Lieu : Bienvenue dans le désert de Los Angeles ! Ses cailloux pointus, sa chaleur ardente, son beau soleil tout rond, sans aucun nuage. Un désert, quoi. Et posé, juste comme ça, en plein milieu, ou presque, un motel. Peut-être un peu décrépi, peut-être un peu glauque, O.K.. Mais les prix, au moins, ont de quoi faire frémir la concurrence ! En tout cas, allez savoir pourquoi, mais c’est bien ce motel-là, que vous avez choisi pour la nuit.

Vous pouvez faire ce que vous voulez de ce lieu. Vous êtes dans le Paradise Falls, mais qui sait s’il s’agit véritablement de ce lieu et pas d’une imitation parfaite pour vous faire tourner en bourrique…

Contexte : Vous vous réveillez. (Ce qui est déjà bien pour commencer le RP. À vous de décider l’heure de la journée ou de la nuit.) Le motel a l’air étrangement désert. Personne à l’accueil, personne dans les chambres. Personne nulle part. Enfin… Si, puisque vous êtes trois. Oh... Ai-je oublié de préciser que les issues sont bloquées ? Ma faute, désolée (pas désolée)...

Vous décidez de la manière dont vous avez atterri dans ce motel. Il est fort probable que vous ne vous en rappeliez pas vraiment… Oups. On ne vous a jamais dit que l’alcool était mauvais pour la santé ? À moins que vous ayez été drogués ? Ou vous aimez juste les endroits glauques, à vous de voir.

Participants :
@Alessandro A. Wright
@Lyanna Johnston
@Jesus Goodman

Le MJ interviendra régulièrement dans ce sujet.
(Donc, pas à tous les tours, mais dès qu'il en aura envie et sans prévenir, comme un Pokémon sauvage qui surgit des hautes herbes.)

Pour toute question, vous pouvez m'envoyer un MP ou la poser directement dans le sujet de flood ici, je répondrai au plus vite.

Lyanna s'éveilla sans vraiment savoir l'heure qu'il était, avec un mal de tête monstrueux. Sans doute avait-elle encore un peu trop abusé de l'alcool la nuit précédente ? Elle était incapable de s'en souvenir. Sans réaliser d'abord qu'elle n'était pas chez elle, elle songeait avec une certaine impatience à ce grand verre d'eau accompagné d'aspirine que Bradley lui servirait quand elle descendrait l'escalier, puis au succulent petit déjeuner "lendemain de cuite" qu'il lui préparerait... Oui, sauf qu'en ouvrant les yeux, elle constata avec effroi qu'elle n'était pas chez elle. Et pas même non plus dans un endroit qu'elle connaissait. C'était quoi cette chambre glauque et ignoble ? Pas une suite au Lux ou dans un autre hôtel cinq étoiles dont elle avait l'habitude, pour quelques folies avec un amant d'un soir... Elle se redressa aussitôt, faisant face avec une grimace à un rayon de soleil qui amplifia son mal de tête. Elle regarda le lit dans lequel elle était allongée. Les draps étaient de mauvaise qualité et en agressaient presque sa peau délicate. Aussitôt, elle se leva, titubant un peu. Elle regarda la pièce, somme tout assez petite, et se dirigea vers la porte. Elle l'avait pas ses affaires, pas de sac à main, pas de téléphone portable. Il lui fallait un téléphone pour contacter Brad pour qu'il vienne la chercher, ou au moins un taxi pour rentrer chez elle. Heureusement elle était toujours habillée et portait encore ses chaussures. Heureusement encore, elle semblait avoir occupé une chambre au rez de chaussée. Vu l'état, elle aurait été bien incapable de descendre seule des escaliers sans se casser la figure.
Tant bien que mal (surtout mal), elle atteignit ce qui faisait office de réception, vide de surcroît. Pas de doute, elle était dans un motel. Elle n'avait jamais mis les pieds dans un tel endroit.

- Qu'est-ce que je fiche ici ?! marmonna-t-elle.

Aussitôt, elle appuya sur la petite sonnette, espérant faire venir une personne afin de pouvoir quitter ce lieu répugnant le plus vite possible. Elle avait envie d'un bon café et de quelque chose pour faire passer cette épouvantable migraine. Alors qu'elle attendait impatiemment, ses ongles tapotant le comptoir, que le ou la réceptionniste daigne arriver, elle entendit des pas derrière elle et se retourna, espérant trouver là son salut.

Ses paupières frémirent à la lueur du soleil qui traversait le maigre filet que le rideau laissait filtrer. Etrange sensation chaude sur le visage d’Irvin, qui pourtant avait bien l’habitude de la chaleur. Il garda les yeux fermés un instant en se disant qu’il pouvait bien attendre quelque instant avant de se réveiller. Il tâtonna de ses mains les draps qui avaient dû le recouvrir la nuit, s’attendant à se que le chien de son hôte soit à ses côtés, ou du moins qu’il ne vienne lui lécher la main. Le démon ouvrit les yeux soudainement sentant le vide à ses côtés. Le plafond qui s’étendait devant lui était d’un gris presque marron, bien loin du blanc qu’il avait l’habitude de contempler à son lever. Il n’était pas chez lui. A moins qu’on ait repeint le plafond sans qu’il s’en rende compte. Peut-être avait-il oublié qu’il l’avait fait autrefois ? Non il ne pouvait pas douter d’un plafond qui accompagnait son réveil depuis quelques mois maintenant. Il se redressa, sentant ses membres engourdis par il ne savait trop quoi, sans doute le matelas encore plus minable que celui qu’il avait habituellement. C’était sans doute ça, se mettant alors à faire des cercles avec ses bras pour mieux se mouvoir, observant la chambre dans laquelle il se trouvait. Elle était miteuse, une télé se tenait en hauteur pour ceux qui voudraient regarder les informations ou quelques séries mielleuses, un bureau dans un coin trônait sans que rien ne soit posé dessus. Irvin avait dormi habillés, ce qui n’était pas ses habitudes. Le démon détestait ça, mais il avait bien l’impression qu’on s’était joué de lui. Se relevant rapidement, il observa la pièce, ouvrit les rideaux pour observer le motel dans lequel il était apparu sans savoir pourquoi. Irvin était agacé, sentant la rage venir au fond de lui. Était-il seul dans cet endroit minable ? Comment était-il arrivé ici ? Comment et pourquoi ? Qui avait osé le déranger dans cette monotone vie qu’il occupait pour l’emmener dans ce genre d’endroit ? La rage ne le quitta pas et il chercha dans ses poches une raison de cette situation. Au lieu de ça, il trouva simplement un paquet de clope. Bon au moins il y avait ça, alors que cela ne lui faisait absolument rien depuis un bon moment, Irvin appréciait cette sensation de fumée et de destruction qui s’insufflait dans le corps de son hôte. Tenant le paquet dans sa main, il sortit de la pièce, encore heureux que ce n’était pas fermé, il n’était pas certain qu’Irvin aurait apprécié encore plus la situation. La porte claqua derrière lui, tandis qu’il se mettait à descendre les escaliers du premier étage où se trouvait la chambre où on l’avait enfermé. Irvin s’arrêta dans les escaliers pour allumer sa clope, puis se mit en marche vers une potentielle sortie, s’avançant d’un pas décidé pensant que rien ne pourrait l’arrêter. Il passa devant la réception sans faire attention à la personne qui attendait, mais l’informations arrivant à son cerveau, il retourna rapidement sur ses pas. Irvin resta un instant là à la regarder, tirant sur sa cigarette. « Bon apparemment je ne suis pas seul ici. » Il se rapprocha d’elle, presque amusé de voir qu’il y ait quelqu’un d’autre. Alors qu’il retirait sur sa cigarette, d’autres bruits de pas résonnèrent dans le désert.

Mes paupières s'ouvrent en douceur. Dehors le soleil semble déjà levé et me fait mal aux yeux. Instinctivement ma main se porte sur eux pour les protéger de son intensité. Ma tête se lève ensuite lourdement des oreillers crasseux sur lesquels je suis allongé. Encore à moitié endormis, je me lève ensuite péniblement du lit où je suis couché. J'époussette mes vêtements, puis mon regard se pose tout autour de moi alors que je tourne sur moi même pour comprendre où je me trouve. Mais bordel où je suis ? Et pourquoi ai-je l'impression d'avoir bu tout un océan de whisky tellement ma tête me fait mal ? Je m'étire un peu, puis je m'assois à nouveau sur le lit et je réfléchis à comment j'ai pu arriver là ? Le dernier souvenir qu'il me reste d'hier c'est d'avoir passer ma soirée avec Esteban et puis plus rien le troue noir total. J'ai la gueule de bois ma parole. Ça ne m'est plus arrivé depuis au moins 500 ans. Bon je ne vais pas m'éterniser dans ce taudis. Je me relève à nouveau et je sors de ma chambre.

Dans les couloirs tout semble désert même abandonnée. J'ai beau tendre mon ouïe vampirique je n'entends rien sauf les insectes qui grouillent sur le sol et dans les murs du Motel. J'avance encore avec précaution et soudainement j'entends d'autres personnes. J'ai vraiment dû forcer sur la dose d'alcool car mes sens surnaturels en sont troublés. Je me dirige vers les voix que j'entends et je ne tarde pas à tomber sur une sorcière et un démon. Je m’avance et je me décide à poser la question : "Bonjour. L'un de vous sait-il où nous sommes ? Et comment sommes nous arriver ici ? Je ne sais pas vous mais moi je n'en ai aucun souvenirs." Peut-être en sauront ils plus que moi du moins je l'espère.