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 On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)

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Message# Sujet: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyMar 6 Oct 2020 - 18:03



Le mariage Muranov-Black ne c’est clairement pas déroulé comme je l’avais imaginé. On pourrai croire que je n’aurais pas joué les incrustes si j’avais su, mais au contraire, je serais venu. Préparé. La soirée a été absolument horrible et même si je refuse d’en parler, ça me hante encore parfois, je me surprend trop souvent à y repenser…

J’ai épuisé beaucoup de ma magie ce soir-là alors Karl et grand-père m’ont épargné leur sermon pour le moment. Je devrais probablement faire profil bas, mais plusieurs jours après l’attaque, je suis déjà d’aplomb. Les jeunes ça se remet vite !

Kévin qui était présent n’en parle pas non plus.
Tous des lâches ici.

J’enfile un sweatshirt pour faire mon jogging bihebdomadaire, comme si rien n’avait changé. Puisque tout le monde semble agir comme ça. Karl ne vient-il pas de perdre un ami et en plus de vivre une déception amoureuse ? Ah l’amour… Dans un sens, j’suis un peu content, il voit ce que ça fait, comme l’a vécu ma mère. Mais une maudite part de moi-même m’incite à venir frapper à la porte de son bureau. J’ai dû prendre un coup sur la tête au mariage…

J’ouvre la porte après avoir entendu la voix de Karl, je suppose pour m’inviter à entrer, j’ai clairement pas envie de le surprendre à faire des trucs. Peu importe les trucs…

- Salut…

Pourquoi est-ce que je n’ai pas réfléchis avant à ce que j'allais dire ?

- J'en ai un peu marre de courir,  je fais ça depuis que ma mère est morte.  Mais je crois qu'aujourd'hui ça ne va pas suffire pour me défouler, j'ai entendu  parler d'un chien Garou qui terrorise les jeunes dans un quartier de  Santa Monica. Il paraît qu'il a  blessé un  jeune sorcier et c'est pour ça qu'il ne vient plus à l'Académie. On pourrait aller voir si c'est vrai,  et lui arracher les dents une par une.  Toi et moi.

- Quuoooooooouuaaaa ???!!! s’étrangle Kévin que je  ne remarque même plus lorsqu’il se promène sur moi, c’est presque une extension de moi-même ce rat rondouillard.

Je fixe Karl avec sérieux, il n’y a pas de pitié dans mon regard. Je refuse d'avoir pitié de lui,  ce serait admettre qu'il a des émotions,  admettre que j'en ai quelque chose à faire,  plutôt crever.  J’ai besoin de me défouler sur quelque chose, et lui aussi.

On pourrait l’avoir finalement notre activité père-fils pour une fois.
Mais il va probablement m’envoyer bouler…

- T’as peut-être mieux à faire…

Genre se lamenter sur sa petite vie ? C’est bien son genre ça, non ?


@Karl Fitzgerald
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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyVen 9 Oct 2020 - 20:45


Depuis le mariage d’Albert bien des choses avaient changé, à commencer par l’état d’esprit de ce cher Karl. Mais la colère errait déjà en lui depuis quelque temps, attendant le moment propice pour achever de le saisir et de lui rendre la vie infernale, telles les Érinyes vengeresses pourchassant Oreste. Karl n’était pas encore fou, fort heureusement, juste désemparé et incapable de l’admettre.

Il avait encore passé la nuit dehors, furetant près de l’Arène, l’établissement tenu par Ciaran Egan. Un endroit qui n’avait de cesse d’intriguer l’ancien régent, assez pour qu’il y fasse quelques repérages. Il aimait aussi trainer, s’octroyant des heures de marche jusqu’à n’en plus pouvoir. Puis il y avait « la potion » il ne lui avait pas trouvé de nom, incapable de trancher en Amnésia temporaire, ou glou-glou pour antipathique en devenir. Mais ça lui faisait du bien, assez pour oublier cette souffrance qu’il se trainait comme un boulet. Mais il savait par expérience, qu’il lui en faudrait toujours plus, sans avoir la certitude que cela fonctionne.

Il rentra à l’orée du jour, il n’était pas ivre, ni soumis aux effets pervers de sa décoction. Il mobilisa le peu d’énergie qui lui restait encore pour rejoindre les appartements qu’ils partageaient avec Arthur et Tyler. Il prit grand soin de ne faire aucun bruit et regagna sa chambre. Mais sur le chemin, il se surprit à passer devant son ancien bureau. La porte entrouverte attira toute son attention. Arthur avait-il encore veillé toute la nuit, à la recherche de réponses? Soucieux, son fils s’approcha pour s’enquérir de la situation, avant de se rendre compte qu’il était seul dans cette pièce qui ne lui était plus dédiée. Une pièce qu’il observa dans le détail, comme si c’était la première fois qu’il la découvrait avant de s'avancer vers le fauteuil tout de cuir et d'y prendre place, une dernière fois peut-être. Puis il souffla durant un long moment, qu'il demeurait incapable de quantifier avant de se prendre le visage entre les mains.

« Que comptes-tu faire ? »  

« - J’en sais rien Maze. » se surprit-il à faire entendre de vive voix. « - J’imagine que j’ai encore besoin de temps pour me convaincre que ça ira. » enchaîna-t-il plus amère que jamais avant d’entendre quelqu’un frapper à la porte. « - Entrez ! » fit-il entendre sans trop réfléchir alors qu’officiellement il n’avait plus rien à faire dans ce bureau. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant, nageant dans son sweatshirt gris, Tyler qui alla même jusqu’à le saluer.

« - Salut ! » se contenta-t-il de faire entendre. Après tout il s’agissait de Tyler et avec l’adolescent, il fallait toujours rester sur ses gardes. Il espérait quand même ne pas avoir à le confronter une fois encore. Il se décida alors à faire le pari de rester silencieux, en espérant toutefois que le jeune sorcier ne se mûre pas lui aussi dans le silence sinon quoi ils risqueraient d'avoir l'air cons tous les deux.

Par chance, le fils trancha offrant certainement l’un des plus longs monologues qu’il avait servi depuis plusieurs semaines. Karl releva alors le regard pour détailler son fils de la tête aux pieds. Avait-il bien entendu ? Ne venait-il pas à mi- mot, de l’inviter à venir traquer avec lui un chien-garou, possiblement dangereux? Dans d'autres circonstances, Karl serait déjà monté au créneau pour s’offusquer de voir son fils se mettre potentiellement en danger via des suppositions, mais pas cette fois de toute évidence.

« - J’imagine que la BACS ne s’offusquera pas d’avoir moins de travail. Et puis c’est une bonne idée, j’ai besoin de me défouler aussi. »

«  Sérieusement ? » s’étrangla Maze à son tour alors que son sorcier venait de quitter le siège sur lequel il avait encore son postérieur posé quelques secondes auparavant. « Karl s’est potentiellement dangereux… » Mais déjà le sorcier n’écoutait plus et s’apprêtait à quitter le bureau.  « - Si j’avais mieux à faire je ne serais pas là à me tourner les pouces hein ? » lança-t-il sans aucune animosité. « - J’espère que tu as potassé tes sorts mon grand ! » Il lui passa devant. « - Il nous faudra de la bidoche pour l’appâter et un coin où l’on pourra plus facilement se préserver des mortels. Parce que si ça part en cacahuète, tu peux être sûr que la BACS va nous tomber dessus. Aller, on décolle. On s’arrêtera en chemin pour se prendre quelque chose à grailler. »
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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyDim 11 Oct 2020 - 22:57

Tyler ne relève pas que ce bureau n’est en fait plus celui de Karl, toutes ces histoires de politique il s’en lave les mains. Tout le monde le tient à l’écart, alors à quoi bon vouloir se faire une place dans une famille qui ne veut pas de lui ? Il a donc fallu que sa mère meure pour que l’on s’intéresse à lui ? Non merci. Il refuse. Il n’attend que d’être majeur pour foutre le camp, pour les oublier. Pourtant chaque jour qu’il passe ici est un risque. Le risque de tisser des liens, d’apprécier les Fitzgerald. En soit, il ne peut pas détester ses grands-parents, même s’il trouva Arthur bien trop envahissant en vieux jeu. Pénélope est douce avec lui, ferme également lorsqu’il doit être remis à sa place, mais énormément infantilisé par cette dernière. Tyler ne demande qu’à être traité en adulte, mais il jette l’éponge avec les Fitzgerald, il mise sur sa vie au Lux et à l’Académie.

Mais voilà, il… Il s’est jeté à l’eau.

Peut-être par compassion, mais si quelqu’un avait le malheur d’évoquer ça, il se braquerait inévitablement. Il dirait plutôt qu’il s’ennuit. Faut bien s’occuper et de toute évidence il a besoin d’un acolyte pour cette mission. Il n’a pas envie de se coltiner un de ces chiards de l’académie. Un désespéré, c’est pas si mal…

Il n’aurait pas parié sur une réponse positive de la part de Karl, mais il prend.

- Très bien, alors allons’y.

Kévin n’en croit pas ses minuscules oreilles et ne cesse de lui parler, Tyler l’intime mentalement de fermer sa bouche ou alors il ne l’emmènerait pas. Mimolas tient beaucoup à son sorcier, il a aussi beaucoup de peine pour lui bien qu’il ne le montrera jamais. Alors il se tut après lui avoir glissé un : tu sais que je te lâcherai jamais, mon pote.

- J’avais pensé me proposer comme appât, mais j’imagine que ça serait un peu trop pour toi et que là, c’est sur toi que tomberait la BACS, et peut-être Pénélope…


Il n’a pas envie de faire de peine à mamie après tout ce qu’elle a du traverser dernièrement, même si encore une fois et il en est persuadé, on lui cache des choses. Pour le protéger ou non, on ne cesse de lui mentir dans cette famille, comment pourrait-il s’y sentir à sa place un jour ? Les Fitz le prennent vraiment pour un imbécile ou un naïf.

Karl est très différent de ce qu’il a connu à son arrivée et bien plus encore après ce mariage catastrophique. Mais faire dans l’émotionnel ce n’est pas le fort de l’étudiant, lui aussi a sa dose de rage, de haine en lui. Seulement il n’emmagasine pas, il est sujet à l’explosion à tout instant, mais au moins on sait à quoi s’attendre avec lui.

Mais il ne faut pas compter sur Tyler pour faire la conversation en chemin. La mission, se défouler sur un enfoiré qui ose faire du mal à un sorcier, manger un truc et rentrer. Parler, c’est accessoire pour ce qui ne concerne pas leur mission.

- J’conduis ?

Après tout il a l’âge, la licence, il n’a juste… Jamais fais ça avec son père comme le voudrait tout fils avec son père. Mais rien ne se fait normalement dans ce pays et tant qu’il conduit avec quelqu’un de plus de vingt et un an à bord, il peut s’installer au volant.

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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyMar 20 Oct 2020 - 1:13

Karl souffrait en silence de cette situation et mettait tout en œuvre pour éloigner quiconque essaierait de lui venir en aide. Encore une histoire de fierté dira-t-on, mais encore fallait-il que l’on se rende compte que l’ancien régent de Red House allait mal, assez pour se retrouver dans ce bureau qui n’était désormais plus le sien. Regrettait-il d’avoir rendu le poste à Arthur ? Certainement pas, car jamais encore il ne s’était senti aussi libre. Il n’avait plus de responsabilités, ni de devoir d’exemplarité. Il n’était plus en représentation et n’avait de ce fait plus besoin de se cacher derrière un masque de bienséance. Mais plus encore, il n’avait plus de compte à rendre, une perspective qui l’incitait malheureusement à prendre de mauvaises décisions tout en cherchant à se convaincre que ce n’était qu’une question de temps avant que ça n’aille mieux. Que cette lourdeur dans son cœur s’estompe, tout comme la colère. « Ça te ronge trop Karl… » commença Maze alors que l’on venait de toquer contre l’épaisse porte.

Tyler était certainement la dernière personne que Karl s’attendait à voir, surtout en ce moment. Mais il était là, toujours pourvu de son éternelle nonchalance qui mettait à mal la perspective d’une chaleureuse conversation. Mais en avaient-ils besoin ? Si Tyler était plus enclin à tolérer son père, il n’en demeurait pas moins sur la réserve. Et s’il fut un temps Karl s’était accroché à l’espoir de réussir à raviver un amour filial inexistant, il avait fini par lâcher l’affaire, se contentant des rares échanges que l’adolescent consentait à lui offrir. Il n’y avait donc rien de chaleureux, toutefois Tyler était à l’origine d’une proposition de sortie. Un fait surprenant autant que la nature du projet. Et si jadis Karl se serait offusqué en craignant le danger d’une telle situation, à présent il ne semblait s’en émouvoir. Pire, il acceptait sans même que Tyler soit obligé d’argumenter davantage, et sembla faire montre d’une motivation qui prit de court son propre familier.

« - Oui allons-y ! » réitéra l’ancien régent alors que déjà, son familier tentait de s’y opposer en soulignant la dangerosité de la situation. « Karl, les chiens-garous sont des créatures imprévisibles. » Il parlait en connaissance de cause, mais déjà le sorcier n’écoutait plus. Il avait là l’occasion de passer du temps avec Tyler et pour rien au monde, il n’était prêt à renoncer à la perspective d’une activité commune avec son fils aussi dangereuse soit l’activité.

« - L’idée de te voir en appât est tentante. » commença-t-il ironiquement avant de reprendre son sérieux. « - Mais je préfère éviter de trop fortes sensations à ta grand-mère. La BACS j’en fais mon affaire. » Tels furent ses derniers mots avant qu’ils ne se résolvent à quitter les quartiers de Red House pour rejoindre l’extérieur, mais plus encore le fidèle destrier de Karl, à savoir sa Chevrolet Corvette C1, noire de 1962. Tyler manifesta son envie de conduire le bolide. Fitz eut un moment d’hésitation. Il tenait énormément à sa voiture, assez pour ne laisser personne la conduire mais sans trop savoir pourquoi, il balança les clés à l’adolescent avant de lui faire entendre un très sérieux. « - Ne t’avise pas de l’abimer. » Ce n'étaient pas des paroles en l’air, le sorcier était on ne peut plus sérieux dans sa demande. Cette voiture magnifique de surcroît avait de la valeur et pour cause, c’était un présent d’Arthur qui la lui avait offerte peu après qu’il ait eu son permis. Et depuis, jamais ce sublime destrier n'avait quitté son propriétaire.

Chacun prit place. Karl savait toutefois qu’il récupérerait le volant plus tard, mais si ça suffisait à faire plaisir à l’adolescent, qui pouvait légalement prétendre à la conduite. « - Il me faut plus d’information sur la créature que tu cherches à traquer. » Il s’attacha, faisant montre d’une froideur qui ne lui ressemblait pas. « - Est-ce qu’il a agi près de l’Académie ? Si oui, ça nous laissera la possibilité d’intervenir sans avoir à passer par la BACS. Je pourrais prétendre agir en tant que parent d’élève inquiet et ça devrait passer. » Il connaissait les ficelles assez pour les manier avec dextérité, lui qui jadis n’était pourtant pas le genre de sorcier à contourner les règles.





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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyDim 1 Nov 2020 - 15:50

J’aurai pu filer à l’anglaise, personne ne fait vraiment attention à ce que je fais en ce moment, tout le monde semble bien occuper par leurs problèmes persos. Je n’ai jamais compris de quelle manière ils arrivent à “se gérer” dans cette famille. C’est probablement parce que je me sens moins étouffé par eux que je me suis senti capable de faire un pas vers lui, pour lui proposer quelque chose qu’il y avait fort à parier qu’il refuserait. Mais nous y voila, dans une aventure que je n’aurais pas cru partager avec mon “père” un jour. Il faut dire que j’avais fait une croix sur tout ça depuis bien longtemps, mais forcé de constater que j’ai du sang de Fitzgerald dans les veines puisque j’en suis arrivé au devant de cette situation.

Au moins, il arrête de faire semblant de s’en faire pour ma sécurité puisqu’il accepte. Un peu d’honnêteté ne fait pas de mal et peut rendre supportable sa compagnie.

- Elle n’en saura rien.

Rétorquais-je en hausse les épaules si sa seule inquiétude de me voir jouer les appâts était que Penny se fâche après lui, ce n’est pas moi qui vais aller cafter à la grand-mère. Apparemment le chien attaque les jeunes sorciers, probablement qu’il a une dent contre les sorciers, mais que les adultes sont trop fort pour lui.

J’attrape les clés de voiture et lève les yeux au ciel à sa remarque.

- Là au moins je te crois quand tu te soucie de quelque chose.

Aucun doute qu’il tient plus à sa bagnole qu’à moi, c’est un super modèle, mais c’est une passion que je ne partage pas avec lui. La pique était gratuite, elle s’accompagne d’un sourire railleur, chacun son truc. Lui les voitures, moi… Un humour mordant.

Je m’installe au volant, étant vraiment beaucoup plus petit que mon père, je suis obligé de régler aussi bien le fauteuil et les rétroviseurs histoire de voir un minimum en conduisant. Je l’écoute tout en finissant d’ajuster le rétroviseur latéral.

- Je suis sûr que tu trouvera une bonne excuse pour la BACS.


Il est doué pour ça, mais je me passe d’ajouter la pique cette fois-ci. Je vais essayer de mettre ça de côté le temps de la mission, je ne garanti rien, mais c’est une belle épreuve de maitrise de moi qui m’attends. J’inspire faiblement avant de lui répondre :

- Il parait qu’il rôde autour de l’Académie, mais des élèves disent l’avoir aperçu dans le parc derrière l’école, peut-être qu’il dort là-bas. À moins que ce ne fut qu’un chien errant, quoi qu’il en soit, personne à ma connaissance ne l’a vu sous forme humaine pour le décrire.  Peut-être qu’il est “coincé” comme ça. Maudit par des sorciers ? Tout est envisageable... C’est p’t’être nous les “méchants”...


Envisager être les méchants, ça demande probablement une force de l’esprit, admettre ses erreurs ce n’est pas donné à tout le monde, là encore je me garde la réflexion. C’est pas si simple de ne pas le matraquer à coup de vérité, mais j’ai l’impression de ne pas trop mal m’en sortir en fin de compte…

Je démarre la voiture et quitte la place de stationnement pour prendre le chemin de l’Académie, je n’ai pas besoin de GPS pour m’orienter vers cette destination. Bien que je me concentre sur la route, après tout je suis encore un jeune conducteur, je reste attentif à ce que Karl pourrait répondre ou proposer comme “plan”. Y aller à l’instinct, ça me va aussi.
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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyMer 4 Nov 2020 - 17:27

Une nouvelle aventure se profilait à l’horizon, aussi surprenante qu’inattendue du fait du projet et l’instigateur. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis son arrivée, Tyler n’avait eu de cesse de mettre de la distance avec son géniteur. Le fuir, était même devenue une activité dans laquelle l’adolescent pouvait prétendre exceller. Mais de toute évidence, il y avait du changement dans l’air. Un sentiment de victoire qui n’en était pas une pour Karl, qui en plus d’être légèrement sur ses gardes, en arrivait à se demander si tout cela n’était pas juste une démonstration de pitié.

« Arrête ! Si le gamin pouvait faire montre de pitié, tu l’aurais déjà constaté Karl. » La sagesse de Maze encore et il fallait bien lui reconnaître une part de véracité dans le propos. Tyler était en colère contre son père, ce n’était un secret pour personne. Alors s’il fallait faire montre d’une quelconque pitié, il est fort à parier que l’adolescent serait le dernier à agir de la sorte. « Et si inconsciemment il avait envie de passer du temps avec moi. » Il voulait malgré tout y croître, autant qu’il espérait parvenir à faire changer la vapeur, lui qui avait décidé de rendre la régence à Arthur, pour pouvoir être davantage présent auprès de Tyler et Zephyr. Il avait là l’occasion de s’illustrer, malgré le mécontentement à peine voilé de son familier. « Il aurait pu te proposer quelque chose de plus consensuel non ? » Mais il en faudrait plus à Karl. Le sorcier était si enjoué par la proposition, qu’il avait même consenti à lancer les clés de son précieux destrier à l’adolescent.

« - C’est un cadeau de ton grand-père. » se sentait-il obliger de préciser après la mise en garde et la pique que venait de lui balancer l’adolescent incapable de comprendre l’histoire derrière la voiture. Car oui, bien au-delà de l’aspect clinquant et rutilant de cette belle mécanique, l’ancien régent éprouvait une grande affection pour ce véhicule qui jamais ne le quittait et qui lui avait été offert lorsqu’il fut en droit de conduire. Pour une fois, Arthur avait visé dans le mile à cette époque. Et lorsqu’il disparut des années plus tard, Karl prit grand soin de s’occuper de cette voiture, qui demeurait l’un des derniers liens qu’il avait alors avec son père.

Ainsi, chacun prit place à bord de la Corvette. Tyler, plus petit que son père, peina un peu plus à s’installer, si bien qu’il lui fallut un peu plus de temps pour être totalement à l’aise. Tyler n’en demeurait pas moins toujours quelque peu condescendant en ne faisant mine de n’écouter que d’une oreille. Un fait qui agaçait passablement Karl qui préféra prendre sur lui plutôt que de balancer lui aussi une remarque acerbe susceptible de mettre à mal cette mission/activité père-fils.

« - Toutes les hypothèses que tu évoques sont possibles. Les chiens errants ne sont pas ce qui manque en ce moment, mais celui-là pourrait être dangereux autant que s’il s’agit d’un garou qui n’a pas la méprise de ses transformations ou qui est « coincé » comme tu dis. Cela pourrait aussi être une victime d’Ombra. Les mages noirs aiment utiliser ce genre de maléfices pour foutre le bordel entre les diverses communautés. Enfin bref, on avisera sur place. » Et ce sont sur ces mots que Tyler démarra et prit sans trop de mal, à la grande surprise de son père, la direction de l’Académie.

Délaissant la voiture sur le parking, les deux Fitzgerald s’approchèrent de l’imposant portail qui menait jusqu’au parc. Mais avant, il fallait lever le sortilège qui protégeait la grille. Un dispositif mis en place peu après la découverte de jeunes sorciers assassinés par Ombra. Karl qui était au fait du sortilège, le leva sans grande difficulté « - Je t’en prie ! » Il laissa donc Tyler passer avant de prendre grand soin de refermer le portail pour qu’aucune autre intrusion ne soit à dénombrer.

Tant semblait si calme et paisible, force était de constater pour l’ancien régent, que rien n’avait changé depuis son départ de l’Académie. « - Il y a beaucoup de planques dans le parc. J’en connais une qui se trouve plus à l’écart. On devrait aller y jeter un coup d’œil. » Effectivement, il ne connaissait que trop bien cet endroit, dans lequel, lors de sa première année, il avait été passé à tabac avant que Maze n’apparaisse pour la toute première fois et attaque sans vergogne les agresseurs de Karl. Des souvenirs qu’il préférait oublier l’espace d’un instant pour mieux se concentrer.

« - Des amis à toi se sont fait agresser ? » tenta-t-il pour en apprendre davantage et tenter d’entretenir un semblant de conversation avec Tyler.
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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyJeu 5 Nov 2020 - 21:25

J’ai simplement haussé les épaules lorsqu’il précise que c’est un cadeau de son père, je le sais, et je ne m’attends pas à l’avoir à mon tour un jour. Je m’en moque un peu, j’espère rien. Alors pourquoi j’suis là ? J’en sais rien, j’suis un ado, j’ai pas besoin de me justifier sur tout, si ? Il faut bien que je tire un peu à mon avantage mon jeune âge qu’on ne cesse de me rabâcher. Nous partons finalement sans “papoter” davantage.

Nous nous stationnons pas loin du parc, je le suivit sans rien dire. Il n’a pas repoussé mes hypothèses, Improviser, pourquoi pas…  On ne sait pas tout à fait sur quoi on va tomber, je ne pensais pas qu’il accepterait, sinon j’aurai creusé sur cette affaire.

Je l’observe lever le sort qui bloque l’accès au parc, un sort que j’aurais aimé le subtiliser car ça peut servir, mais il a un niveau de magie que je n’ai pas… Pas encore. Peut-être que je ne l’égaliserais jamais sur ce terrain-là il faut dire que je n’ai pas vraiment cette ambition. Je ne serais pas un homme de terrain contrairement à lui, du moins, pas quand ça ne sera pas indispensable. On ne peut cependant pas dire que ce soit indispensable, mais il faut bien que je m’y essaie, pour voir si j’aime ça… L’adrénaline.

J’entre dans l’enceinte du parc, il fait sombre et ce sera pire en avançant. Je réfléchis à un sortilège qui pourrait nous permettre de mieux voir, de le trouver rapidement même !  Karl a l’air de savoir où il va, mais je pense que ça ne sera pas du luxe. On a physiquement pas l’avantage, autant anticiper la rencontre, le prendre par surprise peut-être ! Mais il coupe court ma concentration en me posant une question sur les victimes du garou. Je lève les yeux vers lui sans ralentir le pas avant de détourner le regard pour scruter la végétation qui remue faiblement sous le vent léger.

- Je… Non pas vraiment. J’ai pas vraiment d’amis.

C’est bizarre de lui dire ça à lui, j’ai pas envie qu’il ait pitié de moi.
Parce que dans le fond, la solitude ce n’est qu’une armure de plus.

J’enchaine pour le raviser d’avoir l’idée d’avoir de la compassion.

- J’imagine que t’étais certainement populaire à mon âge, mais franchement ça ne m’intéresse pas de l’être. Au contraire, je suis plus tranquille comme ça.

Je n’ai besoin de personne. Je trouve les gens idiots la plupart du temps, ils me fatiguent plus qu’autre chose. Les gens de mon âge sont trop immatures, ils m’ennuient. Je relève brièvement le regard en sa direction, pour capter sa réaction avant de reprendre, après avoir sorti de mon sac une paire de lunette de soleil.

- Un sort de vision thermique ? Ça nous évitera peut-être de marcher comme deux glands pendant des heures ? J’imagine que ça doit exister ? Ce que les humains inventent par la science est faisable par la magie.

C’est ce que prétend un de mes professeurs de sortilèges. Personnellement, je doute de la véracité de ses propos,  je ne pense pas qu’il y est de sort pour nous propulser dans l’espace ou pour découvrir de nouvelles espèces. D’ailleurs, lorsque j’avais protesté contre cette phrase-là l’argumentation m’avait valu une punition pour insolence, à faire signer par le paternel évidemment… J’esquisse un léger sourire, sincère, bien qu’incertain qu’il se souvienne de cette histoire-là Pourquoi s’en souviendrait-il ? Il a toujours mieux à faire. Mais au final, ça ressemble tristement à l’un des “meilleurs” souvenirs de lui de cette dernière année… En fait de toujours, parce qu’avant ça, il n’y avait rien.


HRP : J'ai fait un jet de dés pour notre rp le résultat est que le garou est sous forme animale avec un degré d'agressivité à 5/6, ici !
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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptySam 7 Nov 2020 - 19:09

Karl avait beau essayer, jamais il ne pourrait prétendre être assez à l’aise avec Tyler pour se lancer dans une grande discussion. Il préféra donc se contenter de lui laisser le volant et ne rien dire durant la quasi-totalité du trajet. De toute façon, il n’avait pas grande chose à faire entendre et se forcer n’aurait rendu que l’échange encore plus contraignant. Toutefois, il se laissait aller à échafauder quelques scénarios dans un coin de sa tête avant d’enfin arriver sur place. Ce n’était pas la première fois qu’il revenait ici. Avrai dire, lorsqu’il était régent, il devait, de par sa fonction, se rendre fréquemment dans l’établissement tenu par Ravenwood, pour y faire la promotion de Red House auprès des jeunes sorciers qui n’avaient pas encore choisi leur magie et qui étaient de ce fait, susceptibles de rejoindre un jour le coven. Toutefois, s’il revenait fréquemment à l’académie, le sorcier n’avait plus remis les pieds dans le parc depuis son départ, soit plus de deux décennies plus tôt.

Des sentiments contradictoires erraient en lui en foulant la pelouse légèrement humide du parc avant qu’une profonde nostalgie ne l’assaille en posant son regard sur le lac qui se dessinait au loin. Tout était calme, une quiétude qui pouvait s’avérer pesante, assez pour rester sur ses gardes et ainsi raviver les vieux réflexes de l’ancien agent de la B.A.C.S qu’il n’était plus depuis sa prise de pouvoir au sein du coven. Il gardait aussi un œil sur son fils. Malgré la colère et malgré les rancœurs il était impensable pour Fitz de faire courir le moindre risque à l’adolescent. Toutefois et parce qu’ils ne pouvaient se murer éternellement dans le silence, le quadragénaire lança la conversation en posant quelques questions pour mieux s’enquérir de la situation. Mais quelle ne fut pas sa surprise en entendant de la bouche de Tyler, qu’il n’avait que trop peu d’amis. Le cœur de Karl se serra presque aussitôt en songeant à sa propre expérience. Une faille que Tyler s’empressa de combler avec sa fidèle aigreur et son sarcasme.

« - La première année à Ravenwood fut la pire de toute. Tellement que j’ai supplié ta grand-mère de me sortir de cet enfer à plusieurs reprises. J’étais la tête d’ampoule qui passait son temps à lire et à se passionner pour la science des potions. Il ne se passait pas un jour sans qu’on m’emmerde, si bien que j’ai fini par m’isoler. Ça m’allait tant qu’on ne me faisait pas chier. Mais un soir tout a dérapé, des types de troisième année m’ont conduit dans le parc, de nuit. Puis ils m’ont isolé et ont commencé à me casser la gueule. C’était durant une lune de sang et c’est là que mon familier a fait son apparition. Il s’est rué sur mes assaillants. Ça a failli mal finir et j’ai même hésité à stopper Maze. Enfin tout ça pour dire que ça n’a pas été tout rose pour moi contrairement à ce que tu peux croire. » Il ne cherchait pas à l’apitoyer, mais juste à remettre les compteurs à zéro pour faire taire l’adolescent et sa multitude d’aprioris à son égard.

La progression n’était point rapide, car il fallait prendre le temps de tout analyser et de ne pas se faire piéger par la végétation en mouvance constante sous les assauts du vent. Léger certes, mais tout à fait capable de vous laisser croire à de l’agitation dans la végétation. Tyler, toujours pas décidé à se répandre dans l’échange, ouvrit son sac pour en sortir une paire de lunettes tout en demandant à son géniteur s’il n’était pas préférable d’utiliser de la magie pour s’éclairer plutôt que de progresser ainsi dans la pénombre. L’occasion pour Karl d’apprendre quelque chose à son fils.

« - J’avais oublié que la pratique accrue des sortilèges, n’avait lieu qu’en troisième année. Tu n’auras pas besoin de lunette, tu peux donc les ranger. » Le sorcier s’immobilisa aussitôt, il prit une grande inspiration, avant de fermer les yeux tout en levant le bras droit devant lui. « - Lux auctus ! » Quelques secondes plus tard, une petite sphère lumineuse fit son apparition éclairant progressivement les environs. « - Pour ça, les humains ont aussi la lampe torche ou le portable. Preuve que ce que la magie nous permet de faire et aussi faisable par la science ou la technologie. J’ai eu le prof dont tu parles. Je l’ai toujours trouvé un peu trop extrême dans son approche et dans son attitude à l’encontre des humains. Mais ça n’est pas le propos. Evite juste de jouer les fortes têtes avec lui, sinon quoi, il ne te fera aucun cadeau. » Mais passé les conseils de rigueur, le sorcier se reconcentra à nouveau ébranlé par une bien étrange odeur de terre.

« - Tu sens ? C’est de l’humus. On se rapproche du bois. » Une odeur qui avait assailli ses narines vingt ans plus tôt, lorsqu’il se retrouva dans le parc, de nuit, trainé par ses détracteurs. « - On ne doit pas être loin. C’est un endroit isolé du parc, assez pour venir s’y terrer. » Par réflexe, le sorcier se mit devant l’adolescent pour qu’il cesse d’être à sa hauteur et ainsi une cible pour le prédateur. D’un geste de la main, l’ancien régent dirigea la sphère lumineuse vers les fourrés. « - Reste près de moi Tyler, ne cherche pas à jouer les têtes brulées. » Tout semblait pourtant si calme, peut-être trop pour que cela paraisse normal.

« Je sens quelque chose. Reste près du gamin. » fit entendre le familier qui fit alors son apparition et vint se mettre près du père et du fils. Karl, en suivant les conseils avisés de son loup, défit son sort pour que le canidé puisse mieux distinguer les formes dans les ténèbres. Il se mit alors à grogner en faisant part de ses observations à son sorcier. « - Comment ça ils sont deux ? » Les buissons se mirent à bouger frénétiquement signe annonciateur d’un danger à venir.


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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyMer 11 Nov 2020 - 11:10

- Désolé pour toi.

Lui disais-je simplement, sans être sec ou hypocrite. Je le pense, aucun gamin ne mérite de se faire tabasser par une bande d’baruti et je mentirais si je ne m’étais pas parfois senti menacé dans cet école. Les regards parlent d’eux même parfois. Mais ils ne sont jamais passés à l’acte, peut-être à cause de mon caractère, j’fou les jetons… Certains m’accusent de tremper dans la magie noire, je les laisse penser si ça peut me permettre d’avoir la paix. Ils ont trouvé une autre victime j’imagine. Je ne suis pas embringué dans cette aventure avec Karl pour gagner en popularité, ils ne le sauront peut-être même pas avec un peu de chance, mais parce que c’est ce qui est juste de faire. Et aussi parce qu’on a besoin de penser à autre chose que nos petites vies et notre petite guerre de famille.

Je ne m’étale cependant pas sur cette histoire, je me doute qu’il n’a pas vraiment envie d’en parler plus que ça, qu’il a juste voulu me contredire quand j’ai supposé qu’il devait avoir plein d’amis à mon âge. Aujourd’hui être intelligent n’est plus vraiment vu comme un défaut, autrefois les tête d’ampoule comme il dit se faisaient charrier, mais les choses changes plus où moins à condition de ne pas être trop bizarre… N’est-ce pas ?  

Lorsqu’il jugea les lunettes inutiles, j’hausse les épaules, il va peut-être m’impressionner qui sait… Eh non… Je n’ai jamais parlé de faire de la lumière, ça c’est une idée stupide à mon avis, rien de tel pour se faire repérer, l’exact opposé de mon plan ! Moi j’parlais de voir dans le noir ! Mais il doit pas connaitre les tactiques que ma génération savent développer de manière intuitive grâce en grande partie, aux jeux vidéos.

Je me passe de commenter un “génial, comme ça on est grillé par le garou”, parce qu’finalement, on en revient un peu à l’idée de servir d’appât bien que pour le coup… Nous n’avons absolument aucun plan. Peut-être que c’est de ça que j’ai envie, de me foutre inutilement en danger parce que j’m’ennui dans cette maison, dans cette école, dans ce boulot au Lux. Peut-être que j’suis suicidaire, comme ma mère…

Tourmenté par cette pensée, j’écoute à moitié les conseils de Karl sur le professeur, j’aurai préféré qu’il me file quelque chose de plus consistant, comme un info secrète sur ce vieux con pour qu’il me lâche avec ces vieilles pensées archaïques. Mes yeux clairs scrutent les feuillages, une odeur que Karl identifia comme de l’humus. Je ne suis pas un garçon très axé botanique, je suis plutôt citadin et je dois admettre que sur ce coup, il m’a appris un truc utile. On peut toujours être amené à se perdre.

Lorsqu’il se place devant moi, me forçant à ralentir et à ne plus vraiment voir grand-chose. Brindille - Molosse. Molosse - Brindille. Il fait deux fois ma taille on pourrait presque dire aussi bien en hauteur qu’en largeur ! Je lève les yeux au ciel, incapable de comprendre cet instinct de protection dont il fait soudainement preuve, parce que je n’ai jamais connu ça d’un père, j’pourrais avoir tout l’amour paternel du monde étalé devant mes yeux que je ne serais probablement pas fichu de reconnaitre et tout ce que je vois, c’est qu’il me bouche la vue.

- C’est pas mon genre…

Répondais-je avec un rictus qu’il ne peut voir, je ne suis pas là pour faire de la figuration, même si clairement, tout le potentiel de magie repose quasiment sur ses épaules. Je ne pourrais que l’appuyer et faire des sorts mineurs contrairement à lui.

Maze fit son apparition, manquait plus que lui. Le renfort n’est cependant pas bon signe, la lumière se dissipa puis j’entendis Karl dire qu’ils étaient deux. Ça, je ne l’avais pas vraiment vu venir, ils ont synchronisé leur attaque, et comme j’suis le plus petit, que j’ai l’air faible (je peux pas le nier), l’un d’eux fonce directement sur moi par la gauche.

- Merde.

Heureusement j’ai appris et maitrise pas trop mal un sort de propulsion même si je dose toujours un peu mal la quantité de magie que je sacrifie pour ce “simple” sort. Le garou fut projeté dans un buisson, passant de peu de s'empalée sur une racine sclérosée. Il reviendra bien vite à l'attaque.

Je me tourne vers Karl et Maze, de toute évidence notre improvisation pour cette mission va être : cassons des gueules et voyons après. Dans le fond, c’était ce que nous sommes venu chercher, non ? Un défouloir.

- Hé ! Profites en Karl, pour une fois j'ferais ce que tu m'demande.

Sauf s'il me demande de m'téléporter pour prendre la fuite, là il peut toujours courir pour s'amuser tout seul...

jet de dé:
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Message# Sujet: Re: On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl)   On pleure parce qu’on est triste. Par exemple, je pleure parce que les autres sont stupides et que cela me rend triste. (Karl) EmptyVen 13 Nov 2020 - 19:09


Peu de personnes pouvaient prétendre connaître les évènements précédemment évoqués par Karl. Si Lyanna n’était pas sans savoir que son cher Karl avait été harcelé durant sa première année à l’académie, elle n’était pas au fait de tout ce qu'on l'avait fait subir. Arthur et Peny avaient quant à eux appris plus tard, ce que leur adolescent subissait. Bien plus qu’un problème de fierté, le jeune Karl ne voulait pas attirer davantage l’attention sur lui tout en faisant en sorte que son héros de père ne sache rien de sa faiblesse. Oui, il n’était pas vaillant au point de raser les murs pour que personne ne le voie se mouvoir lorsqu’il quittait la salle de cours. Durant toute l’année, il ne s’était pas passé un jour sans que l’adolescent ne s’en prenne plein la gueule. Des insultes, des moqueries, de l’humiliation, il avait tout connu, jusqu’à cette nuit de mai où tout aurait pu basculer.

Il préférait d’ailleurs ne plus y penser pour ne pas focaliser la discussion autour de ça, mais plus encore pour ne pas attiser la pitié de Tyler. Et puis ils avaient sûrement mieux à faire présentement que de ressasser un passé dont Tyler n’en avait sûrement rien à faire. Et en de telles circonstances, l’ancien régent ne pouvait que comprendre. Ils reprirent donc sans attendre leur progression. Il ne fallait pas perdre un seul instant, car si vraiment un garou incontrôlable se trouvait par ici, il pourrait à tout moment s’en prendre à un élève et instiguer un drame dont l’établissement n’avait certainement pas besoin en cette période troublée. D’ailleurs peut-être aurait-il fallu au moins prévenir madame la Directrice pour se prémunir d’une quelconque bavure s’il était question d’un élève. Une perspective peu encourageante qu’il ne fallait pas mettre de côté malgré tout. Pour l’heure, bien plus qu’une réflexion approfondie, il fallait un peu plus de lumière pour y voir plus clair.

Il n’espérait plus impressionner son fils, qui quoiqu’il fasse semblait désabusé, comme si de toute façon c’était plié. Et si au début, il le prenait à cœur, désormais Karl n’en avait plus rien à foutre. La seule chose qui l’intéressait se trouvait certainement dans les fourrés du parc, plongé dans les ténèbres devenues incertaines avec le semblant de luminosité créée par le sorcier. Alors que dans sa tête, l’échange avec son familier devenait de plus en plus tendu.

« Tu aurais pu œuvres plus discrètement Karl. »

« Et si ce n’était pas ce que je voulais. »

« Tu te mets inutilement en danger et avec ton fils en plus. »

« Il ne lui arriva rien. » Telle était sa seule certitude pour l’heure.

Il subsistait encore un semblant d’échange entre le père et le fils, bien que la conversation ne se fasse qu’à sens unique. Karl voulait partager son expérience passée à Ravenwood, lui qui y avait été élève. Il évoqua de ce fait, cet acariâtre professeur qui ne portait pas spécialement les mortels dans son cœur et qui de toute évidence, enseignait encore entre les murs de l’Académie. Tyler restait malgré tout silencieux. Ça en devenait désespérant à la longue, assez pour se reconcentrer sur la traque et rien d’autre.

L’odeur du humus et la mouvance dans les buissons, laissaient présager un danger imminent que Maze avait détecté en parcourant les lieux. Par réflexe et parce qu’il était impensable de laisser Tyler en première ligne, l’instinct paternel de Karl reprit le dessus, l’obligeant à se placer plus en avant Et bien qu’il venait de faire entendre qu’il n’était pas du genre « tête brulée » Fitz imaginait très mal son fils se tournait les pouces en pleine action. N’était-il pas là, lui aussi pour se défouler ? Ce qui, avec un garou, aurait été une « formalité » Sauf qu’ils étaient deux et que l’un des deux garous venait de prendre l’adolescent pour cible. Par chance, car il en subsiste encore, le gamin commençait à maitriser quelques sorts dont un de projection, qui envoya valdinguer l’un des deux assaillants dans un buisson. Karl quant à lui, affrontait en binôme, l’autre bête furieuse.

« - On ne doit pas les tuer, c’est tout ce que je vais te demander Tyler. » Il eut tout juste le temps de matérialiser un bouclier pour se prémunir d’une morsure. L’autre garou reprenait du poil de la bête. « - Maze occupe-toi de lui.Tyler approche ! » Le familier plus vif qu’à l’accoutumée s’exécuta aussitôt tandis que l’autre s’apprêtait à foncer sur Karl toujours protégé par un bouclier invisible. « - On peut les maitriser avec de l’argent. Je vais maintenir le bouclier, mais toi, tu vas devoir utiliser un sort de matérialisation. »

Le loup attaqua à nouveau, obligeant Karl à redoubler d'efforts pour maintenir son sort. « - Opte pour une lame en argent. Il ne suffira que d'une coupure pour l'affaiblir. Je pourrais ensuite contrôler plus facilement son flux sanguin. » Pendant que Maze continuait à lutter ardemment contre l'autre garou. « - Ca va juste de demander une très grande concentration et un peu d'énergie, mais je suis certain que tu peux le faire. » Le cas échéant Karl était prêt à prendre les devants en immobilisant les deux bêtes féroces, mais avant tout, il voulait voir si son fils pouvait s'en sortir et matérialiser ne serait-ce qu'une lame en argent.
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