Ambrosia avait accomplis pas mal de chemin au fil des années, en tant que personne mais également dans sa lutte pour permettre au croc mitaine de pouvoir réellement vivre. Elle haïssait plus que tout l'idée que certain ait peur de réaliser leur rêve, se contente de survivre dans l'ombre ou soit trop faible pour se défendre face au monde extérieur. Certes, leur espèce s'en sortait plus que bien et continuait de prospérer si l'on puis dire, mais elle voulais tellement plus pour eux.

Gouté à la lumière et à la liberté bien que cela ne soit que partiel avait suffit à instaurer un goût de plus depuis la première fois. Trouver Sanda quelques années plus tôt n'avait fait que lui ouvrir les yeux sur la condition de ceux qui était isolée, sans personne pour veillez sur eux ou leur apprendre au moins comment masquer leur trace... Cette jeune fille avait réussit à la toucher d'une autre manière, à transpercer la carapace qu'elle s'était faite.

Malgré elle, l'inconnu ramasser en pleine rue était devenue sa sœur et elle était prête à tout pour son bonheur. Bien sur elle comprenait que la liberté était une condition à son bonheur, mais elle ne pouvait s'empêcher de de la couver ou de la pourrir dès qu'elle le pouvait. D'ailleurs si elle ne l'avait jamais dit à cette dernière  notre jolie blonde avait demander la réouverture des recherche concernant la sœur biologique de Sanda.


Elle ne savait pas comment le prendrait la jeune femme, mais elle savait ce que cela faisait de ne plus avoir sa famille auprès de soit et si elle pouvait les réunir et bien tant mieux. Ce soir elle avait demander à la jeune femme de la rejoindre en tant que lieutenante, mais comment diable croire qu'après ne pas l'avoir vu depuis plusieurs semaines que la jeune femme garderait son sérieux ? Car oui, en privé avec ceux qu'elle aime elle montre un tout autre visage.

A peine entend elle le bruit des clefs dans la serrure qu'elle se précipite et enlace la jeune femme passant le seuil à l'instant même ou la porte se referme. Tu m'a vraiment manquer. La prochaine fois que tu tarde autant à venir me voir je te préviens que tu me trouvera chez toi et que tu aura des comptes à me rendre ! Son ton faussement autoritaire ne devais sans doute pas faire illusion avec celle qui la connaissait désormais trop bien. Néanmoins, elle ne mentais pas vraiment non plus.

La pièce dernière semblait d'ailleurs plus apte à faire la fête et à parler retrouvaille que pour une réel réunion de gestion. Avant que tu ne dise quoique ce soit on à toute la soirée pour discuter de la cabale alors ne t'emballe pas s'il te plait.

La soirée des deux jeunes femmes promettait d'être longue, très longue si tant et qu'elles se décidait réellement à se pencher sur le sujet premier qui les avait réunis. Un sujet qui avait un minimum d'importance certes, mais qui techniquement était aborder lorsqu'elle se posait pour discuter de Sanda, de son évolution et de son avenir. La jeune fille des rues était devenue une dame quoiqu'elle en dise et ce malgré ce côté brut de décoffrage subsistant.

Ce n'était pas pour la déranger puisque c'était une part importante du charme de celle à la chevelure corbeau. Toujours à cent à l'heure sa sœur semblait dévorer la moitié des mots sortant de sa bouche, bien qu'elle s'exprimait beaucoup mieux qu'a leur rencontre. Il avait fallut du temps à Sanda pour apprendre l'anglais et à Ambrosia d'apprendre en retour le russe et le roumain.

Si la démarche avait été faites pour la mettre à l'aise au départ cela ne pouvait faire de mal d'ajouter  des langue à son pannel pour ses voyages à l'étranger. La blonde portait une tenue décontracter et légère, quelques chose d'assez simple et qui s'adapterais peut importe le tournant de la soirée. Hmmm, je vais chercher les verres et j'ai deux choses à te dire avant qu'on s'enlise trop loin dans notre réunion. Il fallait qu'elle joue carte sur table, sans froisser son invité pour la soirée.

S'éclipsant elle en profita pour réfléchir à comment présenter ce qu'elle avait fait sous le meilleur jour, mais également pour introduire Sanda en tant que successeur potentielle. Ambrosia ne semblait pas prête à avoir un enfant ou un compagnon, alors sa sœur était le choix le plus raisonnable selon elle. Un sujet qui trouverais sans doute à débattre, mais il faudrait beaucoup pour que la jeune femme change d'avis.

Revenant l'air faussement pensive elle testa l'humeur et la patience que lui offrirait la brune. Dis moi Sanda, tu m'aimeras toujours peut importe ce que je pourrais faire ? Posant délicatement les verres elle pris place dans l'un des fauteuils non loin et fit signe à son petit ange de la rejoindre. Elle voyait tant de qualité en elle et tellement de progrès depuis le premier jours qu'elle ne pouvais faire autrement.

Tu sais que je t'aime énormément et je n'ai jamais oublier la demande que tu m'a faites le premier soir lorsque je t'ai...trouver. Un enquête à été ouverte concernant ta sœur biologique et s'il est possible de la retrouver ce sera fait. Elle ne doutait pas que si le projet était une réussite  Sanda resterais tout de même à ses côtés, elle voyait cela comme l'agrandissement de sa propre famille. Le bonheur des siens était tout ce qui importait  de toute manière.

Et tant qu'on est à la liste des raisons pour lesquels tu peux me faire la tête, il faut que tu saches que des précautions sont prise pour que tu hérite de tout ce qui me reviens quand je ne serais plus...ma place chez les croquemitaine aussi. Inutile de tourner autour du pot trop longtemps, sa lieutenante avait connue pire dans sa vie et Ambrosia ne reviendra pas comme cela sur ses choix à moins qu'on ne lui prouve son erreur.

Son idéalisme la pousserais sans doute vers le trépas tôt ou tard, alors autant vivre à cent à l'heure pour  ne rien regretter. Mais seulement une fois le filet de sécurité placer pour les siens. Avant que tu ne fasse un scandale sache que ton refus de succession quel qu'il soit ne sera accepter que si tu me trouve quelqu'un qui en soit plus digne que toi. Et si nous prenions ce premier verre !? J'ai hâte de gouter ce que tu nous as amener.

Il y avait peu de sujet que la jeune femme évitait d'aborder avec Sanda, peu de sujet qui risquait de les mettre en désaccord ou encore de laisser des traces. Même si elle adorait sa sœur elle savait que faire les choses pour son bien être n'avait parfois été la source de reproche divers et varié, comme une vrai famille en somme. Petit à petit elle avait dû regarder l'oiseau quitter le nid et voler de ses propres ailes.

Pourtant, encore aujourd'hui elle tentait de porter seule le poids qui fut sien, laissant la jeune femme à l'écart lors de deux rendez vous important et potentiellement dangereux. C'était à se demander laquelle protégeait l'autre et qui était la plus butter des deux. Comme si elle s'étouffait avec les mots Ambrosia finis par avouer les crimes dont elle fut coupable et malgré ses propos la scène commença dès lors qu'elle eut lâché la bombe.

La réaction de Sanda ne passa pas inaperçu, loin de là. Avoir une bouteille si proche n'aurais pu déclencher meilleur réflexe pour se retenir de lui hurler ses quatre vérité au visage et bien pire. La boisson descendant dans le gosier de sa petite sœur brulant la retenue qu'elle tentait d'avoir par politesse ne fit pas long feu. Je ne peux pas t'imposer de veiller sur moi chaque seconde qui s'écoule, je refuse d'avoir un garde du corps à chaque seconde de ma vie.

Cette semaine j'aurais pu mourir deux fois si mes hôtes avait été mal intentionné et pourtant je suis là. J'ai rencontrer le régent du coven de magie rouge, la propriétaire du Lux également. L'un dans un lieu isolé, l'autre sur son propre territoire pourtant interdit au croque mitaine. Je te le dis pour te montrer que ma vie comme celle de tout un chacun ne tient qu'a un fil et je n'ai l'esprit tranquille qu'en sachant que s'il m'arrivait malheur tu saurais ce que je désire pour le reste de notre famille.

Elle rejoignit la jeune femme et l'enserra dans une étreinte plus sobre et pourtant plus chaleureuse. Sanda, tu vaut plus que ce que tu as toujours penser, tu n'es plus la fillette errante il faut que tu le comprenne une bonne foi pour toute. La relâchant elle emprisonna les mains de cette dernière après lui avoir ôter le verre. Le regard de la blonde était calme, assuré et laissait entendre que la sourde oreille serait sienne si l'on devait taire la discussion.

Lançant un regard entendu à sa sœur elle finit par aller se servir un verre comme si de rien n'était. Comme si elle n'avait jamais fais des aveux qui dans le sens inverse aurais valu une inspection médicale, magique et que sais je encore pour vérifier toute absence de séquelle. Chacune voulait surprotéger l'autre et si ce n'est leur apparence opposer, rien ne pourrais trahir le fait qu'elle ne soit pas du même sang à proprement parler.

Son invité retourner elle en fit de même, bien qu'elle pouvait sentit la désapprobation planner au dessus d'elle. De toute manière il était bien trop tard pour changer certaine chose, qui plus est si cela provoquait leur séparation temporaire elle saurait sur qu'elle corde jouer pour la ramener. Elle finit par gouter à son tour le présent alcoolisé appréciant chaque note de l'arôme dégager les yeux clos. C'est vrai que nous as ramener quelque chose que je me plairais à déguster plus souvent.

Elle aimait les bonnes choses et l'alcool en faisait partie, une soirée loin de tout également  lorsque sa sœur n'était pas dans les environs. Si elle pouvait parfois maintenir des exigences assez hautes, les plaisirs simple et facile d'accès était ceux qui avait le don de la satisfaire de la meilleurs manière qui soit et sans lui laisser un arrière gout horrible de trop peu. S'il te plait Sanda tu ne veux pas être la plus gentille et adorable des sœurs du monde et dire merci ?

On va quand même pas se battre pour quelque chose que tu n'empêchera pas par un miracle. Et à moins que je n'ai un héritier ou une héritière c'est la suite logique. Quand bien même j'étais disposer à une tel chose, quel homme censé voudrais d'une génitrice n'ayant de temps à lui consacrer que lors d'acte ayant un but précis. Ambrosia avait toujours chercher des excuses pour garder ses distance avec le plus grand nombre, exception faites de celle qui sous bien des aspect lui avait rappeler une part d'elle que peu avait pu observer.

La vérité était qu'elle avait peur d'aimer et de perdre ceux qui lui était proche, de tenir à quelqu'un suffisamment pour que sa perte lui déchire le cœur. Le fantôme de son père la hante encore, ses dernier mots sont comme un souffle chuchoter au creux de son oreille et ne la quittant jamais. Après une absence plus ou moins longue elle finit par se recentrer sur la petite brune qui ne tarderais sans doute pas à lui faire la leçon à sa manière.

L'anniversaire du décès de son père approchait et comme tout les ans à la même période elle risquait le tout pour le tout sans compter. La fin d'une année, le renouveau n'avait de sens que si l'on allait jusqu'au bout après tout.

Les regard noires de Sanda ne faisait plus autant d'effets qu'avant, cela indiquait simplement le degré d'énervement de sa petite soeur. Pourtant, elle faisait celle qui n'avait rien vue et  poursuivit la discussion le plus naturellement du monde. Elle écouter Sanda la couvrir de reproche et d'informations qui n'étonnèrent guerre celle qui dirigeait la cabale. Amarante Byron fait ce qu'elle désire de sa vie, tant que nos accords sont respecter et qu'elle ne tente point de vous faire du mal.

La séduction est un art parfois nécessaire, autant que faire bonne figure face à quelqu'un qui vous traite de monstre, d'abomination ou que sais je encore. Quand à Arthur il est plutôt comme moi...enfin envers les siens alors je pense que nous avons gagner à cet entrevue privé. Le regard de la blonde se fit plus dure un instant alors qu'elle repris la parole. Tu sais que je ne répéterais pas le moindre secret que tu m'a confier quitte à ce que cela me coute la vie.

Mais au vue de ta réaction comment pourrais je avoir l'esprit clair avec toi non loin capable de déverser un monceau de dégout aussi flagrant ? Saurais tu demeurer totalement neutre, sans aucune expression sur le visage, aucune arme apparente et dans la bonne tenue ? Te montrer  de bonne humeur même si l'homme qui te fais un baise main est un connard obséder de première qui te reluque et est connue pour bien pire ?

Elle ne voulais pas lui faire la leçon ou l'enfoncer, mais il fallait la confronter à ce qu'elle pouvait être amener à supporter. Bien sure cela ne serais pas forcément le cas, mais les rencontres passer était un avant de ce qu'il pourrait arriver avec les autres...Elle avait entendu parler de Lyanna et était prête à parier que les chose ne se ferais pas forcément dans la dentelle. Enfin une bonne nouvelle. Oh, elle n'était pas dupe, mais en un sens cela lui faisait plus que plaisir.

Ta chambre à toujours été prête à t'accueillir mon petit rayon de soleil. Te mettre de côté ? Des deux tu es celle qui est partie pour voler de ses propres ailes et je te félicite de ta réussite, mais pensais tu réellement que j'abuserais de ton temps parce que j'ai peur des vilains régents ou personne d'influence. D'ici quelques semaines je disparaitrais à nouveau reine ou pas et ce sera à toi de gérer pendant deux semaine que tout se passe bien.

J'éprouve déjà ce besoin d'isolement et je vais prendre ce temps pour moi, mais j'ai besoin d'être sur que tu saura te tenir. Je préférerais que tu ne me voit pas comme ça et ne blesser personne. Il est vrai que je m'enfermais ici selon les années, mais cette fois j'irais ailleurs ne t'en fais pas. Le mois maudit de Novembre approchait, les symptômes accompagnant également son changement d'attitude et son futur passage à vide commençait à poindre.

Sa sœur savait qu'elle disparaissait toujours à la même période, mais elle n'avait jamais vu Ambrosia durant ces moments, n'avais jamais eu droit à la moindre explication réelle. C'était le seul moment de l'année ou elle s'autorisait à craquer et à laisser sortir tout ce qui lui pesait. Son moment de faiblesse ou elle détruisait tout ou presque autour d'elle sans le moindre remord sur le moment. Puis à son retour elle était aussi charmante qu'au par avant faisant don ou show caritatif comme pour palier au temps passé loin de tout entre autre.

En réalité je crois que cela tombe bien, tu va pouvoir me prouver que je peux te laisser m'accompagner lors des prochaines discussions. Ne m'oblige pas à revenir une fois partie. La reine lui laissait une chance de prouver sa valeur autant pour gérer en cas d'absence qu'en tant que successeur. Lui laisser miroiter ce qu'elle désirais pour la tester n'étais pas si grave et lui permettrais de voir quel serais les points à travailler avec la brune pour son avenir.

L'ambiance était devenue bien plus lourde, la discussion plus sérieuse. Sanda était en colère et son ainée n'éteindrais pas les braises, bien au contraire. Leur relation et l'amour qu'elle avait finit par éprouver pour elle était réel, mais elle devrais apprendre à dissocier Ambrosia et la reine car si aucune des deux ne la jetterais en pâture, l'une pourrait lui forcer la main sur certain point.

La discussion avait virer vers quelque chose de plus sérieux et pas forcément agréable, pourtant tôt ou tard il aurait fallut en parler et si elle se permettait d'être moins conventionnelle la soirée n'était pas pour autant moins officiel pour l'instant. Je...Elle aurait voulu dire le contraire et pourtant, elle tentait de prendre le poids du plus grand nombre de chose sur elle.

Peut importe le domaine elle était prête à finir crucifier pour que ceux à qui elle tient ne soit pas blesser. C'était sans doute à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Le discours de Sanda ne faisait que lui montrer son égoïsme, à quel point elle était à côté de la plaque et qu'il était temps qu'elle se vide la tête. Enterrer le passer une fois de plus avant qu'il ne resurgisse de manière trop violente.

Tant pour ne rien rien dire de blessant, que pour tenter de garder la face elle était partie fouiller l'un des placard sans but précis. Finalement elle revint une boite de chocolat entamer qu'elle posa sur ces genoux l'air de rien. Dévorant peu à peu le contenue qui ne semblait rien changer à son air figer, chaque chocolat fondait à la rencontre d'un cœur glacer. La blonde pensait avec sa tête lorsque la cabale était en cause et si la sécurité de Sanda était en jeu...

Bien sûr une fois morte il y avait des chances qu'elle ne puisse plus veiller sur elle et encore, sans doute serait elle capable de revenir en tant qu'esprit. Tu veux vraiment que je vienne te chercher en enfer ? Cela pourrais te couter cher ! Le regard qu'elle lui adressa aurait pu être convaincant et l'avait sans doute été avant qu'elle ne pouffe de rire devant la tête de sa petite sœur adoré.

Oh...ne t'inquiète pas ils savent très bien qui tu es et personne ne posera de problème. Ils savent ce qui arriverait s'il t'arrive quoique ce soit aussi alors tant que tu tiens ton rôle tout ce passera bien. Posant la boite de chocolat sur la table basse du salon elle alla chercher une petite couverture à l'évocation du film puis attira sa sœur à elle une fois les télécommandes près d'elle. On regarde quoi ? Calé au creux des bras de cette dernière sa tête était posé au creux de son épaule.

Comment avait elle autant changer de position et de sujet ? Chaque failles était exploité lorsqu'elle était comme ça et si cela lui faisait plaisir d'accueillir sa lieutenante préférer cela rendrait plus difficile toute cachoterie éventuelle ou le fait de ramener qui que ce soit à la maison désormais...Quoique de toute façon ce n'étais pas comme si elle deviendrait un pot de colle et dans le cas contraire elle trouverait bien un moyen de disparaitre si besoin.