Lucas n’était jamais ravi de retourner dans le foyer.. Même si Anela faisait des biens et des mains pour l’avoir à sa garde, ce qui serait la meilleure chose au monde, il savait que ce n’était pas le plus simple. On voulait l’argent de ses parents, parce qu’apparemment ils en ont laissés. S’il se fait adopté, l’argent lui reviendra à ses 21 ans, et avant la personne qui l’adopte pourra l’utiliser pour lui… Mais s’il est considérait comme inapte, il ira en institut … Et sa tutrice légale, la psy, pourra utiliser l’argent comme bon lui semble… même si c’est normalement pour lui, personne ne se leurre. Bien sur Lucas était inconscient de tout cela, et pensait juste qu’Anela avait des difficultés car les papiers étaient longs et chiants à compléter.

Lucas avait énoncé son âge. Comme une évidence. De toutes façons sont inexpériences pour faire stopper les flammes étaient bien la preuve qu’il n’était pas un vieux phénix. Il était à sa première vie… et il était bien seul pour dire toute la vérité. Il observa l’homme et lui fit un sourire triste quand il avoua cela. Peut être que les bébés phénix étaient élevés, normalement, par des parents aimant ? Mais cela n’avait pas été son cas en tant que phénix. Il avait eu deux humains pour parents, de ce qu’il en savait, et rien de plus.

Il ne voulait pas de ses pouvoirs. Il n’en avait jamais voulu. C’était une malédiction, une grosse blague qu’on lui avait fait. Tiens, soit adopté, et tue tes parents dans le même temps pour que tu comprennes la chance que tu as… il n’avait pas eu besoin de ça pour savoir qu’il avait eu les meilleurs parents de la Terre… Bien que Jésus lui avait mis l’idée qu’il ne les avait peut être pas tué, car ses flammes ne blessent pas les personnes qu’il aime, Lucas se souvient très bien de la combustion de son père. Alors qu’il pensait à cela, son partenaire de flammes dit quelque chose d’énorme.

Il se releva, le regarda droit dans les yeux. Oui, il comprenait ce qu’il voulait dire… pour ne plus avoir à subir les flammes, il devait les contrôler, et une fois qu’il pourrait les contrôler, il pourrait les oublier. Oublier les flammes, oublier la haine, les enfermer très loin dans un coin de son esprit et ne jamais les faire ressortir. Jamais.

- O… oui… J’ai compris.

Dit il alors que l’homme lui exposer pour la première fois une solution aussi simple pour se « débarrasser » de ses pouvoirs. Tout le monde voulait qu’il apprenne à les contrôler pour ne plus en avoir peur, pour être fier d’être un phénix. Mais non, c’est non. Apprendre à les contrôler pour les oublier était la meilleure idée qu’il avait entendu. Quand l’homme se releva pour dire qu’il ne voulait pas être remboursé… Lucas réfléchit. Il n’aimait pas, ne pas rendre la pareille. Il trouverait bien un moyen pour le faire, qu’il le veuille ou non.

Il prit la main de l’homme et se leva à son tour alors qu’il allait vers la voiture. Il réfléchit un instant à la manière dont il s’était retrouvé ici … avait il prit le bus ? Avait-il couru tout simplement ? Il ne le savait pas… mais il savait qu’il allait rentrer, et qu’un jour tout serait différent.

- Tu … tu … pe… penses …

Il eu du mal à finir sa phrase. Aussi s’arrêta t il et prit une grande inspiration. Il savait faire des phrases complètes pourtant. Cela lui arrivait, de plus en plus souvent … alors il pouvait bien le faire pour l’homme qui venait de l’aider non. Il inspira et dit sa phrase le plus rapidement possible pour ne pas bégayer bêtement.

- Tu pourras me raconter ton histoire ?

6 mots, 10 syllabes, 30 mots et une ponctuation dit sans bégayer. Lucas afficher un sourire ravi alors que la question se posa entre lui et le vieux phénix. Il voulait bien apprendre de son histoire. Voir le monde depuis les yeux d’un homme qui avait bien plus vécu que lui.