Il était rassuré que tout ce soit bien passé la dernière fois, certes il a beau être un dragon, il est confiant donc de sa force, mais aussi de ses limites, la magie en est une. Les sorciers sont des êtres puissants, ils ont beau ne pas faire de bons combattants en terme de force brute, leurs savoirs et leur rayon d’action du fait de la variété de sorts à leur disposition, en font des adversaires redoutables. Cela mis de côté, Xander avait pu être sauvé et confié à un homme de confiance, du moins il le semblait, en tout cas Lucas lui faisait confiance, donc cela lui suffisait. Il se demandait bien comment serait Xander en grandissant... A-t-il garder des souvenirs de ce qu’il a vécu, de sa mort ? A cette pensée il frémit, cela doit être horrible de mourir et de revivre en se souvenant de la manière dont on est mort.
Il ne connaît pas grand-chose pour les phénix, il ne connaît que Lucas à vrai dire et Lucas ne sait déjà pas grand chose sur son espèce. Malgré ça, il veut l’aider, il va faire de son mieux pour l’aider à grandir, à prendre confiance en lui et en ses pouvoirs. Phoenix et dragons, cela reste la maitrise du feu, cela ne doit pas être si différent d’une espèce à l’autre... Il n’a qu’à se rappeler de ce que ses parents lui ont appris alors qu’il était encore dragon. On aurait pu penser qu’en trouvant forme humaine, il aurait pu perdre cette maitrise, mais non, c’était comme inné. Par contre, au début il avait du mal à canaliser ses émotions, ainsi il avait parfois du mal à canaliser ses pouvoirs. Il fallait sans cesse qu’il pense à rester calme, ne pas céder à la colère surtout. Avec ses soeurs, ils ont vécurent des moments difficiles, mais ils s’en sont sortis et finalement après tout c’est bien passé. Le poids de toutes ces années, toutes ses difficultés lui ont forgé une carapace dure comme l’acier.
Il voulait aider Lucas à maitriser ses pouvoirs, mais si possible dans un endroit sûr au cas-où il perde le contrôle et mette le feu, ce qui arriverait sûrement au début. A priori il devrait être capable de maitriser le feu de Lucas, il a bien été capable de contrôler le feu généré par un sort des sorciers... De toute manière, il allait commencé petit, il fallait d’abord que Lucas s’habitue à son propre feu, qu’il n’en ait pas peur. Il donna rendez-vous à Lucas à un endroit et une fois celui-ci là, il lui demanda de monter en voiture. Ils conduisirent plusieurs minutes, échangeant quelques banalités, il conduisait donc il essayait de faire en sorte de ne pas poser trop de questions, de faire en sorte que ce soit lui qui parle. Ils arrivèrent finalement dans un endroit où ils ne risquaient pas d’être dérangés, au bord d’une route, en plein désert. Il fit un signe de tête au phénix pour qu’il le suive, il marcha un peu avant de s’arrêter à un endroit tranquille. Il jeta un regard autour par précautions, oui ce serait parfait ici, pensa-t-il.
«Bien, on va commencer, ne t’inquiète pas, on va commencer doucement. Prends ton temps, respire, je suis là ça va bien se passer». Dit-il, au phénix, lui fractionnant gentiment l’épaule pour le réconforter.
«Ca va aller hein ? Je sais que tu peux le faire».
Il s’écarta un moment pour lui montrer ce qu’il voulait qu’il fasse. Il leva sa main et mit un de ses doigts en feu, une petite flamme, comme si son doigt était une bougie.
«Viens, approche, n’est pas peur, tu ne peux pas te brûler. Essaie de toucher les flammes du bout des doigts, tu verras».
Lucas avait bien des choses à dire sur lui-même. Il pouvait parler du peu de confiance qu’il apportait en lui-même, râler pendant des heurs sur le fait que ses dessins n’étaient pas parfait (et même loin de là) il pouvait dire beaucoup de ses défauts …. Mais il acceptait un compliment « pour lui », il pouvait accepter que souvent, il avait une chance de malade.
Aller dans un couvent super dangereux de sorcier pour récupérer un phénix et ne même pas avoir à se battre, si ce n’était pas de la chance, il ne pouvait pas dire ce que c’était. Il avait donc conscience d’avoir de la chance, et pas qu’un peu.
C’était les pensées de Lucas alors qu’il se laissait conduire tout en suivant le paysage des yeux. Il notait dans son esprit les courbes de l’horizon pour les dessiner plus tard. Il avait envie de dessiner un paysage… mais pour cela il lui fallait des couleurs. Il savait qu’anela lui donnerait autant de crayon de couleur qu’il voulait … mais il n’avait plus dessiner avec de la couleur depuis au moins 5 ans, et ça lui faisait une impression bizarre de devoir si remettre.
Il parlait quand il le pouvait au dragon. Comment était il en draagon ? pourquoi ne pouvait il pas redevenir ce qu’il était ? Si les loups garou pouvaient devenir des loups garous, alors pourquoi les dragons ne pouvaient pas de la même manière reprendre leur forme ? Surtout que celle-ci serait l’originel non ?
Lucas observait son … maître ? Professeur ? Sensei ? il ne savait pas comment il devait l’appeler en cette instant. Ciaran était Ciaran, mais il savait qu’il ne serait pas exactement comme le ciaran qui le laisse le suivre. Plus un professeur, et les professeurs doivent faire régner la displine pour réussir à faire entre les leçons dans la tête des enfants. Lucas se figea, non de peur mais de tension en attendant la suite.
- ça … ça va aller.
Lucas avait envie de courir dans le sens opposé. La peur, oui, en réalité elle était toujours là. Comme une épée de Damoclès sur la tête, elle attendait pour venir tuer les derniers rescapés de son âme, et de sa motivation. Il ne pouvait pourtant rien faire contre elle. Il laissa Ciaran montrer les flammes. Lucas eu, malgré tout, un mouvement de recul quand il vit le doigt en flamme …non … Il jeta un regard vers Ciaran, peut être pouvait il laisser tomber pour aujourd’hui ? (ou à jamais ?)
Ciaran faisait cela pour lui … Lucas savait qu’il n’avait pas le droit d’être le froussard peureux qu’il était toujours dès qu’on parlait de feu… alors il fit un pas en avant. Doucement, il s’approcha des flammes et tendit la main vers celle-ci. A peine eut il toucher la flamme (mais ne sentit pas la brûlure du feu que la chaleur) qu’il reprit sa main et la plaqua contre son corps comme s’il avait été brûlé. Un réflexe qu’il essaya de changer en rapprochant sa main de la flamme presque tout de suite après.
- Tu … tu … penses que … que … je suis pas … pas … désespéré ?
Il voulait lui demander s’il y avait de l’espoir pour lui … pour être un jour un phénix normal … un phénix qui peut avoir des flammes qui ne brulent pas mais qui aident les autres … pourrait il être cela un jour ?
HRP – Je vais très bien et toi ? Oui je réponds à ton mp ici mais comme j’ai pris beauocup de retard partout :o en tout cas n’hésite pas à me dire si ça te va ou si je change quoi que ce soit (ou si tu veux que les flammes attaquent Lucas ou quoi)
Il veut vraiment aider Lucas, l’aider à surmonter ses peurs, l’aider à contrôler ses flammes pour ne plus qu’il en ait peur, mais aussi qu’il puisse se défendre en cas de besoin. Si quelque chose venait à lui arriver cela lui briserait le coeur. Il sait qu’il ne peut pas être tout le temps sur les dos des gens pour les surveiller et qu’il ne peut pas non plus les forcer, cela doit venir d’eux-mêmes, mais son côté surprotecteur reprend le dessus... Il l’a déjà dit, Lucas est comme un frère pour lui, il agit donc de la même manière qu’avec ses soeurs, peut-être est-il même plus tendre, plus doux et patient du fait du jeune âge du phénix. Après avoir roulé pendant plusieurs minutes, s’écartant de la ville, ils arrivent dans un coin tranquille où personne ne les verrait normalement.
Il mit un de ses doigts en feu telle une bougie et demanda à Lucas de toucher les flammes. Il pouvait il allait du bout de doigts au début, le but est qu’il s’habitue à la sensation. Il voyait la peur dans le regard du phénix, il sait que le feu le terrifie, mais il a vu aussi que le garçon peut faire preuve d’un grand courage lorsqu’il le faut. Il le regarda dans les yeux et afficha un sourire en coin, essayant de l’encourager, de le détendre aussi. Hésitant, il vit Lucas approcher, tout doucement. Fébrilement, il le vit avancer sa main jusqu’à la petite flamme, mais en peine eut-il établit un contact qu’il retira sa main, comme s’il s’était brûlé, mais il rapprocha ensuite sa main, restant devant. Puis il le demanda s’il n’était pas un cas désespéré. De son autre main il caressa la tête du garçon, lui ébouriffa un peu les cheveux, tout en affichant un sourire.
«Non, ne te presses pas, cela va venir. On ne t’a jamais appris à manier tes flammes donc c’est normal que tu en aies peur, c’est un réflexe instinctif».
Il regarda le jeune phénix dans les yeux.
«Mais tu as confiance en moi n’est-ce pas ? Jamais je ne te ferais tu mal ou je prendrais le risque de faire quelque chose qui pourrais te blesser tu sais. Tu n’es pas obligé de regarder les flammes, tu peux me regarder si tu te sens plus à l’aise».
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