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 No one understands me • Amarante Byron

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Message# Sujet: No one understands me • Amarante Byron   No one understands me • Amarante Byron EmptyJeu 30 Avr 2020 - 14:01

No one understands me Too scared to command me. Walking through an empty underworld of demons dancing I'll drag you into my home. Lose you deep in my thoughts, fall inside the rabbit hole again.




Vingt heures, le temps des visites était terminé. Il n'y avait plus personne dans l'hôpital, à part les soignants et les malades. A cette heure-ci, généralement, chacun restait plus ou moins dans sa chambre à regarder la télé ou à s'occuper d'une quelconque manière avant de s'endormir dans les odeurs d’antiseptiques. Juno avait un autre projet ce soir. Depuis quelques jours, une rumeur courrait qu'une fille morte s'était réveillée soudainement, alors que les médecins avaient déclaré son cas... Eh bien, aussi cérébralement vivante qu'une asperge. Et là, la demoiselle respirait, bougeait, mangeait. Vivait. En deux ans et demi à Los Angeles, Juno avait eu le temps de visiter entièrement l'hôpital qu'elle fréquentait plusieurs fois par an. Et pourtant c'était toujours aussi intéressant de passer d'un service à un autre. Les personnes n'étaient jamais les mêmes, les histoires non plus. Cet endroit, aussi glauque et mortel soit-il, disposait d'un catalogues d'histoires toutes différentes les unes des autres. Un petit souffle de vie, qui faisait remonter une bride d'espoir. Non, tout le monde ne repartait pas les pieds devant de cet endroit, oui certains cas étaient particulièrement difficiles à accepter et à comprendre, mais le travail du personnel était merveilleux au point où à chaque fois que Juno venait faire ses examens, elle reprenait confiance. Il y avait toujours mieux, mais il y avait toujours pire. Ce qui ne voulait pas dire que son cas n'était pas minime pour autant, mais c'était bien de voir le positif des choses, de temps en temps.

Cette fille, celle qui était le sujet des rumeurs du moment, était le côté positif de cette fois. Juno avait quitté sa chambre après le passage de l'infirmière -qui reviendrait dans trois heures- et était montée deux étages au dessus. Elle était dans le service de pneumologie, alors que l'inconnue était au service réanimation. Elle marchait le long des couloirs, traînant sa bouteille d'oxygène d'une main et son cathéter d'antibiotiques de l'autre, le regard s'attardant sur chaque feuille collée sur les portes. Elle s'arrêta lorsque le nom de la demoiselle apparut, et hésita pendant une seconde. Elle s'avança, colla son oreille contre la porte, et écouta ce qui se passait à l'intérieur, sans un mot. Ca avait l'air calme. Ni télé, ni radio, ni musique... Personne qui parlait. Était-elle seule ? Juno recula et son regard s'attarda pendant une fraction de seconde sur le distributeur de sucreries au bout du couloir. Elle s'y rendit, fouilla ses poches pour en sortir quelques pièces et en les comptant, se rendit compte qu'elle n'avait même pas assez pour le moins cher des trucs. Sourcils froncés, elle jeta un coup d'oeil dans le couloir pour s'assurer qu'elle était seule, puis donna un coup de pied dans la machine. Un paquet de chips et un mars en tombèrent, qu'elle ramassa avec un petit sourire victorieux. Elle retourna alors devant la porte de la chambre et frappa doucement, avant d'entrer. Elle faisait souvent ça, parfois elle se faisait insulter parce qu'elle n'avait rien à foutre là, et parfois elle se faisait des amis le temps de leur hospitalisation. "Salut ?" Elle posa les yeux une jeune asiatique allongée dans un lit. Elle ne dormait pas, c'était un bon point pour ne pas se faire insulter. "Ça te dit un dessert ?" demanda-t-elle en levant le paquet de chips et le mars dans une main. Elle n'était pas rentrée, si jamais elle lui disait de foutre le camp, Juno n'insisterait pas. En attendant, elle ne voulait pas rentrer dans son "intimité" si la fille ne voulait pas d'elle.

Psyborg.
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Message# Sujet: Re: No one understands me • Amarante Byron   No one understands me • Amarante Byron EmptyLun 18 Mai 2020 - 3:21

HRP : Tout d’abord désolée, c’est la première fois depuis que je suis sur ce forum que je mets plus d’une semaine à répondre, j’ai vraiment eu une période de stress ou j’avais la tête à rien, mais maintenant c’est les grandes vacances, plus raison de stresser.

Ce corps était si fin, si frêle, comme brisable en deux en un mouvement, 42 kilos pour 1m68 c’était trop peu, ce n’était pas grand-chose elle grossirait, elle était trop gourmande pour rester une crevette bien longtemps. C’était toujours étrange de se retrouver dans un nouveau corps, une nouvelle respiration, un cœur battant plus ou moins vite, une taille plus ou moins grande, il fallait s’adapter à une multitude de changement. Eve Cartier n’avait que 30 ans, elle était morte peu à près son accident de voiture, enfin son cerveau était mort, il n’y avait plus rien à faire alors elle avait pris son corps et elle avait libéré son âme de cette cage. Quand elle avait ouvert les yeux, le personnel s’apprêtait à la débrancher, il avait pensé à un miracle, pas à un esprit voleur de corps. Amarante avait sourit au docteur Boet, son Dorian, c’était lui qui avait trouvé ce nouveau corps. On s’était affairé autour d’elle, elle s’était laissée dorlotée. Elle allait devoir rester une ou deux semaines, le temps qu’on soit sûr de son état.
Amarante s’était donc résignée à ce séjour forcé, elle n’était pas habituée aux hôpitaux, elle évoluait dans un milieu ou toutes sortes de créatures pouvaient la soigner grâce à la magie, c’était étrange d’être là. Pour le moment elle détestait, rester dans son lit était dur pour elle, mais ses jambes la tenaient à peine pour le moment. Heureusement ce corps n’avait pas été assez longtemps dans le coma pour être complètement atrophié, il s’était juste un peu amolli, elle allait vite pouvoir user ses jambes là pour courir même si elle détestait le faire. L’heure des visites était terminée, Damaris, Sigvard, Constantin étaient rentrés. La chambre d’hôpital avait beaucoup changé, elle était emplie de fleur fraiche, à côté de son lit il y avait une pile de roman, Amarante vêtue d’un pyjama blanc tentait de faire ses ongles, débordant pour la énième fois, sa main tremblait encore un peu pour les tâches demandant de la précision, elle eu un râle de rage et reposa son vernis fermé sur sa table de chever avant de s’allonger dans son lit vaincu par le dépit, elle soupira.
Plus que 5 jours à tenir, une voix se fit entendre, elle tourna son visage vers celle-ci. C’était une jeune fille, une frêle jeune fille qui lui proposait de partager un paquet de chips et une barre de mars. Elle semblait très jeune, une adolescente peut-être, mais elle aussi ne semblait pas faire ses 30 ans, donc ça ne voulait rien dire. Amarante eut un doux sourire. Habituellement ce n’était pas le genre de snack vers lequel son palais exigeant se serait tourné naturellement, mais elle n’ennuyait tellement qu’elle n’allait pas dire non à un peu de compagnie.

- Bonsoir… Pourquoi pas ma foi ! Je suis… Eve. Oui à présent elle était Eve pour les humains, il ne fallait pas l’oublier. C’est une gentille attention… Qui dois-je remercier ?
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Message# Sujet: Re: No one understands me • Amarante Byron   No one understands me • Amarante Byron EmptyLun 1 Juin 2020 - 11:34

No one understands me Too scared to command me. Walking through an empty underworld of demons dancing I'll drag you into my home. Lose you deep in my thoughts, fall inside the rabbit hole again.




Le sourire, en général ça ne trompait pas. A peine Amarante eut-elle étirée joliment ses lèvres que Juno savait qu'elle allait accepter. Sinon tant pis, elle aurait mangé toute seule. - Bonsoir… Pourquoi pas ma foi ! Je suis… Eve. Juno sourit en coin et entra dans la chambre, tirant toujours d'un côté son cathéter et de l'autre sa bouteille d'oxygène. Elle referma la porte et s'approcha du lit. C’est une gentille attention… Qui dois-je remercier ? "Juno. Mais me remercie pas, je ne fais que les partager." Elle n'allait pas jusqu'à lui dire qu'elle les avait volé, puisqu'elle avait tout bonnement donné un coup de pied dans la machine, mais elle n'allait pas non plus s'attirer tout le mérite d'un geste empreint de bonté. Quoi que si elle avait eu assez de monnaie, elle les aurait acheté. Mais elle donnait assez d'argent à cet hôpital tout au long de l'année pour ne pas culpabiliser de piquer un paquet de chips et une barre chocolatée. La jeune femme s'avança jusqu'au lit et posa les deux friandises qui l'encombraient un peu sur le petit plateau qui passait légèrement au dessus du lit de la jeune fille. Elle remarqua le vernis et eut un petit sourire amusé. "Ils t'ont laissé venir avec ça ? J'ai essayé d'en apporter une fois, et mon infirmière m'a engueulé pendant une heure parce que ça empestait dans la chambre." Son regard s'attarda sur le décor de la chambre, la tonne de fleurs, le tas de romans. "Ouah... Y a beaucoup de proches qui viennent te voir ou ce sont juste des curieux de la miraculée ?" demanda-t-elle sans aucun tact. Elle posa ses fesses au pied du lit d'Amarante et lâcha enfin le petit chariot de sa bouteille d'oxygène, ainsi que le cathéter. Plus libre de ses mouvements, elle prit le premier livre qui lui tombait sous la main pour voir ce que la jeune femme lisait, puis elle le reposa soigneusement comme il était. Ses yeux se posèrent alors sur les doigts mal colorés de la jolie asiatique et, de nouveau, un petit sourire en coin s'installa sur ses lèvres. "On dirait le résultat de ma main droite quand j'essaie de m'en mettre avec la main gauche..." se moqua-t-elle gentiment. Elle attrapa le vernis et examina la couleur du regard avant de reposer les yeux sur Amarante avec bienveillance. "Tu veux que je te le mette ?" proposa-t-elle. "A priori avec ma main droite je me débrouille bien." 

Psyborg.
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Message# Sujet: Re: No one understands me • Amarante Byron   No one understands me • Amarante Byron EmptyLun 8 Juin 2020 - 16:40

Enchantée Juno, répondit simplement Amarante toujours avec un sourire chaleureux sur les lèvres.

Habituellement elle n’était pas aussi charmante avec les inconnus qui n’était pas ses clients, mais elle s’ennuyait vraiment beaucoup et elle tenait à un peu de compagnie, sa famille et ses amis ne pourrait pas revenir avant demain. Son interlocutrice posa ses offrandes sur son plateau, Amarante attrapa la barre chocolatée pour ouvrir son sachet. Elle avait assez faim pour dire vrai, on ne lui avait permis que de boire des bouillons, du thé, des soupes et des compotes ce qui n’était pas vraiment rassasiant. C’était pour son bien, pour réhabituer son estomac à la nourriture, mais c’est sans vergogne qu’elle déchira l’emballage.

- Généralement un gros chèque suffit pour lever toutes sortes d’interdiction, plaisanta à moitié la française. Parce que oui l’argent achetait pas mal de chose tout de même, pas tout, mais beaucoup. Elle croqua dans la barre et elle apprécia curieusement cette friandise de distributeur, son palais n’était pas encore habitué aux plats de chef étoilé. Les fleurs ? Ce sont ma famille, j’ai une grande famille. Une très grande famille, très très grande famille, penser à eux la fit sourire.

La jeune femme s’installa sur son lit et Amarante ne s’en offusqua pas, elle donnait souvent l’impression d’être pimbêche et snob, mais en réalité elle avait élevé tant d’enfant qu’elle avait une patience tout à fait angélique avec les personnes qui venait à elle avec de bonne intention et c’était le cas de Juno. La jolie métisse pris un de ses livres, c’était « La Tâche » de William Cowper, de la poésie, le seul recueil de poème dans sa pile de roman. Elle l’avait déjà lu, mais parfois c’était agréable de relire certaine chose. La jeune femme critiqua son vernis, Ama eut un petit rire.

- Oui ma prestation n’est pas terrible. Même si elle n’avait pas eu la main engourdie, elle ne se faisait jamais seule ses ongles. Elle tendit sa main façon pour elle d’accepter l’offre de son interlocutrice. Avec plaisir. Elle était malade, assez malade pour être là souvent, assez pour se faire engueuler à cause d’un vernis. Sans doute que lui demander qu’elle était sa maladie serait désagréable alors elle ne le fit pas, elle avait sans doute envie de penser à autre chose. Merci de m’aider. Que faites-vous dans la vie Juno ? Vous voulez un peu de chocolat ?

Elle tendit sa barre, la folie des germes n’était pas né à son époque, du coup elle n’y pensait pas tous le temps.
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Message# Sujet: Re: No one understands me • Amarante Byron   No one understands me • Amarante Byron EmptyDim 21 Juin 2020 - 19:17

No one understands me Too scared to command me. Walking through an empty underworld of demons dancing I'll drag you into my home. Lose you deep in my thoughts, fall inside the rabbit hole again.




Un gros chèque, c'était typiquement ce qu'il lui fallait dans la vie. Pour s'offrir un appartement plus grand, un truc plus léger et plus pratique pour transporter sa bonbonne de gaz, et peut-être même pour se payer de nouveaux poumons. Mais la jeune femme n'avait que de quoi acheter deux-trois bricoles dans le distributeur de l'hôpital. Et encore, cette fois-ci elle avait été obligée de taper dessus parce qu'elle avait oublié son porte-monnaie. Des fleurs, des livres, de la compagnie, tout ça manquait un peu à Juno lorsqu'elle venait à l'hôpital, et en même temps elle n'était pas là suite à un accident ou une opération lourde, elle venait là seulement comme on va faire une checking chez le dentiste. Personne ne vous déballe le tapis rouge quand vous allez chez le dentiste. Et bien là c'était pareil. Quoi que parfois l'infirmière -celle qui s'occupait régulièrement d'elle et qui l'avait engueulé la fois où elle avait apporté du vernis- lui avait déjà posé plusieurs fois des chocolat sur le lit de sa chambre lorsqu'elle savait qu'elle allait venir. C'était agréable de se sentir accueillie, surtout que lorsqu'elle rentrait chez elle, personne ne l'y attendait. Peut-être qu'un jour elle devrait prendre un chien ?

La belle asiatique accepta que Juno lui pose du vernis et cette dernière étira un sourire fier. "Tu vas avoir les plus beaux ongles de l'univers, tu vas voir." abusa-t-elle carrément. Juno posait du vernis comme n'importe quelle non-professionnelle, sans déborder, sans tas, mais pas non plus avec une dextérité accrue. Alors elle ouvrit le vernis, essuya le pinceau sur les bords du petit pot en verre, et se pencha tout près des doigts d'Eve pour le lui appliquer avec minutie. Heureusement que ses cheveux étaient attachés où elle en aurait foutu partout. Merci de m’aider. Que faites-vous dans la vie Juno ? Vous voulez un peu de chocolat ? "Tu n'as pas besoin d'être aussi formelle..." Elle releva une seconde les yeux sur le visage de l'asiatique comme pour confirmer quelque chose et reporta son attention sur les ongles de cette dernière. "... on ne doit pas avoir beaucoup d'écart." Les germes n'avaient jamais effrayé Juno et elle releva la tête en souriant lorsque son modèle de pose de vernis lui proposa du chocolat. Elle se servit de sa main libre pour venir casser un morceau du mars et l'enfourna aussitôt dans sa bouche avant de rebaisser la tête sur ce qu'elle faisait. Elle prit le temps de mâcher, puis cala le mars dans un coin de sa joue qui prit une forme gonflée, pour répondre. "Pas grand chose. Je suis à LA depuis 3 ans et je continue de découvrir des trucs à peu près tous les jours, je travaille dans un magasin de jeux-vidéos dans lequel je fais assez de vente pour me permettre d'envoyer chier les clients désagréables sans que mon patron me dise quoi que ce soit, je passe souvent mes weekends la tête à l'envers à faire la fête, et parfois je viens ici pour qu'on nettoie mes poumons et qu'on me fournisse d'autres bonbonnes d'oxygène." Vraisemblablement, la maladie de Juno ne semblait pas être un tabou chez elle. Elle avala son morceau de mars et se redressa en souriant fièrement, soulevant doucement la main d'Eve pour qu'elle puisse admirer elle-même son travail. Il y avait par ci par là une petite tâche de vernis mais ça partirait au lavage, sinon le reste était propre et bien posé. "Qu'est-ce que t'en dis ? Je te fais la deuxième ?" Elle reboucha le vernis, pour qu'il ne sèche pas à l'air libre, et glissa une mèche de cheveux bouclé qui s'était échappé de son chignon, derrière son oreille. "Et toi ? Je veux dire, après avoir fini de faire la une des journaux." plaisanta-t-elle. "Tu as une carrière, ou une famille ? Enfin à part la grande famille qui t'apporte des fleurs, je veux dire une famille à toi, un mari, une femme, des enfants, tout ça ?" Curieuse, peut-être un peu rentre-dedans, de toute façon Juno n'avait rien de délicat. Elle n'était pas blessante, elle était plutôt même bienveillante, mais sa vie était trop courte pour devoir se taper des détours dans ses questions ou ses remarques alors qu'elle pouvait les dire clairement. Et si Eve n'avait pas osé demander l'origine de sa maladie à Juno, la métisse ne se gêna pas de son côté pour se lancer sur le sujet. "T'as l'air d'aller bien, c'est cool. Tu seras peut-être l'une des rares que je vais voir repartir sur ses deux jambes après une hospitalisation aussi grosse. Il t'est arrivé quoi ? Enfin, si tu veux bien en parler, je te force pas. Poser du vernis et parler romans, ça me va aussi." lui dit-elle avec un peu plus de douceur, pour atténuer la violence du sujet. Mais Juno avait du mal avec les limites quand ça concernait la vie et la santé. Elle-même voyait la sienne jouer à un dangereux jeu d'équilibre sur un fil tendu, alors de son point de vue, et si elle avait été à la place d'Eve, elle aurait probablement été fière de pouvoir dire "eh, il m'est arrivé ça, je suis morte quelques minutes, mais je suis trop une warrior et je suis de retour !". Mais elle n'était pas Eve. Et elle avait conscience que tout le monde n'avait pas son manque de sensibilité face aux difficultés de la vie. Alors elle voulait être ouverte et compréhensive avec cette fille qui n'attendait sûrement qu'une chose : partir définitivement de cet hôpital. Et gober librement tous les mars de l'univers.

Psyborg.
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