Take a look, u could find more than a piece of art
ft Auguste
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Il est vrai qu'elle avait toujours été en marge, cherchant la lumière tout en évitant de se brûler. A ses yeux les croque mitaines peuvent évoluer et ne plus se limiter au monde de la nuit, au reste que l'on consent à leur donner. Si il prenne parfois un plaisir malsain au yeux des autres races avec les enfants elle pourrait leur retourner le compliment sur divers comportements. Ils ne sont pas simplement des monstres, mais bien des êtres uniques.
Certes, il faut parfois faire attention aux détails mais une fois les choses mises en place ont peut vivre plus où moins normalement. L'ont pourrait dire qu'elle n'a pas eu la vie la plus facile au monde, mais d'autre ont souffert davantage et au final elle s'en ait bien sortie. Quoiqu'il en soit, elle à finis par se faire un nom et une place dans le monde de l'art et de l'extravagance tout en gardant une touche de raffinement.
Si vous n'êtes pas du monde surnaturel vous aurez du mal à mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Et même si vous en êtes il faudrait passer outre les lentilles qu'elle porte en permanence lorsqu'elle n'est pas chez elle, trouver l'erreur entre l'ombre étrange et les contours extravagant de ses tenues. Il est vrai que les exigences dont elle fait part et sa manière de se fondre par moment dans le décor peut parfois laisser perplexe plus d'un, mais cela fait aussi son charme.
Ce soir la jeune femme est invité à une exposition dans une galerie d'art, arrivé avant l'ouverture elle à pu avoir un aperçu et se préparer pour sa prestation. En effet elle chantera l'une de ses nouvelles chansons avant de pouvoir se fondre dans la foule si tant et qu'elle le puisse réellement compte tenue de la banalité des outfits que porte la plupart des gens. Malgré tout elle vie autant pour les regards que pour montrer aux autres que tout est possible.
Les heures suivantes passèrent très vite et les regards furent braquer sur elle le temps que la star de la soirée soit prête à faire son discours d'introduction.
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Ambrosia & Auguste
"Parce que c'est de l'art" - Auguste
Comment sauver les apparences? Simplement en faisant ce que tous les types beaucoup trop riches font : Aller dans des événements artistiques et mondains dans le simple but de couvrir ma propre personne. J’avais eu vent que le roi des Croquemitaines, Ypolite Saint-Yves était mort. Il avait disparu de la carte et je devais absolument discuter avec son successeur. J’avais des yeux et des oreilles partout. J’ignorais l’identité de ce roi (ou reine que sais-je). Mais je savais qu’il ou elle serait à cette fameuse exposition dans une galerie d’art. Je m’habillais comme à mon habitude c’est-à-dire avec excentricité. Un jeans noir, mes tatouages bien en vue sur les avant-bras et mes dents en or avec mon sourire charmeur.
Je me rendais à cet endroit en conduisant ma voiture de luxe. Une Ferrari de base de couleur noire que j’aimais particulièrement. Je roulais normalement et sans le moindre écarte de vitesse. Je me sentais bien. J’entrais dans la galerie et je prenais immédiatement une coupe de champagne. La collection affichée était particulière mais j’adorais les trucs étranges. Une toile abstraite qui ressemblait à des coulisses de sang sur un mur me donnait envie de l’acheter. Aucun prix n’était affiché, mais mon portefeuille n’avait quasiment aucune limite.
Une femme montait sur scène. J’avais vaguement entendu parler d’elle, mais je n’étais pas là pour sa prestation. Je dégageais de la noirceur pas possible ce soir. Je la regardais faire son discours sans vraiment porter attention avant qu’elle ne chante. Elle avait une belle voix, mais moi, j’accostais le directeur de la place pour lui dire que je voulais l’immense toile. Je discutais discrètement du prix avant de ramener mon attention sur la belle. Une femme magnifique. J’aurais bien envie de lui faire un petit cadeau. Tiens c’était une belle idée ça. Je textais un fleuriste et je faisais préparer en «rush» un bouquet de cent roses noires. Elle dégageait quelque chose de maléfique. Je pouvais le sentir. C’était peut-être un larbin ou un démon. Aucune idée. Je faisais livrer le tout dans sa loge.
«Pour votre prestation enchanteresse. A. Lockwood».
J’allais ensuite me promener dans la salle avant de m’installer devant mon acquisition. Cela serait un super ajout dans mon séjour. J’avais un grand mur vide. Je buvais une autre gorgée de champagne. J’avais horreur de cela, mais c’était déjà un début.
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Ce spectacle d'ouverture était sans doute le dernier de l'année qu'elle ferait pour diverses raisons. La gallery l'avait contacter juste à temps, avant que son calendrier ne vire au rouge, mais un contrat de quelques heures n'étant pas si prenant elle avait donner son accord et ses demandes. Elle savait que le vernissage qui suivrais sa prestation serait assez chic bien que dédier à de l'art contemporain.
Une fois que ses doigts effleurèrent les touche du piano, il n'y eut plus rien que sa voix transperçant le silence avec force. Rien d'autre ne comptait que les notes, les latences entre chaque mots, chaque ensemble et les rares mouvements de danses ponctuant les dernières notes a capella. Saluant la foule elle avait ensuite rejoins la ''loge'' mise à sa disposition. Un énorme bouquet avait été laisser au pied de la porte avec une carte, les agents de sécurité ayant respecter l'une des rare consigne lui tenant à cœur.
Rien ni personne ne devait entrer dans sa loge en son absence. Elle se saisit de la carte et la lue avant de rentrer à l'intérieur avec les fleurs. Lockwook, un nom qui ne lui était pas totalement étranger, bien qu'elle fut incapable d'associer ce nom à quoique ce soit pour l'instant. Elle se changea pour quelque chose de plus pratique mais toujours dans l'esprit d'extravagance qu'on lui associait en général. Prenant une profonde inspiration elle afficha un sourire de circonstance avant de se mêler à la foule de nouveau.
Comme pour tenter d'amener à elle le fameux admirateur elle avait intégrer l'un des roses à sa coiffure observant ça et là le regard de ceux la croisant. Si pour la plupart on n'y lisait que surprise et différent degré de jugement sévère, elle ne semblait pas trouver la perle rare malgré les félicitations de certain et les photos prise pour contenter les mondains de sortie. Cherchant à fuir une conversation un peu douteuse elle bouscula malencontreusement un homme faisant lui aussi un peu tâche dans le décors.
Si elle fut surprise au départ elle se repris rapidement et s'excusa promptement, lui proposant de lui payer le pressing pour nettoyer la tenue couverte de champagne. Je suis vraiment désolée...Entre les tableau magnifiques et toute les demandes je crois que je commence à tomber, tel Alice dans le terrier. Elle lui sourit d'une douceur presque irréel, lui tendant une carte avec un numéro inscrit dessus. Appeler les de la part de The Lady, ils vous offrirons la note.
Ses mots n'avait l'air de rien ainsi sortit et pourtant tourner de la bonne manière ils vous indiquait l'envers du décor. Les lumière tamisé pour encore deux ou trois heure le temps de sa présence ne trahirais pas complètement la jeune femme qui malgré tout préférait les coins les moins lumineux de la pièce. Elle s'apprêtait à repartir s'exiler lorsqu'il l'interpella d'une manière suffisamment étrange pour qu'elle demeure interdite et qu'elle daigne lui accorder un peu plus de temps.
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Ambrosia & Auguste
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J’étais tranquille à regarder mon acquisition. Je me fichais bien de ce qui se passait autour. Je n’en avais rien à foutre en vrai. Je voulais croiser cette dame de plus près. Celle de la scène à qui j’avais fait livrer un bouquet de roses noires. Je buvais ce champagne immonde sans porter attention au retour de l’artiste de scène. J’avais envie de fumer une clope bien tranquille, mais je ne pouvais pas l’immédiat. Je commençais à me dire que j’allais devoir sortir pour combler mon vice qui aurait ma peau un jour.
Je me sentais tout à coup bousculer par la femme a qui j’avais envoyé des roses noires. Elle en avait une dans ses cheveux. J’évitais de le relever et je lui prenais le bras pour la stabiliser. Elle se confondait en excuse dans un premier temps. Je lui faisais un signe de la main.
- Ne vous en faites pas pour ça. Le champagne est imbuvable de toute façon.
Son sourire avait quelque chose de pratiquement carnacié. J’aimais ce sourire. Je prenais la carte de sa main avec douceur alors qu’elle se nommait comme The Lady. J’appréciais sa petite note. Elle dégageait quelque chose de plus en plus noir et évitait soigneusement la lumière. Tiens tiens … intéressant … C’était peut-être elle la reine des croquemitaines après tout. Elle allait partir et je lâchais quelques mots bien placé.
- Votre noirceur est à la hauteur des cent roses noires que vous avez reçu de ma part The Lady.
La dame s’arrêtait avant de me regarder. Ah, j’avais réussi à capter son attention. Je souriais en coin comme toujours avant de lui tendre gentiment mon bras pour l’amener un peu à l’écart. Je n’étais pas du genre à parler devant les gens directement. Il y avait tellement d’oreilles indiscrètes. J’attendais qu’elle le prenne et je marmonnais une incantation pour masquer totalement ce que nous disions. Nous serions ainsi tranquille.
- Si je ne me trompe pas … Vous surpassez de loin votre prédécesseur. Je n’ai jamais eu la chance de le rencontrer. On le disait vieux, dangereux et peu recommandable, je me trompe? Un espèce d’ermite avec des T.O.C. plus importants les uns que les autres. Malheureusement, j’étais trop occupé ailleurs vous venir à sa rencontre.
J’étais au bar et je faisais signe au barman de préparer deux verres de bourbon double. Je plongeais mon regarda dans celui de la femme blonde en face de moi.
- La lumière est moins importante ici. Vous devez vous sentir à votre aise votre majesté.
Elle ne me connaissait pas et je ne la connaissais pas. J’avais une petite envie d’alliance déguisée, mais je ne voulais pas me faire trahir. Je deviendrais bien méchant si c’était le cas.
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Tu te posais encore la question sur la raison de ta présence en ces lieu, étais ce réellement pour ta carrière et ton image que tu étais présente où bien pour que ta futur disparition paraisse moins suspecte ? Quoiqu'il en soit te voilà encore dans une de ces soirées mondaine tuant ton âme à petit feu. Ce sourire sur ton visage t'aide à tenir le personnage car pour faire ce qu'on l'on aime ou avoir ce que l'on désire vraiment il faut faire des sacrifices.
D'ailleurs en y repensant tu en as déjà fait énormément, peut être qu'un jour tu en sera récompenser. C'est ce que tu te dit, même si tu ne semble pas entrevoir ce que tu as gagner au fil du temps. Te serais-tu lasser de ton statue chez les humains ? Perdue dans tes pensées tu semble incapable de garder les pieds sur terre ne rêvant que de rentrer chez toi en réalité, mais cela ne ferais pas bonne figure. L'homme que tu viens de bousculer semble lui aussi assister à la soirée à contrecœur.
Cela te semble étrange, mais le relevé l'aurais été encore plus alors tu garde le silence une fois tes excuses faites. Sur le point de repartir ces mots t'intrigues et tu finis par lui accorder un peu plus d'attention qu'aux autres. Je vous remercie monsieur Lockwood je présume. Êtes vous venue uniquement pour m'entendre où bien vous êtes friand d'art ? Tout ce que tu espérais en le suivant étais principalement de ne pas devoir subir les milles et une question d'un fan trop collant...
Pourtant, en entendant le début de son discours il semblait qu'il voulait autre chose n'ayant rien à voir avec le monde ''humain''. Mon prédécesseur ? Chacune des phrases sortit de sa bouche faisait écho à ce que tout le monde pensait d'Yppolite en dehors de sa communauté... Assise en sa compagnie tu fais celle qui ne parviens pas à saisir ce dont il parle, cherchant à en savoir plus sur lui afin de mieux déterminer quel informations tu peux ou non lui donner.
Je vois que vous êtes attentif, je souffre de xeroderma pigmentosum à un stade assez avancé et malgré l'éclairage affaiblis je ne souhaite pas prendre trop de risque. Cependant, pour ce qui est du reste je dois vous avouer être un peu perplexe. Pas que je n'apprécie pas le temps en votre compagnie, mais j'ai l'impression que vous parlez une autre langue. Riant de bon cœur, surtout face au réaction de ton interlocuteur tu finis par te reprendre et le détailler à nouveau.
A vous voir ainsi, on aurais pu vous prendre pour un couple, cependant tu ne fais que retenir des détails qui pourrait servir à Sanda si son but n'est pas pacifique. Désolée de vous décevoir mais je ne suis pas la reine de la soirée, cependant vous semblez différent des autres au milieu de cette assemblé et je serait ravie d'apprendre à mieux vous connaitre.
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Flatter une femme dans le sens du poil en jouant sur son égaut était une chose facile. Elles sont toutes pareilles au fond et ce, peu importe la race ou la nature de ses dernières. J’étais donc à l’écart avec la belle et je l’écoutais me répondre avec un petit sourire en coin. Charmante créature. Je décidais de garder le mystère sur ma personne. Je n’étais qu’un simple sorcier de sang pour les gens. Elle ne devait pas savoir qui elle avait en face d’elle. Un peu comme une ombre qui passe en laissant une trace délicate. Je ne comptais pas lui faire de mal non plus, cela n’aurait pas été à mon avantage.
- Je suis toujours attentif lorsqu’il est question du bien-être d’une dame de ce monde. Je ne veux point vous mettre mal à l’aise car cela serait fortement désagréable autant pour l’un que pour l’autre. Je dois vous avouez que je suis venu un peu pour les deux. Je voulais surtout vous voir mais rapidement j’ai été attiré par le travail des artistes. J’ai peut-être fait un achat également. Cette langue mystérieuse est la mienne et c’est à vous d’en comprendre les nuances subtiles charmante dame.
Elle me regardait avec une immense attention. Elle pouvait bien le faire, cela ne me dérangeait pas du tout car sous Ombra, je n’avais pas cette apparence. Je cachais ma personne avec une cape noire et des gants. Un masque couvrait mon visage et il était impossible de savoir qui se cachait derrière. Pourquoi? Mesure de sécurité extrême. Je ne laissais jamais de traces derrière moi. J’avais horreur du travail bâclé également.
- Différent? Moi? Oh arrêtez ma chère.. vous le savez depuis le début que je suis différent d’un bon nombre de gens dans cette assemblée. Un simple sorcier de sang qui vient d’Angleterre et qui a décidé d’acheter une maison près de la plage ici. Je n’ai pas une grande histoire mais j’ai bien envie d’entendre la vôtre…
Les verres de bourbons étaient servis et je prenais le mien pour le lever et porter un toast en l’honneur de la belle créature en face de moi.
- À votre personne et à notre rencontre en cette soirée sombre tapis dans l’ombre.
Je buvais une gorgée en la regardant dans les yeux. Je ne détachais jamais mon regard du sien. C’était une chose impossible et puis sinon j’allais me perdre dans les courbes féminines.
- Je vais donc me présenter humblement. Je m’appelle Auguste Lockwood.
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