Ce n'était pas une nuit à mettre le nez dehors, la journée entière avait été de celle ou l'on reste sous la couette bien au chaud en oubliant le reste du monde. Pourtant, aujourd'hui ne faisait pas exception au reste de sa vie. Chaque choix, chaque action pour la lutte qu'elle s'était imposer valait bien plus que quelques heures de sommeil, qu'un inconfort passager et chaque jour elle se levait et marchait la tête droite pour tout ceux qui ne pouvait faire entendre leur voix.

Pour ceux qui n'avait pas la simple possibilité de vivre et si la priorité était donner au sien, la jeune femme ne pouvait laisser les âmes perdues et esseulées qu'elle croisait. Qu'il s'agissent d'argent ou simplement d'action faites elle ne faisait pas toujours tout sous son vrai nom ou son nom d'artiste. A jouer entre deux mondes elle finirait peut être par se bruler les ailes, mais pour l'heure la jeune femme profite de plaisir simple s'évadant dans des trous paumé compte tenue de son rang.

Elle est belle, intelligente, fortuné et pourtant ce n'est pas tant sa condition qui la préoccupe. Elle semble avoir tout ce dont une personne normale rêverait et pourtant elle demeure en éternel insatisfaite. Les questions sur sa vie sentimentale vont bon train et pourtant le vide dont il est question à ce sujet ne fait qu'augmenter le tumulte autour d'elle. A t-elle si peu de temps qu'elle ne trouve personne, est elle trop exigeante ou encore y a t-il quelque chose de plus inavouable ?

Pour la première fois depuis longtemps elle avait craquer, avait tout plaquer et simplement disparue en fin de soirée. Entre la faim et le trop plein, Morgana et les journalistes tout ce qu'elle souhaitait était une pause...Son téléphone éteint elle avait chasser des enfant isolés, un tour rapide à la recherche de mort récent ou de blesser avant de compléter son repas par un jeune délinquant. Elle ne gavait pas à chaque fois, bien au contraire.

Cependant, dans son état il valait mieux ne pas être torturer par autre chose. Les précautions habituelle avait fait qu'il ne restait sur elle qu'une légère odeur de sang frais mêler à son parfum et au relent déposer par la pluie. Elle n'avait pas vraiment chercher à s'abriter et à moitié tremper elle rentra un peu au hasard dans un diner. Ses cheveux gorgée d'eau avait pris une teinte un peu plus sombre qu'a l'accoutumer et pourtant contrastait  avec les ténèbres environnante.

Ambrosia s'était glisser vers l'une des banquettes du fond, l'une des ampoules clignotait rendant la lumière plus faible et instable. Elle avait rejoint d'instinct cette partie du lieu le visage tourner vers la vitre. Une cruche d'eau se trouvait sur la table avec des verres à disposition. Au bout de quelques minutes elle finit par glisser son téléphone au fond d'un verre d'eau rempli afin de noyer l'objet maudit. Le pire était que malgré son état d'esprit et la chasse son maquillage semblait encore intact.

Partager entre l'envie d'une compagnie éphémère et le besoin de calme elle se laissa aller et oublia presque qu'elle se trouvait à l'extérieur. Ses yeux retournait inlassablement vers cet vitre contre lesquels s'écrasait les gouttes translucide et glacer. Elle n'avait même pas remarquer qu'elle tremblait légèrement son corps cherchant à se réchauffer. Ce qui la tira de sa rêverie fut la voix du propriétaire, une voix grave se voulant rassurante et chaleureuse sans doute.

La reine des croquemitaines n'avait jamais entendue parler de l'endroit, mais elle ne connaissait pas tout Los Angeles non plus. L'endroit semblait désert et hors du temps, comme une porte sur un autre monde. Bonsoir, je dois avouez ne pas y  avoir penser mais je ne serais pas contre un ou deux verres d'alcool fort pour commencer. Ses yeux accrochèrent un instant le regard du gérant à qui elle esquissa un sourire de convenance.

Si ce n'est pas possible je me contenterais d'un café ne vous en faites pas, vu l'heure autant ne pas faire les difficiles.

La journée avait sembler interminable, chaque secondes s'allongeant indéfiniment. Rendez vous après rendez vous elle n'avait cesser de sourire et de faire bonne figure auprès des personne du milieu. Ce genre de mondanité n'était pas toujours nécessaire et n'était souvent que bal d'hypocrisie diverses. Mais la demoiselle avait choisit d'accéder à ce monde en connaissance de cause, travaillant d'arrache pieds visant toujours plus haut sans jamais tomber jusqu'a lors.

Que l'on souhaite sa chute ou son ascension, personne ne parviens jamais à savoir ce qu'elle fera ensuite. Elle ne lésine pas sur les effet d'optique et le maquillage en passant par le body paint pour atteindre un réalisme collant a sa vision des choses. Une vision parfois trop perfectionniste selon certain, mais qui jusque là à su charmer le public. Même lorsqu'elle touche à l'horreur et arbore sa forme véritable surmonter d'accessoire elle demeure la seule et unique Lady.

La scène est son exutoire, son moyen de faire vivre ses idées, d'ouvrir les yeux au monde.  Pourtant, ces derniers temps un poids plus lourd semblait l'entrainer vers le fond. La visite de Sanda lui avait fait du bien et lui avait ouvert les yeux, il fallait qu'elle prenne un peu de temps pour elle et qu'elle sorte de cette routine étouffante à la longue. Elle connaissait son agent et les risques de ne pas lui répondre pendant vingt quatre heure ou plus.

Pourtant durant les trois prochains jours elle ne donnerait signe de vie qu'a son monde. Les humains se passerait d'elle, où tout au moins sur le plan professionnel. Elle avait noter son hésitation, le regard rapide balayant la salle avant de daigner lui répondre. Aurais je droit à la réserve personnel de l'un des employés ? A moins que le patron des lieu ne soit plus proche que je ne le pense. Quand à la fin de sa phrase elle ne put qu'étouffer un léger rire.

Il était le premier à lui présenter un café comme immonde alors que l'endroit devait vivre pour nourrir leur famille. Son regard accrocher sur l'homme qui avait su se faire discret et qui désormais semblait s'enquérir de la satisfaire plusieurs question lui brûlait le palais. J'accepte votre offre avec plaisir et je saurais me montrer reconnaissante ne vous en faites pas. Même lorsqu'il s'absenta elle ne décrocha son regard l'analysant qu'a la dernière seconde ou il disparue à l'arrière.

Seule comme chaque nuit dans sa tour d'ivoire la jeune femme observait le monde sous ses yeux consciente que dehors tout n'était qu'apparence, même pour ceux qui souffrait. L'animal blesser et fragile est le premier abattu après tout. Montrer son ''humanité'' ou plutôt sa faiblesse passagère n'était pas une tare, encore moins devant un homme comme celui qui prenait soin d'elle sans la noyer sous le flot de question qu'il avait sans doute en tête.

La jeune femme n'était pas le genre de cliente habituel, ni pour la consommation, ni même pour ce qu'offrait ce genre d'endroit aux familles et aux personnes au revenue modeste. Et pourtant, à une époque elle avait adorer jouer les familles modèle, fêtant son dernier anniversaire réellement joyeux dans un endroit semblable. Ôtant finalement le trench imbibé d'eau elle le posa un peu à l'écart dévoilant une robe légère en soie bleu nuit contrastant avec sa peau et ses cheveux.

Cette dernière collait un peu à sa peau, mais elle n'y pouvait pas grand chose, quand à ses cheveux elle les tressa en une longue natte afin d'éviter de se répandre davantage sur la banquette et le sol. A son retour il posa un sac en papier dont elle se doutait du contenue, une autre bouteille entamé et qui semble t-il avait pris un sacré coup ainsi qu'un autre verre peut être plus propre que les habituels trainant sur la table.

Pour l'instant oui, je vous remercie. Quoique...je ne vous le demanderais pas en temps normal, mais puisque vous n'avez pas de service à assurer boiriez vous un peu en ma compagnie ? Bien sûr je ne vous demande pas de consommer autant que moi, toutefois cela me ferais plaisir. Ambrosia avait délicatement glisser sa main vers celle de Stolas, cherchant son regard tout en appliquant une légère pression sur cette dernière.

Elle insistait en le lui présentant à la manière d'un service, d'un geste de gentillesse envers une demoiselle plus qu'ouverte d'esprit. La seule chose qu'elle n'avait pas remarquer avant était sa main tremblante qu'elle retira dès  lors de celles du démon. Libre à lui  d'accepter ou non, après tout peut être n'était il pas de si bonne compagnie. Quoiqu'il en soit elle comptait bien rester ici une ou deux heure de plus et ce quelques soit sa réponse.

En entrant dans le commerce encore ouvert elle ne s'était pas douter qu'elle tomberait sur un endroit d'un certain charme. Qui plus est le serveur semblait agréable et à l'écoute, une qualité que l'on ne retrouvait que rarement. L'absence de clientèle par ce temps semblait logique et pourtant elle trouvait cela tellement agréable qu'il n'y ait qu'eux, pas de tumulte inutile et désagréable. L'homme à ses côté semblait se faire discret tout en demeurant à sa disposition.

Lorsqu'il accepta elle fut ravie, ce qui n'empêcha pas la demoiselle de maintenir une certaine prestance. C'était comme si lâcher complètement prise était trop dur, comme si l'instant de relâchement qu'elle s'autoriserait celui celui qui gâcherais tous. Je n'invite pas le premier venue en ma compagnie, mais vous semblez si attentionné et nous n'avons rien de mieux à faire après tout. Il était rare qu'elle joue la carte de la demoiselle fragile et docile, mais ce n'était l'histoire que d'une soirée après tout.

Le rire de l'homme qui l'accompagnait était étrange, mais elle ne s'en formalisa pas. Ce soir elle n'était pas là pour juger ou être juger, mais bien pour laisser sa vie de côté quelques heures. Petit à petit la jeune femme se mettait à l'aise, tout en essayant de ne pas trop abuser de la gentillesse de son compagnon nocturne. Elle ne savait pas si il savait qui elle était, s'il l'avait reconnue de  l'un des deux mondes, mais si tel était le cas il ne semblait pas s'en formaliser.

Aucune des demandes habituels n'avait été faites et ne serais ce que pour cela elle aurait pu l'embrasser. La croquemitaine avait vu juste sur sa supposition, le patron des lieux se permettait quelques chose de peu risquer en sa compagnie puisque qu'en tant que personne l'incitant au délit elle ne le dénoncerait pas. Le voir s'éclipser une fois de plus n'était pas dérangeant, toutefois elle espérait qu'il ne fuirait pas tout le reste de la nuit sinon à quoi bon avoir accepter de passer du temps ensemble.

Elle nota dans un coin de sa tête ce qu'il avait dit, pourtant elle était en total désaccord avec ces mots. Il était ce dont elle avait besoin ce soir, un homme quelconque, un homme qui ne se mettait pas à ramper au moindre regard qu'elle lui appose. Quelqu'un qui ne la noierait pas sous mille et une questions bien qu'une discussion ne la dérangerais pas vraiment. Il pourrais aborder tellement de sujet différent de ceux de son quotidien et peut être même qu'il lui apprendrais de nouvelles choses.

Ambrosia ne dit pas un mot, mais son regard de surprise en disait long pour elle. Il prenait soin de l'inconnu réfugier et casse pied qu'elle était, à croire qu'elle était tomber sur un ange ou quelqu'un au comportement plus ou moins proche. En tant normal...oui c'était bien cet état d'esprit qui l'avait mener presque au burn out. Pour le reste de la soirée au diable les titres...Et comme si il avait lu en elle il lui conseilla d'oublier les manières qui était devenue comme une seconde nature en public.

Bien qu'elle fut plus habituer à être celle qui tend la main elle ne refusa pas le geste du démon passant la veste sur son corps glacer. Votre gentillesse semble à toute épreuve et si vous donniez le nom de l'hôte le plus agréable que j'ai rencontrer depuis longtemps. En effet, les endroit luxueux ne voulait pas dire que le service était agréable et aussi chaleureux à chaque fois. De plus il semblait porter attention au moindre détail la concernant sans trop s'immiscer.

Elle observa les gestes de son hôte, ses mimiques tout comme sa façon de se déplacer et de placer les choses. Le client était censé être roi, mais aimait bien par moment n'être qu'une femme ordinaire parmis le commun des mortels. Ainsi, tant pour le pousser à faire dans la simplicité que pour instauré une équité invisible elle se pencha vers lui et se saisit du verre contenant la vodka le portant rapidement à ses lèvres tandis que de sa main libre le verre de bourbon fut aider à rejoindre Stolas.

Puis finalement après un certain temps elle finit par se présenter à son tour. Je me nomme Ambrosia soit dit en passant. Une femme comme moi ? Que voulez vous dire par là ? Suis je si étrange que cela à vos yeux ? Elle ne pouvait s'empêcher de sourire en sa compagnie, de se détendre peu à peu et de respirer de grande goulée d'air. Il était d'un rafraichissant pour la jolie blonde, comme une touche de douceur dans un monde qui ne cessait de vouloir la broyer et réduire ses efforts à néant.

La jeune femme ne pouvait s'empêcher de détailler ceux qu'elle approchait, il ne faisait pas exception et encore moins au vue du bon sens et du soin qu'il lui apportait sans forcément prendre en compte son rang. Dites moi...Quel est le secret entourant cet endroit ? Son nom et le propriétaire ? Des questions totalement innocentes en l'occurrence, mais qui pour quelqu'un ayant des secrets risquait de provoquer un tourment inutile.

La jeune femme était hors du monde dans lequel elle était enfermer habituellement, un monde qu'elle avait embrasser dans son adolescence. Certes de l'extérieur il pouvait faire rêver, tant de possibilité, l'argent et la reconnaissance. Mais la célébrité avait un prix, elle vous prend votre temps, votre vie privé, parfois même votre santé. Il faut penser aux apparence avant le reste, l'inconfort personnel ou notre propre vie est mise entre parenthèse.

Toujours être sur le pieds de guerre finissait par être usant, mais chacune de ses victoires offrait de plus ample opportunité. Ce soir elle était juste Ambrosia pour la première fois depuis des années lorsqu'elle sortait de chez elle. Stolas avait réussit à lui faire voir que certain pouvait se montrer généreux même quand il avait peu si l'on puis dire. Son échelle de valeur sans doute biaisé puisqu'elle n'avait connue que l'opulence et le confort malgré des perte plutôt sentimentale et familiale.

Il parvenait à la faire rire de bon cœur et cela lui faisait un bien fou, mais faisait naitre beaucoup de questions chez la blonde. C'était comme si les deux se jaugeait, comme si ils cherchaient le juste milieu de ce qu'il pouvait s'autoriser envers l'autre sans empiéter sur leur espace personnel. Ainsi, chacun jouaient au plus charmant sans trop en faire ce qui était d'autant plus distrayant. Stolas ? C'est pour le moins original, je ne saurais même pas en deviner l'origine.

Malgré ce qu'elle venait de lui dire elle se doutait qu'il n'était pas un pure produit américain, trop soigner en un sens et ce nom comme ce prénom semblant avoir une autre consonance. Elle lui lâchait une question à peine voilée sur ces origines tout en se demandant ce qui poussait tant de gens à vouloir vivre The American Dream. Pourtant au vue de la tournure de la soirée elle pensait avoir trouver un lieu perdu ou disparaitre à l'occasion.

Malheureusement, il leur restait encore assez de temps pour tout gâcher, pour mettre les pieds dans le plat et et briser cette entente naissante. Si elle laissait une chance aux autres ce n'était jamais sans y glisser une pointe de méfiance en leur laissant le loisir de se poignarder avec. Elle donnait les armes pour survivre à ses côtés mais également de quoi se noyer sans espérer la moindre aide de sa part. Son ton ne la dérangea guère lorsqu'il remarqua le larcin fait à sa barbe, bien au contraire.

La complicité qui s'installait entre eux serait sans doute éphémère mais tant pis, tel le scorpion sur le dos du signe Ambrosia profitait de l'instant présent sans se doute que des deux il n'y avait pas vraiment de moins dangereux. Chacun ses faiblesses et chacun ses forces, d'ailleurs elle ignorait encore beaucoup sur notre ami du jour. Ainsi, elle ne le quittait pas des yeux sans pour autant le toiser, on avait plutôt l'impression qu'elle regardait une peinture et chacun des coups de pinceaux porter pour le faire.

Sa remarqua éveilla en elle un intérêt encore plus grand, il l'avait donc reconnue et s'était retenue de la submerger comme le plus grand nombre...Il semblait même comprendre sa démarche et le fait qu'elle se soit terrer de la sorte. Quand à elle elle s'enfonça dans le fond de la banquette, essuyant les traces d'eau subsistant à ses côtés grâce à un chiffon qu'elle attrapa non loin. Une manière silencieuse de le convier à la table à ses côtés.

Elle ne mordait pas après tout, enfin pas sans raison. Eh bien Stolas, plus tu parles et plus tu m'intrigue. Inutile de faire davantage de manière au moins pour le reste de la nuit. Personne ne nous reprochera ni à l'un ni à l'autre de sortir des sentier battu. Elle brisait encore une fois l'image habituelle que l'ont attendait d'elle, après tout elle aurait ce qu'elle voulait depuis le début de la journée ; être traité comme n'importe qui.

Je trouve la différence si belle et à travailler, pourquoi devoir cacher notre côté sombre qui transgresse les basique de ce monde ? Elle n'était pas sur qu'il comprendrait la nuance à travers ses mots, mais c'était ce qu'elle pensait et désirait si ardemment. Le premier verre servit fut rapidement vider et elle entreprit de leur resservir à chacun un peu du bourbon. Chaque gorgée d'alcool semblait avoir un gout meilleur que la précédent, retirant peut à peu les inhibition de la belle.

Devant son air si sérieux d'un coup et la réprimande elle s'apprêtait à s'excuser quand sa mimique changea soudainement. Il voulait vraiment jouer à cela avec elle ? La jeune femme le prit pour un défi gentillet mais qu'elle relèverais en tant voulu. Si vous apprécier à ce point les chèvres ou est donc votre mascotte ? Vous pourriez dans notre charmante ville cela ne serais pas plus étrange que ce surnom qui pousse à la conversation.

Finalement elle finit par saisir du bout des doigts la manche de l'homme face à elle et l'attira vers elle avant de le faire basculant sur le siège en usant de sa force pour le surprendre. Comme si de rien n'était elle repris la parole le sourire aux lèvres, de toute manière en tant qu'humain il se contenterait de se dire qu'il avait rêver ou simplement perdu l'équilibre. Sa première question lorsqu'il repris l'air de rien  la ravie. Choisissait il ses mots pour se piéger lui même ou était il trop innocent pour comprendre ce qu'il disait ?

Notre anonyme d'un jour se rapprocha de lui, réduisant l'espace entre eux tandis qu'il poursuivait. Tu parles du bon côté de la pièce, néanmoins si tu joue les bouc émissaires tu serais responsable de chacun de mes actes entre ces murs. Est ce un risque que tu es prêt à prendre ? Elle glissa sa main au creux de sa joue le forçant d'une certaine à répondre sans détour, leur regard de nouveau accrocher tandis qu'elle effleurait presque déjà ses lèvres.

D'un autre côté si tu état le diable jamais tu ne le dirais, tu viendrais prendre ceux qui ont vendu leur âme quel qu'en soit la raison, non ? Tu saurais exactement quoi me dire et comment te comporter pour me mettre à l'aise comme depuis mon arriver...Elle laissa un long silence s'installer entre eux, n'esquissant pas le moindre mouvement. C'était comme si le temps s'était figer, comme si elle mis à nue une vérité qui ne saura être dévoilé.

Le pire avait été de le voir briser le silence entre eux par cette phrase la giflant d'une certaine manière pour son audace envers lui. Elle répondit lui soufflant presque dans le creux de l'oreille des mots lourd de sens. Pardonnez moi mon père car j'ai péché et je compte bien recommencer. Elle ne marqua pas de pause entre sa dernière phrase et la suivante. J'ai donc face à moi un prêtre amoureux des chèvres, avec un surnom équivoque et qui gère un diner offrant de l'alcool aux âmes en détresse ?

Pour un peu vous me feriez presque tomber amoureuse d'un tel portrait et si j'osais je vous ferais sortir du droit chemin comme vous le faites déjà dans mes pensées. Oui, elle aimait jouer et elle se brulerais peut être, néanmoins pour ce soir elle pouvait bien s'amuser un peu. Elle ne le quittait pas des yeux à chacune des phrases qu'elle lâchait pour le faire réagir cherchant la faille.

Qu'il s'agissent de mots ou de gestes l'un comme l'autre ne cessait de faire monter les enchères. Qu'elle en était l'enjeu final ? Impossible de le dire pour l'instant, mais les paris était ouvert et si elle se montrait plus ouverte  sur le peu de limites dont elle ferais preuve ce soir, lui était encore un peu trop réserver à son gout. La jeune femme fit durer le verre suivant un peu plus longtemps que les précédents, profitant pour resservir son compagnon de beuverie.

Pourtant, malgré l'alcool commençant doucement à les imbiber, elle désirait plus. Souhaitait qu'il la voit toute entière sans la craindre, qu'il n'y ait simplement pas deux poids deux mesure ? Elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui le poussait à garder autant ses distance malgré tout. Et où ta famille était installer avant ? Tu n'aimerais pas mieux connaitre tes racines ? A passer un si bon moment elle finirait par avoir le visage marquer de ride.

Un points pour toi, mais j'étais leur princesse née si différente du reste de la famille  qu'il ont considérer que les dieux m'ont touché à la naissance. Sa crinière blonde était naturel, pas le moindre artifice pour paraitre et elle en avait toujours été fière. Au fil du temps elle avait finit par se réchauffer ne tremblant plus, reprenant des couleurs allant juqu'a avoir les joues rosit. Peut être étais ce là la manifestation de l'alcool ou d'une chose plus insidieuse qu'aucun d'eux n'avait remarquer.

Sa robe ne lui collait plus à la peau et elle avait même finis par défaire la tresse à demi sèche. Peu de chose m'effraie en ce monde, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Jouer avec la peur et la surmonter montre aux autres qu'on peut avancer. D'une certaine manière elle délivrait des private joke à travers ses mots dont elle seule pouvait percer l'ironie, triste d'un côté et d'un autre cela lui permettait de s'exercer à feindre l'humanité.

Ta ma mascotte est ? Qui aurait cru qu'une tempête et un ciel dévaster l'aurait conduite à une véritable accalmie salutaire. Elle savait qu'il lui faudrait forcer encore un peu avant de perdre ses moyens véritablement, raison de plus pour le pousser tant qu'elle avait encore un minimum de lucidité. Il ne sembla pas se formalisé de sa manière de prendre possession de son corps, de lui forcer la main en douceur et de manière si innocente.

Aurais je priver de la parole mon compagnon nocturne au bout de seulement quelques verres ? Peut être devrions nous adonner à une activité plus physique... L'homme face à elle ne semblait pas se déranger pour elle, il ne franchissait pas la limite sans pour autant s'en éloigner. Un coup d'œil rapide permis à celle qui avait l'instant d'avait proposer à son hôte de cuisiner de repérer de petite serviette blanche.

Elle s'en saisit d'une qu'elle replia savamment avant de venir se placer au dessus de lui, face à face. Elle attacha le haut jusqu'au col, les yeux plongeant dans ceux de celui qu'elle immobilisait en quelques sorte. Puis elle y fit glisser dans le léger interstice ainsi créer. Cela te sied plutôt bien à vrai dire et... si tu n'a pas cet interdit et bien je demeure innocente. Sans lui laisser le temps de répondre elle emprisonna ses lèvres dans un baiser de provocation.

Puis elle s'échappa un peu plus loin, l'air de n'avoir rien fait de grave après tout. Je ne t'accuse de rien, mais si tel était le cas ce serais ton problème, pas le mien. Je sais qu'il est tard, mais pense tu que je pourrais avoir droit au dessert du chef ? Je rêve d'un chessecake  new yorkais avec son coulis à la confiture. Devant son mutisme et le verre suivant descendu elle ne put que l'encourager venant le chercher en lui prenant la main pour l'aider à se lever.

Aller Stolas, s'il te plait, je t'aiderais même à cuisiner si tu me dit quoi faire. Et si tu veux nous finirons les bouteilles après. Pourtant il semblait vouloir la pousser dans des excès qui la tentait fortement, mais si elle voulais pouvoir déguster un dernier mets pour une touche plus sucrée cela devrais attendre encore quelques minutes ou heure selon temps qu'il mettrais à tout préparer.

Bras dessus bras dessous elle l'entrainant dans la cuisine tandis qu'il posa une ultime question dont la réponse ou plus les risquait bien de tourmenter l'esprit de celui l'ayant posé si il prenait le tout au mots et pourtant elle ne put s'empêcher d'être un tantinet sincère. L'observant sortir ce qu'il fallait pour cuisiner elle finit par y répondre d'un ton légèrement plus sérieux entre la mauvaise blague et la pointe de culpabilité.

Si tu tiens véritablement à la savoir j'ai commis le pécher de chair, fais du mal à certain pour protéger d'autre allant jusqu'au crime ultime. La jolie blonde se lava les mains dans l'évier le plus proche et humidifia son visage par la même occasion. Depuis qu'il avait franchis l'étape suivante et était désormais un peu plus à l'abris des regard elle semblait s'être calmer et assagit. Comme si désormais tout était possible, à moins bien sur que l'eau fraiche lui ai permit de recouvrer ses esprits.

De nombreuses hypothèses était possible, mais qui le saurait en fin de compte ? La jeune femme se saisit du fromage frais et y plongea le bout du doigt avant de le porter à sa bouche pour y gouter. Si elle semblait apprécier, le regard de notre ami The goat lui fit retrouver un semblant de sérieux. Elle n'osait plus vraiment croiser son regard, se contentant de faire au mieux et de suivre ses indications. Chaque geste semblait étudier pour ne plus croiser le regard ou le corps de celui avec qui elle avait jouer tout le reste de la soirée.

Chaque contact physique entre eux semblait désormais la troubler, mais étais ce encore un jeu de la belle ? En grande partie oui, ce n'est pas comme si elle lui avait fait miroiter mont et merveille et lui avait promis quoique ce soit. Notre croquemitaine n'avait pas souvent le loisir de cuisiner, mais cela demeurait une base pour toute femme respectable. Ainsi si elle avait su respecter les consignes donner au départ elle finit par buter. Elle réessaya plusieurs fois et finit par lui demander son aide en se mordant à moitié la langue pour son geste.

Faire appel à lui avait été comme reconnaitre son échec en quelques sorte et elle se promit que la prochaine fois elle ferait ce dessert les yeux fermés. Le propriétaire des lieux demeurait dans la même ligne de conduite tandis qu'elle avait été reléguer au rang de spectatrice pour l'instant. Tu es toujours aussi coulant avec tes clients ou j'ai droit au traitement spécial tête à tête ? Ambrosia ne semblait pas vouloir lâcher le corps et l'esprit dans lequel elle avait planter les crocs de son analyse.

Elle avait déjà pris une ou deux décision qui plairait ou non au patron des lieux, mais en un sens son acharnement commençais à donner naissance à une potentielle tempête plus dévastatrice entre ces murs qu'a l'extérieur. Un œil sur lui et ce qu'il faisait l'autre sur la pile de fruit rouges un peu plus loin et un larcin innocent de plus fut commis cette nuit. Elle dévorait quelques baies dont la couleur se fondait avec celle de ces lèvres par dessus l'épaule du chef s'attelant la tache qui semblait bien trop facile effectuer par lui.

Tu m'a reléguer à cette tache pour me frustrer et me narguer lorsque je t'appellerais, c'est ça ? La moue sur son visage aurait presque put être touchante si la voleuse ne portait pas a marque de son crime de part les quelques gouttelettes de jus coulant le long de son menton.