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 On a toujours une seconde chance, car même le hasard peut arriver deux fois de suite. (Darcy)

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Message# Sujet: On a toujours une seconde chance, car même le hasard peut arriver deux fois de suite. (Darcy)   On a toujours une seconde chance, car même le hasard peut arriver deux fois de suite. (Darcy) EmptySam 21 Nov 2020 - 18:16

Depuis quelques jours tu es aux aguets, la menace pèse sur le refuge. Des "amis" puissants t'ont avisé du danger, "amis" avec des guillemets, parce que tu n'es pas réellement capable de te lier à qui que ce soit. L'amitié engendre bien trop de conséquences pour un être tel que toi, mais tu ne peux pas non plus insinuer que ce ne sont que de simples connaissances, car malgré tes réticences, chacun d'entre eux t'ont apporté leur soutien lorsque tu as dû reprendre la direction du refuge après ma mort. Tu as reçu bien plus d'aides que tu ne l'aurais imaginé, mais tu demeurer une créature méfiante. Tu sais comme les humains peuvent être cruels envers ce qu'ils ne connaissent pas, c'est pour cela que tu t'entends davantage avec les animaux qui sont sauvés ici.

Tu n’ignore pas que négocier avec les chasseurs est quasiment impossible te concernant, qui plus est, l'une des organisations qui prospère en ville, prône la mort de tous les surnaturels. En tant que Banshee, moitié humain et moitié esprit,  une aberration de la nature, tu ne penses pas que ta parole ait la moindre valeur à leurs yeux, surtout au regard de la populace que tu accueilles sous ton toit ! Cependant, tu as ouï-dire qu'il s'agissait là de chasseurs qui en auraient après l'un de tes réfugiés : Spencer.

Spencer n'est pas un mauvais gars, tu ne sais pas tout ce qu'il a fait dans le passé, mais tu te fis à Lobo, l'esprit chien loup qui te suit. Un chien renifle les gens, celui-ci semble renifler les âmes et il ne t'as jamais trahi et se trompe que rarement. Alors que Lobo a accepté Spencer, bien qu'un odeur de sang pesait sur lui, tu as ouvert les portes du refuge à cet homme.

Spencer n'est qu'un humain, mais il a longtemps été contrôlé par un esprit malfaisant qui l'a poussé à faire des choses ignobles. Tu ne vois qu’un homme torturé par le remords, dévoré par la culpabilité d’actes qu’il n’a pas nécessairement commis lui-même. Tu n’as pas pu le laisser devant chez toi, l’empêcher d’avoir une seconde chance à son tour. Certaines nouvelles venues sont des nids à problèmes, mais cette fois la menace des chasseurs pèse et tu es plus que jamais prudent. Plusieurs esprits montent la garde aux quatre coins de l’immense propriété. La nuit tombe et tu as fermé les portes de bonne heures pour que les employés soient absents lorsque la pénombre viendra recouvrir la Californie.

Lobo marche à tes côtés dans le long des grilles, il a senti quelque chose. Quelque chose qui approche. Tu pourrais essayer de provoquer une vision en touchant les murs de cet endroit, essayer de percevoir ce qui approche, prendre une longueur d’avance, mais tu n’aime pas ce pouvoir. Tu es jeune et sa maitrise est encore imparfaite.

Tu ouvres lentement le portail pour le faire grincer le moins possible pour refermer derrière toi à clé, tu avance dans les herbes hautes de la vaste végétation qui entoure le refuge quand l’esprit chien loup s’immobilise, tu l’imites.

- Qui es-tu ?

Tu sais qu’il est seul, du moins, c’est ce que tu communique Lobo, il n’y a pas de télépathie entre vous, mais il est près de toi depuis ton enfance, vous avez votre propre langage. C’est presque insultant qu’il soit seul, mais c’est peut-être un messager, une diversion ou un négociateur ? En temps normal, tu te serais armé, mais tu aurais été ridicule avec une dague face à un chasseur, tu sais te battre, mais tu te contenteras d’être épaulés d’esprits et de ton cri mortel dont tu aimerais cependant ne pas en venir à faire usage.

- Tu es sur propriété privé, tu maintenant pars.


Malgré tes efforts parler anglais n’est pas encore totalement au point dans ta bouche, communiquer n’est pas ton fort, ton accent portugais est un sérieux handicape dans ta nouvelle fonction, mais tu t’obstine à apprendre par toi-même.

Tu cherche du regard l’invisible, foutu chasseurs, ils sont doués à ce jeu-là



hrp : Pour infos, le narrateur est le père adoptif de Devin, un dragon de glace tué récemment, je sais que ça peut être perturbant au début à lire.
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Message# Sujet: Re: On a toujours une seconde chance, car même le hasard peut arriver deux fois de suite. (Darcy)   On a toujours une seconde chance, car même le hasard peut arriver deux fois de suite. (Darcy) EmptySam 5 Déc 2020 - 19:27

On a toujours une seconde chance, car même le hasard peut arriver deux fois de suite.
Il y avait souvent des rumeurs dans la communauté de chasseurs. Sur l'existence de créatures légendaires, d'un démon quelconque en ville ou de potins d'un chasseur qui serait en couple avec un vampire ou un sorcier. S'il y a bien quelqu'un qui s'en fout : c'est bien Darcy. Les rumeurs ne l'intéressaient pas du tout. Il ne passait presque jamais voir les chasseurs, c'est simple : on ne le voyait que pendant une occasion, quand il recevait une mission. Autrement, le chasseur était bien trop occupé par son métier d'avocat et son entraînement. Les chasseurs ne l'intéressaient, il n'aimait pas non plus l'ordre. Après tout, on l'avait forcé à l'intégrer alors qu'il ne voulait pas en faire parti, il l'avait encore un peu sur le coeur.

C'était le weekend, le moment qu'il profitait pour faire cadeau de sa présence à ses collègues chasseurs. Il roula sous les routes hivernales pour se rendre à leur repère. La chaleur de la voiture faisait un gros contraste avec le froid ambiant. La buée commençait à se former dans les vitres, l'hiver le faisait bien chier pour ça. Il régla le problème et à force de rouler, il arriva à son point d'arriver. À peine il eut le temps de sortir que les flocons tomba sur son manteau. Il s'approcha de ses collègues et on lui parla de la fameuse rumeur d'un refuge clandestin qui accueillerait des créatures. Cela semble assez sérieux pour que tout le monde en parle. Au point où on lui demanda qu'il aille faire une patrouille au north de L.A. n'ayant rien de mieux à faire, il décida d'accomplir cette mission, bien que ça lui foutait bien les boules. Il aurait préféré se lancer à la traque d'un vampire, enquêter sur des sorcières qui exerce de la magie noire, patrouiller un secteur pour des rumeurs l'ennuyait déjà.

***

Le trajet avait été assez rapide. Il avait décidé de s'arrêter à un endroit où il avait vu un établissement non loin. Histoire de voir si les propriétaires avaient entendu des choses bizarres. Il ne pouvait pas se contraindre à seulement patrouiller, c'était une perte de temps. Tant pis qu'il ne respecte pas la mission respective, mais simplement marcher sans but ne l'intéressait pas. Il sorti de son véhicule et se mit à marcher en direction de l'endroit. La neige crispait sous ses pas. La nuit commençait a tomber, il commençait a faire froid. Un nuage se forma autour des lèvres de Darcy. Il n'avait pas froid pour autant, l'hiver ne le dérangeait pas du tout.

Ses instincts lui indiquaient qu'il était observer. Un frisson lui parcourrait la colonne, pourquoi donc ce mauvais sentiment ? Après tout je fais juste enquêter. Il poursuivit sa marche, il se mit a entendre bouger légèrement près de l'établissement. Quelqu'un bougeait quelque chose en fer, le grincement lui cillait les oreilles. Ça le rassurait, il y avait encore des gens à cette heure. Peut-être fermait-il boutique ? Cela semblait logique, en espérant pouvoir leur parler un peu avant de partir. Il vit une grille apparaître entouré autour d'un hangar. Il remarqua un homme, sa peau était plutôt foncé. À ses côtés, un canidé. Un étrange duo pour ces heures. Darcy poursuivit sa marche à pas feutré, il ne voulait pas l'apeuré. Malgré la distance qui les séparait il entendit :

- "Qui es-tu ?" lui demanda l'homme avec un fort accent.

Il parlait assez fort. Il ne faisait aucun doute qu'il lui parlait. Que faisait-il ? Valait-il mieux lui répondre en criant ou s'approcher pour s'expliquer ? Il décida la deuxième option. Bien que l'homme semblait paniquer, mieux valait la jouer comme d'habitude. Se serait plus facile de parler en face en face, songea-il.

- Tu es sur propriété privé, tu maintenant pars. ordonna l'inconnu.

Il se sentait vraiment intrigué. Qu'est-ce qu'avait l'homme à caché ? Peut-être était-il tombé par le plus grand hasard sur le refuge clandestin ? Il décida de continuer a avancer, si c'était bien le cas, il pourrait discuter avec lui afin d'en apprendre plus sur ses intentions. Son rapport serait encore plus efficace et peut-être qu'on allait lui foutre la paix avec ce foutu refuge. À force d'avancer, il pu distinguer avec certitude l'homme. Il ne chercha pas à se cacher. L'inconnu faisait les cents pas à l'entrée, il ne voulait définitivement pas que le chasseur rentre dans son territoire.

Darcy leva ses mains dans les airs, pour signifier qu'il ne leur voulait pas de mal.

- Je m'appelle Darcy Lambrick, je suis un chasseur. Je ne vous veux aucun mal.

Il sentait la panique dans l'air. L'ambiance était incroyablement pesante. Cela ne faisait aucun doute, il avait des doutes. Comme il voulait pas causer d'ennuis, il voulu prendre son arme pour la lancer pour confirmer ses intentions. Il saisit la hache qui reposait dans son dos pour la lancer. Cela ne semblait pas avoir plu à Devin, sous la panique avait prit ce geste comme une attaque, comme des propos contradictoires.

Un cri perçant se mit à lui briser les tympans. Ses sens étant plus aiguisés à cause de sa nature de chasseur le rendait particulièrement sensible à ce cris. La douleur était intenable, il sentait que ses tympans allaient exploser dans la seconde qui suit. Le supplice fut-elle qu'il se plia en deux en couvant ses oreilles. Il n'avait jamais connu une telle douleur. Les mots lui manquaient. Tout ce qu'il pensait à cet instant : c'était qu'il arrête ce cri. Peut-être 5 secondes, 30 minutes ou une heure s'était écoulé. Lui qui était si habitué de se battre et de souffrir de plaies ouvertes, cette douleur était intenable.

Cependant, il était hors de question de partir maintenant. Pas depuis qu'il avait la certitude qu'il y avait anguille sous roche.
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On a toujours une seconde chance, car même le hasard peut arriver deux fois de suite. (Darcy)

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