feat Ambrosia•••Le silence était à la fois la chose la plus glaçante et la plus absolue qui frapperait quiconque s'éveillerait dans ce monde onirique ; pas trace de vie. Ni dans les rues, comme il était habituel de voir quelques humains les arpenter ... Ni à plus petite échelle, parmi le microcosme insectoïde ... Los Angeles était vide. Comme si chaque habitant l'eut quitté précipitamment ; et, depuis des années, à en juger la corrosion qui dévorait les bâtisses usées, encore debout. Le manteau de neige que revêtait la ville était loin d'un blanc immaculé ; son éclat était émoussé par une asphyxiante brume grisâtre, qui l'imprégnait progressivement. La même, qui donna l'impression que le voile de givre tout autour s'étiolait : lentement, les flocons retournaient aux cieux qu'ils avaient quitté ... Sûrement pour en apaiser l'azur noirci, et les nuages empourprés qui étouffaient la lune si pâle.
Ici, ni le froid, ni le temps ne semblèrent avoir d'emprise ... Peut-être parce qu'il n'y avait plus rien à dégrader ; en dehors des quelques âmes perdues, tombant ici bas par inadvertance ... Une voie dangereuse empruntée inconsciemment, et dont on ne revenait pas toujours. Une geôle ravagée, aux ruines appelant à la méfiance ... Pourtant, au coeur de ces ténèbres, quelques escarbilles dorées, éphémères, rompirent la lumière glauque de cet univers désolé ; un leurre, peut-être ... Il n'aurait pas été impossible qu'à défaut de trouver un dragonnet au coin d'une rue, l'on puisse trouver des pierres précieuses au bout de la langue d'un géant monstrueux dissimulé, qui n'attendrait que de fermer la gueule sur sa proie ... Mais non. Ironiquement, il y eut bien quelques gemmes abandonnées à côté d'une benne fermée ; quelques autres objets enviés, éparpillés, mais ironiquement intacts ... Et pourtant, pas l'ombre d'un humanoïde, aux alentours. Pas l'ombre même d'une créature quelle qu'elle soit, en dehors de l'âme égarée. Seul un vent indifférent soufflait, dans ce lieu même où la magie des prisonniers était vaine.
Comment était elle arriver là...où était elle ? Cela avait beau ressembler aux diverses rues de Los Angeles tout cela était trop sombre, trop gris et si vide... Les souvenirs de la demoiselle était embrumée et rien ici ne semblait lui prouver qu'elle était innocente dans cette histoire. Son devoir envers les siens et le pacte réaliser avec un démon ne pouvait avoir mener à cela...Pas en si peu de temps et puis...
Sanda ! Sanda où est tu ? Envelopper dans un manteau de fourrure et une tenue qu'elle ne porterais sans doute pas en tant normal elle avançait à travers les ruelles et fouilla machinalement ses poche à la recherche d'un téléphone pour appeler la seule personne qui ne devait pas avoir disparu, pas encore. Si elle perdait sa soeur elle ne savait pas ce qui se passerait. D'ailleurs pourquoi...
Comme étourdis par des flash la jeune femme semblait accablé d'une poids qui n'était pas le sien. Des images lui revenant celles d'une guerre où la première victime à ses pieds avait été la seule qu'il n'aurait jamais fallut blesser de son vivant. La seule demande émise avait semble t-il déplus ou déranger et ce monde résultait de la guerre créer par son désir de sang. Les rues désertes, la méfiance de chaque autre être vivant et le sommeil encore plus agiter que le siens.
De son point de vue tout cela aurait pu être vrai dans un monde ou le hasard ou malchance aurait frapper. C'était sans doute la raison pour laquelle son véritable corps se remuait autant, transpirant rageant contre le coupable qu'elle n'était pas parvenue à attraper. Une autre membre de sa famille arracher à elle par la violence sans qu'elle n'y puisse rien. Son rythme cardiaque battant des record pour une personne dont les yeux clos n'était pas synonyme de paix.
Errant comme une âme en peine elle semblait pourtant bel et bien chercher quelques chose aux travers des brume et des ombres passante. Habituer à ce qu'on veuille sa présence, voir fuir ceux qu'elle approchait pour leur demander de l'aide l'étonna un peu. Lorsqu'enfin elle trouva de quoi composer certain numéro comme pour s'assurer qu'elle avait tort et que cela était sans doute un effet secondaire à je ne sais quoi qu'elle eut consommer elle resta figer.
Hésitante, la croquemitaine resta figer regardant le clavier et chacun des chiffres, c'était comme si son esprit même refusait de fonctionnait pour lui donner accès à une frustration de plus. Balançant l'objet maudit elle se laissa tomber au sol et hurla à plein poumon, se fichant bien d'attirer l'attention ou d'être plus seule qu'elle ne se sentait déjà.
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