L'atmosphère était tendue, la croquemitaine continuait de l'accabler encore et encore avec des reproches de plus en plus poussé. Elle faisait référence à des souvenirs précis, comme ci ceux ci marqué au fer rouge avait laisser plus de traces en elle qu'elle ne l'aurait souhaité. Certes, chaque jours elle avait combattu ce sentiment de vide, de honte et de devoir prouvé qu'elle en valait la peine. Ses millions de fans, les investisseurs qui lui faisait confiance et la cabale suivant sa volonté et l'avenir qu'elle leur traçait ne comblait pourtant pas le fossé laisser en elle.

Ce manque qui la rongeait de l'intérieur depuis l'enfance et qu'elle devait surmonté. De son côté le père ne semblait pas vraiment en très bonne position, il était déjà assez difficile comme cela de confesser ses torts et d'admettre sa part de responsabilité dans l'instabilité de l'enfant autrefois chérit, mais avec la présence de l'autre qui semblait se jouer de la principale intéresser cela rendait le tout bien plus difficile...Sans compter que l'étranger n'avait pas vraiment l'air d'être un véritable ami alors lui donner plus de carte qu'il n'en avait déjà...

Comment pouvait il garder la tête aussi froide en vivant un tel moment avec un être soit disant cher à son cœur ? Il est vrai que la jeune femme en était désormais capable, mais cela ne venait pas de nulle part. Notre troisième protagoniste quand à lui ne se faisait pas complètement oublier puisqu'il jouait désormais les consciences revancharde auprès de la belle qui pour l'instant ne semblait se douter de rien. Si au départ la jeune femme s'attendait à ce qu'il la poignarde ou se suicide il n'en fit rien laissant la seule chose qui dans ce corps  l'aurait un temps soit peu protéger.

Ambrosia eut du mal à assimiler l'étreinte dont il la gratifia et pendant un moment sembla éteinte, en état de choc...Elle se retenait de déchirer l'enveloppe humaine l'enserrant tel une camisole bien fragile. D'ailleurs elle l'envoya à l'écart révulser par le contact se voulant pourtant chaleureux. Seule sa maitrise d'elle même et son contrôle faisait qu'elle résiste à la voix qui finalement avait prit un visage. L'homme était toujours face à elle, son esprit exprimant son désir sans qu'elle n'aille jusqu'au bout.

Sa respiration semblait un poil plus rapide et elle tentait de comprendre ce qui se passait réellement dans cet endroit...Sa tenue, ses cheveux, la décoration idiote et enfantine clochait. Elle avait l'impression que tout cela n'était qu'une vaste blague, un jeu maladroitement orchestrer à son encontre pour des raisons obscur. La question qu'il prononça cette fois ci à voix haute fut entendu, des deux et si celle à qui elle fut adresser sembla de nouveau absente elle ne faisait que mettre bout à bout des souvenirs chaotique et distordu pour reconstituer ces derniers jours et pas seulement...

Et vous vous targuez d'être son ami !? Vous la manipulez, vous vous jouez d'elle et...C'était à peine si elle parvenait à entendre la conversation des deux hommes, pourtant en revannant à elle si l'on puis dire elle se dégagea de la prison de chair pour rejoindre le centre de la pièce. Elle dépassa Stolas sans mots dire et commença par se déchausser, comment avait elle put faire preuve d'autant de faiblesse ? Comment avait elle put se laisser influencer à ce point et que ce serait il passer si la personne le découvrant avait été quelqu'un d'autre ?

Fais en ce que tu veux. Cela n'a plus la moindre importance comme tu l'a fait remarqué. Sa voix était froide, monotone et la jeune femme semblait déjà ailleurs, comme si elle avait effacer l'incident d'un revers de la main. Bien sûr elle avait quelque questions à poser à son ami le démon une fois seuls, mais qu'il choisisse de mettre à la porte ou de tuer l'autre homme elle n'avait plus rien à lui dire. Elle avait une famille qui comptait sur elle et avait placer ses espoir en elle et contrairement à lui elle ne les blesseraient jamais à moins d'y être forcé.

Fais ton choix et nous pourrons monté discuter de choses qui ont une réel importance, à commencer par la façon dont tu m'a traquer si je ne m'abuse ? Il est certes vrai que ta compagnie n'est pas désagréable, mais tu pouvais simplement laisser un message auquel j'aurais finis par répondre. La reine semblait fonctionner comme si le problème avait effacer de l'équation, comme si il n'avait jamais existé. Manque de patience ? Pas vraiment, cependant il lui restait encore quelques jours à glaner si elle ne faisait pas erreur, alors autant ne pas les gâcher.  

Tu n'es pas sérieuse...tu ne pense pas ce que tu dis ! Ambrosia...Sa voix et le ressentit aurait pu déchirer le cœur de n'importe qui d'autre pourtant la jeune femme finit par simplement rassembler l'essentiel se dirigeant au pied de l'escalier. Le fantôme avança grâce à l'enveloppe charnel puis finit par se ruer sur la lame au sol qu'il tenta d'enfoncer en plein dans la poitrine du démon. Le vrai problème c'est TOI ! Jamais elle n'aurait réagit ainsi! Jamais ma fille ne m'aurait tourné le dos ainsi espèce de sale démon !

Ces derniers jours avait été particulier, qui plus est si cette situation basculait à ce point, combien de personne avait elle massacrer après tant d'années ? Que ce soit pour elle même ou pour ceux encore en vie, pour Sanda qui était devenue une part de sa famille il fallait qu'elle avance. Qui plus est, être brisée un peu plus ou un peu moins n'y changerais rien pour la suite. Laisser le choix au démon n'était pas anodin, elle n'aurait pas à se reprocher la suite et dormirait l'esprit tranquille.

Me traquerais tu à chacune de mes disparitions ? Elle fit comme si elle n'avait pas entendu le reste de sa phrase sachant pertinemment qu'il ne serait pas rester sans raison. Donc soit il avait prit plaisir en l'observant soit il y avait autre chose qu'il taisait pour le moment. Jetant un œil par moment aux deux homme elle semblait avoir déjà mis derrière elle la soirée, hésitant même à faire une demande risqué qu'elle effaça aussi vite de sa mémoire. Il demeurait cependant, une litanie de question à adresser à son invité surprise.

Lorsque son père réagit de manière assez poussez, vociférant afin d'attirer son attention rien n'y fit, si au fond d'elle il demeurait un brin d'incertitude le concernant, concernant leur passé trouble elle étouffa la flamme brûlant au fond d'elle. Réprouvé sa noirceur l'avait elle poussé à trouver un moyen de l'extériorisé  en lâchant prise ? La suite fut inutile et désespérer, aucun humain ne ferait le poids face à la force d'un démon. Si la croquemitaine s'était attendu à ce qu'il pare ou évite l'attaque elle ne put qu'apercevoir la lame entrant en lui et le sang maculant la main de l'assaillant, ainsi que le torse de Stolas.

''Manqué'', ce mot soulagea la jeune femme qui commençait à monter les marches. Une préoccupation de moins à gérer pour l'instant. Au sol le condamner ne tarderait pas à mourir et à errer de nouveau en espérant qu'il aurait compris cette fois ci, qu'il ne reviendrait plus. NON ! T'a pas intérêt à crever comme ça, pas maintenant ! Descendant en trombe elle elle plaça le sorcier sur le dos et essaya de voir s'il respirait encore. Il ne semblait pas encore mort, il n'était pas en état mais après que la brume soit sortit de son corps elle hésitait à retirer le fragment de l'arme retenant le flux sanguin . Elle avait beau ne pas avoir fait médecine, entre Eva et quelques problème personnel elle avait quelques connaissance sur le sujet.

Une question de plus demeurait, le pacte entre eux la liait il à l'entité ou au corps qu'il occupait au moment ou il l'avait passé. Elle connaissait la réponse au fond et remercia le ciel de ne pas avoir un lien plus oppressant même si elle savait que ce ne serait pas de tout repos. Elle ne savait pas ce qu'il pouvait bien manigancer, mais autant lui rappeler qu'elle ne l'attendrait pas éternellement. Après une ou deux minutes elle finit par ôter le morceaux de métal. Tu ferais mieux de ne pas tarder, ton ôte ne tiendra pas longtemps sans toi. Cette fois elle monta sans ciller et sans se retourner. Le sang s'échapperait de la plaie jusqu'à sa mort ou jusqu'à ce que le démon puisse régénérer le corps de l'intérieur.

Après tout il avait survécu à pire la dernière fois. Préférant usé de son temps correctement, elle prit une douche pour finir de s'éclaircir les idées et de s'ôter le sang et tout le reste. Elle laissa l'eau couler à flot laissant sa peau rosir sous la chaleur de l'eau. Le temps s'écoulait à la fois trop vite et trop lentement, mais elle reprendrait pieds au calme. Quand à notre ami à la cave il l'avait trouvé et ne cessait de la surprendre, tout irait mieux  avec un peu de temps comme à chaque fois. Au bout d'une demi heure elle sortit enfin passant un peignoir et partit à la recherche de l'intervenant. Stolas !? T'a finis de t'amuser ? J'aimerais discuter, s'il te plait.