Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez
 

 1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
avatar
Invité
Invité

1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 Empty
Message# Sujet: Re: 1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane]   1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 EmptyVen 18 Sep 2020 - 23:08




Probablement la confidence d'une vie
Amarante Byron & Ariane Gilgun
"Le nom d'ami est assez commun, mais l'amitié fidèle est bien rare."
Proverbe Grec




Je n’aurais jamais pensé avoir une telle réaction de la part de mon amie. Je pensais surtout que j’allais devoir dire adieu à cette amitié que nous avions tissée depuis quelques années. Mais au lieu de l’entendre fuir, je l’entends se rapprocher. Je la sens s’associer à mes côtés et je me laisse finalement prendre dans ses bras. Ce contact purement amical et désintéressé me fait un bien fou. Je sens, non je sais que désormais Henriette/Constance m’accepte telle que je suis.

Je l’écoute alors que j’ose enfin relever les yeux sur elle. Elle n’a pas peur de moi. Au contraire, elle me remercie encore pour ce que j’ai pu faire pour elles deux. Je ne peux retenir un faible sourire même si je ne suis toujours pas certaine de son affection et de sa réaction. Peut-être le temps que l’information de son acceptation arrive jusqu’à mon esprit. J’ai conscience que ce genre de révélation est une véritable surprise et si elle réagit bien pour l’instant, je ne promets pas que cela perdure dans le temps. J’ai toujours appris à être méfiante envers les personnes qui connaissent mes faiblesses. Des fois qu’elles se retournent contre moi mais même si mon instinct me hurle de faire confiance à Henriette, je me dois de rester prudence, pour me protéger en cas de besoin.

« Je vais également essayer de faire confiance à mon instinct Henriette et je vous promets d’être toujours présente en cas de besoin. Je serais là éternellement…»

A son tour, elle me parle d’elle, de sa communion avec Constance qui… est silencieuse. Je fronce alors légèrement les sourcils lorsqu’elle parle de traumatisme. Je me demande alors ce qui a bien pu les mettre dans un tel état de confusion toutes les deux mais surtout Constance, au point de l’éteindre complètement depuis plusieurs semaines.

Henriette m’avoue être se sentir en sécurité à mes côtés. Mon regard sur elle se fait plus apaisé, plus rassurant et bienveillant alors que je passe ma main dans son dos, plongeant mon regard dans le sien :

« Je vous protégerais toi et Constance, toutes les deux, vous avez ma parole. Je ferais mon possible pour vous. »

Naturellement je pris Constance dans mes bras en lui chuchotant doucement :

« Entends-moi Constance, je te promets que tu n’auras plus jamais rien à craindre de qui que ce soit. Je t’en fais le serment. »

Comme si nous nous connaissions depuis toujours, je l’avais tutoyé sans vraiment m’en rendre compte. Mais pour moi, passer à ce genre de familiarités était une marque de respect et d’une profonde affection. Et c’était le cas pour Henriette et Constance. Après plusieurs secondes dans les bras l’une de l’autre, je me détache doucement de mon amie pour retrouver mon sourire naturel. Je savais qu’elles avaient besoin de se confier et je voulais être là pour elles autant qu’à l’instant elles avaient été là pour moi :

« Dis-moi ce qu’il vous est arrivés. »
Codage par Koschtiel & Personnalisation par Sholarimas
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 Empty
Message# Sujet: Re: 1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane]   1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 EmptySam 19 Sep 2020 - 0:35

Si Stéphanie la protégeait cela devrait aller, non ? Elle était probablement infiniment plus forte qu’elle ne le serait jamais.  Henriette n’était qu’une adolescente jouant aux adultes, elle n’était qu’un petit esprit sans grande puissance, elle savait gagner de l’argent et faire de la musique, mais c’était tout. Constance lui avait appris un peu d’étiquette, de l’allemand et à apprécier l’art, mais comparée à Stéphanie ou Constance elle n’était qu’une petite bourgeoise pauvre inéduquée. La vampire la prit dans les bras, c’était le premier vampire qui la prenait dans les bras, elle en avait vu comme esprit, mais depuis qu’elle avait pris le corps de Constance elle avait fréquenté les surnaturels de NYC, elle tentait de les trouver, mais pour une personne qui débarquait ce n’était pas facile. Elle avait croisé quelques esprits qu’elle avait reconnu comme étant comme elle, ils lui avaient présenté des médiums et des sorciers, un garou aussi, mais pour le moment c’était tout. Elle n’avait pas d’appréhension, bien sûre elle avait été humaine bercé par les légendes qui disaient que c’étaient des êtres diaboliques, mais tous dans le comportement la poussait à lui faire confiance alors pourquoi elle aurait cru des légendes quand elle avait des preuves. La vampire s’adressa à Constance et cela toucha Henriette. Henriette posa sa tête sur l’épaule de son amie, des larmes coulaient sur les joues. Stéphanie la lâcha et lui demanda ce qu’il s’était passé. Henriette alla s’effondrer devant le piano, elle commença à jouer tout doucement cela l’aidait à se maîtriser.

- Je venais de coucher Gauthier et 4 hommes sont entrés pour nous cambrioler. Je n’avais que des femmes dans mon personnels seulement une cuisinière, une nourrice et une servante. Ils ont voulu nous enfermer dans le garde-manger, mais au dernier instant on nous a attrapé par le bras pour finalement nous sortir et n’enfermer que les autres. Ils nous ont emmené dans notre chambre, nous ont poussé dans le lit et se sont… amusés avec… nous. Un sanglot plus violent la secoua et elle fit une fausse note. J’étais vierge, mais je ne pouvais pas laisser Constance toute seule, je ne pouvais pas fuir et la laisser affronter ça seule, je suis restée. Je hais les hommes ! lança-t-elle avec violence. Abord mon frère m’assassine et puis ça. Pourquoi Dieu me hait ? Je n’avais jamais pêché, je n’avais que 14 ans, il m’a fait naître difforme, aveugle, il m’a assassiné, m’a refusé les portes de son royaume céleste et même après ça maintenant que je revis il me vole mon innocence. Je voulais croire en l’amour que je lisais dans les romans, mais les hommes sont des bêtes. Je ne me suis même pas vengé de mon frère, alors pourquoi continue-t-il de me torturer ? Elle était en colère et ses notes de pianos montraient son agitation. Constance n’a fait que fuir un mari violent ? J’ai volé oui, mais je devais faire quoi la laisser mourir et j’ai prié jour et nuit des semaines pour me faire pardonner. Quand ils sont partis j’ai libéré mes domestiques, j’étais incapable de parler, mais il y avait des traces elles ont compris, elles ont appelé la police pour débuter une enquête. Elles voulaient bien faire, je ne parlais pas, j’étais trop choquée ce n’est pas leur faute, mais des policiers se sont montrés trop bavard et maintenant tous NYC, certain se moquent, d’autres ont pitié et Constance ne me parle plus. Si Gauthier n’était pas là…

S’il n’avait pas été là, elle n’était pas certaine qu’elle aurait eu la force de se relever, sa tête s’effondra entre ses bras sur les touches du piano produisant un fracas suivit de violent sanglot, elle n’avait pas pleuré une seule fois, morte elle n’était qu’un esprit sans corps et après le viol elle avait dû continuer à avancer vu que Constance n’était plus là.

- A quoi bon mourir, de toute façon la première fois on n’a pas voulu de moi, mais sans Constance je suis seule au monde.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 Empty
Message# Sujet: Re: 1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane]   1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 EmptyLun 28 Sep 2020 - 22:43




Probablement la confidence d'une vie
Amarante Byron & Ariane Gilgun
"Le nom d'ami est assez commun, mais l'amitié fidèle est bien rare."
Proverbe Grec




Je l'avais invité à se confier à moi. Il était normal après toutes les révélations que nous venions de nous faire l'une sur l'autre, que je lui montre que j'étais là pour elle et cela quoi qu'il arrive. Si j'étais une vampire qui commençait à avoir de l'âge, j'avais surtout vécu un bon nombre d'aventures pour comprendre n'importe quelle situation. Avec les années, j'étais toujours restée très ouverte d'esprit. Les amours interdits, les femmes qui ne voulaient pas avoir d'enfants, les hommes qui aimaient d'autres hommes. Dans le monde des hommes, les tabous, les sujets cachés existent et ils font des ravages dans la psychologie humaine mais dans le monde surnaturel, il n'y a pas de sujet tabous. Je pouvais tout entendre et tout comprendre. Alors j'avais naturellement invitée Henriette à s'exprimer. Elle en avait besoin comme Constance mais toutes les deux n'arrivaient simplement pas à parler. Peut-être parce que c'était trop douloureux, trop sale ou tout simplement trop tabous. L'époque dans laquelle nous vivons n'est pas des plus belle. Si les femmes et les hommes sont bien habillés, c'est qu'ils ont les moyens et bien souvent il en oublie rapidement que tout les humains ne sont pas de ce cas. Certains sont pauvres, n'ont pas de quoi manger, de quoi vivre. Et souvent il deviennent violents. Je ne leur cherchent pas d'excuses mais une part de moi peut comprendre pourquoi ils deviennent méchants envers les riches, sans pour autant accepter qu'ils le soient. Je la regardais alors se lever et se remettre derrière le piano et commencer à jouer. Je supposais alors que c'était pour se donner du courage et surtout de la contenance afin de ne pas avoir à soutenir mon regard.

Mon amie commença alors à raconter son histoire. Je la regardais avec intérêt. Non pas pour la juger mais pour être attentive au moindre mot, au moindre geste qui me permettrait de comprendre qu'elle as besoin de mon soutien encore plus que mon écoute. Je reste silencieuse en écoutant ses mots durs. Je sens qu'ils sont durent à prononcer pour elle mais verbaliser ce qui a pu lui arriver l'aidera surement. La parole et les mots sont libérateurs, si tant est qu'on ose les dirent. J'apprend alors qu'elle s'est fait agresser mais pas seulement moralement ou physiquement, mais également sexuellement. Je reste muette. Je ne sais que trop ce que c'est de dire non mais que les mots n'ont aucun impact sur l'homme qui a décider de vous … insulter de la sorte dans votre amour propre. Se sentir humiliée, se sentir bafouée, se sentir sale. C'est un sentiment qui met bien des années à disparaître. J'apprend également qu'Henriette était vierge à ce moment là. Et même si elle est un esprit, elle a tout ressenti. Je n'en suis qu'encore plus désolée pour elle mais je le comprend tout à fait lorsqu'elle m'annonce haïr les hommes. Ils n'ont jamais étaient tendres avec elle. Elle n'as pas connu l'amour d'un frère de sang, elle n'as pas connu l'amour d'un homme - trop jeune à sa mort. Elle n'as pas connu l'amour visiblement en tant qu'esprit et Constance était une femme battue. Je suppose donc que pour elle également l'amour d'un homme est un concept et non une vérité.

Henriette me parle de la mort. De sa mort. Mais je ne peux pas lui dire qu'il faut mourir. Peut-être par égoïsme de me retrouver seule à nouveau mais aussi et surtout parce que la vie vaut la peine que l'on se battent pour la vivre. Depuis plus de 1800 ans que je foule cette Terre, je n'ai jamais cessé de me battre pour vivre, pour aimer vivre et ne pas mourir. Mais Henriette semble plus mélancolique à ce sujet. Elle semble tellement triste que je ne peux m’empêcher de me lever pour la rejoindre. Je me mets alors à genoux à ses côtés. Ma robe gonfle alors que je me baisse et que je relève les yeux vers mon amie. Je lui prends les deux mains dans les miennes. Certes elle ne peut plus jouer mais j’ai à lui parler alors le piano attendra.

“Ma douce Henriette, je suis tellement désolée d’apprendre ce qui vous est arrivés à toi et à Constance. Je sais d’expérience que les hommes peuvent être de véritables ordures avec les femmes.”

Je serrais doucement ses mains dans les miennes - sans lui faire mal bien sur, je savais me retenir dans ma force - pour appuyer mes propos.

“Vous arriverez à surmonter cela, toutes les deux et je vous aiderai dans votre reconstruction et votre quête du bonheur. Tu vas rester ici quelques temps, le temps que Constance revienne et que vous alliez mieux toutes les deux. Je serais là. Je reste avec toi Henriette, à tout jamais.”

Je m’adresse alors plus particulièrement à Henriette qui est l’esprit dans cette enveloppe charnelle et surtout qui est la personne que je considère comme mon amie.

“Ne penses plus à l’idée de mourir Henriette, la vie a mieux à offrir. Tu trouveras ta place dans ce monde. Je te le promets, je resterais à tes côtés. Ensemble, nous serons là l’une pour l’autre et ensemble nous réussirons à trouver le bonheur auquel nous avons le droit.”
Codage par Koschtiel & Personnalisation par Sholarimas
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 Empty
Message# Sujet: Re: 1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane]   1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 EmptyJeu 1 Oct 2020 - 13:02

C’est à la fois dur et libérateur de se confier. C’est comme retirer une écharde, on n’a pas envie d’y toucher, mais une fois qu’elle est partie on se sent soulagé. Elle n’a pas vraiment parlé de ça, ce sont les autres qui ont parlé pour elle. C’était horrible de les voir jacasser sur elle, toute cette « aide » que voulait lui offrir ses inconnus, ça l’avait répugné, puis elle avait songé à accepter juste pour le fric, juste pour rebondir avec plus d’aplomb. Elle ne savait pas trop et c’était pour ça que fuir, prendre du temps pour elle lui avait semblé être une bonne option. C’était la chose à faire, elle le comprit en voyant Ariane à ses pieds lui prendre avec douceur ses mains, les mains de la jeune femme était froide, mais aux yeux d’Henriette elle possédait toute la chaleur du monde en elle. Elle fixa Ariane tandis que cette dernière s’exprimait, les larmes coulaient sur ses joues roses. Les mots de la vampire pénétrèrent son cœur sensible et Henriette sentit une douce chaleur procuré par la joie de ne plus se sentir seule l’envahir.

- Stéphanie… Merci.

Elle porta les mains d’Ariane à ses lèvres pour les embrasser avec toute l’innocence du monde. Elle n’était plus adolescente, mais pas une adulte non plus. En âge oui elle était une adulte, mais en expérience de vie elle n’avait que 15 ans.

- Merci d’être là, tu es ma toute première amie.

Vivante elle n’avait jamais eu de camarade, juste ses parents, son frère, sa nanny et son prof de piano. Elle était presque un nouveau-né dans le monde, tout ce qu’elle savait n’était que ce qu’elle avait lu dans les romans et ce qu’elle avait observait en errant en tant qu’esprit. Elle passa ses bras autour des épaules de son interlocutrice pour la serrer dans ses bras.

- Je crois que je veux vivre, je veux juste arrêter de souffrir. Merci mille fois, moi aussi je serais là pour toi, peu importe pourquoi…

RP : On peut clore là, à moins que tu ne veuilles ajouter quelque chose que j’ai oublié ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 Empty
Message# Sujet: Re: 1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane]   1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane] - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

1860 - Probablement la confidence d'une vie [Amarante & Ariane]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» How many seconds in eternity ? ❆ ft.Amarante ϟ
» No one understands me • Amarante Byron
» Macabres découvertes... [Amarante, Rufus, Samuel et Shawn]
» Douces retrouvailles. [Pv Ariane]
» Hors de contrôle - ft Amarante Byron

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Perfume of Blood :: Archives :: ♰ Archives :: Sujets abandonnés-