Richard et Stefano Les vampires n'étaient pas une races particulièrement appréciées mais Richard essayait toujours de comprendre. Dans le cas de Stefano Kray, il se demandait surtout comment il était possible d'être aussi déjanté et de ne pas être poursuivi par les autorités surnaturelles. Il devait peut-être être un véritable caméléon mais il le saurait si les vampires s'étaient mis à soudainement évoluer pour devenir encore plus dangereux qu'ils ne l'étaient déjà. Tout ce que déblatérait le vampire était si hors de propos, fou, que le phénix se demandait si tout cela était vrai ou de la pure comédie servie par un chasseur en guise d'appât sur sa proie. Le capitaine de police ne voulait pas céder à la demande de Kray, de le faire sortir de cellule plutôt que de l'y laisser mais d'un autre côté plus ce dernier restait au poste plus risquait de s'énerver et d'y commettre un carnage. Vu l'illuminé que c'était, il était plus que probablement que l'option bain de sang se produise si Richard jouait trop le con avec le vampire qui se tenait en face de lui.
Le grand brun avait menacé le vampire de le faire rôtir sur place et ce dernier visa juste lorsqu'il lui rappela qu'il ne pouvait le tuer devant témoins. Mais il n'eut guère le temps de répondre quoi que ce soit que Stefano s'approcha de ses deux co-détenus et une vision d'horreur se déroula sous les yeux du phénix qui se cramponna instinctivement aux barreaux de la cellule, sentant le stress être peu à peu rejoint par la colère : en effet, voilà que la sangsue se mettait à hypnotiser les humains et si l'un posait sa jambe levé, l'autre le tuerai. Le vampire revint vers Richard, c'était qu'il jubilerait presque le bougre. Le phénix était coincé, il aurait dû immédiatement appeler la BACS et il aurait été débarrassé de Kray pour un moment. Le vampire se rapprocha encore puis il vint passer sa main sur l'aine du phénix qui lâcha les barreaux pour venir attraper d'une main le poignet du vampire.
- Ne me touche pas, siffla-t-il entre ses dents en commençant à faire chauffer sa main tandis que de l'autre il sortait les clés qui libérerait le vampire. Désenvoûte-les et je te laisse partir d'ici ! demanda-t-il avant de cesser la chaleur qu'il exerçait sur le poignet du vampire puis il le relâcha et s'éloigna un peu pour éviter d'être à la portée de ce fou. Il avait déjà eu des avances mais de cette manière cela avait vraiment quelque chose de perturbant et de malsain, comment le vampire pouvait-il croire que cela lui plairait ? - Je n'ai pas envie de découvrir quoi que ce soit avec toi. Retourne donc faire tes conneries loin d'ici. Laisse ces humains tranquille hors de ton contrôle et tu pourras sortir officiellement, poursuivit-il entre lui montrant la clef qui ouvrirait la porte.