Depuis son embauche au sein du casino les choses s'était améliorer pour elle, elle avait pu reprendre un train de vie plus que correcte en plus d'être constamment rassasié. Evidement, elle n'avait jamais vraiment manqué de rien, mais obtenir les plus belle chose sans le moindre effort était toujours plaisant surtout ôter à la bouche d'autrui. Après avoir tout donner jusqu'à sa propre vie maintenant elle prenait tout et plus encore.

Pour chaque chose créer elle prendrait le double et ce jusqu'à ce que ce qui la ronge s'apaise, qu'Héléa  soit damné et que ce monde soit réduit en cendres. Prenant une grande inspiration pour tenter de se détendre elle finit par quitter son dernier cour peu avant la fin histoire d'avoir le temps de se détendre un peu avant le boulot. Après tout, quitte à faire des heures supp, autant que ce soit dans un cadre plaisant.

Une fois chez elle, la succube prit un long bain avec des sels de bain et de la mousse fit une petit routine beauté. Une heure plus tard vêtue d'une simple robe ne dévoilant que quelques parcelle de son corps  elle prit le chemin du casino. Marchant d'un pas léger et délicat la créature savait qu'elle ne laisserait pas indifférent ceux qui croiserait son passage. Qu'il s'agisse de son parfum n'en étant pas un, de ses courbes ou de son attitude, elle demeurait la parfaite mante religieuse.

Celle que l'on veux possédé quel qu'en soit le prix. Un cout parfois bien plus élever que ce que certain pensait payer mais qui dans la plupart des cas satisfaisait les deux parties. Qu'est ce qu'une âme si ce n'est une légende urbaine ou alors un fluide intangible et invisible pour la plupart ? Entre ceux s'en pensant dispensé ou n'y croyant pas il y a de quoi se rassasier sans vraiment se forcer. Et si la priorité demeurait celle d'Azéla entre ces murs, tant qu'elle se limitait et poussait à la consommation en tout genre le reste...

Se baladant ça et là elle se fit offrir quelques verres, prit quelques numéro jouant les jeune demoiselle croquant à la vie pour la première fois. Pour tant dans le tourbillon de passion embrumé et d'émotion il semblait la suivre du regard sans oser l'aborder. A moins qu'il soit de ceux qu'il faille travailler un peu avant de les faire choir de leur perchoir dorée vers une sentence exquise. Se glissant rapidement à ses côté comme si elle l'accompagnait elle lui parla d'une voix suave. Bonsoir, je t'offre un verre ? Tu semble un peu...ailleurs.

A moins bien sur que tu ne t'ennuis et même si c'est le cas j'ai le lieu parfait pour te distraire. Cet endroit est vraiment génial. Elle transpirait l'innocence et la sincérité et en soit elle ne mentait guère. Souriante et délicate lorsqu'elle effleurait son épaule et son bras elle demeurait une jeune femme presque trop parfaite pour être réel et généralement cela suffisait à flatter bien des égos pour qu'elle obtienne la suite. Pourtant à peine son numéro finit qu'elle comprit bien vite qu'il avait plus. Instinct, habitude ? Peut importe, mais sa soirée semblait avoir prit un nouveau tournant.

Les lumières, les sons et les odeurs, le tumulte et les éclats de rire faisaient monter en elle les sensations du début de la traque. Car grapiller par moment de quoi se faire plaisir n'était point gênant tant qu'elle faisait attention à ne pas enfreindre certaine limites. Le nombre de véritable proie doit être réduit si elle souhaite consommer sur place et ne pas se mettre à dos à la fois les habitués et la directrice des lieux.

La voir flâner aux bras de célibataire ou flirter avec certaines collègues peu vêtue n'ont fait qu'augmenter l'attrait qu'elle semble avoir de base pour ceux qui l'aperçoivent à se promener ou sur la scène avec peu de dentelle pour préserver son intimité du regard. Mentalement elle prend soin de garder à l'œil ceux qui peuvent lui être utile dirons nous, mais porte encore plus d'attention envers les nouveaux venues. La démone est celle leur montrant à quel point ils sont au meilleur endroit sur terre.

Ce soir c'est un brun quelque peu énigmatique pour la belle qui fut l'objet de sa convoitise...Bien sûr il ne pouvait être que différent pour que sans en avoir besoin elle le veuille lui, qui ne semblait d'ailleurs prendre aucun plaisir à être là au milieu des beautés et des subterfuges mis en place afin que le lieu soit parfait à tout point de vue. Leur échange de regard à la fois trop bref et pesant la poussait vers lui comme le papillon vers la flamme.

Son langage ne trahissait pas sa divergence avec l'époque ou son âge véritable et bien que semblant peser le pour et le contre il daigna enfin lui répondre après un silence qui sembla durer mille ans. Cependant, les mots sortant de sa bouche ne furent pas pour plaire à notre séductrice qui dans d'autre circonstances se serait davantage crispé. Là, elle se contentait de lui laisser une chance de réparer son erreur à l'abris des regard respectant par la même les demandes d'Azéla en évitant un grabuge inutile.

Consentir à lui laisser une chance ? Elle se mordit la langue avec force pour ne pas tenter de l'égorger sur place avec ses présomptions et la négligence qu'il avait pour elle. Bouillonnant de l'intérieur elle esquissa malgré tout un sourire, lui prenant la main avec une délicatesse insoupçonné avant de l'emmener dans une pièce un peu à l'écart. Le bruit en arrière plan était désormais presque absent, tandis qu'elle le menait vers un siège des plus confortable et bien plus résistant que ce que l'on aurait pu penser.

Refermant derrière elle ils étaient seul au monde et ce pour un moment. La lumière tamisé dansait sur leur deux corps tandis qu'elle se pavanait, ondulait tout en déployant ses charmes pour le faire chuter plus vite. La pièce n'était pas bien grande, au gout du casino certes, mais au vu de l'usage auquel il servait cela suffirait amplement. Très vite elle se plaça à califourchon au dessus de lui semblant recherché une certaine volupté auprès de lui.

Elle était à la fois tactile et plus qu'entreprenante, prenant ses mains et les faisant parcourir ses courbes en même temps que ses étoffes chutait sur le sol. Finalement, Isalys glissa ses bras autour de sa nuque rapprochant son visage du sien sans franchir le pas. Alors...qu'en penses tu de cette pièce ? Elle déposa un baiser au coin de ses lèvres de manière presque prude avant de tenter de s'emparer de ses lèvres pour un baiser effréné.

Malgré la tension et l'entredeux elle demeurait prudente, c'était lui qui devait chuter pour son plus grand plaisir et ce même si il ne semblait pas encore être transis il tomberait comme tout les autres ou il cesserait de respirer sans nul doute. Ne somme nous pas bien mieux ici ? Son souffle commençait à se perdre, faussement certes, mais il fallait feindre l'excitation et rendre crédible et pressante leur affaire. As tu une idée pour passé le temps ou tu préfère me laisser faire ?

Le regard entendu, la voix suave et l'attitude brulante de désir ne laisser planner aucun doute concernant ce à quoi elle faisait allusion. Elle tentait même de s'immiscer en douceur vers son esprit pour lui permettre d'imaginer et de ressentir les prémices de la tentation.

Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas retrouver face à quelqu'un lui opposant une telle résistance. A ce niveau là, ce n'étais même plus une simple résistance, mais une absence de réaction quasi totale. Sans compter les mots qu'il employait à son égard.  Plus elle déployait de charme et plus il se montrait revêche à son égard, le pire étant sans doute qu'en plus de se heurter à un mur physique, psychiquement ce n'était pas mieux.

Elle aurait pu tenter d'abuser de lui juste pour se dire qu'elle était parvenue à ses fin, mais il était parvenu à la refroidir. A quoi bon se fatiguer pour une si petite satisfaction alors qu'elle ne trouverais rien à aspirer en lui... Étais ce un amie d'Azéla ? Peu probable, à moins qu'il ne soit arrivé trop tôt, quoiqu'il en soit le jeu n'avait plus vraiment d'intérêt. Dire qu'elle était passé assez tôt pour profiter de la pêche facile qu'offrait son lieu de ''travail''.

La main cherchant à la déloger, non à la briser si elle ne se révélait pas la fit sourire. Et elle le laissa juste un peu avant de laisser le reste de son corps suivre l'angle imposé. Glissant sur le sol elle l'écoutait poursuivre comme si de rien n'était, mais elle s'était assurer de deux choses. Un, elle ne pouvait rien tirer de lui ;  deux, une tel force sans le moindre effort n'était pas humaine et limitait le choix.  Se remettant sur pied elle lui fit face avant de reprendre la parole.

Te violer ? Je ne crois pas que je pourrais y arriver aussi facilement. Qui plus est tu sais que je ne t'ai pas amener ici que pour ça, tu le savais sans doute dès le départ alors pourquoi m'avoir suivit ? C'est vrai que les coucherie la nourrissait, mais elle préférait des pantins et des futurs damnés de loin. Elle prit une longue inspiration tentant à défaut de paraitre sympathique d'être un minimum civilisé. D'ailleurs elle en profita pour se rhabiller puisqu'il n'y aurais rien d'autre qu'une discussion en ce lieu à moins que l'un ou l'autre ne se sente bien trop offenser.

Finalement, avec une tenue décente sur le dos elle pris place à ses côtés. Tendant la main, même si elle aurait nettement préférer la lui mettre où elle pense elle se présenta succinctement. Isalys...monsieur le surnaturel. Une si jolie poigne...la lumière ne te gène pas et ce sang froid remarquable. T'es là par hasard ou tu cherche à attirer l'attention ? Pas que cela me dérangeait, mais la directrice n'est pas trop de cette avis et tant qu'elle est heureuse elle me fiche la paix.

J'avoue que pendant un instant j'ai laisser mon égo me dicter ma conduite, mais je n'en ait pas trop le droit en ce moment. Tu voulais simplement te moquer de moi ou tu m'a suivit dans un autre but ? Quand à l'envie de me tuer bien qu'elle t'ait traversé l'esprit tu m'a laissé une porte de sortie, pourquoi ? De nombreuse question se bousculait dans sa tête, certaine qu'elle étouffait dans l'œuf. Bien sûr rien ne t'empêche de jouer la sourde oreille, mais si je te laisse errer sans connaitre tes intentions ça nuira à mes projets.

Donc je peux jouer les aveugles si tu parvient à être plus bavard et plus discret au sein de la foule après.