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 misfortune thief | ft. Elisabeth

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Message# Sujet: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyMer 15 Avr 2020 - 16:19

Il était quelque chose comme minuit et des minutes qui traînaient. C'était une nuit chaude, à Los Angeles, comme elles se trouvaient familières à l'être. On ne distinguait aucune étoile parmi les couches polluantes de lumières et autres abjections aucunement naturelles. Et Solette aimait bien cela ainsi. Différent de sa ville natale; bien plus sombre, en son poétique sens.

Le ciel n'était pas son attraction principal pour le moment. Le temps lui faisait une impatience vibrante. Elle tourna son avant bras à son visage et donna quelque coups d'ongles à sa montre protubérante au poignet.

C'est le temps qui fige ou ma montre qui est bonne pour que je la piétine, enfin?! Ça fait combien de minutes que je poireaute là, à l'attendre comme une conne?! Si je l'attends encore cinq minutes de plus, je jure que je lui fous dans le cul, son sachet de dope.

« Solette, si de telles transactions vous tendent les nerfs à ce point, il faudrait réfléchir à votre manière de savourer la vie à nouveau. Soyez judicieuse. »

Oh, ta gueule, Basile. On sait bien, toi, t'as pas besoin de cet argent-là. Laisse-moi vendre ma drogue, et je te laisserai bouffer tes petites souris vivantes. C'est clair, tête de noeuds?


Son python royal était sous son manteau de cuir, collé contre sa peau, à lui faire une climatisation de sang froid écaillée. Basile était caché sur ses épaules jusqu'aux extrémités de ses bras, ou presque. Il était loin d'être une tête de noeuds. Solette le savait. Toutefois, il savait faire preuve d'une résilience particulièrement magnifique lorsqu'il s'agissait de l'impatience inutile de sa nouvelle compagne sorcière.

Solette s'alluma une huitième clope de la soirée, la tira comme s'il eut été le dernier repas d'avant sentence. La ruelle était tranquille. Elle était à l'arrière d'un commerce fermé à cette heure. Elle aimait cet endroit pour son nom évocateur.

Généralement, je me fais pas chier ici. Mais là...

Enfin, une limousine d'ébène se traîna vers elle. Trop somptueuse et léchée pour les poubelles qui jouaient aux escortes pour elle. Un humain en cravate immaculé, d'une peau pâle et légèrement botoxée, lui proposa un timide sourire après avoir baissé sa vitre.

« Désolée... pour mon retard... le boulot, vous savez! »

Ma mâchoire se durcit. Je le regarde droit dans les yeux, et pose encore ma cigarette sur mes lèvres. Je gesticule exagérément, j'en ai vraiment ras-le-bol et je le laisse savoir.

« Non, mais vous m'avez vue, crétin? C'est vraiment ça, un riche, ça pense que le monde tourne autour d'eux et veulent tous se mettre dans leurs pompes, hein?  »

Et là, et là, il me regarde avec un air mécontent. Le petit fils de chien, il ose?! Je me penche sur lui, et lui crache de la boucane dans la figure. Puis, j'éteins mon bâton de cancer sur sa peinture parfaite. Je vais lui foutre dans les dents...

« Solette att- »


« J'ai attendu une heure de plus pour vous! Ça va pas la tête?! Mais on se prend pour qui avec cette tête enflée? Vous me faites 200$ de plus pour l'attente, ou je fous le camp et vous ne toucherez plus jamais à l'Uwabe de votre vie. »

L'Uwabe était la raison pour laquelle Solette se permettait d'attraper quelques toxicomanes au piège. Uwabe était le nom d'une membre de sa famille qui avait créé cette plante, dans les années 70, quand les gens cherchaient l'illumination par la consommation de plantes sacrées hallucinogènes. Uwabe était en fait un mélange d'herbes qui devaient être récoltées et traitées avec quelques sortilèges et rituels de base. C'était une drogue qui s'apparentait à la sensation d'être dans un rêve éveillé, un état qui était sensationnel dans les début de sa consommation, et qui s'atténuait au fil de la tolérance accumulée.

Et comme n'importe quelle drogue fabriquée avec des intentions d'esprits voulant le Mal, elle était terriblement nocive pour les humains. Atrocement addictive, autant que l'amphétamine, et pouvait les amener dans les enfers les plus démentiels et noirs de leur être.

Menacer un homme de pouvoir et de fortune à me donner ce que je veux sinon je lui coupe tout, c'est un bon jeu de contrôle, non?

« Solette, là, regardez. »

Je me redresse. Il y a deux énormes gorilles en costumes de Monsieur qui sont sur mes côtés. Ils me dépassent malgré mes gros souliers plateformes, inutile de le dire. Cet homme pense sûrement avoir à faire à un cartel à démanteler pour avoir sa drogue. Il doit sûrement pensé qu'on peut me tuer, me piller et qu'il peut avoir autant d'Uwabe qu'il le veut. Dès la première hypothèse, il a tort. Cet enfant de chienne peut s'essayer, on sait tous qu'ils ne peuvent rien contre moi, quand même.

« Ouais! T'es un mec avec de vraies couilles toi : tu paies deux baraqués me défoncer la gueule d'une femme plus mince que toi! »

J'ai le temps de saisir mon amulette Mbamawu qui tient à ma taille d'une tresse d'une sorcière de ma famille. Il s'agit d'une protection ancestrale qui nous suit depuis toujours : une fois la tresse déchiré de sa ceinture, elle devient un maléfice à tout ceux dont la haine de l'utilisateur est projetée. Je vois le baraqué à ma droite bouger - il doit penser que je veux saisir un fusil - et je lui claque l'amulette dans le front de toute mes force. Un bruit de croquettes et une odeur de champignon forte m'explose au visage. Ça vient de son front. Moi, je hurle, je grogne, de tous mes poumons, en lui crachant dessus :


« Kite Mbamawu grate lavi ou! Ou menm ki oze- »

Et là, je me sens soulevée de terre et plaquée contre le mur de brique derrière moi. Je perds souffle. Mais ça ne fait pas mal. Non, putain, je sens mon familier perdre sa contenance dans le choc. Il a amorti mon coup!

« Basile!! »

Le garde du corps costaud pense faire tomber un fusil de ma main et vois mon amulette. Son compagnon en arrière est à quatre pattes, son front se creuse et se noircit à vue d'oeil. Il gémit. Et Basile ne répond pas.

Avant que je puisse faire quoi que ce soit, je reçois un coup à la gueule. Je sens le métal vite remplir ma bouche. Puis un autre coup à la gueule. On me cogne la tête sur la brique. On me parle, mais je n'entends que de l'acouphène. Je serre mon pentacle de Mbamawu si fort dans ma main que je vais m'en faire un tatou. Mais l'autre, il me tient par la gorge, maintenant, Il m'empêche de parler, l'enfoiré. Rien à faire : je perds mon souffle. J'essaie de lever mon oeil enflé vers le riche dans la limousine qui n'a pas bougé un doigt. Il ose me parler :  


« Alors, on a notre marché : tu reviens dans une semaine ici avec la même dose et tu me laisses ma marchandise au prix habituel. Ça, c'est parce que je suis généreux. »

Mon coeur pompe que l'enfer dans mes lèvres et mon cou. Je ne pense qu'à Basile qui ne répond pas. Comment ça aurait pu aller aussi vite, aussi mal?! Saleté de grosses merdes! Je cris, alors, à m'éviscérer sur place :

« Je te maudis sale enfoirré! Toi et ta famille, au nom du grand créateur Mbamawu, je te fais maléfice de perdition à jamais!! Enculé!! » »

Je crache en sa direction. Tout ne peut que bien se terminer, à présent.
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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyJeu 16 Avr 2020 - 15:18




Misfortune thief


Elisabeth & Solette




J’avais passée une excellente semaine. Mes ventes avaient battu tous les records que je mettais fixé et j’étais vraiment heureuse. Mon marché noir fonctionnait très bien lui aussi. Snow me tannait depuis des semaines pour que je prenne un peu de temps pour moi. Ceci dit, elle avait raison, ça me ferait le plus grand bien. J’avais donc décide de me faire une séance de cinéma toute seule. Lyanna était beaucoup trop occupée pour que je l’invite, et j’étais beaucoup trop timide pour inviter Albert. J’avais donc décidé d’aller voir une nouvelle adaptation de mon livre préféré Orgueils et préjugés. J’avais hâte.

Snow était donc partie faire un tour en forêt de son côté. Il faisait très beau ce soir là, on pouvait voir les étoiles dans le ciel. Il n’y avait pas un nuage. Je prenais mon sac à main et mon manteau. Une fois mon appartement fermé, je m’y rendais à pied. Mon quartier ne craignait pas et à cette période, tout le monde se promenait. Une fois arrivée devant le cinéma, j’allais m’acheter un ticket et j’entrais. Je prenais bien sûr soin de me prendre deux trois choses à grignoter. Ce ne serait pas une vraie séance de cinéma sinon.

Je ressortais de la séance du cinéma des étoiles plein les yeux. Cette adaptation avait été excellente, et les acteurs incroyables. Tout en marchant, j’appelais un peu mes parents. C’était une habitude, on s’appelait au moins une fois par semaine environs. Des fois plus, mais rarement moins. Ils étaient heureux que je dois en ville posée dans ma boutique et non pas en train de voyager. Ils avaient toujours peur pour moi. Mais la petite fille avait grandi et je ne me mettais jamais en danger. Bon d’accord, j’avais ouvert un marché noir, mais pour le moment, je n’avais jamais eu la moindre altercation.

J’avais hâte de raconter tout ça à Snow, enfin, si je la voyais avant demain matin, car il lui arrivait parfois de dormir en forêt. Mais je ne me faisais pas de souci pour elle. Elle était toujours revenue entière. Je prenais la décision de couper par la ruelle qui donner à l’arrière de ma boutique. Je serais rentrée plus vite de cette façon. J’avais envie de me prendre un bon verre de vin et de me couler un bon bain chaud avec tous plein de mousses. Je souriais à cette idée de détente.

Mais une fois engagée dans la ruelle, je plissais les yeux. Je ne savais pas si c’était mon imagination qui me jouait des tours, mais je voyais, ou du moins, je croyais voir, une femme au sol avec une limousine qui démarra un peu trop rapidement à mon goût. C’était quoi ce délire ? Est-ce que cette femme venait de se faire agresser ? Je me mettais à courir dans sa direction. Cette dernière s’était relevée entre temps. Mon Dieu, mais que venait-il de se passer ? Tout un tas de questions me traversait l’esprit. Qui s’étai ceux-là. ? Que lui voulait-elle ?

« Oh mon Dieu mademoiselle est-ce que ça va ? » Je voyais qu’elle avait du se prendre plusieurs coups à en juger par les marques qu’elle avait sur son visage et le sang qui coulait. « Est-ce que je dois appeler quelqu’un ? » Je ne pouvais pas la laisser toute seule, et si ces sals types revenaient ? Non, c’était beaucoup trop dangereux. « Je vis dans l’immeuble qui se trouve juste derrière vous. Venez avec moi, vous y serez en sécurité. » J’allais aussi lui préparer des potions pour la soulager au mieux.

Enfin, à partir du moment où elle acceptait mon aide. Si elle préférait s’en aller, libre à elle. Je n’étais pas le genre de personne qui créait des problèmes. Je lui proposais juste mon aide, mais je savais qu’en règle général, les personnes avaient tendance à refuser qu’on les aide. Ils pensaient qu’ils pouvaient être capable de gérer la situation tout seul. C’était ce genre de réaction qui les menaient tout droit dans le mur dans la plupart des cas. J’attendais donc patiemment qu’elle me dise si elle était d’accord ou non. Je ne la connaissais pas, mais je trouvais normal de l’aider.

Je voyais une bosse sous sa veste, mais je ne savais pas du tout de quoi il s’agissait. « Est-ce que c’est un animal ? Est-ce qu’il va bien ? » Si cette jeune femme était une sorcière, il devait très certainement s’agir de son familier et je sais à quel point on tient à eux. J’attendais qu’elle me dise si elle était d’accord de me suivre ou non. Je venais de me rendre compte que je ne mettais pas présentée avec tout ça. "Je m'appelle Elisabeth Black, je possède la boutique qui se trouve juste derrière vous."

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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptySam 18 Avr 2020 - 15:34

L'homme qui gémit au sol entre dans la limousine en pleurant comme une mauviette. Il crie qu'on lui enlève «ça» à son patron qui ferme sa fenêtre de limousine. L'autre gorille me tient toujours. Je ne sais pas s'il cet humain à la cervelle de moineau et au à la poigne de sangsue est assez superstitieux pour comprendre. Mais, en tout cas, il a l'idée brillante de m'arracher l'amulette des main. Oui, voilà, c'est bon comme ça, crétin de baraqué. Si je savais le nom de ta mère, j'irais pisser sur sa tombe après l'avoir assassinée.

Solette avait beau s'enrager intérieurement les dents aussi serrées que les mandibules sont peuvent en supporter la pression. Elle avait les yeux bourrés de larmes qui s'entêtaient à ne pas couler. Tout ce dont elle pensait en ce moment, c'était Basile, l'esprit noir. Maintenant, la sorcière s'entendait parler plutôt que de dicter consciemment son incantation :

« Toussaint Louverture, mennen chatèy yo nan siksè! Toussaint Louverture, ban m 'bèl kalite madichon pou lènmi san nou yo! »

L'amulette tomba des mains de l'homme. En fait, ses doigts se pourrissaient en se retroussant vers l'arrière dans un craquela distinctif. Celui-ci ne criait pas, il tenait son poignet infecté les yeux gros comme des balles. Il recula, et se fit engouffrer rapidement par l'antre roulant des cris incessants de garde du corps. Solette tomba à genou, et tâta le sol pour son amulette fumante. Un filet de bave rouge coulait de sa lèvre, et sa vision était flouée. La limousine fit crisser ses pneus et s'enfuit à l'horizon noir de la ruelle.

« Basile... Basile... Basile, putain, réponds-moi tout de suite!! Merde! Merde! Basile, arrête!! »

Je sens que je viens de frôler la transe colérique, et maintenant je sens que je vais éclater en sanglot. Quand je me redresse, sur mes jambes qui tremblent comme des petites faiblardes, je sens que Basile est tout mou dans mon dos. Mon coeur bat tellement vite que je pourrais vomir.

Je sursaute : il y a une voix de femme dans mon dos. Je me retourne, en m'appuyant de ma main au mur de briques. Je l'ai pas entendue venir, elle. Qu'est-ce qu'elle a vu au juste?! M'aider... Oui, logiquement.

Elle me demande si elle doit appeler quelqu'un. Je hoche de la tête négativement, frénétiquement. Si y'a bien quelqu'un que j'ai pas envie de voir en ce moment, c'est bien un cochon. Ses traits me donnent une idée de gentillesse, de douceur, de pureté, presque... Je suis si surprise que le noeud dans ma gorge disparaît immédiatement. Elle me propose de l'accompagner dans son logement pour m'aider.

Alors, là, ma tête tourne à cent-mille à l'heure pendant deux secondes. L'idée sûre et sensée serait de m'en aller sans lui dire un mot. De retrousser les talons, et de vérifier l'état de Basile le plus rapidement que possible. Pourquoi est-ce que j'ai cette intuition qui me gratte le cerveau? Pourquoi je me sens assez dirigée vers elle pour ne pas avoir pris fuite, déjà? C'est qui, elle? Et surtout... si les énergies m'incitent à la côtoyer, qu'est-ce que je vais bien pouvoir en tirer..?

Finalement, je pince les lèvres et, toujours silencieuse, je la dévisage. C'est une inconnue, je vois pas pourquoi elle serait mon amie, même si elle est gentille comme une maman envers son nouveau né. Et c'est là que le déclic se fait dans ma tête : elle a remarqué Basile. Et elle demande même si il va bien. Toujours muette, je ne lui rétorque qu'un air intriguée et dérangée en levant le menton. La boutique bizarre de fleurs, là? Black? Black... Est-ce que ce nom de famille me dit quelque chose...

C'est une sorcière, j'en suis certaine, maintenant. Et je n'ai aucune idée si c'est de bonne ou mauvaise augure pour moi. Mais quelque chose me dit qu'elle est assez gentille pour faire preuve de naïveté, peut-être... Peu importe, je décide finalement être assez curieuse pour l'accompagner. Je prononce, enfin :


« Je sais pas, il ne parle plus. Je sais pas. Je crois qu'il est... »

Je ne suis pas capable de terminer ma phrase. J'avale difficilement, et secoue ma tête pour ne pas qu'elle voit mes yeux plein d'eau. La honte total, quoi! C'est quoi une grande femme adulte qui pleure pour son petit serpent qui la vouvoie tout le temps... Je reprends un air dur, sourcils froncés, regard décidé.

« Solette... Solette, je m'appelle. Je crois qu'il faudrait aller à l'intérieur pour voir comment il est... »

Visiblement, sans se soucier du sang qui coulait et tachait le ciment crasse sous leurs pieds. Enfin, Solette pensa ranger son amulette dans sa poche. Ses doigts tremblaient toujours.
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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptySam 18 Avr 2020 - 18:56




Misfortune thief


Elisabeth & Solette




Cette jeune femme est complètement déboussolée. Je sens quelque chose de puissant émaner d’elle. Sans nul doute possible, elle est une sorcière et qu’elle soit bonne ou mauvaise, je m’en fiche. Elle a besoin d’aide et à première vue, son familier aussi. Je ne peux pas rester sans rien faire, je ne veux pas passer mon chemin et l’ignorer. Je remets une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. A première vue, elle n’a pas de blessure grave et heureusement. Son familier a l’air mal en point et je sens mon cœur se serrer. Je serais dans le même état qu’elle s’il arrivait quelque chose à Snow.

« Venez, ne perdons pas de temps Solette. » J’aime bien son prénom, je me demande d’où elle vient. Mais je pense que j’aurai toutes les réponses à ces questions quand elle se sentira mieux et quand on en saura un peu plus sur l’état de son familier. Je passe devant elle en marchant lentement. Car je me doute qu’elle doit avoir mal partout après le traitement qu’elle a eu. Comment des hommes peuvent-ils être lâche à ce point ? Franchement, ça me donne envie de vomir. S’attaquer à une femme ?

Une fois arrivée devant la porte de ma boutique, je l’ouvre rapidement et j’invite Solette à entrer. Pour accéder à mon appartement, il faut traverser ma boutique. Une fois qu’elle est à l’intérieur, je prends soin de fermer à clef derrière nous. « Ma maison est protégée par un sort, vous ne risquez rien. Suivez moi. » Je passe devant elle et je monte les escaliers qui mènent à mon appartement. Snow n’est pas là, elle sort se promener toutes les nuits. Je pose mon sac et je retire mon manteau. « Vous pouvez poser votre familier sur la table ? »

Je ne sais pas encore ce qu’elle a comme animal, mais il y a une chose dont je suis certaine, je vais faire mon maximum pour le sauver. J’essaie de me consoler en me disant qu’avec un peu de chance, il est juste sonné et qu’il n’a rien de plus. Je vais rapidement chercher de quoi préparer une potion pour le réveiller. Puis, j’attends que Solette s’execute.


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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyJeu 23 Avr 2020 - 16:51

Je sais pas si c'est ma tête qui tourne comme un fouillis de bordel, je sais pas si c'est chacune des molécules immatérielles de mon énergies qui fou le camp vers Basile, je sais pas si c'est mon cerveau qui a rebondit un peu trop fort dans mon crâne quand l'autre gorille m'a tapé dessus...

Mais là, je suis pleinement Elisabeth. Je sais habituellement cerner le mensonge chez les gens pas net. Elle pourrait être une puissante magicienne noire. Une excellente menteuse. Elle respire la pureté d'un ange qui s'est trompé de voie. Elle est tellement gentille qu'on pourrait croire une humaine inconsciente du réel. Si elle me ment, je m'arrange personnellement à ce qu'elle gagne n'importe quel putain d'Oscars.


Il y a un moment que Solette ne comprit qu'au flou, dans lequel elle se faisait tirer par la voix bien gentille d'Elisabeth. On dit aux enfants des écoles banales de toujours vérifier si une poignée est chaude avant de traverser sa porte, lors d'un incendie. On n'a pas besoin de dire aux sorcières de se méfier des sorts qu'on leur impose potentiellement par l'entremise des demeures ou objets. Pourtant, Solette qui était bien mise en garde par la voix charmante de sa sauveuse, entra dans la place sans aucune arrière pensée. C'était l'adrénaline, la panique. Non, le pire n'était pas passé, encore, pour la prêtresse vaudou.

Elle la suit comme un robot dans les escaliers. Elles pénètrent une pièce et Solette revient à elle, de son hypnose cérébrale s'étant elle-même imposée, dès qu'elle voit la table. Elle comprend.

Tout de suite, je sors Basile de ma veste de cuire, d'une mouvement rapide et aussi doux que s'il aurait été le plus précieux des cristaux. Je ne sens plus mon coeur battre quand je vois son visage. Ses yeux sont presque fermés, mais ses paupières ne se touchent pas... Je sens sa peau froide, à la texture familière et presque lisse. Je le dépose sur la table. Je retiens tellement mes pleures que ma mâchoire vibre. Je dépose mon oreille sur ce que je crois être l'emplacement de son coeur. Je sais pas... Je sais pas j'entends rien mais... je sais pas...

Ma lourde bottine va donner un coup de pied sur le pied de la table. Elle tremble, sur un gros bruit grotesque, sec et fort. Basile a une légère secousse, qu'il reçoit très mollement. J'aimerais lui crier dessus, mais je serre la table à la place.

Voyons. Réfléchis. Tu peux faire quelque chose. Tu n'as pas qu'appris à maudire toute ta vie. Tu sais guérir. Tu ferais quoi, là, pour un serpent... Pour un serpent qui a quoi? Un traumatisme cranio-cérébrale?! Ça se règle pas, ça, merde!!


« Tu peux essayer n'importe quoi... »

Je sens qu'elle considère les familiers. Elle n'en a pas. Pas en ce moment, en tout cas. Mais ça se ressent, dans son ton. Je suis si désespérée et en dehors de moi-même que je lui fais confiance.


Au fond, tu ressens bien que c'est de ta faute. Tu entends à nouveau Basile essayer de te dire d'attendre avant tu n'ouvres ta grande gueule. Tu ne veux pas l'admettre. Ça te tuerait sur-le-champs.
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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyJeu 23 Avr 2020 - 18:00




Misfortune thief


Elisabeth & Solette




On arrive enfin chez moi et je me dépêche de sortir tout ce dont j’ai besoin pour tenter de réveiller son familier. Déjà, ce dernier n’a pas de blessure extérieure. En ce qui me concerne, ce n’est pas spécialement une bonne nouvelle, les blessures internes sont les pus graves. Pendant que je suis occupée à tout mettre en place, Snow entre par la fenêtre, mais avant de se poser sur son perchoir, elle a un mouvement de recule qui dure quelques secondes. Les serpents et les oiseaux ne sont pas vraiment de bons amis. Je lui explique rapidement la situation.

Elle va se poser non loin de Solette et va poser doucement sa tête contre elle. Snow a toujours était douée pour réconforter les gens. Elle n’a pas besoin de parler. Les gestes sont plus forts que les paroles parfois. Je prépare ce que je pense être utile. Une sorte de pâte que j’étale avec douceur sur tout le corps de Basile. «
Naturae, nisi innocens mihi prodest. »
Je répète cette phrase encore et encore. Je prie tout ce que je peux pour que tout est fonctionné. Mais maintenant, ça ne dépend pas de moi, ça dépend de Basile.

L’attente est longue, terriblement longue et l’ambiance qui règne dans la pièce est très lourde. Je regarde Basile en l’encouragent intérieurement. Il doit se réveiller, il est plus solide qu’il en a l’air j’en suis intimement convaincue. Je fais le tour de la table et je vais prendre doucement la main de Solette dans la mienne pour essayer de la soutenir au mieux et de lui donner du courage. De mon côté, j’ai fait tout ce que j’ai pu. Mais si vraiment ça ne marche pas, je pourrais toujours appeler Lyanna pour qu’elle puisse venir me donner un coup de mains. Des fois, deux sorcières valent bien mieux qu’une seule. J’ai es yeux rivé sur Basile et je retiens mon souffle.


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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyLun 27 Avr 2020 - 2:01

J’oublie un bref moment d’être démolie de partout à l’âme quand une magnifique chouette blanche s’amène dans le cadre de la fenêtre. Elle nous regarde, et discute probablement de toute cette pagaille avec Elisabeth. C’est l’éclat vif de son plumage dans cette situation totalement terne qui me sonne. Mais après m’être ressaisie, je me jure que si elle touche à une écaille de Basile, je la tue.

Après cette réflexion hâtive, Snow fit tire d’aile jusqu’à son côté, où elle reposa sa tête sur Solette comme une charmante familière faisant preuve d’autant de bonté spontanée que sa compagne. Cela gifla la prêtresse vaudou en plein visage, et elle se tue. Sans même s’en rendre compte, alors qu’elle fixait Basile, sa tête dériva légèrement vers celle de Snow. Jamais elle n’avouerait une affection répondue.

Je ne connais rien du sort qu’Elisabeth emploie. Mais rien de noir n’émane de cette énergie fine, maîtriser, et puissante. Je garde tout dans mes globe qui ne veulent rien manquer, qui gardent mes paupières grandes ouvertes. Rien ne se passe. Je ne lui parle à peine, moi-même. Tout ce que je lui souffle c’est de me suivre, parce que je sais qu’il sait déjà quoi faire. Avant de devenir un serpent, il était un mage d’esprit et de pouvoir bien plus grand que je ne le suis. Je peux pas mettre ce respect de côté.

Après un moment qui sembla un siècle défini, Basile se remua en écarquillant les yeux ronds. Il s’agita d’un spasme agressif, et siffla contre Snow dans un réflexe de reprise de conscience. Solette le toucha, d’une poigne douce et ferme, pour le ramener à lui-même. Pour transférer son énergie à lui, et recevoir enfin la sienne, en vie. Son visage de sorcière était fracassé par un effort de ne pas pleurer d’émotion, et une rigidité vive.

« Tu ne me fais plus jamais ça, merde! Plus jamais, ou je te fais regretter la prochaine fois! » pesta Solette de son ton humain à Basile qui ne comprenait évidemment rien.

C’est mieux ainsi. C’est pas sa faute. C’est la mienne. Après avoir bien échangé mon être avec lui, je cesse de le toucher et je crois les bras. J’essuie mon visage, j’essaie d’enlever les traces de faiblesse pour me raccrocher au moment présent. Tout le monde va bien, tout est ok. Ça goûte le sang dans ma bouche, et j’ai mal au nez, mais personne va crever. Basile nous regarde, et attend les explications qu’il se doit d’avoir. Je lui réponds, les bras croisés :

« C’est Elisabeth, elle t’a sauvé. L’autre t’as cogné la tête… Je suis désolée… »


Basile ne répond que d’un geste que Solette comprend. Un amour que tous les sorciers possédant des familiers connaissent les unie fortement, malgré tout. Basile se saisit, ignore la chouette complètement, et rampe lascivement vers Elisabeth. En s’approchant d’elle, il rejoint sa main et lui tire la langue, doucement. Et pendant de telles galanteries, il ordonne à Solette :

« Dites-lui que, de mon existence, mes yeux n’ont frôler une aussi jolie sorcière. Je suis pour la vie infiniment reconnaissant de ses actes de bravoures prouvant sa bonne foi et son art puissant. »

Alors que Basile faisait une genre de révérence, Solette roula des yeux et laissa tomber ses bras de chaque côté de son corps. Elle lui obéissait, juste parce qu’elle s’en sentait obligée après de telles aventures presque quasi-létales.

« Basile fait dire que… ‘’de toute sa existence, ses yeux n’ont jamais frôlé une aussi jolie sorcière…’’ et que ‘’pour la vie il est reconnaissant éternellement de vos actes de foi de bravoure de votre art magnifique… ‘’ enfin, un truc du genre. Il a toujours été un lady’s lover, il faut pas lui en vouloir. Ça va, il sait qu’il a aucune chance avec vous… »

Mon coeur commence à cesser son cirque délinquant. Je me permets de blaguer, en son nom. Je le regarde fouiller les alentours du regards. Mon snob de Basile ignore la chouette, probablement par jalousie ou un truc débile du genre. Autrement, il aurait droit à une claque derrière la tête. Mais là, on va éviter d’autres commotions…

Solette se râcla la gorge, et baissa le ton, en regardant Elisabeth. Elle avait un sourire en coin. C’était ni son fort, ni son habitude de parler de telle. Mais elle s’ouvrit :

« Merci… Merci beaucoup… On t’es ‘’éternellement reconnaissants’’ pour vrai. »
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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyLun 27 Avr 2020 - 18:34




Misfortune thief


Elisabeth & Solette



Snow était adorable. Elle avait senti et comprit la détresse de Solette avec Basile. La peur qu’elle avait eu n’avait duré qu’une fraction de seconde pour se changer en interrogation. Elle se demandait ce que je faisais avec un serpent dans notre appartement et sa question était légitime. Je me concentrais sur ce que j’étais en train de faire pendant que ma chouette faisait tout pour soutenir Solette. Mais une fois mon sort lancé, on ne pouvait qu’attendre. Je ne savais pas si ça avait marché, ni combien de temps Basile allait mettre pour se réveiller. C’est horrible de ne pas avoir de réponse et d’être dans le flou.

Mes prières avaient été entendues, Basile était en train de revenir à lui. Il souffla instinctivement en direction de Snow qui sursauta et qui perdit une de ses plumes sous le coup de l’émotion. Mais elle se doutait très bien que le serpent ne lui ferait pas de mal tout comme elle ne lui en ferait pas non plus. Elle alla se remettre sur son perchoir et observa la scène en penchant sa tête sur le côté comme elle savait si bien le faire. Je reculais un peu pour laisser de l’intimité entre Solette et son serpent.

Elle engeule Basile à juste titre, si j’avais été à sa place, j’aurai fait exactement la même chose avec Snow. Je me contente de sourire et quand elle me présente à Basile, je lui fais un sourire avec un petit signe de tête en guise de salutation. J’essaie de ne pas trop le montrer, mais en réalité, j’ai toujours eu peur des serpents. Je mettais fait mordre étant petite mais rien de bien grave. Depuis, je changeais de chemin si je venais à en croiser un. J’écoutais ce que Solette me disait et j’éclatais de rire.

« Eh bien, votre serpent et un véritable gentlemen, on ne m’avait encore jamais fait d’aussi gentils compliments. Je vous remercie Basile et j’ai vraiment été ravie de vous aider. »
Je reprenais mon sérieux et je plongeais mon regard dans celui de Solette. Je tirais un des chaises pour qu’elle puisse venir s’asseoir et je lui faisais signe. « A vous à présent. Que je vois ce que vous avez de cassé ou de douloureux. » J’avais toutes les plantes qu’il fallait pour la soulager. Elle pourrait aussi rester chez moi quelques jours pour qu’elle puisse reprendre des forces et se remettre de tout ça. Mais ça, je lui en parlerai plus tard.




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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyMar 28 Avr 2020 - 5:06

Elisabeth riait à la drague impossible de Basile. Ce serpent, peut importe qu'il eut toujours son apparence de fantastique Conte européen des temps anciens ou celle d'un reptile assassin, ne cesserait jamais de courtiser les dames. C'était dans son sang chaud, c'était dans son sang froid, c'est dans le sang de ses enfants - s'il en a, c'est-a-dire probablement nombreux et n'ayant jamais connu leur père. Solette n'avait que faire de ce genre de ladies' lover de l'époque industrielle et misogyne. Elle se croyait plus contemporaine à utiliser les jolies femmes à gauche et à droite, sans grande logique. Entre nous, il n'y avait grandes différences dans leurs comportements, sinon que les risques que la sorcière mette une femme enceinte se voyait «grandement diminués», inutile de le dire.

Solette voit bien que Elisabeth est gentille, mais plus ou moins à l'aise devant le reptile. Elle ne le prend pas trop en considération, sans aucune prise personnelle. Même parmi les punks les plus dépravés de ses coins de ruelles, certains ne toléraient pas du tout Basile. C'était courant, que les humains n'appréciaient pas leur touché, et davantage leur potentielle létalité. Le python pourrait clairement sauter à la gorge de la jeune femme, la tuer en quelques secondes... mais Solette craignait plutôt qu'il ne lui saute à la gorge pour lui donner de ces horribles «baisers» de langue fine.

Je laisse Basile faire son curieux. Il fouine la pièce. Et je regarde Elisabeth me répondre en marchant vers une chaise pour m'en faire une invitation, face à un autre banc... On dirait un processus thérapeutique. Ça me donne des frissons, et ça me donne le goût de foutre le camp. Je suis pas Basile, inconscient rasant de mourir d'une seconde à l'autre! J'ai juste mal au nez. Ça se guérit avec une petite incantation vaudou ou, ma manière préférée, avec une bonne bouteille de gin. Enfin, le gin ne guérit rien mais... ça enlève la douleur, ce qui revient pratiquement au même.

Non. Bien sûre que non. Mais rien de ce qu'on pouvait lui dire pourrait lui faire changer d'avis : elle détestait être à la merci d'un pratiquant. Pratiquant de la santé, pratiquant de la sorcellerie... Solette s'était fait amenée à l'hôpital par ses copains cette fois qu'elle avait dérapé de la corniche d'une maison pour aller se casser un bras et perdre conscience dans les fleurs. Ce fut un refus de traitement dès qu'elle fut éveillée, le cathéter au bras. Sa mère l'avait guérit et, une semaine plus tard, son os état comme neuf. Elle pouvait très bien répliquer de tel sur son nez.

« Non, c'est correct. Je m'suis casser le nez, y'a pas de quoi faire un drame comme avec Basile. Même n'importe quel humain pourrait endurer sans chialer. Non, non, non... Je vois pas l'intérêt. »

Je recule. J'aime pas ça. Et maintenant, elle me ferait quoi? La Bé-Beth, elle sait replacer le cartilage tout croche avec une prise de doigts mécanique? Elle sait arracher une dent qui branle sans coincer le nerf? Nah, je crois pas. Elle va utiliser de la putain de magie... «blanche», je suppose!! Et quoi encore, ça serait trop facile que sa tourne en sa faveur...

Basile sentit ces vibrassions, et se plaint sainement :

« Vous la laisser m'opérer le cerveau par toutes les sorcelleries possibles, je m'en sors indemne, et vous craignez qu'elle ne vous enchante? Je connais les sorciers blancs - les «bons sorciers». Je sais, j'en suis un moi-même. Ne sous-estimez pas nos valeurs, comme vous sous-estimez l'entraide volontaire sans demande en retour. Vous bravez ma stabilité émotive envers chacune de mes convictions, Demoiselle Opeyemi! »


Solette ne faisait que l'écouter, hésitante, à regarder Elisabeth et les chaises.

« Vous allez faire quoi, là? »
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Message# Sujet: Re: misfortune thief | ft. Elisabeth    misfortune thief | ft. Elisabeth  EmptyMar 28 Avr 2020 - 18:32




Misfortune thief


Elisabeth & Solette




Je me doutais bien qu’elle devait avoir le nez cassé et qu’elle devait aussi avoir l’impression qu’un camion lui était passé dessus. Comment on pouvait s’attaquer à une femme ? Comme des hommes pouvaient s’attaquer à une femme ? Franchement, ça me donnait la nausée rien que d’y penser. Je la regardais en souriant. « Calmez-vous Solette, je ne vais pas vous faire de mal. Je pensais simplement vous préparez un onguent et une potion pour la douleur, et une autre pour réparer votre nez. Je ne vous cache pas que ce sera un peu douloureux. Vous n’avez pas à avoir peur de moi. »

Très franchement, j’étais blessée de sa réaction. Je venais de sauver la vie de son familier, elle pensait vraiment que je serai capable de lui faire du mal ? Dans quel but est-ce que je ferai ça ? J’essayais de ne pas trop le lui montrer. « Mais si vous préférez vous soignez seule, libre à vous. Je ne veux en aucun cas vous mettre mal à l’aise. Si nous utilisons la même forme de magie, j’ai tous les ingrédients qu’il vous faut. Je suis spécialisée dans toutes les plantes alors vous pouvez me demandez ce que vous voulez. »

Je l’éloignais un peu pour la laisser respirer. Je ne voulais pas qu’elle se sente prise au piège. Je prenais une petite coupelle sur laquelle je mettais de l’eau fraiche et je la posais au sol au cas où Basile aurait soif. J’allais ensuite découper des fruits frais que je mettais dans la petite mangeoire de Snow. Elle aimait bien ça parfois. N’oublions pas que de base, ce n’est pas une vraie chouette. Snow regardait Basile. ‘’Si vous avez faim, Elisabeth peut vous préparer quelque chose, il suffit juste de me le dire et je lui transmettrai votre message’’

Une fois que ce fut fait, j’allais me faire une bonne tasse de thé. J’en servais une pour Solette, ça lui ferait peut-être du bien. Enfin, sauf si elle jugeait que c’était peut-être du poison où je ne sais pas quoi. Je posais quand même la tasse devant elle. « Ca va vous faire du bien. » En ce qui me concernait, je ne résolvais pas les problèmes avec l’alcool, mais chacun faisait comme il l’entendait. Si jamais elle en voulait, je devais avoir une bouteille ou deux dans mon placards Je buvais une gorgée de mon infusion.


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