- Installons-nous dans une pièce tranquille pour parler je serais brève ! s’exclama Amarante avant que les deux femmes parviennent à trouver un endroit où s’isoler, elle tendit sa main. Permettez-moi de me présenter sous le nom que les non-humain me nomme. Je suis Amarante Byron l’aïeule d’Hector et non sa cousine, je suis morte depuis bien longtemps, s’expliqua Amarante. Je suis la gérante du Lux, un hôtel pour surnaturel à Los Angeles, mais aussi tout ce que je vous ai déjà dit. Je n’ai pas fait que mentir. Je n’avais pas le choix, mais Sigvard qui est un vampire m’a dit ce que vous étiez. Il ne faut pas avoir peur de lui, je lui ai laissé changer les langes de mes petits-enfants et arrière-petits-enfants sorciers…
Amarante avait remarqué l’effroi et la suspicion qu’avait Siobhan a l’égard de son ex-mari. C’était un vampire avec une stature de géant, c’était souvent l’impression qu’il faisait aux inconnus, ce n’était pas un ange, mais c’était le sien, il lui avait ouvert le cœur alors qu’elle haïssait les hommes, il l’avait protégé et même parfois sauvé à mainte reprise, c’était l’être en qui elle avait le plus confiance au monde. Alors que l’infirmière rejetait ses remerciements, Amarante claqua la langue sur le palaus.
- Mon cadeau vous le méritez amplement, je suis heureuse d’avoir évité une seconde fois ce genre d’accident, lâcha-t-elle comme si cela ne la touchait qu’à moitié, c’était un moyen de se dissocier de ce qui c’était passé, un moyen de faire croire que cela ne l’atteignait pas, du refoulement comme pour son meurtre et on premier viol, c’était son mécanisme de défense favori. Bref, cessons de parler de ces choses sinistres, j’aimerai remercier le soldat qui était là, je n’arrive plus à me souvenir de son visage, mais je me rappelle sa voix. Ensuite nous irons voir Hector et nous discuterons de ce que je peux pour vous, je manque peut-être de larmes, mais j’ai une grande réserve de sang de vampire à ma disposition également. J’ai quelque potion aussi certaine de mes descendants vivent à Londres, dites-moi ce dont vous avez besoin et je vous le ferai parvenir. Aussi maintenant que les choses sont claires, je veux transférer Hector chez moi, donnez-lui quelques larmes de phénix et il sera transportable, je n’osais pas le faire de peur d’éveiller des soupçons. Je continuerais à passer, je n’ai pas de moyen de repartir avant deux mois de toute façon…