Sous la pluie Lucas & Eden

Il y a des jours où vous n'avez envie de rien faire. Où tout ce que vous essayez de faire ne fonctionne, rien ne va plus. Vous avez l'impression que le monde est contre vous et vous êtes en colère contre vous-même. C'est justement ce qui m'arrive aujourd'hui.

Je me suis réveillé à cinq heures du matin, je me suis habillé, j'ai été nagé à la plage et après mon plongeon; j'ai pris mon petit déjeuner. Cependant l'océan n'a pas réussi à calmer mon mal-être. J'ai l'impression que j'aurais mieux faite de rester au lit. Je commençais à travailler, mais je n'arrive pas à dessiner quoi que ce soit. C'est horrible ce que je couche sur papier, ça ne ressemble à rien. Je ne perds pas courage pour autant et j'essaye à nouveau. Au bout de je ne sais combien d'essai. Je ne suis toujours pas serraine. Au contraire, je suis encore plus remonté que jamais. Il faut que je fasse quelque chose, c'est dangereux si je dois recevoir quelqu'un dans mon état. Je finis par admettre que je dois arrêter et fermer ma galerie. Chose que je fais immédiatement. Je laisse cependant un mot

" galerie Fermé momentanément ".

Je rangerais mon bureau plus tard, les feuilles qui inondent mon sol ne disparaîtraient pas quand je reviendrais. Je n'ai donc pas à m'en faire pour ça. J'ai pu cependant enfiler une paire de basquet et un jogging. La course me calmera peut-être.

C'est ainsi que je m'en vais prendre l'air. Je laisse mes pieds me guidaient, je n'ai pas de destination proprement dite. Je prends juste du temps pour moi, m'aérer l'esprit. J'écoute les battements de mon coeur, qui s'affole de temps en temps. Je contrôle ma respiration du mieux que je peux. Le vent quant à lui vient jouer avec mes cheveux,  le ciel change petit à petit de couleur, il passe du magnifique bleu au gris triste, signe qu'il va pleuvoir.

Je ne sais pas combien de temps cela à durée mais quand je m'arrête enfin, je me retrouve en plein milieu d'un magnifique Parc. Je m'appuie le dos contre le tronc d'un arbre et observe ce qui m'entoure. C'est merveilleux, les arbres sont immenses, leur tronc brun, voir parfois gris donne au spectacle une nouvelle allure, les formes des feuilles me font penser au volant des robes des mariés, certaines d'entre elles me font même pensez à de la dentelle, sans oublier la couleur de leurs feuilles, qui varient du vert foncé au clair. Je peux apercevoir un lac qui semble sortir de nul part, quelques canard flotte à la surface de l'eau sur lequel se trouves de merveilleux nénufar. Dans le ciel apparaissent des nuages et laissent couler leurs larmes sur ma peau. Je ferme un instant les yeux et goute à ce plaisir que me procure cette eau, cette fraicheur sur ma peau. C'est un pur délice. Puis je m'éloigne de l'arbre, fait face à la pluie, le visage lève. L'eau glisse sur mes joues, sur tout mon corps. Je suis complément tremper et sans m'en rendre compte je me mets à danser sous la pluie, ces perles d'argent m'entourent comme si j'étais en dessous d'un torrent d'eau.

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Lucas était dehors … comme souvent … Quand il n’était pas en apprentissage à l’aéroport il glanait dans les rues … Il prenait toujours un temps monstre pour revenir vers le foyer d’accueil dans lequel il se trouvait .. Il n’avait pas envie de passer du temps là bas … Il n’avait pas envie de voir les autres « adoptants »… Ceux qui attendait patiemment qu’un maman et qu’un papa passent le pas de la porte pour les amener vers un monde meilleur.. Il avait connu cela une fois. Il avait connu une mère et un père aimant … Le genre de famille qui n’arrive qu’une fois dans une vie. Et il les avait tué … Il savait qu’il n’avait pas à devoir de compte à tous les enfants orphelins de la terre … mais dans sa tristesse et sa culpabilité … Lucas se disait que ses parents auraient mieux fait d’adopter un autre enfant … Ses parents seraient encore en vie s’ils avaient préférés une fille le jour de l’adoption … Ses parents seraient en vie… Alors retourné dans ce foyer … où tous les yeux malheureux se croisent pour essayer de trouver de l’espoir au détour des couloirs ? Il ne pouvait pas… Il ne pouvait pas car pour lui, il n’y avait plus d’espoir depuis longtemps. Il voulait finir majeur et vivre … loin de tout.

« Loin » et « tout » … Cela revenait à s’enfermer dans un abri bus près d’un parc .. Concrètement … Il ne pouvait pas s’enfuir plus loin … Il ne voulait pas être une source de problème pour les gens qui devaient s’occuper de lui … après la mort de ses parents adoptives personne n’avait voulu de lui … il s’était retrouvé donné à l’état … C’était tout simplement ce qu’il s’était passé … Il aurait voulu mourir avec ses parents …mais ses combustions semblaient impossibles de lui offrir une quelconque libération … et mourir simplement en se laissant mourir serait irrespectueux envers ses morts …

Bref … Il était le plus loin possible de ce qu’il pourrait s’apparenté à la civilisation. La pluie avait commencé depuis quelques minutes. Certains bus s’enchainaient mais il n’en arrêtait aucun. Il n ‘avait pas envie de s’enfuir … juste d’attendre … attendre le destin. Alors qu’il allait se décidé à partir sous la pluie battante, il tourna les yeux … et il la vit … elle. C’était une elle. C’était certain. Une jeune femme dansait sous la pluie. Lucas regardait le déplacement des gouttes qui se rejetait encore et encore face aux mouvements répétés de la jeune femme. Il regardait les mouvements qu’elle faisait. Observant la danse… Avant même de s’en apercevoir, il était déjà en train de prendre son carnet et de dessiner les mouvements de la jeune femme. C’était que des coups de crayons rapides, rien de bien mirobolant … juste des coups rapides sur une surface lisse. Le dessin en soit n’était pas moche. C’était un corps ondulant sous la pluie. Il n’avait pas de visage. Il n’arrivait pas à définir le visage de la jeune femme. Il fit plusieurs autres dessins. Toujours des coups de crayons rapides mais qui n’avait d’impact que s’ils étaient liés avec d’autres. Il avait fait trois dessins de l’inconnue avant que la pluie ne se calme enfin.

Il se décida de sortir de son arrêt de bus. Il avait son cahier sur les bras. La pluie n’était qu’un lointain souvenir.. Souvenir mémorable vu que ses pieds s’enfonçaient dans la boue … Il entendait le bruit spongieux de ses chaussures face au bitume nouvellement retrouvé. Il avançait sur un terrain inconnu … mais s’il le traversait alors il pourrait prendre plus de temps pour repartir au foyer … D’un coup … un vent débuta, ramenant les gouttes de pluie vers son visage. Il mit sa main sur son visage pour se protéger… mais il lâcha son cahier… faisant voler les dessins dans le vent. Il essaya de les rattraper … mais il en manquait toujours un… Il le vit se mettre à voler à l’ouest… Il se mit à courir doucement vers le dessin … avant de tomber lamentablement sur le sol… il avait besoin d’apprendre à courir sans tomber … Il releva les yeux vers son dessin, posait sur le sol face à ses yeux … et un peu plus loin … la jeune femme qui était en train de danser. D’un coup, il se releva. Regardant la jeune femme trempé de la tête au pied… Il était honteux qu’elle puisse voir son dessin .. mais il était hors de question qu’elle reste ainsi. Il enleva son sweat et le donna à la jeune femme.

- Tenez …

Il n’aimait pas parler … Le fait de faire naître des paroles… des sons … de ses cordes vocales lui faisait peur … Il ne voulait pas utiliser sa voix … Il … Il préférait le silence. Il resta la main tendu vers la jeune femme… attendant qu’elle prenne son sweat. Et sourit doucement pour lui dire silencieusement que c’était pas sale, et qu’elle elle était mouillé alors que pas lui…

Sous la pluie Lucas & Eden

J'adore la pluie, c'est plus fort que moi. Pendant que les autres sortent leurs parapluies et cherchent un endroit pour se mettre à l'abri, moi je danse sous celle-ci. L'eau ruisselle sur ma peau et me relaxe. Peut-être parce que je viens de l'océan, que j'adore la sentir glisser sous ma peau. L'averse c'est calmer et pourtant je continue ma valse, jusqu'à ce que je suis interrompu par une feuille qui vole en plein visage. Ce papier a surement été emporté par la brise qui vient de se lever. J'ai eu le temps d'apercevoir son dessin, c'est un croquis. Les traits de crayon sont magnifiques et la silhouette couchée sur papier même si elle n'avait pas de visage était joliment dessiné. Je peux remarquer quand on a de l'or dans les mains, surtout dans le domaine c'est le dessin. C'est peut-être parce que je dessine moi-même les vêtements que je crée, que je peux voir apercevoir la beauté. Je souris et tend la main pour attraper la feuille mais elle s'envole. Je continue de danser pendant que mon regard se pose sur l'ébauche qui tombe doucement sur le sol.

Soudain mes yeux se portent sur une silhouette qui ramasse le papier. Je ne peux m'empêcher de le regard, c'est un jeune homme. Il enlève son sweat et me le tend. Je suis surprise par son geste, c'est bien la première fois que l'on fait ça.

Je lui souris tout en prenant le vêtement qu'il a gentiment donné et lui remercie d'une voix douce.

"Merci, mais ce n'est pas nécessaire. "

Je m'approche de lui alors que j'aperçois qu'il est trempé également. Je ne sais pas pourquoi mais étrangement, je ne veux pas que le jeune homme attrape froid. Alors je dépose son vêtement sur ses épaules et continue de lui sourire.

"Tu vas attraper froid et j'en voudrais beaucoup si tu étais malade a cause de moi. "

Je ne sais pas trop ce qui m'a pris, mais ce jeune homme possède quelque chose de troublant. Quelque chose qui me pousse à vouloir le protégé comme si c'était quelqu'un qui mettait cher alors que je viens seulement de le rencontrer. J'ai remarqué qu'il était silencieux. Je ne veux donc pas l'obligé à parler mais ne les silhouette que j'ai vue sur le papier qu'il a ramassé ranimé ma curiosité, je ne peux donc pas m'empêcher de lui demander gentiment tout en sa feuille du doigt.

"Est-ce que c'est toi qui as dessiné ça ? "

J'attends patiemment qui me réponde tout souhaitant que je ne le perturbe pas trop avec ma demande. il n'y a rien de méchant, juste que j'ai été impressionner par cette silhouette dessinée.

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Lucas s’en voulait d’avoir observer la jeune femme ainsi.. il ne l’avait pas fait par vilénie mais il savait que cela ne se faisait pas. Le Bras tendu pour lui offrir son pull, il attendait de voir ce que la jeune femme désirer en faire. Quand elle le prit, il fit un tout petit soupire de soulagement. Il n’avait pas passé pour un garçon trop bizarre juste en lui proposant son pull. Il était donc correct et il n’aurait pas de problème de réputation de garçon bizarre … même s’il n’avait jamais eu besoin d’offrir un pull à une jeune femme sous la pluie pour avoir cette réputation… S’il parlait peu, il écoutait beaucoup … et il savait que dans le foyer qu’il venait à peine d’intégrer … il y avait déjà plusieurs personnes qui le considèrent comme … Un asocial à tendance suicidaire … Il n’avait pas vraiment de tendance suicidaire … mais une tendance à la solitude, ça oui en effet … Il avait tendance à préféré rester seul … et son ancien foyer avait prévenu que quand il voulait resté seul, cela voulait dire qu’il ne mangerait pas tant qu’on ne l’aura pas forcé à venir. Il préférait, et de loin, être seul que manger. C’était pour ça que l’Etat essayé de le faire considérer comme « inapte ». Ils ont peur qu’il se laisse mourir dès qu’il ne sera plus dans le circuit de l’état. Ce que l’état ignore, et que lui aussi… c’est qu’il ne peut pas mourir… seulement renaître … mais ça … c’est une autre histoire … Il la regarda remettre son pull et hocha de la tête … il devait dire quelque chose … mais ses paroles mourraient encore et toujours dans son esprit.

- Je … je ne tombe jamais malade.

Après des années à réfléchir sur ce qu’il pouvait être … il avait remarqué que sa combustion instantanée était la seule et unique chose qui le fasse souffrir. Il n’avait jamais eu la varicelle, ni la grippe, ni un rhume … et encore moins de migraine (sans que celle ci soit suivi de la combustion s’entends). Il ne tombait littéralement jamais malade … Il était peut être un vampire ? Il avait déjà réfuté cette idée quand il avait remarqué que malgré sa peau délicate, il n’attrapait pas de coup de soleil … Donc pas un vampire … Il fit un doux sourire à la jeune femme alors qu’il garda son pull contre ses épaules. Au cas où elle désirerait le reprendre en sachant cette nouvelle information. Quand la jeune femme lui demanda pour les dessins … il se mit à rougir comme une pivoine…

- Heu … je … désolé … je n’aurais pas du vous dessiner … je m’en excuse. …

Un peu en panique parce qu’il avait été pris sur le fait de l’avoir espionner, il lui tendit les quelques dessins qui s’était envolé pour lui donner. Après tout, elle était le modèle, il n’avait aucun droit sur ses dessins … et il pouvait bien les passer à son modèle … surtout en sachant qu’ils allaient finir avec tous les autres … C’est à dire tout au fond d’un classeur, dans une boite, sous son lit… Les enfants de foyer n’avait pas grand chose, et il lui était souvent arrivé de laisser des classeurs de dessins entier dans les anciens foyers. Ce qu’ils sont devenus maintenant était un mystère … Il reposa les yeux sur la jeune femme… Il avait envie de lui dire qu’il parlait peu, mais que ce n’était pas sa faute. Qu’il avait beaucoup de mal à communiquer parce qu’il n’y arrivait simplement pas…. Il ne voulait, encore une fois, pas passer pour une personne étrange.

- Désolé .. je … Je suis Lucas…

C’était la seule chose qu’il pouvait faire, ou en tout cas la seule chose qui lui venait en tête pour expliquer à la jeune femme qu’il avait un soucis de communication ET que ce n’était pourtant pas pour cela qu’il ne voulait pas d’elle. Certes il préférait être seul. C’était sur, mais jamais il n’enverrait balader quelqu’un d’aimable … il n’était pas comme ça, et il ne serait jamais comme ça. Il ne voulait pas que la jeune femme pense qu’il la déteste ou qu’il la méprise ou autre connerie qui arrivait souvent quand il n’arrivait pas à aligner deux mots pour former une phrase… et encore la jeune femme avait une chance inouï elle ne l’intimidait pas … sinon … il se mettrait encore plus à bafouiller … Mais ça ira … plus il connait plus il parle … même si ce n’était pas une tirade … il pouvait parler de manière plus fluide quand on lui laissait un peu de temps … Sa psy arrivait presque à lui faire dire plusieurs phrases d’affilé, ce dont elle se félicitait souvent auprès des autres gérants du foyer …

Sous la pluie Lucas & Eden

Je pense en sommes que le fait d'être une sirène, me rend invulnérable au rhume. Je mettrais ma main à couper que si je n'aurais pas été un être aquatique, j'aurais été malade. Cependant je ne peux être sur de rien. Qui sait, je pourrais très bien tomber malade un jour, mais pas aujourd'hui, pas à cause de la pluie.

Je trouvais le jeune adorable et super-gentil. Pas beaucoup auraient proposé son vêtement pour te protéger de la pluie. A vrai dire ce n'était pas la première fois que je dansais ainsi sous la pluie, j'avais plutôt droit à tes regards étranges et des murmures de gens me traitant de folle. À cet instant, je n'en avais guère de ce qu'ils pouvaient penser tant que cela me calmait. Le reste n'avait pas trop d'importance. Surtout quand on sait que la colère est dangereuse chez moi, surtout quand je n'arrive pas à la contrôler, chose qui arrive très rarement.

Ce n'était pas méchant quand je lui ai remis son pull, je m'inquiétais juste pour lui. Je ne voulais en aucun cas qu'on tombe malade à cause de moi et quand il me répondit qu'il ne tombait jamais malade, je me sentais rassuré.

"Voila qui est rassurant "

Je trouvais normal de lui répondre. Ce jeune homme avait fait un geste de compassion envers une personne qu'il ne connaissait pas et cette qualité beaucoup de gens ne l'avaient plus. Je me souviens de ma colonie, uni et souder, prêt à s'entraider dans n'importe circonstance, ce qui n'est pas toujours le cas ici. Certes, il existe de bonnes personnes mais aussi beaucoup de monstres. Je pense qu'en sommes c'est comme ça partout.

Je continuais à le regard tout en lui demandant s'il était l'auteur du dessin que j'avais aperçu. Il rougit, tout en gardant le pull serer sur ses épaules. Ce petit me rappelait que parfois il m'arrivait de devenir aussi rouge que lui. Il était encore plus mignon ainsi, une pensée me traversa l'esprit *si j'avais pu avoir un petit frère, j'aurais aimé qu'il soit comme lui *. Ses excuses me mirent du baume au coeur, le pauvre il croyait que je lui en voulais alors que ce n'était pas du tout le cas. Je devais plutôt dire que j'étais en admiration devant son travail. Il possédait une qualité que j'admirais beaucoup.

"ne t'excuse pas, je ne t'en veux pas du tout que tu m'aies pris comme modèle...je trouve des dessins magnifiques à vrai dire...et si tu veux tu pourras me dessiner autant de fois que tu le désires. "

Dire que d'ordinaire, j'étais souvent intimidé pour parler aux gens ce qui n'était pas le cas avec lui. Je n'avais aucune difficulté comme tout me semblait facile. Je pense que c'est parce que je ne ressentais aucune crainte envers lui et je lui accordais ma confiance. Bon, certes je dois avouer que j'accordais facilement ma confiance aux gens, mais je passais toujours par un petit passage de méfiance, même si cela ne durait pas longtemps. En sommes, ce n'était pas le cas avec le jeune homme.

J'avais deviné tout en l'observant que c'était un garçon qui parlait peu et pourtant, il fessait d'incroyable effort pour discuter avec moi. C'est ce qui me touchait beaucoup chez lui. Il se présenta et je fis l'a de même

"Enchanté Lucas, je m'appelle Eden... "

Je ne voulais pas rajouter grand-chose, je voulais respecter. Le laisser s'ouvrir par lui-même. J'avais des milliers de question à lui poser, mais je ne voulais pas briser cette attente, ce sentiment de bien-être et de confiance que je lui accordais. S'il veut parler, il le fera et s'il veut qu'on reste ainsi à profiter de la pluie alors cela en soit ainsi.

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Lucas essayait de regarder la jeune femme … Il ne voulait pas la regarder pour ne pas donner l’impression qu’il l’analyse ou se permette de la juger. Il voulait juste pouvoir observer ses traits … parce qu’il avait pu observer son corps sous la pluie … mais il n’avait pas été assez prêt pour voir son visage, ni son expression … et c’est ce qui manquait cruellement à ses dessins. Une expression … fin c’était son opinion. Même s’il savait être moins mauvais que la plupart, il ne se sentait pas du tout supérieur sur le plan artistique. Il ne pouvait que dessiner ce qu’il voyait… Il ne se sentait pas artiste du tout donc … et sa curiosité voulait qu’il relève la tête pour « photographier » le visage de la jeune femme dans sa base de données. Il sourit faiblement quand elle dit être rassurer. Il s’en voudrait d’être une source d’inquiétude pour l’inconnue. Lucas n’était pas bête, il savait que le monde regorgeait de monstre -comme lui- qui pouvait blesser et tuer… mais il savait que le monde était aussi peuplé de personne bienveillante -comme ses parents adoptifs-. Il savait donc que son apparence pouvait inquiéter certaines personnes qui avait le « coeur sur la main ». Il ne le désirait pas bien sur, et c’est pour cela qu’il ne voulait inquiéter personne. L’inquiétude était un sentiment néfaste qui pourrait les détruire, et Lucas trouvait qu’il avait assez détruit de vie …

Quand la jeune femme lui dit qu’elle ne lui en voulait pas … son regard se releva brusquement vers elle … Il voulait voir si elle disait la vérité. Ce n’était pas un pouvoir qu’il avait … mais il savait sonder les gens. Il savait s’il mentait ou non. Il arrivait à comprendre des nuances dans une voix. Cette faculté n’était pas magique … mais apprise. A force de ne pas parler, à force d’écouter, on apprenait plus de chose sur l’humanité que ce que l’on voulait bien avouer… Et Lucas pouvait voir que la jeune femme pensait réellement qu’il n’avait pas comis d’acte répréhensible …. Ce qui allégea un tout petit peu son coeur en panique. ll toussa deux fois. Ne sachant pas trop quoi répondre…

- Je … je peux vous dessiner ?

Dans son foyer, on évitait de rester trop longtemps devant ses yeux. Il était le mec bizarre associable -qui allait certainement mal finir- … Qu’on lui propose de se laisser dessiner … qu’on lui dise que ses dessins sont beaux … qu’on le complimente et qu’on réagisse positivement à ce genre de situation … Lucas avait beau réfléchir cela n’arrivait jamais … il y avait que sa mère qui autoriser son fils à la dessiner tout le temps. Sa mère aimait les dessins de Lucas, et ça depuis qu’il faisait des bonhommes bâtons en couleur bleu. Il regarda la jeune femme et fit un sourire.

- Eden … C’est un joli prénom.

Il était aussi rare que l’on se présente … Oh.. non pas réellement… on se présentait souvent à lui … mais c’était plus … « Docteur Machin » « Avocat truc » … que des gens qui lui « veulent du bien » en essayant de dicter sa vie et ce qu’il devrait en faire … Mais on ne se présentait pas … Il regarda ses dessins toujours tendu … il était dans une situation nouvelle qu’il ne connaissait pas… Il réfléchit.

- Vous … euh … vous voulez un chocolat chaud … pour … se réchauffer ?

Il avait besoin de l’argent pour prendre le bus … mais au pire, ce n’était pas grave … il pourrait rentrer dans le foyer à pied … cela lui prendre peut être la nuit, mais c’était un détail … puis s’ils ne faisaient pas l’appel, personne ne remarquer son absence de toute façon. Il essaya de faire un sourire un peu moins gêné … ce qui donnait un sourire amical mais timide d’un garçon qui n’en avait pas vraiment l’habitude … d’ailleurs il l’avait invité à prendre un chocolat chaud, mais il n’avait ni l’idée de où, ni l’idée de pourquoi … si sa psychiatre venait à apprendre qu’il avait essayé de continuer une discussion avec quelqu’un elle ferait un malaise … elle qui n’avait le droit qu’à un silence pesant et des regards effrayés de la part de Lucas…

Sous la pluie Lucas & Eden

Il y a des rencontres qu'il vous laisse des traces et n'est sur que Lucas en fait partis de celle-là. C'est un jeune homme qui a l'air timide mais en le regardant et l'observant, je sens qu'il y autre chose. Je suis empathie, il m'arrive de ressentir les émotions des gens, je ne contrôle pas ce trait de caractère, il arrive sans crier gare. Je dois alors essayer de contrôler mes émotions tout comme les informations que je reçois et ce n'est pas toujours évident. Pendant un moment j'ai ressenti de la panique, maintenant elle a disparu et il donne l'impression d'aller un peu mieux. Je me retrouve soulagé.  

Ce sentiment que je ressens c'est comme-ci, il cachait quelque chose, un truc qui lui fait peur. Ce n'est jamais facile de vivre avec ça. Pour ma part, j'essaye toujours de cacher que je suis une sirène, notamment à cause de ce qu'on raconte dans les livres à leur sujet. Certes, je suis prédatrice et malheureusement je le resterais, et la plupart des romans son vrai. Bien qu'en sommes, si on devait comparer, les humains ne sont pas mieux placé. Mais au final, rien n'est déjà tracé, il faut juste choisir son chemin, c'est toi qui décides si tu veux tuer ou pas. C'est toi qui te contrôles en tout cas la plupart du temps. Néanmoins pour pouvoir le faire, il faut avoir confiance en soi et apprendre à gérer tout. Une fois que t'y arrive, c'est beaucoup moins compliqué.

C'était rare de trouver des personnes comme lui, bon cela ne veux pas dire qu'il n'y en a pas. Pas beaucoup cependant. Il dessinait bien, ce croquis n'était pas parfait, c'était justement ça qui les rendait fabuleux, l'imperfection. Il avait su toucher mon coeur d'une certaine façon. Ce n'est pas le même sentiment que j'éprouve pour Nikola, c'est bien différent. Je me demande toujours pourquoi ce chasseur me trouble tellement et resté sans réponse c'est horrible.

Je pense que je pouvais un peu me voir en lui, j'étais timide également et ce n'est pas toujours facile de pouvoir converser avec quelqu'un. Ce qui est l'étrange, c'est que je ne pense pas quand je travaille. Je ne veux pas dire que je parle facilement, non. Je pense que je prends un peu sur moi et j'arrive à me débrouiller. Quand il excusait de s'être permis de me dessiné, je lui ai fait comprendre que cela ne me dérangeait pas, qu'il pouvait même le faire autant de fois qu'il le voulait. Il se mit à tousser deux fois avant de répondre.

"Oui, tu peux et autant de fois que tu le désires. " lui dis-je à mon tour d'une douce.

Finalement on c'était présenter et je trouvais très beau son prénom. Je me sentis rougir quand il complimenta le mien. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait et à chaque fois je sentais mon visage chauffé, c'est le symbole d'une personne timide. Je ne peux m'empêcher de le remercier

"Merci, ton prénom est beau également "

Je pus remarquer que son regard se posa plusieurs fois sur ses dessins qu'il me tendait, le pauvre cela fessait pas mal de temps qu'il était ainsi, je m'en voulais un peu de ne pas avoir agi de suite. Je lui souris et prirent ses dessins. C'était bien la première fois qu'on m'offrait des dessins de moi. Je m'apprêtais à lui dire quelque chose quand il me demanda si je voulais un chocolat chaud. Admiratif, voila le mot qui me traversa l'esprit à ce moment-là. Je ne pouvais pas refuser et puis c'était pris par les sentiments. J'adorais cette boisson, surtout si on y ajoutait des chamallows.

"Je ne dis pas non à chocolat, chaud... " Je réfléchis un instant avant de rajouter "que dirais-tu qu'on aille boires ce cacao chez moi, ainsi tu pourras prendre une douche, te réchauffer auprès d'un bon feu et … si tu veux, on cherchera même une place où exposé des dessins...enfin si tu veux, je ne t'oblige à rien…et je te promets que je ne te veux aucun mal. "

C'était curieux que j'invite quelqu'un ainsi chez moi, mais il n'y avait rien de méchant dans ma proposition. Je voulais juste montrer ma gratitude, peut-être que quelqu'un d'autre prendrait cela mal. Pourtant il y avait aucun mal à vouloir aider quelqu'un. Je me demandais d'un seul coup, s'il avait des parents . On fera ce détail plus tard, maintenant j'attends juste sa réponse en souhaitant que je ne l'ai pas blessé. Parce que je m'en voudrais beaucoup si c'était le cas.

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Lucas observait silencieusement. Il regardait. Il attendait. Il savait qu’aux yeux de la plupart des gens il n’était qu’un « enfant »… Un enfant presque majeur, dans quelques années encore, mais un enfant. Un petit être fragile qu’il ne fallait pas traumatiser … Une petite chose … Cependant … Il était aussi bien plus que ça …Il était un monstre … et ça personne ne pouvait le voir.

Ses parents adoptifs ne l’avaient pas vu. Les gens qui s’occupent de lui ne le remarquer pas … Dans un sens il était heureux que toutes les personnes qui avaient un jour désirer être son « représentant légal » avait laissé tomber.

C’était un enfant complexe, c’était un enfant compliqué. C’était un enfant qui pouvait se murer des jours dans un silence tenace à ne communiquer par des petits sourires et des petits gestes. Dans son nouveau foyer pour enfant à placer, on ne le connaissait pas encore. Bien sur tout le monde avait lu son dossier mais personne ne savait à quel point il pouvait ne plus parler, disparaitre sans avoir à se cacher… Son ancien foyer, même si là bas déjà on le prenait pour un fou, lui manquait.

Ici … il était encore moins chez lui que d’ordinaire … ici il n’était qu’un nouvel enfant à problème que l’on devait gérer … Lucas se disait souvent que la seule manière pour le « gérer » serait de l’enfer dans une cage et de l’envoyer au fin fond de l’océan … peut être que là ses flammes ne feront plus de mal… mais il en doutait, ses flammes ne pourraient pas mourir dans la mer, elle trouverait un moyen pour causer encore du tord …

Il nota que la jeune femme lui donnait l’autorisation de la dessiner autant qu’il le voulait … Il sourit doucement … il ne lui dit pas qu’il n’avait aucun moyen pour lui proposer de poser, ni qu’ils s’étaient rencontrés par hasard et que peut être ils ne se reverront plus jamais … parce qu’il savait que sinon ça serait un peu insister pour la revoir … et surtout parce que sa question mourrait dans sa gorge ….n’oublions que sa timidité et sa peur de lui même dépassait la plus grande des logiques … mais il faisait son maximum… comme inviter la jeune femme… Ce qui était bizarre venant de lui… mais c’était pour s’excuser.

Lucas n’aimait pas son nom … il le trouvait bateau. Il le trouvait normal et passe partout … En faite … si il aimait bien son prénom. Au moins il n’y avait pas de raison pour qu’on se retourne sur son prénom… Il y avait toujours plusieurs Lucas… C’était pratique pour être oublier. Il sourit.

- Le … feu?

La jeune femme ne pouvait pas comprendre ce qu’il se passait dans sa tête quand la jeune femme dit ces deux mots… le feu était … le feu … Il n’en avait pas si peur que ça … Il n’avait pas peur du feu en lui même il avait peur du feu qu’il pouvait faire…. Il regarda un instant la jeune femme ….Une lueur de tristesse passa dans ses yeux bleus.

- Je … je veux bien…

C’était étrange qu’il accepte, encore plus que le fait qu’il propose de boire un chocolat avec la jeune femme… pourquoi était ce si étrange ? Parce qu’il ne savait pas ce que c’était d’aller chez une personne sans que cette personne ne le prenne pour un fou prêt à être enfermer. Il ne voulait pas se retrouver chez des inconnus, parce que le foyer de l’état dans lequel il était lui avait appris qu’il ne serait plus jamais « à l’aise » nulle part ailleurs.

Il avait tué sa famille, même si personne ne le savait, lui le savait… Il avait tué sa famille et la solitude et la tristesse étaient son lot quotidien, il ne voyait pas comment il pourrait être heureux après ça … mais peut être que la jeune femme était une pause dans son histoire. Une petite pause… comme une grande soeur qu’il n’aurait jamais eu… et on lui avait dit que dans les bras d’une grande soeur -ou d’un grand frère- on se sentait plus en sécurité que dans la plupart des bras….


- je … hum… je sais que vous ne me voulez pas de …mal. Je le sais heu … juste je n’ai pas … l’habitude d’être … hum … traiter comme ça …

Il eu un petit rire. Ce genre de petit rire brisait qui faisait du mal même à son propriétaire.

- et je ne suis pas sur que mes dessins soient assez bon pour être exposer …

Il ne dessinait qu’aux crayons… d’ailleurs c’était toujours le même crayon. A l’époque avec sa mère, il avait toutes les techniques, mais depuis …. sa mort, il ne dessinait plus qu’en noir et blanc … comme si la couleur de son coeur était parti en fumée en même temps que sa maison….

- Merci Eden….

Il fallait dire aux gens ce que l’on pensait, et Lucas, loin d’être blesser comme elle aurait pu le croire était … rempli de gratitude pour la jeune femme devant lui…

Sous la pluie Lucas & Eden

C'est étrange parfois on fait de merveilleuse rencontre. Ce garçon a quelque chose qui fait fondre mon coeur, il donne ce sentiment de vouloir le protéger à tout prix. J'aimerais lui faire comprendre qu'il a un certain talent même s'il ne semble pas sans rendre compte. Je m'attendais à inviter un étranger chez moi. Mais il n'y a rien de méchant à vouloir boire un cacao ou encore discuter auprès d'un bon feu d'où ma proposition.

C'est ainsi que j'accepte le cacao proposé et je n'hésite pas à lui demander s'il veut bien le boire chez moi. C'est une façon de lui dire que je l'apprécie même si on ne se connaît pas encore.

Je suis surprise quand il parle du feu, je me demande un instant si je n'ai pas fait une gaffe, on dirait qu'il a peur de cet élément ou serais-je autre chose ? Ma curiosité me joue parfois de mauvais tours. J'aimerais pourtant en apprendre davantage sur Lucas. Cependant je me dis que ce n'est pas le moment de le questionner sur ça et encore moins pour quelle raison il a eu cette réaction quand j'ai parler de feu. Je sais qu'avec le temps et de la patience j'apprendrais à le connaitre, a lui montré que je lui accorde ma confiance et qu'il n'a rien a craindre avec moi. J'ai pu remarqué un instant cette tristesse dans son regard quand j'ai abordé le fait de se réchauffé devant la cheminée. Un sujet à oublier pour le moment ! Je n'aimes pas faire peur, surtout quand les personnes sont attachantes comme ce jeune homme. Je lui souris alors qu'il continu de me répondre, je perçois de la timidité dans sa voix et cela me rappelle à quelle point cet difficile de parler avec des gens qu'on ne connais pas. Je sais que parfois j'agis exactement de la même façon se qui me permet de le comprendre. Son sourire est aussi touchant que son visage, décidement il a tout du petit frére que j'aurais avoir. Il continu ensuite en me disant qu'il ne pense pas que ces dessins ne sont pas si bon que cela, surtout pour que je les exposes.

" Je t'assure que tes dessins sont super pour être exposé, je trouve tes traits de crayon magnifique sans oublier que grâce à toi, j'ai une petite idée pour ma nouvelle ma collection ".

J'ai n'est pas pu hésiter à lui répondre, je sais à quel point on ne remarque pas toujours le talent qu'on possède sans l'avis d'une personne extérieur et je voudrais l'aider comme on l'a fait pour moi. La conversation continuait et il me remercia. Ce mot est un cadeau, c'est toujours merveilleux quand on me le dit et il me met du baume au coeur.

" mais de rien, avec plaisir ". lui répondis-je toujours souriante.

Puis soudain je me rappelle que je suis venue ici à pied et donc je me dis qu'il serait plus correct de prendre le bus pour rentré et vu que j'ai invité le jeune homme dans ma demeure, je l'interpelle en lui proposant qu'on prenne le bus ensemble pour aller chez moi. Chose qu'y serait plus simple.

" Lucas, cela te dirait qu'on prend le bus ensemble ainsi se serait plus facile pour nous deux et j'aimerais payer le voyage si cela te va . "

Dans des moments pareils j'ai toujours un peu de mal à trouver mes mots, j'espère qu'il ne prendra pas mal le fait que j'insiste pour payer pour lui.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Tumbrl

Lucas observait la jeune femme … dans un silence presque pesant … cherchant des paroles à dire qui pourraient être … utiles, ou intéressantes…. Mais rien ne lui venait à l’esprit. Lucas ne pensait pas être une personne digne de conversation … souvent ses paroles finissaient par mourir sur ses lèvres et ne plus revenir … Une mort propre et directe, qui ne ramène aucune résurrection, on était pas dans un dessin animé…

Lucas savait que la jeune femme n’avait aucune arrière pensé. Il pensa un instant à sa mère… « Ne parles pas aux inconnus, ils pourraient te vouloir du mal ». Elle disait souvent qu’il était tellement mignon qu’elle s’attendait toujours à le perdre et que quelqu’un lui vole son fils… mais ce ne fut jamais le cas. Parce que Lucas était bien trop attaché à sa mère enfant, et qu’il n’avait jamais cessé de l’être. Puis, elle était morte. Et si Lucas ne pouvais plus se cacher derrière sa mère, il savait maintenant qu’il pourrait se cacher derrière ses flammes … ce qui était pas mieux pour sa santé mentale … Donc il n’avait pas peur de suivre l’inconnue …

Même s’il savait pouvoir se défendre, il pensait aussi qu’il était tellement insignifiant que personne ne peut lui vouloir du mal … Ce qui n’était pas totalement faux. De son point de vue … Il se mit à rougir alors que la jeune femme le complimenta sur ses dessins … Il ne savait pas comment il avait pu l’aider, mais il en était ravie…

- Me .. merci… puis-je … savoir … ce que vous entendez par nouvelle collection ?

Pas qu’il veuille l’en empêcher … Oh ça non. Il la laisserait prendre toutes ses idées, sans même besoin d’avoir un crédit… d’ailleurs peut être qu’un jour quelqu’un utilisera ses dessins, et il en aura rien à faire. Il sera content tout simplement … Il n’a jamais eu besoin d’une personne qui vante ce qu’il sait faire… il a juste besoin de savoir que ce qu’il fait plait, qu’importe ce que la personne en fera … mais il était tout ce même curieux malgré sa timidité. Il regarda la jeune femme qui lui dit vouloir prendre le bus… il n’avait qu’un crayon dans la poche, pas plus … il avait l’habitude de marcher …

- … … Je … …

Il avait un bug système, il rougit encore et baissa les yeux. Il ne pouvait pas refuser de venir chez elle sous prétexte qu’il n’a pas de sous… puis, il se sentait bien en sa présence, il ne voulait pas tout gâcher comme il en avait l’habitude avec ses autres « amis ».

- D’accord …

Il sourit doucement, montrant ses dents blanches sur son visage blanc de poupon.

- Merci Eden…

Puis il se remit à rougir … dire le nom d’une personne sans avoir de « Monsieur » de « Madame » ou tous les autres titres honorifiques qu’il peut exister lui faisait étrangement bizarre … mais il se sentait proche de la jeune femme. Comme une grande sœur bienveillante… Il faudrait vraiment qu’il arrête de s’attacher aux gens aussi vite … Ils partirent vers l'arrêt de bus.