Je regarde l'horloge accrochée au mur de l'atelier de création florale. Il est presque quatorze heures. Hier tard dans la soirée, j'ai reçu un coup de téléphone pour une commande, elle semblait être particulière. Je n'ai pas eu de nom mais seulement une adresse avec les détails de ce que l'opérateur désirait. J'avais aussi reçu l'heure à laquelle la commande devait arriver. J'étais surprise d'apprendre que c'était pour L.A Police departement. Un endroit qui mériterait parfois d'être fleuris. Il faudrait un peu de chaleur, quelques plantes ici et là pourraient apporter ce petit truc qui manque.

Seulement, je ne peux rien faire tant qu'on me le demande pas. Alors imaginer ma tête quand j'ai reçu cet appel. J'étais aux anges. J'ai fermé la boutique il y a deux heures pour ne pas être déconcentré dans le montage de ma pièce montée. Je suis curieuse de connaître l'identité de la chanceuse pour qui on a commandé cela.

J'observe le montage, il est magnifique. Je devais faire le carrosse de cendrillon, ce qui sans aucun doute est pour une femme voir peut-être une jeune fille qui aime les fleurs et les rêves. Je vends un peu de rêves et c'est magique. J'ai des paillettes dans les yeux pendant que je termine de poser les dernières fleurs afin d'obtenir ce qu'on m'a demandé.

Voilà terminé, je suis aux anges et j'admire le résulta. Le carrosse est majestueux. Maintenant ne reste plus qu'à aller le déposer au département de police et attendre qu'on me rappelle certainement.

C'est donc avec précaution que je sors du magasin, je fais bien attention que toutes les fleurs soient toujours en place. Je me dirige vers la camionnette, je me souviens qu'il m'a fallu du temps pour obtenir mon permis et pouvoir roule avec sans avoir peur. La curiosité m'a beaucoup aider le dedans. Je roule jusqu'à département tout en faillant à ne pas roulé trop vite pour ne pas faire tomber le carrosse de fleur.

Au bout d'un petit moment, j'arrive enfin à destination. Je me gare et sort de la camionnette. Tout en fessant attention, j'ouvre l'arrière et en sortis mon travail. Rien n'a bougé et j'en suis ravi. Je ferme les portières et me dirige vers les portes d'entrée du commissariat de police. Je rendre et je me dirige vers l'accueil. J'attends impatiemment qu'on veille bien à me recevoir afin de déposer la commande.

Cela fait presque une demi-heure que j'attends quand soudain alors que j'observe une porte en particulier, je voir sortir une silhouette. J'ai l'impression de connaître cette personne. Je l'observe en silence me disant étrangement que l'inconnu ressemble à mon meilleur ami. Mais est-ce vraiment lui ? je n'ose pas parler de peur de commettre une erreur et je continue de le regarder. Je n'y peux rien même si je sais que c'est impoli de regarder les gens ainsi.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Tumbrl

Bordel c'est chaud ! Oui, en même temps un café brûlant sortant d'une machine à café ça ne peut qu'être chaud. Vous devez sans doute vous demander quel genre de médium peut ne pas avoir prédit qu'il allait se brûler avec son café ce matin ? Non mais vous me prenez pour qui ? Madame Irma ? Les visons ne fonctionnent pas comme ça. C'est des sentiments, des rêves, des sensations que je ressens parfois en touchant des gens. Alors donc voilà comment je me suis brûler mes petits doigts. En tout cas mon café est bon, pas comme le jus de chaussette que j'ai bu ce matin chez Stefano. Les autres flics se marrent en me voyant passer en secouant ma main. J'en ai parfois marre de ces gros cons prétentieux qui passent leur temps à se foutre de ma tronche car je vois des esprits. N'empêche que quand mes visions me permettent de sauver des gens soudainement là ça les faits moins rire ! Ah ils sont doués pour venir me demander de l'aide quand ça pue le surnaturel à cinq blocs ! Quand je les aide, ce n'est pas pour eux, mais pour les potentielles victimes. Peut importe ce que je ressens pour eux, les victimes ne doivent jamais en pâtir !

Je me dirige tranquillement vers mon bureau où je prends place. je joue un peu sur mon portable. Il faut dire qu’aujourd’hui je n'ai pas grand chose à faire à part avancer mes niveaux de Candy Crush ! Les niveau s'enchaîne à une vitesse folle, puis soudainement, ma tête se lève quelques instant de mon téléphone et là, je tombe sur la plus merveilleuse des vision. Tamara ma petite Faée adorée et là assise à l’accueil. Cela fait longtemps que nous, ne nous sommes pas vue, mais malgré le fait qu'elle m'ait lâché alors que je perdais tout, je ne lui en veux pas. Je sais bien qu'elle n'avait pas d'autre choix. Je devais prendre conscience de mon problème moi même et surtout avoir envie de me soigner ou du moins d'aller mieux par moi même ! Et ce fut chose faite. Je suis tomber au plus bas du troue, mais je suis remonté et pour de bon cette fois ! Oui je me drogue encore, mais aujourd'hui je maîtrise tout cela. Du moins pour le moment...

Je me dirige donc vers elle calmement. Je me positionne ensuite face à sa chaise et je la salue : "Alors la fée clochette a perdue son chemin ? Tu t'es trompé d'adresse de livraison ? C'est pour qui tout ça ? Ne me dit pas que c'est pour moi ?" Je prends pas petite moue de bébé larmoyant, puis je la serre dans mes bras après avoir posé les fleurs sur le sol. "Merciiiiiiiiiiii !!!" Puis je ris. Je me doute bien que la composition n’est pas pour moi.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Tumbrl

Je suis là assise depuis une belle demi-heure avec mon carrosse de fleur. Je comprends pas pourquoi il y a personne à l'accueil, j'aimerais bien avoir des réponses et surtout donné le colis au destinataire avant que mon travail soit fichu. Ce sont de vraie fleur et avec la chaleur de l'endroit, j'ai un peu peur qu'il ne tienne pas très longtemps. J'ai pour habitude de regardé un peu partout surtout dans un endroit que je ne connais pas et c'est là que je me suis retrouvé à fixer un homme qui ressemblait étrangement à ma meilleure amie. D'ordinaire c'est moi qui lui aurais sauté au cou mais j'étais un peu à cran à cause de ma commande et notamment parce que personne n'est là pour me dire à qui est destiné ce montage. J'ai mis des heures pour le créer se serait vraiment dommage que tout soit foutu avant même que la commande arrive à son destinateur.

Alors que je l'observe avec attention me rendant compte au fur et à mesure qu'il approche que c'est bien Sean, mon meilleur ami qui se trouve là devant moi. Je ne peux pas m'empêche de lui sourire pendant que je continue mon observation. Il semble aller beaucoup mieu, je suis contente de le revoir, même heureuse. En une fraction de seconde, Sean se retrouve face moi, il me salue, je fais de même. J'ai un peu peur de bougé, c'est ridicule ! Je le sais, mais c'est ainsi. Je ne suis un rien troublé, il faut avoué que je m'attendais pas à le rencontrer ici. Bien qu'en sommes je m'en fiche un peu, je suis trop contente de le voir. Je reste bouche bée quand il m'interroge, je sens naitre un rire pendant qu'il m'harcèle de questions. Bon ces questions ne sont pas méchantes, il va juste un peu vite sans me laisser le temps de répondre. Néanmoins, je peux le comprendre. Je n'ai pas le temps de dire quoique se soit qu'il me sert dans ses bras.

Le contact de ses bras autour de mes épaules me remonte quelques années dans la passée et je ne peux m'empêcher de réagir tout en le serrant également dans mes bras C'est ainsi qu'il prend les fleurs délicatement et la dépose au sol tout en remerciant pour ce montage qui n'était pas pour lui, mais ce comportement c'était justement ce que j'aimais chez lui, sans oublier que sans lui je ne serais plus ici et cette mimique qu'il vient de faire me fait éclater de rire. Ce qui risque de perturber certainement les autres employés. Ce qui en sommes n'est peut-être pas une mauvaise chose puisque au moins la personne qui a commandé le carrosse se montrera surement.

"non, tu sais bien que je ne me perds jamais..." lui dis-je entre deux éclats de rire puis je regarde le papier sur lequel, j'ai inscrit l'adresse de la livraison et le temps à son ami tout en continuant de répondre à ses questions " regarde mes notes, c'est la bonne adresse et malheureusement c'est tout ce que j'ai comme indication, donc je n'ai aucune idée du destinataire. Bien que si j'avais su que tu serais là, j'aurais fait un montage tout spécialement pour toi, tu sais à quel point je t'adore. "

Je ne peux m'empêcher de continuer à sourire, bien qu'en sommes je sois un peu déçue que je n'ai pas plus de détails, ce n'est pas comme si j'avais du temps à perdre, j'ai encore du travail qui m'attend. Le remerciement de mon ami me va droit au coeur et d'un seul coup j'ai vraiment envie de lui offrir mon travail et tant pis pour le destinataire, il n'avait qu'à être là à l'heure dite. Ce sont des situations dans lesquelles je n'aime pas me retrouver, heureusement que je suis tombé sur mon ami pour me changer les idées et puis peut-être pourra-t-il m'aider. Seulement cela attendra un peu je profite de sa présence un peu.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Tumbrl

Je suis heureux de voir mon amie Tamara. Cette petite Faée est plus que cela même, elle est ma meilleure amie ! Elle l'est devenue à la suite de son sauvetage dont je suis en partie à l'origine. Bon, bon cessons d'être modeste. Oui, c'est vrai c'est entièrement grace à moi et visions qu'elle fut sauvée d'une mort certaine entre les main du salopard qui l'avait enlevée. Je suis heureux que mes dons aient pu servir à sauver une vie et qu'ils m'aient également fait gagner une amie. Cette événement m'a permis de comprendre que mes dons pouvaient me servir à faire le bien autour de moi. La malédiction qui semblait peser sur mes épaule c'est soudainement alléger d'au moins 100 kilos. J'aime qu'elle soit là près de moi. Ça me rappel que je suis capable de faire le bien avec mes dons et ça c’est la chose la plus précieuse en ce monde.

Tamara rit et j'ai l'impression que ma journée en est illuminée. Elle ne se perd jamais qu'elle ajoute. Oui, les Faées sont de vraie petite boussole ! "Oui, il faudra d'ailleurs que tu me donne ta recette magique, car moi même avec un plan en main j'arrive encore à me perdre." Puis je ris aussi. Bon les fleurs ne sont naturellement pas pour moi, mais je me demande pour qui elles peuvent bien être ? "Bah écoute, laisse les ici à l’accueil. J'ai envie de te faire, faire la visite des lieux." Je prend ensuite la composition des mains de Tam et je a donne à la secrétaire. "Tenez, si une personne demande après un fleuriste, donnez lui cette composition et dites lui d'être un peu plus précis quand il passe commande mon amie n'a pas que ça à faire." Puis j'entraîne Tamara à ma suite et nous filons ensemble faire la visite du poste de police.

Nous marchons et nous arrivons à mon bureau. "Voilà, c'est ici que je bosse. Enfin c'est ici que j'attends qu'on me donne de quoi bosser. Mes talents sont assez spéciaux et on a pas toujours besoin de mes services et disons que certains ne prennent pas vraiment mes talents particulier au sérieux et cela même si les résultats parlent d'eux même. Les préjugés ont la vie dures." Les policer derrières nous ricanes en nous montrant du doigt et j’entraîne alors Tamara ers la salle de pause. " On sera tranquille ici pour discuter. Parle moi de toi ? Dit moi ce que tu deviens depuis le temps ? Tu as une boutique de fleurs ? Raconte moi tout, je veux tout savoir de ce que j'ai manqué de ta vie." Oui, depuis que Tamara m'a laisser me démerder seul avec mon addiction on s'est pas revue. J'ai donc surement manqué des choses de sa vie et elle de la mienne.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Tumbrl

Le destin vous offre parfois de belles surprises. Je ne pensais revoir mon ami ici, je ne dis pas que je n'avais pas l'intention de le revoir un jour mais il avait besoin de temps pour lui. Dire que je m'inquiétais toujours pour lui à cause de son problème. J'avais beau lui dire que ce n'était pas bon, il n'y avait rien à faire au final j'avais baisser les bras et l'avais laissé se débrouiller toute seule avec ça. Je crois même que j'ai fini par accepter ce qu'il était et en sens pourquoi essayer de le changer puisque tout comme fait je l'aimais comme il était. Je ne pouvais m'empêcher de lui montrer ma joie que j'éprouvais pour lui.

Trop contente de le revoir, je laisser libre cours à mes sentiments et puis je lui devais beaucoup. J'admirais sa modestie alors qu'il était en somme mon sauveur. Ce qu'il avait fait pour moi me montrait qu'il y avait encore des gens bien dans ce monde. J'avais failli perdre la vie, ces quelques jours enfermer et ligoter. Cela m'avait donné des cauchemars, des mauvais souvenirs qui hantaient mes nuits de temps en temps. Au final, j'avais gagné quelque chose de précieux, une belle amitié.

"si je trouve comment partagé ma recette, c'est avec plaisir que je te la partagerais ..." Lui avais-je répondu après qu'il met demander de lui donner mon remède contre le fait que je ne me perdais jamais.

J'avais ri aux éclats, je me sentais si bien et toutes la colère que j'avais éprouvée tout à l'heure grâce à lui s'était évaporés. Encore une bonne chose qui m'arrivait à ses côtés. Le voir rire également me faisait prendre conscience que j'avais beaucoup de chance d'avoir quelqu'un comme lui comme ami.

J'avais finis par lui dire que je n'avais aucune idée de la personne pour qui j'avais fait ce montage. Sean arrangea une nouvelle fois la situation, il prit le montage, qu'il déposa à l'accueil et m'invita à le suivre pour une visite guidée.

Je le suis sans rien dire, profitant du temps que je passe avec lui. C'est curieux tout de même. On a perdu le contact, enfin j'ai décidé de le laisser se débrouiller de son coté et au final les retrouvailles se font comme si nous nous étions jamais perdu de vu. C'est fou qu'une belle amitié puisse adoucir les mœurs. Il ses petits trucs qui arrive à me détendre et quand je sens que je perds le contrôle sur mes nerfs, rien que de le voir me calme. C'est ça l'amitié, quelqu'un sur qui on peut compter.

Nos pas nous conduit à son bureau, je l'écoute me dire en quoi consiste son travail et certaines de ces paroles me troublent. Je sais à quel point les humains peuvent être méchants, je faillis mourir d'ailleurs à cause de l'un d'eux et si Sean n'avait pas joué de ses dons, je ne serais certainement plus là pour en parler. Je trouve pas correctes que certains peuvent rire de ça, alors que je suis la preuve que son don est réel. Mais bon c'est ainsi que fonctionnent la plupart des gens.

"oui comme tu dis, les gens aiment préjuger sans connaitre, si tu veux je peux leur parler de ce que tu as fait pour moi et peut-être qu'ils oublieront vites ce qu'ils pensent de toi "

Je n'ai jamais aimé les gens qui jugent sans connaitre, je me dis souvan que c'est peut-être parce qu'ils sont jaloux qu'ils agissent de la sorte, allez savoir mais je n'aime pas qu'on parle ainsi de mon ami, ce n'est pas sympa. Je peux même entendre les rires des policiers qui se moquent dans notre dos. Je trouve cela inadmissible, ce sont normalement des hommes qui ne devraient pas agir de la sorte, ne sont-ils pas les représentants de la loi ? Ce qui en sommes cela devrait les faires réfléchir, beaucoup devraient être punis pour cela. Dire que j'aimerais tellement leur dire ma façon de penser mais par respect pour Sean, je ne dis rien. Je le laisse me guider vers un endroit plus tranquille. C'est là qu'il me questionne sur ce que je deviens.

"C'est vrai tu as raison, c'est plus calme ici mais sincèrement Sean, tu ne devrais pas te laisser traiter de la sorte, je trouve leur comportement idiot mais bon apparemment beaucoup son ainsi et on ne peut les changer et pour répondre à tes questions, je travaille dans une boutique de fleurs, j'économise pour l'acheter et devenir le propriétaire... et toi à part faire maltraiter ici que deviens-tu ?"

Je suis curieuse de savoir ce qu'il devient, s'il sort toujours avec le même mec. S'il a fait d'autre sauvetage. Toutes les choses que les amis aiment connaitre tout simplement.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Tumbrl