota pour profiter du restant de cette représentation improvisée, il remarqua que ... C'était lui, qu'elle regardait.
Peu habitué à rester perplexe aussi longtemps, il plissa les yeux face à l'ordre qu'elle lui lança, puis s'esclaffa, notamment lorsqu'elle commença à danser d'une manière presque endiablée, à une musique qu'elle fut bien la seule à entendre ...  À en croire le visage euphorique de la jeune, de même que les petits sautillements qui ponctuaient ses pas de danse déchaînés, il s'agissait d'une "fête" imaginaire.  Triste exhibition, et, cette fois, l'alcool n'y était pour rien ...

Un soupir d'ennui échappa au possédé, quelque peu las de ce qu'on lui montrait : voir Ambrosia se trémousser çà et là, se traîner le séant sur le béton sali d'une cave en mimant un trajet dans un véhicule appelé ... En terme de divertissement, l'on faisait mieux. Sans médisance, aucune, l'étrange pièce qui se jouait dans ce sous-sol faisait écho aux performances artistiques contemporaines de certains humains ... Et, cela n'avait pas grand chose de très glorieux.
Alors, dans l'attente de la suite, et puisqu'il se tenait à côté de la table où le festin donnait l'impression de chancir, le Démon marauda quelques douceurs chocolatées d'une pyramide constituée d'amuse-gueule sucrés, réservée au dessert. Il s'occupait, par la gourmandise ; bien que, la fin du dernier acte sembla s'amorcer, quand la blonde fondit en larmes pour atterrir aux pieds de l'homme toujours ligoté à la chaise. L'affliction qu'elle ressentait maintenant était sûrement aussi vive que celle qu'elle put ressentir autrefois, néanmoins, il peina à s'en émouvoir. Et s'il fit au moins l'effort de ne plus briffer quelques-uns des délices à disposition, le Déchu s'attarda nettement plus sur les deux âmes qu'il eut aperçu que sur la vedette ...
La première fut comme invoquée par les larmes versées par la Croquemitaine, peu avant qu'elle décide de se taillader. L'incarnation de ce que les humains appelaient inexactement un Ange Gardien, qualifiant certains défunts de leur famille ...
Quant à la seconde, elle n'était que l'âme initiale de l'homme, expulsée par l'Esprit ayant répondu à la détresse de son enfant, de ce qu'il en déduisait par les paroles entendues. Intéressant.

Stoïque, il les laissa "converser", sans répondre même lorsque le père d'Ambrosia le sollicita. La question de la démente flotta dans la cave, sans réponse de la part de celui à qui elle l'adressa. D'un revers du poignet, il la cloua au mur avant qu'elle termine de détacher le captif. Il prit soin de l'y maintenir par influence psychique tandis qu'il attrapa sur la table une serviette en tissu : il n'eut pas grande difficulté à contraindre la créature affaiblie, sans doute sonnée à présent ; et moins encore à lui enfoncer dans la bouche ce bâillon qui la ferait taire un instant... C'était plus pour ne pas être interrompu par quelques gloussements délirants ; après tout, elle ne pourrait rien dire au sujet du Déchu, qu'elle le veuille ou non ... Bâillon ou pas.

En tant qu'entité immatérielle, cette nouvelle âme inconnue lui fut inaccessible ; mais, logée dans un corps, elle n'avait plus grande échappatoire, ainsi remise en jeu dans le monde humain ... Et, il sembla bien au Démon que celle-là n'était pas marquée.

« J'aimerais tant que vous me donniez une raison de ne pas la lâcher sur vous immédiatement. Vos rapport paraissent assez ... Tendus. Puis-je demander pour quelles raisons, avant de vous laisser régler vos comptes ..? Elle semble vous aimer autant qu'elle vous en veut ... »

L'impassibilité se fendit en un fin sourire, qui n'augurait rien de bon pour le feu père d'Ambrosia ... Peu importe la menace que l'anomalie représenta pour l'heure. À dire vrai, Stolas  avait hésité à saigner l'invité d'honneur, pour ensuite assommer la folle qu'il retenait, afin de lui permettre de retrouver ses esprits ... Ce cirque paraissait ridicule, mais puisqu'il avait trouvé un intérêt d'intégrer à son tour ce petit jeu stupide, peut-être que cela offrirait un sursis à l'autre ...

« De plus, j'ai bien l'impression que ce n'est pas la première fois que cet incident se produit, si elle dit qu'il ne s'agira que d'"une fois de plus" ... »

Le Démon avança de quelques pas, posant le pied sur la lame qu'Ambrosia avait utilisé précédemment. Par la même occasion, il guetta l'usage de n'importe quel autre objet tranchant que l'autre puisse tenter de retourner contre ses liens, ou contre son second geôlier.

« Je me demande pourquoi cette fois devrait être différente ... Cependant, je peux vous sortir de cette impasse, si tel est votre souhait. Nous pouvons briser cette boucle. »

S'il ne pouvait pas l'asservir durablement à l'aide d'un pacte, il pourrait sans doute au moins le damner, pour mettre définitivement un terme à la petite fantaisie annuelle de la juvénile qui n'avait, visiblement, pas accepté la perte prématurée de ce parent-ci.
Néanmoins, par son statut récemment acquis d'être vivant, il y eut peu de chance que l'Esprit puisse jouir de l'immunité de l'au-delà désormais.

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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyDim 13 Déc 2020 - 18:02


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Voir Stolas dans son ''abri de sureté'' était étrange, déplaisant mais pas pour les raisons première auxquelles ont aurait pu pensé. Chaque fois qu'elle tenta innocemment de tester les limites que lui imposait le pacte sans pour autant expliciter quelque chose de mauvais elle se retrouver muette. Ces recherches se passèrent plus ou moins bien, mais il lui fit plus compliquer de prendre des notes écrite.

D'une certaine manière c'était mieux ainsi, au moins elle ne pourrait pas se trahir elle même. Enterré au milieu des bois avec lui elle n'était pourtant pas inquiète. Soit il se délecterait de se qu'il verrait et en jouerait plus tard soit il participerait sans doute de manière bien plus sadique. Le contraste entre le sous sol et l'extérieur était saisissant. Si ici bas régnait la peur, l'incompréhension et un chaos tant psychique  que dans l'espace plus ou moins rangé ; dehors l'on retrouvait l'exact opposer.

Certes, ce n'était que le début du mois de décembre mais l'ont pouvait déjà trouver des sapins dans les maisons. Période favorites des magasin qui écoulait des stock de décoration dans un pays aussi croyant que le leur...Entre les guirlandes, les boules et divers petits accessoires tel que des cloches et des angelots ces arbres était encore plus charger que certaine de ces tenues...Les parents racontant plus ou moins les même mensonges, que les lutins et le père noël préparait les cadeaux qui ne serait livrer qu'aux enfants sage.

Chez les plus religieux, l'installation sacré de la ''crèche'' sous l'arbre avait été sans doute faites en famille. Bien sûr il ne suffisait pas simplement de poser là quelques figurines des rois mages, d'un couple et leur enfant...Cela aurait été bien trop simple, sans la moindre saveur. A la place il fallait passer des heures à faire une tache des plus simple tout en contant l'histoire des rois mages et de l'étoile de Bethléem.

Dire que quelques années auparavant elle eut connue une tel disgrâce...Son attrait faible pour la religion disparut en même temps que sa mère, de même que les efforts concernant dieu ou la religion, car si dieu avait exister sa mère ne serait pas morte. Qu'aujourd'hui elle est la preuve à travers son convive indésirable que les anges et les démons existe ne changeais rien à ce qu'elle pensait pire cela aggravait l'idée qu'elle pourrait avoir de dieu s'il existait.

Un soupir long de désespoir s'empara de la blonde lorsque la poigne à peine serrer se défit. Il n'avait pas tort, mais qu'est ce que cela pouvait lui couter de la faire souffrir ? Une souffrance salvatrice qui plus est... D'humanité ? Pourquoi parler ce ceux qu'elle singeait pour se mêler à la foule ? Elle ne serais jamais comme eux, de sa malédiction ou de la leur elle ne savait déjà plus laquelle était la pire. Dans les minutes qui suivirent la jeune femme sembla absente, dans un monde qui lui était propre.

Les minutes suivante furent longue, devenant heure à force de s'écouler. Lorsque finalement la journée sembla reprendre le cours normal et que la discussion repris il stoppa court sans doute lassé au vue de sa manière d'agir. Heurtant le mur de manière assez violente compte tenue de son état elle prit un certain temps à se recentrer tandis que la conversation semblait avoir reprit sans elle.

Pourquoi la laisseriez se faire plus de mal qu'elle ne l'est déjà fait !? Vous êtes le premier l'ayant retrouver lorsqu'elle s'isole, vous la détester à ce point ?
Son père ne savait pas trop à qui il avait à faire mais ce sorcier ne pouvait être si mauvais. Ambrosia avait beau avoir eut du mal à surmonter de perdre ce et ceux auxquels elle s'attachait. Peut être que ces soirée sans attache et sa volonté d'avoir Sanda en tant qu'héritière venait de là, après tout malgré ce petit côté rustre elle s'était frayer un chemin vers son cœur.

Dire qu'elle eut un cœur de glace n'était pas un mensonge, mais pas non plus une vérité, pourtant si des choix devait être fait ferait elle preuve de pitié ? Redeviendrait elle couverte de sang comme ce soir là ? Beaucoup de question en suspens et qui n'aurait sans doute pas de réponse de sitôt.  Certes, il ne savait pas à quel point la situation pouvait avoir de conséquences, mais l'insistance dont faisait preuve l'inconnu était lourde...

De toute manière, dans ce corps face à un sorcier ses pouvoirs ne tiendrait pas la comparaison. Tant pour gagner du temps, que pour tenter d'instaurer un semblant de discussion il lui donna une partie de la réponse. Je suis mort à sa place en quelque sorte, elle attirait trop l'attention et certain ont passer un marché avec des métamorphes pour lui tendre un piège. J'étais inquiet que dans mon état je ne puisse plus la protéger ayant survécu bien que gravement blesser.

Ce soir là j'ai tenté de lui faire entendre raison insistant pour qu'elle arrête tout tant qu'il en était encore tant et j'ai été trop dure. Mes paroles ont dépasser ma pensé et puisque j'ai refusé d'être soigner tant qu'elle ne jurais pas sur la tombe de la seule personne qui a put la faire sourire de manière sincère, mais je suis mort rapidement. Ce soir là lors de notre dispute j'ai brisé quelque chose en elle.
Satisfait ou non il devrait se contentait de la version courte, inutile d'impliquer une personne de plus aussi intrusive soit elle.

Qui étais donc cet énergumène qui semblait à la fois trop proche d'elle et chercher un intérêt malsain dans un situation qui l'était déjà bien trop. Qui êtes vous pour elle ? Vous n'avez rien d'un vulgaire paparazzi et vous êtes sans conteste un sorcier alors parlons sérieusement. La poupée des plus fragile sembla commencer à se mouvoir de nouveau. Si elle eut l'envie d'interroger ce..ceux qu'elle voyait sa mâchoire bougeant n'émit qu'un son étouffer encore pleine du tissus qui lui fit mis plus tôt.

Si elle tenta d'esquisser un semblant de mouvement pour les rejoindre une pression la maintenait encore contre le mur semblant si froid contre son dos. Réduite au silence et à l'immobilité elle jetait un regard noir au démon. Certes elle n'était pas totalement redevenue elle même, mais suffisamment pour savoir qui était responsable de son état. Qui plus est maintenant qu'elle entendait leur discussion elle avait eu tant envie de se ruer sur l'une que sur l'autre.

Son père avait toujours été un homme bon, un homme qui voulait le meilleur pour tous trouvant des compromis acceptable et là encore il demeurait peut être trop confiant. Jusqu'où irait il pour réparer ces fautes ? Pourquoi me demander si je souhaite qu'elle ailles mieux ? Ce n'est pas évident !? Et si vous êtes capable de la sauvez pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt !? L'incompréhension était présente, enrober de colère et de frustration.

La question qui demeurait en suspens était le prix demander pour un tel service, étais ce là la raison pour laquelle il les observaient depuis le départ ? Cela faisait sans nul doute de lui un homme intéressé, mais peut être que si la somme offerte était suffisante ils auraient la paix plus tard et qu'il resterait loin d'elle. Il transpirait la mauvaise influence et les problèmes. Si vous avez une suggestion je vous écoutes, sinon votre présence est inutile.






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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyLun 21 Déc 2020 - 20:00

Time for a break
It all makes sense now. •••Toutes les interrogations qui résultèrent de son intervention, firent naître une colère paternelle, quasi-caractéristique ; il s'inquiétait pour son enfant, même dans l'au-delà ... Même si elle était adulte. Et en la couvant ainsi, il ne faisait que l'étouffer sous le poids du fardeau qu'il représentait ... Cette indignation étira fugacement le sourire du Démon qui continuait à fixer l'esprit, au travers de son larcin, sans réellement éclairer ce dernier, par ses mots.

« Pourquoi pas ? C'est peut-être son destin ... Ne serait-il pas injuste d'interférer dans sa voie ? »

Du pied, il envoya la lame sous sa semelle à l'écart, hors de la portée immédiate de la Croquemitaine, s'il venait à la relâcher.

« Je ne dirais pas que je la déteste. Savoir pister autrui ne signifie pas déborder de haine ... »

... Pas pour eux tous, songea t-il. Car, il fut vrai qu'ils entretenaient des rapports relativement neutres, jusqu'à présent, mais il ne détestait pas le peuple du crépuscule. En revanche, elle le haïssait sans doute, pour avoir mis les pieds dans son abri profane ... Ce lieu fut un peu comme le petit Bethléem de la Croquemitaine, par sa symbolique de renaissance, et par son aspect mythique ; car nul être magique ne sembla vraisemblablement capable de retracer les mouvements de l'anomalie jusqu'à cette tanière, s'il en croyait ce que le géniteur d'Ambrosia disait. Bien sûr ici, la célébration se faisait par le sang ; il le supposa, malgré l'opulent buffet à disposition, autour duquel il rôda. Les mets ne l'intéressaient pas tant, mais ses deux comparses étant chacun immobilisés, il devait bien trouver à s'occuper ...
Finalement, il attrapa une petite branche de gui, posée non loin d'une bûche. Un ornement "sacré", qu'il se retint d'éclater entre ses doigts, sous l'inimitié, préférant simplement le laisser chuter sur le sol sali de la cave ... Cela, pendant que le vieil espèce de Scrooge sénile réincarné poursuivait le développement qui lui fut demandé.

« Je vois ... C'est une fin stupide. Ne pensez-vous pas que vous brisez un peu plus la chair de votre chair, chaque fois que vous revenez la voir ? Vous personnifiez ce souvenir douloureux, que votre visite attise ; chaque fois, vous lui rappelez l'opprobre qu'elle représente pour elle-même et sa famille, par son incapacité à vous sauver à temps ... »

Enfin, il regarda de nouveau l'autre, se détachant de tout le soin apporté à la préparation presque liturgique des lieux ... Il s'étonna de ne pas la voir se tourner vers Yule, plutôt le traditionnel Noël, que chaque famille humaine fêtait.

« ... Et, plus tôt, vous osiez pratiquement me reprocher de la laisser s'abîmer davantage ... Ce n'est pas très honnête. »

Stolas ricana. Puis vint la question de l'identité. Qui est-ce qu'il était ... Pour elle. L'information serait inutile au vieillard ; vide. La réponse était simple, et, aussi déconcertant cela puisse paraître pour lui, évidente.
Avant tout, il épia l'éveil de l'aberration qui émit quelques plaintes étouffées ; mieux valait ça que de glousser comme une dinde, dans une telle situation.

« Eh bien ... »

Il croisa cette lueur vengeresse au vol d'une énième confrontation visuelle avec elle, celle-ci entretenant le sourire aux lèvres du Démon.

« Pas quelqu'un d'important. Personne, à dire vrai. »

De nouveau, l'inconnu capta son attention. Le Déchu n'avait pas menti ; à quoi bon ? La blonde, après coup, aurait certainement voulu connaître les raisons d'une telle manœuvre. Ainsi, même s'il vit en elle une potentielle excellente partenaire de Saturnale, il préféra conserver un semblant de sérieux ; car, l'autre ne chanterait pas sitôt un cantique à sa gloire, à en croire la mine coléreuse qu'il lui destinait ... Et, l'absence d'estime l'accompagnant. C'était évidemment sans compter sur l'imminente illumination qui le frapperait, en réalisant que le Déchu, second visiteur libre, était un inconnu. Il se fermerait probablement à la discussion ; mais, cela demeurerait un choix que le démoniaque respecterait.

« Vous savez, être père ne signifie pas être digne ; et tous ne souhaitent pas la prospérité à leurs enfants. »

Dit-il, avec une imperceptible pointe d'amertume ; il en possédait l'expérience, et, Stolas aussi ...

« On ne fait rien pour rien, et, je tenais à m'assurer à ce que vous me rendiez la pareille. Alors, est-ce qu'à votre tour, comme ceux qui vous ont nui, vous seriez prêt à passer un marché ? L'objet en serait différent évidemment, puisqu'il s'agirait d'aider votre fille. Tout ce que je vous demande, c'est de vous engager à me suivre, une fois libéré. »

Le déchu observa encore la femme prise dans le traîneau qui se dérobait à leurs vues, et qui la piégeait au mur. Il s'approcha de celle-ci, et vint s'accroupir, face à elle, le temps que l'autre réfléchisse à sa proposition.

« Es-tu calmée ? »


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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyLun 21 Déc 2020 - 23:58


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Dans un entre deux Ambrosia luttait pour se saisir de la réalité, quelque chose clochait. Comme une machine régler au millimètre la présence de Stolas était comme un cheveux sur la soupe. C'était comme si on avait changer l'histoire originel. Et pourquoi refaire quelque chose de déjà établis ? On ne réécrivais pas l'histoire qui s'était sois disant produit à Bethléem des millénaires plus tôt alors pourquoi la sienne semblait elle clocher ?

Le regard dans le vide la croque mitaine semblait chercher un point de repère, quelque chose lui prouvant qu'elle était bien dans la réalité et non un de ses  cauchemars favoris de Yule. Le solstice d'hiver ne lui apportait jamais rien de bon mis à part peut être une flopper de nouveau songes plus noire que les précédents. Même la conversation se déroulant non loin ne suffisait à la rallier au monde purement physique.

Au lieux de cela prisonnière contre le mur de pierre, une litanie de chant liturgique et d'image semi abstraite s'écoulait dans son esprit.  La fête saturnale semblait battre son plein et au milieu de tout cela se trouvait une petit fille qui tentait malgré le sommeil de rester debout tanguant sous les branche de gui et les illuminations au son des cantiques. Elle baillait et voyait flou après avoir tant manger quelques heures plus tôt. Dinde, purée de pomme de terres, fois gras et chocolat, un repas digne du vieux Scrooge vu la ribambelle d'accompagnement.

Dans la réalité le face à face entre les deux homme n'était pas mieux, au pire il jouer une autre scène de célébration dans un décor qui n'avait plus vraiment de raison d'être. Le possédé dans le rôle du père semblait chercher le bon en cet inconnu plus ou moins bien tomber. Après tout, cela avait brisé le cycle pour le meilleur ou pour le pire. Néanmoins, il fallait encore comprendre quel était le lien et le rôle qu'avait l'étranger amenant le changement.

J'ai tenté de resté éloigner, mais cela ne changeait rien plutôt que de rien faire je suis revenue quitte à mourir de ces mains cette fois ci. Je suis prêt à réparer mes erreurs et après plusieurs échec je pense avoir trouver la solution. Enfin, si votre présence n'a pas tout remis en question.
L'homme à leur côté commençait à l'énerver à jouer dans les demi mesure. Il semblait savoir bien plus qu'il ne voulait le dire, narguant en prétendant être le messie tant attendue qui les sauveraient tout deux de ce cycle de douleur et de sang.

Quand à la blonde si au départ elle fut remuante désormais elle semblait amorphe et pour cause...Elle avait l'impression d'être ailleurs le feu brûlant dans la cheminé en arrière plan remplis de buche fraiche et crépitante. A ses pieds l'on pouvait voir un petit traineau brisée, quelqu'un avait marché dessus dans la précipitation puis une femme s'écroulant tandis qu'on l'emmenait au loin. Fiévreuse et tremblante elle commençait d'hors et déjà à transpirer semblant bien plus fébrile qu'au départ.

Elle voulait que tout cela s'arrête, cauchemar ou réalité elle n'en avait rien à faire. Le fantôme n'eut pas le temps de répondre que la femme s'éveilla entre hoquet et sanglot. Laisse moi ! Laissez moi tout les deux, je veux oublié ou expier et je n'ai pas besoin d'un accord juste...Elle retint sa phrase, ses remords et une part du désespoir. Au lieu de cela elle posa une question simple changeant de sujet du tout au tout ; où est maman ? Tu es rester car tu voulais être sûr que je n'entache pas davantage notre race ?






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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyMer 6 Jan 2021 - 0:47

Time for a break
It all makes sense now. •••La main qu'il tendit humblement à l'autre fut implicitement repoussée ; c'était un choix qu'il ne remettrait pas en question. Le vieillard dans le corps humain semblait décidé à recoller lui-même les morceaux de ce qu'il avait autrefois fait voler en éclats ... Des fragments qu'il avait piétiné d'année en année ; jusqu'à les réduire à l'état de fine poussière qui paraissait difficilement remodelable, à présent ... Il n'y avait qu'à voir l'état pitoyable dans lequel la meneuse des Croquemitaines se retrouva ; accroupi face à elle, Stolas avait ôté le tissu humide obstruant la parole de la créature, dont la stabilité ne semblait guère s'arranger. Il l'observa trémuler, dos au mur, tête baissée ... Quasiment sanglotante, lorsqu'elle s'exprima enfin d'une voix chevrotante pour formuler son vœu ; ou, son ordre.
L'expression figée dans une forme de jovialité, le Démon la fixa durant les longues secondes qui suivirent cet éclat de voix. Peut-être chercha t-il à comprendre ; ou, peut-être s'imagina t-il lui remettre en ordre les méninges, d'une claque suffisamment violente pour la faire sombrer dans l'inconscience ... Même égorger l'autre fantoche lui traversa l'esprit, afin que le fantôme d'antan n'ait plus d'enveloppe physique mais ... Ce serait offrir la paix à la jeune femme blonde ; et n'avait-elle pas dit souhaiter souffrir, aujourd'hui ?

Les liens invisibles d'Ambrosia tombèrent instantanément ; et le Déchu se releva sans un mot, ou un regard de plus pour les deux Kane. Dans l'indifférence générale, il remonta les escaliers du sous-sol, après avoir fermé la porte ; seul demeura le son lointain de ses pas, faiblissant jusqu'à une disparition totale. Désormais, ils étaient en famille ... Comme elle l'avait souhaité initialement. Et partiellement comme elle le désira présentement ... Mais, l'autre malheureux ne pouvait pas réellement faire autrement que d'attendre, toujours lié à sa chaise. En l'absence du Démon, il se passerait peut-être enfin quelque chose de plus intéressant ... C'était à espérer. Stolas plaçait beaucoup d'espoir sur la nouvelle illusion qu'il infligea à la souffreteuse ; sans lui, ici bas, elle se sentirait probablement plus libre ... Plus à même de parler à son père ouvertement. De lui reprocher ... De se livrer; puis de le tuer, comme cette boucle maudite qu'ils reproduisaient depuis longtemps l'exigeait.
Et si l'autre pourrait toujours voir le diable qui lui souriait narquoisement, adossé à un coin de la pièce les bras croisés, il ne pourrait même pas dénoncer le spectateur en admettant qu'il se rende compte de sa supercherie : ce serait au risque de se voir accusé de chercher une diversion pour abuser du mental actuellement fragile de celle qui le recevait ce soir ... Après tout, elle avait l'hallucination facile ; et puisqu'elle était à fleur de peau, peut-être se vexerait-elle d'être prise pour une aliénée ... Voilà qui rajouterait un peu plus d'action à ce qui prenait une tournure de réels règlements de compte, de ce qu'il crut entendre.

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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyMar 2 Mar 2021 - 15:44


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L'être féminin n'était plus qu'une carcasse mouvante, oubliant de se nourrir. Trop faible pour se battre et qui pourtant tenait encore debout, qui par surprise pouvait faire bien plus de mal que ce qu'aurais causé un humain dans son état. Pourtant, elle demeurait immobilisé, forcé à observer sans mot dire. Le démon jouait et prenait plaisir à sa souffrance, ce ne serait pas la première fois et puisqu'il n'en était pas la cause direct...

Pourtant, malgré toute attente il accepta sa demande, son besoin. Tel une poupée ébréchée elle tomba au sol dès qu'elle ne fut plus retenue par ces liens, elle eut à peine le temps de le voir remonter les marches lorsqu'elle se redressa. Au fond d'elle demeurait cette frustration, ce gout acre étant donner ces rapports avec son père ou plutôt son abandon à la comprendre. Elle n'avait pas qu'un seul reproche à lui faire, loin de là.

De nouveau sur ses pieds elle se traina  vers la chambre froide où elle sortit de quoi se nourrir, avide de la chair pour la première fois depuis des jours. Ambrosia s'il te plait écoute moi, je sais que tu m'en veut. Je l'ai compris, j'ai commis une erreur et je n'aurais jamais dû...Secouer de sanglot il peinait à avouer sa faute, surtout que contrairement à elle il percevait encore la présence de l'indésirable qui mettait plus d'huile sur le feu qu'autre chose.

Sa démarche passive agressive n'aiderais personne en ce lieu. Dis moi mon ang- Slash ! Il n'eut pas le temps de finir qu'elle lui envoya une gifle des plus violente suivit d'une griffure à sang en plein visage. Moi...un ange...Tu as été très clair sur ce que je représente pour toi et contrairement à toi j'expie mes fautes à chaque fois que je le peux. La colère montait en elle de plus en plus, perceptible dans ses gestes, dans sa voix et dans chacune de ses respirations.

Mon père est mort en même temps que ma mère et si j'ai mis un certain temps à assimiler la chose, je n'ais plus le moindre doute que l'être avec lequel j'ai grandit n'a eut de cesse de vouloir me changer. Je lui ressemble trop ?
Elle continuait à l'assaillir de question plus déplaisante, tout comme son avis sur lui montrant que l'estime autrefois porté avait entièrement disparu. Que se passe t-il ? La seule représentante de ton nom si noble est une belle aliéné c'est ça ?

Lentement elle se rapprochait de lui oscillant violement entre deux état. Les larmes coulait silencieusement le long de ses joues tandis qu'elle retenait les spasmes de sa potentielle transformation. Lui, ne savait pas quoi faire, quoi dire pour l'aider. Il regrettait sincèrement qu'elle prenne les choses comme cela et si au fond sa ressemblance avec sa mère l'avait toujours déranger, c'était davantage pour sa sécurité. Elle ne semblait jamais avoir conscience des risques qu'elle frôlait chaque jours.

Qu'encore cette année le schéma morbide dont il était en partie la cause se reproduise en disait long sur la blessure qu'elle porte en elle. Ma- NON ! Je ne suis rien pour toi. Le mépris et la haine était là en chaque mot et elle finit par l'envoyer valdinguer maintenant qu'elle avait été nourrit. La chaise se brisa libérant l'homme assis dessus. Vas y...répète ton charmant discours que tu as eu sur ton lit de mort. Tu regrette encore plus que je ne sois pas morte à sa place ?

Où plutôt ma conception ? Le monstre bizarre, l'abomination que tu mis sur cette terre et censé causé la perte des croquemitaines s'en sort trop bien ?
Ta mère ne...Oui ma mère, la seule qui m'a aimé comme jamais tu n'a aimé quiconque. Mais vois tu en son honneur je vais te laisser une chance. Elle fit glisser le couteau jusqu'à lui et reprit la parole. corrige ton erreur quel qu'elle soit. Peut être est il encore temps non ? L'homme parfait n'a t-il aucune idée de comment mettre un terme à ces meurtres en série ?

Ambrosia n'avait aucune conscience de la présence de Stolas, si proche et pourtant invisible. Elle l'avait effleuré sans même y porter attention, ne laissant pas le moindre répit à son géniteur. Peut être était il temps de le faire exorciser ou bannir ? Lorsqu'enfin l'homme se décida à se mouvoir il lui fonça dessus comme décider à assumer ce qu'il était, toutefois au lieu de la lame ce fut ses bras l'étreignant qu'elle ressentit. Il la serrait comme si rien n'avait d'importance et comme si elle n'était pas le danger qui le menaçait.

Quand à elle, pour la première fois depuis ces longues minutes elle était médusé et figé.





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Message# Sujet: Re: Time for a break (Seattle) - Pv Stolas    Time for a break (Seattle)  - Pv Stolas  EmptyDim 21 Mar 2021 - 16:02

Time for a break
The accused became the accuser. ••• Sa présence rendit plus difficile les aveux du "père" réincarné de la Croquemitaine. Pudeur, ou cruel manque de sincérité ..? Le Déchu l'ignorait, mais il retourna à l'autre possédé humain un rictus amusé, lorsque ce dernier lui jetait des regards en coin empreints de gêne.
La lenteur de la démarche du fantôme n'eut pas l'air de contenter celle qui se trouvait présentement à la tête de la Cabale ... Car, les coups et les reproches commençaient à se succéder. Il ne pouvait même plus songer à se justifier, sans qu'elle ne l'interrompe, enfin décidée à s'affirmer ... Là aussi, peut-être que Stolas était parti trop tôt ; ou à temps pour ne pas essuyer ce soudain regain d'énergie qu'elle appliqua à une régénération progressive. Elle acceptait enfin de se nourrir ... Pour être enfin lucide, mais à quoi bon s'être affamée, alors ..? Cherchait-elle à se confronter à sa figure paternelle en se préservant comme elle le put de l'humanité dont son espèce avait fini par s'imprégner, à force de vivre parmi les charançons de ce monde ? Quelle que soit la volonté derrière tout ceci, la douleur semblait encore bien réelle, malgré les années. Dire que le Démon ne comprenait pas aurait été un mensonge ; il était lui-même parfois heurté par les ressentiments passés de Stolas, en plus de ses propres chaînes, qu'il traînait avec lui pour étrangler les responsables du sort qu'il avait connu.

Néanmoins, il n'y avait plus trace d'affection en lui. Pas comme c'était le cas pour elle. Elle aurait souhaité être acceptée pour ce qu'elle était, auprès de son géniteur. Du reste, la réciproque semblait douteuse ... Lorsqu'elle le confronta à un ultimatum, l'autre s'accorda malgré tout un instant de réflexion, avant d'opter pour une décision quoi que ce soit. Pas de coup de poignard impliqué ; ou peut-être pas physiquement. Il savait n'avoir aucune chance contre elle ... Raison pour laquelle, il avait raisonnablement renoncé au couteau. Cela dit, la latence de son choix laissa perplexe le Déchu quant aux réelles intentions du père Kane, vis-à-vis de son enfant, peu importe l'étreinte qui en résulta ... Cette brève observation laissa entrevoir un possible mirage de riposte, de la part de l'esprit.
Mais elle se laissa prendre dans son filet, naïve ; prisonnière, étouffée par un amour qu'elle songeait sincère ... Et qui l'était peut-être, finalement ; bien que le spectateur de l'étrange pièce n'en ait pas décidé ainsi.

Le dos de Stolas se décolla du mur contre lequel il était appuyé. Lentement, il s'approcha des deux corps entremêlés ne formant plus qu'une seule et même silhouette. Derrière la Croquemitaine, représentant l'ombre funeste qu'elle ne possédait pas, il se pencha à l'oreille libre de la jeune femme, toujours absent à cause du charme. Puis, le Déchu articula quelques murmures désincarnés, que celui qu'elle avait dans les bras ne saurait comprendre ou interpréter ; ils furent prononcés dans un dialecte s'éloignant de toute langue existant en ce monde. Peu à peu, ces mots provenant de nulle part se préciseraient dans le crâne de la femme blonde, comme une voix familière aux échos multiples, calmes. Inhumaine mais doucereuse, et faussement raisonnée, n'admettant que sa protection.

* ... Sèche tes larmes ... *

Délicatement, la main du Démon balaya la joue de la créature nocturne, comme s'il souhaita l'aider à se reprendre.

* ... Le courage te manque. Rappelle-toi ce qu'il t'a fait ... Et réclame vengeance. *

Le ton devint plus sévère, non pas destiné à la blâmer, mais à la sortir de sa torpeur pour affronter son réel ennemi. Toujours, Stolas demeurerait physiquement imperceptible ; pour Ambrosia, tout au moins ...

* ... Ta volonté ne t'appartient plus. Tu y étais presque. Presque défaite de tes chaînes ... Jusqu'à ce qu'il te garrotte encore. La femme que tu es devenue sans lui, forgée par les épreuves que tu as traversé seule, est redevenue la petite fille qu'il a brisé des années auparavant, et sur laquelle il assoit encore son emprise. Il t'abandonnera, comme il l'a déjà fait ; cette fois, sa démarche est différente, car jusqu'alors, tu ne représentais qu'un échec pour lui ; son déshonneur, avant d'être celle que tu es aujourd'hui. Celle qui a brillé et brille sans lui, à la tête de tes semblables. Ne crains-tu pas de le voir ternir cet éclat ? ... Il n'est là que par orgueil. *


Peut-être ces mots la feraient-elle changer d'avis. C'était une expérience, qui, selon son résultat, offrirait quelques réponses de plus au sujet de la jeune Leader, et de ses faiblesses.

Cette fois enfin, le Déchu se révéla, non plus sous le jour humain de son hôte, mais sous un visage portant les marques de sa corruption. Celle pour laquelle il avait renoncé à la Miséricorde et au Pardon de qui ce puisse être, dans les Cieux ... Parce qu'à présent, même conspué, il était bien plus que ce qu'il n'avait jamais été. Inflexible, ses yeux noirs se braquèrent sur la créature qu'il épaulait quelques instants plus tôt, mais qu'il laissait respirer désormais, espérant qu'elle revienne à elle-même.

« Veux-tu qu'il soit puni ? »

Il se faisait l'austérité qu'elle ne possédait plus, désarmée par un pantin de chair, qui n'avait eut qu'à la toucher dans son extrême faiblesse pour la paralyser.

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