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 My hero [pv — Lucas Smith]

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Message# Sujet: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyMar 31 Mar 2020 - 14:50


My hero
Lucas Smith & Jesus Goodman



Please, save me, my hero!
Qui aurait l’idée de se promener, en pleine nuit, aux abords des écoles ? Jesus, évidemment. Il aime les endroit bondés de monde, pour pouvoir emmerder un maximum de personne, en un moindre effort. Néanmoins, il sait que les lieux publics les plus fréquentés sont, généralement, les endroits où il peut le moins risquer une bagarre. C’est que les humains ont cette drôle de retenue, près des autres. Comme si ça les dérange, soudain, de risquer de se faire mettre ne prison pour avoir tabassé quelqu’un. Il a compris, à force, l’elfe noir, que les menaces des humains ne sont, justement, que des menaces. Ça ne va jamais plus loin. Même si un gars lui dit, devant tout le monde, qu’il va le tuer, Jesus ne doit rien attendre de l’autre. Il aura beau sourire comme un con et tendre la joue, la baffe ne viendra pas. Ou très rarement.

Il ne veut pas se contenter, ce soir, d’un très rarement. Il veut du vrai, du danger, des coups. Il a besoin d’adrénaline, de s’exploser le ventre à force de rire. Voir les humains s’échiner à essayer de le tuer, c’est hilarant. Pour lui, en tout cas. Jesus adore ça. Plus ils essaient, plus il rigole. Peut-être qu’un jour, oui, il mourra devant un humain, mais pas à cause de ses coups, plutôt à cause de ses rires. Des fous rires qui lui font plus de mal aux abdominaux que tous les coups qu’il peut recevoir, par ces petits humains si faibles. Il doit se retenir, tellement se retenir ! pour ne pas tous les massacrer à l’instant où ils osent poser une main sur lui. Mais ça vaut, plus ou moins, le coup, alors Jesus fait cet effort. Et s’il se prend à répliquer, ce n’est jamais avec toute sa force d’elfe noir. Juste de quoi attiser la haine à son égard.

Bref, c’est donc dans l’espoir de l’un de ces combats que Jesus se pointe près de l’université. Il sait que, la nuit, les étudiants un peu « rebelles » (même si les humains et lui n’ont, définitivement, pas la même définition de ce mot) aiment se retrouver pas loin des locaux. À croire qu’ils ont que ça à foutre, une fois que l’école est terminée, que de continuer à tourner autour. L’elfe noir ne risque pas de le comprendre, ça. Il a arrêté l’école très tôt, après avoir massacré ses camarades de classe, il ne sait plus en quelle année. Ils ne sont pas morts, mais disons que, eux aussi, ils ont dû louper une ou deux années de cours, le temps que leur corps se remette de tout ça.

Si Jesus choisit l’université, alors qu’il connaît d’autres coins, en ville, où les adultes aiment se réunir, c’est aussi parce que 1. il déteste les enfants, 2. c’est amusant de leur faire comprendre qu’ils ne sont rien que des sous-merdes, 3. il déteste vraiment les gamins, 4. bah ! c’est trop facile de les énerver, ça a l’ego à vif, un adolescent, et Jesus est pile du genre à remuer le couteau dans la plaie. Donc, il choisit des étudiants qui traînent, le plus souvent, en bande autour de l’université, quand il n’y a plus personne pour les virer. C’est vrai qu’il y a ça, aussi, à prendre en compte : ils se baladent tout le temps en troupeau, comme des proies prêtes à abandonner le plus faible d’entre eux derrière pour pouvoir s’enfuir en courant.

L’elfe noir choisit un groupe de cinq ou six gamins. Honnêtement, il n’a pas compté et s’en tape, il peut même y en avoir deux ou trois de plus, ça ne change rien à sa vie. Bref, une bande de petits cons, la cloque au bec, la bière à la main, qui regardent passer le chauve, entre eux, avec un sourire moqueur sur leurs lèvres de bébés. Jesus passe, l’air concentré sur sa route qui passe pile dans leur groupe et ne pouvait, évidemment, pas être déviée d’un mètre ou deux. Il s’arrête soudain au milieu de tous, les regarde chacun leur tour, sans les regarder vraiment, et laisse échapper un « aaah » libérateur, quand sa brique de chocolat froid est finie et écrasée entre ses doigts. Sans plus de cérémonie, Jesus la balance derrière lui et reprend le pas.

Il n’en fait pas deux, de pas, avant d’être arrêté par une main de bambin, sur son épaule. On lui demande c’est quoi son problème et pourquoi il a balancé ses déchets sur leur copain. Jesus lève un sourcil imberbe, sur son front, et jette un regard à celui qui s’est mangé sa brique en pleine tronche. Évidemment que l’elfe noir le visait, conscient que ce devait être le petit chef de la bande et que les autres s’insurgeraient automatiquement devant l’humiliation. Alors, il sourit.

« Pardon, pardon, j’ai cru que c’était la poubelle. Ça… » (Il désigna sa tête chauve d’un mouvement de main vague.) « ressemblait à un déchet. »

Jesus ricane en entendant les premières insultes. Il n’a pas besoin d’attendre longtemps, à peine une dizaine de secondes, avant que le premier gamin se décide à lui taper dessus. Son rire devient plus fort et l’elfe noir finit bien vite par terre, roués de coups de pieds qu’il sent à peine, à se tordre comme un ver, mais toujours pas à cause de la douleur. Ce n’est que la puissance de son hilarité qui le force à bouger. Et ça énerve les étudiants, il le sent ! Quel régal !

Jusqu’à ce qu’il ne sente plus le moindre coup, mais un poids inconnu qui s’appuie contre lui. C’est quoi ce bordel ?

(c) ROGERS.
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyMar 14 Avr 2020 - 13:48

Depuis quelques temps … Lucas avait eu une idée … tout droit sorti d’un comic de seconde zone, il marchait dans les rues avec une casque sur la tête, un foulard pour son nez et sa bouche …. Ne laissant apparaître de son joli minois que quelques boucles soyeuses et ses yeux bleu … Il déambulait dans les rues, avec une seule idée en tête … aider les gens.

S’il avait la lubie de s’imaginer super héro, ce qu’il était loin de l’être… il remarqua bien vite que les gens avaient plus besoin d’aide humaine que surnaturel… Alors il aidait les gens comme il le pouvait. Il portait des courses jusqu’à des maisons, aider à retrouver son chemin entre autre chose. Il était … le super héros serviable … de temps en temps … il faisait des petits miracles… soignant des bobos à des personnes sans domicile qui ne peuvent trouver de chaleur nulle part … il regardait les maçons du cœurs pour pouvoir pleurer et mettre ses larmes dans des petites flacons qu’il avait acheté exprés … Et … flash info… il n’avait pas de limite pour les larmes…

Lucas avait prit cette décision que tout récemment …de toute façon, il n’arrivait plus à trouver le sommeil … alors il pouvait bien être … un tout petit peu serviable pour les autres non ? Il faisait donc du recyclage de temps, on ne pouvait lui en vouloir … Il s’approchait de l’université … Pensant à tout est rien, ses pas l’avaient menés dans ce lieu de travail acharné et de prise de tête sur les cours… pas qu’il ne retienne pas tous les cours … C’était même plutôt l’inverse …mais la sociabilité, ça il pouvait repasser. Alors qu’il allait repartir sans plus de cérémonie … il entendit des éclats de paroles … …. Ses pas avaient commencé à marcher avant qu’il ne puisse se décider …

Et son corps c’était interposé entre la victime et les assaillants avant qu’il ne puisse comprendre. Prenant le corps de la victime, qu’il n’avait toujours pas reconnu comme étant Jésus, il était pas nyctalope lui, dans ses bras pour le protéger des coups qui allèrent certainement continuer … Puis il se retourna quand le groupe se recula pour remarquer –enfin- le corps étranger entre leur pied et leur cible. Lucas se releva.

- A.. arrêtez !

Ouais…. Il avait dû bégaié à ce moment là … parce que c’était super intimidant un mec qui leur demande d’arrêter comme ça …peut être que prendre la victime sous le coude et partir en courant était une idée … mais Lucas n’avait même pas besoin d’observer la masse noire pour savoir qu’elle serait bien trop lourde pour lui ….
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyMer 15 Avr 2020 - 17:52


My hero
Lucas Smith & Jesus Goodman



Please, save me, my hero!
Jesus est bien content d’être tombé sur un petit groupe d’adolescents. Il sait que ça s’énerve vite, que ça a besoin de prouver que c’est fort, que ça se laisse pas marcher sur les pieds. Dans leur phase rebelle de merde, ils veulent faire comprendre au monde entier qu’il ne faut pas les faire chier. Alors, un adulte qui se pointe comme une fleur dans leur petit groupe et qui ose les mépriser, forcément, ça les fait rager. Ils ont très envie de lui prouver qu’ils ne sont pas des bébés, qu’ils peuvent le lui faire regretter. Dans d’autres circonstances, oui, sans aucun doute. Dans certains cas, ils pourraient même s’enfuir en courant, en laissant, derrière eux, un macchabée. Ce sont des choses qui arrivent.

Mais qui n’arriveront pas ce soir. Jesus n’est pas n’importe quel humain que l’on peut écraser sans y penser. Lui, il ne risque pas de mourir sous les coups de ses agresseurs. Ce n’est pas de petits coups de pieds et de poings qui auront raison de lui. Alors, il provoque à outrance pour sentir la haine vibrer dans l’air. Ça l’amuse à un point que ces adolescents ne peuvent pas imaginer. Quand on a vécu des bains de sang, littéralement ; quand on a fait face aux pires créatures du monde, ce n’est pas trois gamins qui vous font flipper. Ça, ils ne peuvent pas le comprendre, eux. Ils ne le comprendront jamais.

Bien calé par terre, Jesus se tord d’un sens et de l’autre. Pas sous la douleur, mais parce qu’il… rit. Un fou rire qui lui crispe les abdominaux et tord son visage lisse. Eux, ça les énerve. Ils se sentent humiliés, l’ego piqué au vif. Ils veulent lui faire mal, lui arracher ce rire, l’entendre grogner. Oh, oh. Jesus sait qu’ils ne veulent pas vraiment l’entendre grogner et arrêter de se marrer. S’il doit arrêter de remuer, à terre, ce ne sera que pour se relever et tous les tuer. Sans aucun doute, ils préfèrent qu’il se torde de rire que de voir le monstre les massacrer. Ce n’est pas l’envie qui manque, chez lui, ceci dit. Mais Jesus sait y résister. Il préfère rigoler.

Jusqu’à ce que les coups ne pleuvent plus sur son corps. À la place, Jesus sent le poids d’un autre qui s’écrase sur lui. Pendant un instant, il se demande s’ils ont été assez cons, soûls et drogués, pour s’en prendre à l’un d’eux et le jeter sur lui. Histoire de mettre leurs deux défouloirs au même endroit et frapper au hasard en espérant que l’un souffre autant que l’autre. Puis il se fait à l’évidence : le corps serre Jesus dans ses bras, comme pour le protéger des coups. Ça aurait presque pu le faire marrer, l’elfe noir, s’il ne sentait pas quelque chose de familier dans la chaleur de l’autre. Comme un oreille confortable contre lequel il aurait bien aimé pioncer.

L’intrus quitte Jesus pour se relever. Le chauve, lui, ne rit plus depuis longtemps. Ses yeux sombres sur lèvent sur le drôle d’énergumène. Un casque et un foulard sur le nez, ne suffisent pas à cacher ses boucles blondes. La voix qui s’échappe de sa gorge bégaie sur un mot, un tout petit mot, si simple à prononcer, pourtant. Sa voix est, très vite, remplacée par un son plus sombre, beaucoup plus sombre, beaucoup trop sombre pour les ados qui l’entourent. Les regards se détournent de Lucas pour tomber sur Jesus, qui grogne comme une bête sauvage. Ils ne comprennent pas ce qu’il se passe, eux. Mais l’elfe noir est bien décidé à le leur faire comprendre.

Il se lève à son tour, derrière Lucas, et passe un bras au-dessus de son épaule, pour plaquer sa main sur son torse et coller l’adolescent à lui. Pour qui se prend-il, le petit phénix ? Jesus n’a plus envie de rire. Ça bout en lui comme du magma en fusion. Il a besoin de laisser échapper sa haine du monde, là, maintenant, tout de suite. Pas le choix. Il ne faut pas frapper son petit Lulucas.

« Vous l’avez tous frappé, hein ? grince-t-il, en ricanant d’un rire qui n’a rien d’amusant. Tu voulais voir ma vie, Lulu, tu vas être servi, ajoute-t-il, à l’oreille du blondinet. »

Jesus tient fermement l’adolescent contre lui, pour dissuader les autres de le frapper à nouveau. Si un seul d’entre eux ose essayer, l’elfe noir les tuera tous jusqu’au dernier. Peu lui importe que Lucas soit traumatisé, qu’il ne veuille plus lui parler. On n’obtient pas la protection du chauve sans un peu de sang, surtout quand on se prend pour un héros qui peut absorber les coups à la place du premier venu. Dans sa main libre, Jesus condense les ombres et invoque un fouet noir. Paré au combat, il pousse Lucas sur le côté et fait claquer son arme, sur le trottoir.

« Jouons un peu. »

Les yeux ronds qui se tournent vers lui suintent de peur, mais il est hors de question que Jesus les laisse partir sans s’amuser un peu. Au moins de quoi leur faire regretter de s’en être pris au bébé phénix. Alors, il attaque avant qu’ils n’aient le temps de fuir. Son fouet s’enroule autour d’une cheville, tire l’adolescent à terre, tandis que les poings s’écrasent déjà sur le visage d’un autre. Son genou s’enfonce dans un ventre. Évidemment, Jesus ne cherche pas à se défendre de leurs coups à eux, qui ne sont que des pichenettes sur sa peau d’elfe. Il se prend quelques représailles, mais se délecte, un grand sourire aux lèvres, des couinements et pleurnicheries des adolescents. C’est jouissif et Jesus n’est plus sûr de savoir s’arrêter avant de les tuer. D’ailleurs, il n’en a pas envie.

(c) ROGERS.
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyJeu 21 Mai 2020 - 18:33

Lucas ne connaissait pas les adolescents de la meilleure des manières … Pour lui, tous avaient le visage de Claude, et cette envie étrange de faire mal à autrui… comment pouvait on sauter à l’âge adulte ? Souvent, il se pensait trop enfantin … il se disait qu’il ne pouvait être un ado … et avant de se rendre compte …il espérait devenir adulte … mais ce n’était pas le moment de réfléchir la dessus… il était là pour venir en aide… à tout le monde … et ne pouvait laisser les ados faire du mal à un adulte !

Lucas avait essayé de se montrer fort … de se montrer digne de la tâche qu’il avait lui-même décide de se confier … mais les mots étaient plus forts que lui … et ils déraillaient entre ses lèvres sans pouvoir arrêter le train …un autre bruit prit la place … Et Lucas tourna les yeux vers l’homme à terre … Jésus, pour ceux qui avait pas compris au fond de la salle. Penchant la tête sur le côté … Il ne comprenait pas en quoi c’était grave que lui soit frappé … Il avait l’habitude … la suite du message lui laisse un … mauvais présentiment … un très très mauvais présentiment ….

- Att…

Il n’avait pas eu le temps de finir … que Lucas pouvait déjà voir les ombres … les grandes ombres, immenses, qui se dessinaient …. Et Jésus qui le poussa … Il commença à se battre … Lucas au départ ne fit rien … il pouvait lui laisser le temps de leur rendre la monnaie de leur pièce (et surtout, il ne pensait pas pouvoir l’arrêter tout de suite… ) Il essaya cependant de communiquer avec Jésus avec des syllabes … Il ne pouvait pas faire autrement.

Alors qu’il allait réussir enfin à dire le prénom de l’homme en entier … il reçu quelque chose sous les yeux… une douleur fulgurante …. Intense… et soudaine… Il sentit du liquide rouge sur sa joue … Il mit sa main dessus… il ne savait pas ce qu’il s’était pris … mais ça lui avait fait du mal … il touchait doucement et s’approcha de Jésus.

- S’il … s’il … s’il te plait !

Arrête, voulait il dire, mais les mots étaient bien trop loin dans son esprit … Au moins avait il fait en sorte de se rappeler à son bon souvenir … Et il s’approcha d’un nouveau pas. D’abord, calmer Jésus. Ensuite soigner les méchants… puis soigner Jésus… puis le laisser lui faire la morale … qu’il était sûr arriverait bientôt…
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyDim 24 Mai 2020 - 9:47


My hero
Lucas Smith & Jesus Goodman



Please, save me, my hero!
Ça remue en lui comme une bête en cage. Il sent la haine qui bouge, bout, grogne au fond de son ventre et envahit ses veines de son feu destructeur. Il ne pense plus à rien que le combat dont il peut, enfin, se délecter. Jesus a besoin de ça, de sentir la chair contre ses phalanges, les os qui butent contre ses articulations, le sang qui coule sous ses coups de fouet. Il se délecte de chaque instant, lancé dans une vengeance violente pour passer, à jamais, l’envie de ces adolescents de s’en prendre à plus faible qu’eux. Non pas que ça le dérange, en soi, mais là, il s’agit de Lucas, de son petit Lulucas, du seul gamin qu’il ait, un jour, un tant soit peu apprécié, estimé, considéré comme un ami. Alors, non, Jesus ne peut pas laisser passer le crime sans réagir. Il a besoin de se défouler sur eux.

Peut-être va-t-il trop loin. Il entend les os qui craquent sous ses coups, les chairs qui s’ouvrent sur le passage de son fouet d’ombre. Il s’en fout, il continue. Les cris ne l’arrêtent pas, les pleurs non plus. Jesus accuse un coup, plus fort que les autres, reçu en pleine joue. Il recule d’un pas, se frotte la mâchoire et grogne. L’autre est, déjà, liquéfié sur place. L’adrénaline lui a donné une seconde de courage qui, déjà, lui échappe et s’écrase à terre pour se terrer loin, très loin, au plus près de noyau terrestre. Jesus prend, alors, conscience de la jeunesse de ses adversaires. Il voit, au fond de leur regard, l’inconscience et l’ignorance des adolescents qu’ils sont. Ils ne comprennent même pas d’où l’elfe noir a sorti son fouet, mais ils pourront bien le crier au monde entier, qui voudra les croire ? Un chauve qui leur fout une raclée avec une arme faite d’ombres ? Pire qu’un film de seconde zone.

Jesus revient à la charge. Son fouet s’enroule autour d’un poignet et il tire l’adolescent à lui, tout en balançant tout son poids en avant. Son crâne chauve s’écrase contre le nez de son adversaire qui explose en mille éclats de cartilage. Le gamin tombe aussitôt à genoux, le visage en sang, et l’elfe noir s’en détourne pour affronter les autres. Deux d’entre eux se jettent sur lui. Ils frappent son ventre à plusieurs reprises et Jesus recule de quelques pas, sous leur insistance. Quand, enfin, il en a marre de bander ses muscles et d’encaisser, il pose une main sur chaque crâne, devant lui, et les choque l’un contre l’autre violemment. Le bruit est horrible, traumatisant, quand les deux têtes se rencontrent et que les adolescents tombent à terre, assommés. Il ne les a pas tués.

La prochaine attaque le prend par surprise et Jesus balance son fouet un peu au hasard, sans toucher sa cible. Le dernier gamin lui fonce dessus. Ses bras s’enroulent autour de son ventre et il profite de l’élan pour plaquer Jesus à terre. Dans le même mouvement, l’elfe noir réussit à se défaire de son adversaire et roule sur lui-même pour se remettre sur pieds. Dans la chute, il a lâché son fouet qui, déjà, a disparu, mais Jesus n’en a pas besoin pour faire regretter à celui-ci de s’être pris pour un joueur de rugby ou de football américain.

Le poing levé, l’autre main serrée sur le col de son adversaire, Jesus s’arrête en plein mouvement et hume l’air, comme un chien. Il sent une odeur nouvelle, dans l’air, avant de comprendre que Lucas s’est approché et qu’il lui a parlé, d’une supplique bégayante qui lui demande d’arrêter le combat. L’elfe noir relève, alors, les yeux sur le blondinet et découvre la ligne de sang, sur sa joue. La trace brûlante est droite, parfaite, et suinte de liquide vermeil. Jesus n’a pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre ce qui a pu causer une chose pareille : son fouet. Il ne voit rien d’autre, dans ce combat, pour avoir fait une ligne si parfaite, sur la joue du gamin.

Jesus découvre, alors, une nouvelle émotion : la culpabilité. Comme un pincement au cœur qui lui crie à l’oreille qu’il est autant responsable du mal qui a atteint Lucas, cette nuit, que ceux qu’il est en train de tabasser. Mais qui le tabassera, lui ? Il glisse ses yeux sombres sur le gamin qu’il s’apprêtait à défoncer et le lâche, finalement, pour s’asseoir par terre, à côté. L’adolescent bouge à peine, au sol. Non pas à cause de la douleur, mais à cause de la peur de se faire réduire en bouillie, aussi facilement qu’une patate pour la purée.

« C’est de ma faute, dit-il, en levant les yeux vers le phénix. Excuse-moi, Lulu. »

C’est, peut-être, la première fois de sa vie (peut-être pas, mais pas loin) que Jesus s’excuse sincèrement auprès de quelqu’un. Il n’apprécie pas de voir ce sang sur la joue du phénix, mais ne sait plus quoi faire, maintenant, pour se faire pardonner. Il pourrait regarder sa plaie, essayer de la soigner, de minimiser les dégâts, mais au vu des nombreuses cicatrices de l’elfe, il ne vaut mieux pas pour Lucas.

« Vas-y, là, arrête de faire le mort, casse-toi. »

Jesus donne un petit coup de pied, gentil, dans la jambe de l’adolescent, allongé à côté de lui. Il sent toute sa haine qui s’est envolée d’un coup et il ne veut plus se battre. Rien que les voir, ça ne lui plaît pas. Une soirée qui devait, à la base, être sympa comme tout, finit finalement très mal pour l’elfe noir, soûlé. Il soupire un grand coup et bondit sur ses jambes pour regarder Lucas de plus près.

« Tu joues à quoi ? demande-t-il, en plissant les yeux pour observer sa blessure. Punching-ball professionnel ? » (Il ricane un peu.) « Tu savais pas ? C’est déjà mon job, ça, t’as pas le droit de me le piquer, Lucas. »

L’elfe noir pousse un peu Lucas, en touchant son épaule, pour lui faire comprendre qu’il ne veut pas rester ici. Le mieux, pour l’adolescent, c’est de trouver une supérette ouverte et de lui prendre une trousse de premiers secours. Ou quelque chose comme ça, mais il ne vaut mieux pas demander à Jesus de se charger de ça ou Lucas finira défiguré.

(c) ROGERS.
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyVen 19 Juin 2020 - 15:56

Lucas ne s’attendait pas, un jour à voir son ami aussi violent … et bien qu’il savait que l’homme pouvait l’être … Lucas s’en voulait que cela soit de sa faute. Il s’en voulait beaucoup… et il continuait de le penser alors que Jesus combattait. L’arrêter c’était la seule solution … L’arrêter était la meilleure des idées. Lucas sentait à peine la douleur des coups, ou la marque sur sa joue. Il ne pensait qu’à ne pas laisser Jésus tuer les enfants … Et pour cela, il serait prêt à prendre tous les coups … Lucas regardait l’homme se calmer, et se mettre au sol… Lucas suivit le mouvement, pour ne pas que l’homme ne loupe son visage quand il lui demande de s’excuser. Lucas était en train de sourire, de cet air si mignon, qui voulait dire que c’était déjà oublier. Et de ce regard plein d’amitié qui signifie qu’il ne comptait pas le quitter. Il n’allait pas partir, même si l’homme était assez fort pour tuer tout le monde, personne ne l’était … et Lucas n’avait pas envie de penser à la violence quand il sait que cette violence avait été faite pour lui.

- Ce … ce … ce n’est … n’est … n’est … rien…

Il était un phénix… un joli petit phénix. Un adorable petit phénix. Et son ami le grand fort elfe noir n’avait pas à s’en faire sur le fait que cela ne changerait jamais ! lucas voulait s’approcher du garçon apeuré à côté mais Jésus ne lui en laissa pas le temps … il commença à le disputer. Lucas sourit.

- Je .. ; je … soigne.

Il sourit alors qu’il montra rapidement les enfants d’une main. Il soigne, il protège, il essaie en tout cas … et il avait déjà réussi … peut être qu’Anela aurait pu lui conseiller ? Non … elle l’aurait certainement séquestré pour ne pas qu’il se blesse comme en cette instant. Lucas sourit alors en observant les blessures de Jésus. Il se retourna, prit son sac caché derrière une poubelle et l’ouvrit. Il s’approcha alors du premier gamin…. Sortant de son sac une petite fiole.

- Soigner !

Lucas posa son regard sur Jésus… et il se releva de l’enfant avant de sortir une autre fiole et de le montrer du doigt. On pouvait voir dans ses yeux « viens ici toi aussi ». Et ce n’était pas réellement négociable !
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyLun 22 Juin 2020 - 11:45


My hero
Lucas Smith & Jesus Goodman



Please, save me, my hero!
Jesus ne comprend pas ce nouveau sentiment qui apparaît, au fond de son cœur. C’est étrange, ça l’étouffe, comme une agression, une intrusion contre laquelle il doit se défendre. Pourtant, il n’arrive pas à s’en défendre. Il sent la culpabilité le gagner, gonfler en lui et lui serrer la gorge. Pour la première fois de sa vie, il ne veut pas regarder ce sang qui suinte sur la joue de Lucas. Pour la première fois de sa vie, il ne veut pas ricaner du mal qu’il a fait. Il ne regrette pas d’avoir tabassé ces gamins. Il ne regrette pas d’en voir mangé de belles, en retour. Il sait que le lendemain sera dur, que les hématomes pulluleront sur son corps blanc, mais il s’en fiche. Il se fiche de tout, tout le temps.

Sauf de ça, de cette ligne rouge sur la joue d’un autre enfant.

L’elfe noir grimace, dans son coin. Ses yeux sombres détaillent la rue, les corps endoloris de ses adversaires, le sang qui perle sur le trottoir. Il a causé tout ça et il s’en tape. Ça lui fait du bien, de taper sur ces gamins, de laisser parler toute la frustration qu’il retient en lui. C’est pour ça qu’il est né, lui. Taper sur tout ce qui bouge, faire regretter au monde d’être né, d’avoir fait de ses ancêtres des parias. Avaient-ils si tort que ça, en plus ? Les humains ont causé de plus grosses guerres que les elfes noirs. Ils pactisent sans cesse avec les démons et sèment la mort et la destruction à tout va. Jesus ne doute pas que les enfers doivent être blindés de petits humains.

Il ne veut pas penser à ce qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Jesus ne s’inventera pas une conscience, cent ans après sa naissance. C’est trop tard pour ça. Les humains ont la gueule parfaite pour se faire taper dessus. Point. Il veut bien être foudroyé sur place, si ça fait vraiment chier quelqu’un qu’il fasse regretter à des gamins de s’en être pris à son bébé phénix. … …. ….. …… Bien. Pas d’éclair.

« C’est rien, répète-t-il, en faisant la moue, comme un gamin boudeur. »

Jesus relève, sur Lucas, des yeux ronds. Il ne sait pas pourquoi il s’étonne encore du comportement du phénix. Il aurait dû se douter que Lucas ne laisserait pas ses ennemis dans cet état. Ça fait marrer l’elfe noir, qui se fend d’un grand sourire. Il en connaît d’autres, lui, des gens capables de soigner leurs ennemis, mais pas dans le même but que le petit Lulucas, ça, c’est certain.

Sans un mot, Jesus regarde le phénix s’approcher d’un adolescent pour le soigner de ses plaies, à l’aide d’une petite fiole. Sans trop de mal, le chauve devine le contenu de ces fioles : des larmes de phénix. Et vu la réserve que semble posséder Lucas, ce doit pas être très compliqué de le faire pleurer ! Non pas que Jesus ait envie d’essayer, d’ailleurs. Une autre chose qu’il ne comprend pas vraiment, au même titre que la culpabilité.

Alors que Lucas en finit avec l’un de ses ennemis qui, décidément, sortiraient de cette nuit complètement traumatisés entre la découverte d’un fou à fouet et d’un gamin avec des pouvoirs magiques, le blondinet se tourne vers lui, l’air de dire que Jesus n’y échappera pas. L’elfe noir grimace, referme les bras sur son torse et recule d’un pas. Il n’a pas honte de ses cicatrices, mais il n’a pas franchement envie de les montrer à Lucas.

« Tu comptes me toucher avec ça ? J’étais propre à la base et c’est… dégueu ! » (Il se trémousse un peu, essayant de retrouver son délire habituel.) « A moins que tu aies très envie de me voir tout nu, ajoute-t-il, en jouant de ses sourcils imberbes. Je me suis peut-être trompé en supposant que tu aimais les femmes, c’est peut-être les beaux apollons que tu préfères. »

L’elfe met les bras en croix, devant lui, comme pour se protéger d’une agression. Évidemment, il ne pense pas ce qu’il dit, comme la plupart du temps. D’ailleurs, il n’a rien contre l’homosexualité dans la limite où il ne la comprend pas mieux que le reste. L’amour, ça lui passe clairement au-dessus de la tête. Il a d’autres chats à fouetter, lui.

« C’est bon, je déconne, Lulu. Vas-y, badigeonne-moi de larmes. »

Jesus a un don pour rendre tout à fait étrange la plus normale des situations. Alors, une situation qui n’est déjà pas tout à fait normale, puisque ce n’est pas tous les jours qu’on voit un phénix s’amuser à soigner tout le monde… L’elfe s’y donne à cœur joie ! Les bras grands ouverts, la tête renversée et les yeux fermés. Il s’offre au bébé phénix.

(c) ROGERS.
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyDim 2 Aoû 2020 - 17:28

Lucas observait l’elfe noir et fit un tendre sourire vers lui. Il le voyait bien, coincé sur le sang sur sa joue, mais Lucas ne s’en formaliser pas. Ce n’était après tout qu’une égratignure qui avait un peu de sang. Rien de bien méchant… Mais l’homme semblait fasciné par cela et Lucas souriait pour ne pas qu’il s’en veuille.

Lucas ne savait pas pour cette histoire d’éclair, mais Anela aurait certainement été d’accord avec le raisonnement de Jésus en rapport à lui. Lucas avait alors vraiment un talent pour se faire des amis super trop cool… C’était aussi pour ça qu’il faisait son petit travail de super héros… pour sauver le monde, et mériter ses amis. Qu’on soit fière de lui. Il voulait qu’on soit fière de lui et que ses capacités servent à autre chose qu’à tout cramer … La blessure n’était rien que superficielle. Lucas était juste content que son ami se porte bien.

Les gamins dormaient sur le sol une fois leur plaie en plein cicatrisation … et Lucas observait son ami… Il avait la tête d’une chipie en cette instant, quand Jésus lui dis que c’était dégueu … Il pensait pouvoir s’en aller comme ça ? Il pencha la tête et sourit.

- Soigner.

Il ne fit pas de commentaire sur les femmes ou les apollons, pour le coup, il n’avait même pas compris. Il n’avait pas déjà expliquer à Jésus qu’il aimait bien dessiner les deux ? Il ne répondit pas à toute les questions, puisque son envie de le soigner expliquer clairement ce qu’il fallait faire. Il tapait du pied alors qu’enfin Jésus accepta.
Lucas pencha cependant la tête sur le côté à nouveau pour voir la position de l’homme … pas sur de comprendre. Il sourit et lui prit Le Bras pour se décoller plus loin dans la ruelle. En tournant à droite, ils se retrouvent devant un parc, et un banc. Lucas sort à nouveau sa fiole et sourit encore plus alors qu’il prends Le Bras de l’homme pour y déposer comme une pommade sur les bleus qu’il pouvait déjà voir apparaitre sur son bras. Il jeta sur Lucas un regard inquiet et …. En colère ?

- Pas bien !

Et il fit une moue adorable pour préciser que c’était pas bien de se faire du mal et qu’il boudait même s’il ne le montrait pas forcément… m
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyVen 7 Aoû 2020 - 17:54


My hero
Lucas Smith & Jesus Goodman



Please, save me, my hero!
Bloqué sur la ligne de sang, sur la joue de Lucas, Jesus ne sait plus s’il doit s’excuser (une chose bien étrange, tiens, puisque ça ne le soignera pas) ou simplement l’ignorer. Il voit bien que le gamin lui sourit, dans une tentative de… euh… il ne sait pas, mais il comprend que Lucas essaie un truc. Quoi que ça puisse être, ça ne marche pas. Le sourire n’efface pas la plaie et encore moins le responsable. Face à ce sang, Jesus se sent comme au milieu d’une place publique encerclé de doigts accusateurs qui se tendent vers lui et lui crient à la gueule qu’il est le seul coupable. Mérite-t-il d’être pendu juste pour ça ? Non, quand même pas, faut pas déconner !

Il n’a pas, non plus, très envie de se faire soigner par les larmes du phénix. Déjà, c’est vraiment trop chelou, même pour un gars chelou comme Jesus. En plus, ce sont que des bleus, ça partira dans quelques jours, qu’est-ce que ça peut foutre ? Lui, il s’en fiche, alors il ne comprend pas que Lulu s’y intéresse. Il ferait mieux de faire comme lui et de les ignorer. Ça assombrit sa peau blanche, c’est pas si mal, non ? Oui, Jesus est né trop blanc pour son petit délire d’elfe noir. Lui aussi, il aurait aimé être aussi sombre que l’ébène, aussi beau que ses ombres chéries. Évidemment qu’il est beau quand même ! Ce n’est pas ce qu’il a voulu dire.

Lucas, lui, n’a pas l’air de lui demander son avis. Il penche la tête, sourit, et se contente d’un mot simple, sans bégayer, offert comme un ordre que Jesus a très envie de lui faire regretter. Juste par principe, comprenez. Il sait bien qu’il ne fera pas de mal au bébé phénix, mais il ne peut pas s’empêcher d’y penser. Un peu comme un enfant qui regarde un jouet. Il n’y touche pas, mais il pense à ce qu’il ferait si c’était le cas. Ou quelque comme ça.

Vu le manque de réaction du bébé phénix, l’elfe noir se dit qu’il n’a rien compris à ce qu’il vient de lui sortir. Sa provocation tombe à l’eau, aussi vite qu’est tombée son envie de tuer. Il se doute que, sinon, le petit blond serait devenu plus rouge qu’une tomate ! Comme la dernière fois ou la fois d’avant, il ne sait plus vraiment. Mais là, rien. Lucas se contente de taper du pied ! Taper du pied ! Il fait le gamin impatient devant… un gamin impatient. Non, non, ça ne marche pas sur Jesus ce genre de choses. Il connaît les ficelles, lui. Il sait.

Il accepte quand même, le chauve, persuadé qu’il s’agit du seul moyen de se sortir de cette situation. Alors il s’offre à Lucas et il attend le verdict. Son imagination fait déjà le travail. Il sent une texture visqueuse sur sa peau, une humidité dégueulasse, un peu comme de la boue. Pourtant, la seule chose qu’il sent, c’est une douce chaleur qui lui prend le bras. Jesus sait de quoi il s’agit. Il est prêt à parier qu’il serait capable de reconnaître cette chaleur entre mille autres ! Il n’y a qu’une seule chose qui lui donne cette impression de confort : le contact du bébé phénix.

Jesus rouvre les yeux sur Lucas qui l’entraîne à l’écart alors que ses victimes gisent au sol, inconscientes mais soignées. Il ne comprend pas pourquoi le phénix le prend par le bras pour l’emmener ailleurs. Ils sont aussi bien là, non ? Ou il pourrait simplement lui indiquer la route, pas besoin de le tirer derrière lui comme un chiot en laisse. Mais l’image plaît bien à l’elfe noir et il a très envie de s’arrêter brusquement pour tirer sur sa corde. Heureusement, il n’en fait rien. Il joue le jeunot docile et attend que Lucas s’amuse avec ses fioles, comme un chimiste prêt à faire exploser la baraque.

Les deux mots qu’il échappe font exploser de rire Jesus. Il en oublie presque la sensation désagréable du liquide sur sa peau. C’est que Jesus n’aime pas tellement l’eau, mais bon. Pas bien, qu’il dit. Et rien que d’y repenser, Jesus explose une nouvelle fois de rire. Pas bien ? Vraiment ? Même le visage de Lucas n’est pas convaincu par ses mots, ça se voit. La moue n’a pas l’air si en colère et il peut bien bouder s’il le veut ! Jesus, aussi, est un pro dans le domaine.

« Oh oui, c’est vrai, pardon. C’est pas bien. » (Oui, il se moque un peu.) « Parce que sauter dans la mêlée et s’en prendre plein la tronche, par contre, c’est trop hyper cool ! Ouais, trop bien ! 20 sur 20 ! »

L’hilarité de Jesus se transforme en quelque chose de plus sérieux pour indiquer à Lucas qu’il n’a pas, non plus, apprécié son comportement. Il trouve ça vraiment bête de faire ce qu’il a fait. Surtout pour un bébé phénix. Ça aurait été un humain, un dragon ou un elfe noir… Jesus n’en aurait rien eu à péter. Mais Lucas… Jesus est persuadé qu’il est du genre à s’excuser si on lui marche sur le pied.

« Et donc, tu comptes vider toutes tes petites fioles sur moi ? Non, parce que je te préviens, tu vas avoir du taff. »

Et pour accompagner les gestes à la parole, Jesus s’arrache à la prise de Lucas et défait les boutons de sa chemise noire, un à un. Il dévoile rapidement son torse blanc, barré d’innombrables cicatrices en tout genre : des brûlures, des griffures, des balles, des morsures, des coups de couteau, etc. Il n’en a pas honte, il s’en tamponne sincèrement. Ce sont que des traces, des souvenirs d’anciens temps. Les plus anciennes sont les plus terribles, parce qu’elles sont les seules dont il se souvient vraiment. Mais il s’en fiche lui, que ses parents aient jugé bon de laisser une marque sur son corps d’enfant. Ce ne sont, de toute façon, pas toutes ces vieilles cicatrices que le phénix pourra soigner avec ses larmes d’emplumé, mais les nombreuses ecchymoses qui s’emparent de son corps et courent un peu partout sur sa peau blanche.

« Si tu continues, tu vas en avoir pour toute la nuit à tâter de mon corps, chéri. » (Jesus fait une drôle de tête, un peu comme s’il voulait mordre Lucas, un truc pas très très catholique, en somme.) « Perso, je pense que tu perds ton temps, mais si ça t’amuse, profite à fond, c’est pas tous les jours que t’auras le droit de caresser un corps si parfait. Haha ! »

Tous les moyens sont bons pour essayer d’empêcher le phénix de le tartiner de larmes. Ce qui est franchement dégueulasse, à son avis. D’ailleurs, il se demande si sa peau sera salée, après ça… Mais à qui il pourrait le demander ? Il pourrait peut-être se lécher lui-même le bras, après tout. Jesus n’est franchement plus à ça près.

« Bon, et si t’abandonnais les choses qui servent à rien, pour m’expliquer ce que t’as cru faire, hein ? »

(c) ROGERS.
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Message# Sujet: Re: My hero [pv — Lucas Smith]   My hero [pv — Lucas Smith] EmptyJeu 3 Sep 2020 - 21:53

Lucas ne pouvait qu’être content de la capitulation de l’homme. Au moins, il avait réussi à le soigner, et ça, il ne pourrait le changer pour rien au monde. Il faisait attention, il faisait très attention de ne pas lui faire mal. Bien plus que pour les autres adolescents qu’il avait laissé un fois soigné. Lucas savait que si Jésus avait attaqué c’était pour le protéger lui, et ça lui faisait chaud au cœur… alors il n’était pas question de le laisser blesser comme ça ! Lucas observa le sarcasme de Jésus et y répondit par un tendre sourire.

- Je .. je le … le referais !

S’il le fallait pour aider Jésus, il se remettrait encore et encore et encore entre des gens qui le tabassent et lui… il se mettrait aussi entre Jésus et des gens qu’il tabasse mais c’était une autre histoire. Lucas rêvait d’un monde sans violence, et il comptait bien continuer à essayer d’aider le maximum de personne comme il le pouvait. Il observa un instant ses fioles et il sourit. Il pouvait très bien pleurer un bon coup et il les remplirait. La il faisait le fier, mais il lui suffirait de penser à ce qui aurait pu arriver … perdre son ami par exemple… A peine cette pensée avait il traversé son esprit qu’il baissa la tête pour contenir des larmes. Pas question de perdre Jésus ! ça jamais !

- Oui !

Dit il avait aplomb, toutes les fioles sur Jésus, et s’il râle ça sera de sa faute, pas de la sienne à lui ! Voilà ! Il se fichait d’avoir du taf tant qu’il pouvait aider son ami à ne plus sentir la douleur et ne plus avoir de marque à cause de cet évènement. Il fronçait les sourcils devant toutes les marques sur son torse, mais il ne répondit pas … Il releva les yeux quand Jésus rigola. Il n’y avait rien de drôle à avoir autant souffert. Il ne voulait pas que son ami souffre autant. Alors il se mit à faire ce qu’il savait faire de mieux. Alors il se mit au travail, mettant des larmes sur son doigt, il les mettait doucement sur les ecchymoses qui se soignaient à vue d’œil. Lucas était content, même s’il devait forcer sur ses yeux pour repérer les endroits soignables de ceux trop vieux. Jésus faisait des allusions qu’il comprenait mais qui passait sur lui comme de la pluie. Il allait le soigner. La nouvelle question, il essaya d’y répondre, mais elle prenait assez de temps pour soigner trois nouvelles blessures encore.

- je …. J’ai… déci… décidé … que … que … si j’avais … ça … (il montre les larmes) a… alors … je pou… pouvais … aider … les gens… et je … je … je … je … veux … aider les gens. Alors … Alors …. Je … J’aide… comme … comme je peux… Comme … comme ça …

Il aurait voulu le dire avec aplombs là encore mais il ne le pouvait pas … alors il faisait comme il peut, souriant à son ami et espérant que la réponse lui suffira pour le moment en tout cas … le temps qu’il trouve un papier et un stylo … ou qu’il apprenne le langage des signes. Il releva la tête vers Jésus pour rajouter.

- mais … mais… C’est … un secret.
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