My friends don't walk, they run Skinny dip in rabbit holes for fun Popping, popping balloons with guns, getting high off helium We paint white roses red Each shade from a different person's head This dream, dream is a killer Getting drunk with the blue caterpillar
Depuis la St Patrick qu’il avait fêté fièrement avec de la bière colorée en vert et en étant complètement saoul. Tellement ivre qu’il avait fait une belle. Le vampire avait ouvert les portes à un jeune homme qu’il avait croisé dans la rue à ce moment-là. Si ce n’était pas de la charité chrétienne, il ne savait pas ce que c’était. Stefano aimait bien ce petit, il avait une belle excentricité tout comme lui, Sean aimait la drogue et l’alcool ainsi que la cigarette. De bons délires ensemble en deux semaines de temps. D’ailleurs, il y avait un trou dans le mur parce que Stefano avait foutu sa tête dedans en tentant d’aider la chèvre. Il était resté bloqué pendant une heure avant que Sean arrive à lui sortir la tête. C’était qu’elle était bien encastrée en plus, et la chèvre mordait son jean pour avoir son attention. Drôle de vie mais il ne changera rien au monde. Sean avait besoin d’une seconde chance avec son don. Si sa famille l’avait envoyé bouler, Stefano ne le ferait pas. Qu’importe le monde qui lui dirait le contraire. En cette belle matinée, Stefano était devant la télé en train de regarder « Bob L’éponge » avec attention. Un dessin animé parlant d’une éponge qui sous la mer dans un ananas. Dans la réalisation de ce dessin animé, il mettrait sa main à couper qu’il y avait de la drogue. Tant mieux cela dit. Tout en caressant sa chèvre blanche qui n’avait pas de nom, Stefano le regardait tout en essayant de mettre un joint dans la bouche de celle-ci mais elle le refusait en lui donnant des coups de têtes. Avec un soupir las, Stefano lui donna des chips chèvre au miel avec un petit sourire. La belle biquette en était devenue accro.
Le soleil était timide sur la baie de Los Angeles et un vent frais soufflait sur la baie californienne mais le temps restait assez agréable. Certaines personnes sortaient en t-shirt et en short. Continuant de regarder son dessin animé qui avait maintenant changé pour les avengers assemble , un dessin animé sur les super-héros Marvel d’après les dires de certaines personnes. Bon, il y manquait une dose de fun et de folie comparée à Bob L’éponge mais c’était pas mal. Stefano s’installa un peu plus dans son sofa, envoyant un message « d’amour » à Azela qui constituait à être un doigt d’honneur avant de savourer une bonne cigarette devant le dessin animé.
-Tiens Jarvis, ça t’irait bien comme prénom mais si je ne sais pas ton sexe, attends voir, déclara-t-il à la chèvre tout en se baissant pour voir cela. Ah bah merde, t’es une fille, c’est complètement con, tu ne pourrais pas être un garçon, ajouta-t-il en se relevant.
Un mouvement qui fit tomber la cendre sur la pauvre biquette qui couina en le regardant d’un air mauvais. Cela aurait pu lui donner un frisson de peur, s’il avait un instinct de survie mais Stefano n’en avait pas.
-OOps ! Je vais t’appeler Scarface, au vu de ton regard, oh non tu vas rester biquette, plus simple à retenir, s’enquit-il avant de retourner à son dessin animé.
Un dessin animé bien vite interrompu par son colocataire, le clochard. Sean qui marchait vers le canapé, la mine défaite.
-Bah mon bichon, on s’est levé du mauvais pied ? La chèvre a encore fait caca au pied de ton lit ? Demanda-t-il avec un petit sourire.
La vie est étrange, un jour tu es un illuminé alcoolo, drogué et SDF et l'autre ben tu es toujours le même genre de personne mais tu as une super baraque où crécher, un coloc vampire et une chèvre pour animal de compagnie ! Moi je dis c’est le pied ! Ce type, je l'adore. Oui, des tas de gens me disent qu'il est complètement taré et que s'est vraiment un sale type, mais moi je l'apprécie. Il m'a pris sous son toit sans me connaitre. Il m'a offert un lit, une maison et de quoi reprendre ma vie en main. La preuve, j'ai récupéré mon emploi auprès des flics de L.A et je n'ai plus besoin de faire mes boulots de merde pour bouffer correctement à la fin du mois et le clous du spectacle, Stefano a tellement de drogue perso que j'ai plus besoin d'acheter quoi que ce soit moi même ! Je vous dit même pas les économies que j'ai fait. J'ai réussi à me payer des trucs, des fringues et même un nouveau vieux tacos pour me déplacer ! Tamara m'interdit de conduire à cause du fait que je sois toujours complètement dans le coaltar à cause de la drogue, mais ce qu'elle ne comprends pas c'est que c'est ça mon état mon état normal à moi ! Franchement c’est quand je suis sorbe que les gens devraient s'inquiéter pas quand je me drogue ou que je bois ! Mais bon, dans l'ensemble, je dirais que ma vie est vraiment cool à présent ouais !
Je m'étire comme un gros matou paresseux dans mon lit alors que je sens un truc me mordre les doigts de pieds. Je me réveille en sursaut et je me retrouve alors nez à nez avec la chèvre de Stefano ! "Hey biquette va brouter les pieds d'un autre tu veux." Puis je ris alors que sa langue me chatouille les orteils. "Bon d'accord je me lève tu as gagner !" Une fois que je suis debout, la chèvre quitte ma chambre et file surement rejoindre son maître qui regarde la télé. Pour ma part, je m'étire à nouveau, j'enfile un peignoir sur le caleçon que je porte et je me dirige vers le salon où Steano est bien là à regarder son dessin animé favoris Bob l'éponge ! Enfin je crois bien que c'est lui, car je vois un peu trouble à cause d'un abus de substance étrange. C'était quoi déjà ce truc qu'on a pris hier ? Bah je sais plus, mais ça m'a fait planer tellement haut que je me demande si un jour je vais redescendre. Oh je vous ai pas dit mais Stefano est un vampire de plus de 2000 ans avec la mentalité d'un ados. C’est un truc assez étrange et marrant à la fois. Il m'appel son bichon et je trouve ça aussi mignon que flippant. Je me jette alors sur la canapé, je prend une poignée de chips et je lui réponds : "Non elle a été cool ta biquette. Elle m'a lécher les pieds pour me réveiller ! Brave bête." Dis-je ensuite en caressant sa tête. "Dis moi Stef c'et quoi le truc qu'on a pris hier ? Me souviens plus de ce que tu m'as dit hier. Mais en tout cas quoi que ce soit, je veux qu'on en reprenne lors de notre prochaine sortie !" Puis j'appuis ensuite mon dos au dossier du canapé et je regarde moi aussi Bob l'éponge un truc que je n'aime même pas, mais bon je suis pas chez moi alors je fais avec.
Il ne savait pas vraiment comment il s’était retrouvé avec Sean et une chèvre. En même temps, s’il cherchait à se comprendre, et à expliquer ses faits et gestes, il n’aurait jamais fin. Déjà, il ne se comprenait même pas sur le pourquoi il volait des poupées aux petites filles dans les parcs alors qu’il était un avocat qui devait appliquer la loi à la lettre. De plus, il ne comptait même plus ses gardes à vue avec les clochards parce qu’il avait volé leurs bouteilles d’alcool ou l’argent de leur manche. Personne ne pouvait le comprendre car lui-même ne se comprenait pas. C’était clair quand il arriverait enfin à se comprendre un peu, cela serait sans doute sa perte. De plus, ses souvenirs se mélangeaient, un truc qui s’était passé il y a 500 ans pouvait lui revenir en mémoire et croire que cela était hier. Sans doute que c’était la drogue mais c’était fun, cela faisait travailler son esprit. Comment ? Tout simple. Son caractère excessif l’entraînait dans des galères pas possibles. Une fois, il s’était réveillé avec la tête dans le mur, un chien qui lui léchait le sang. Il l’avait appelé « trouffion », parce qu’il léchait souvent son cul comme les soldats dans l’armée. Cela aidait à son cerveau de cultiver sa ruse, sa stratégie, son audace et ses astuces. Combien de fois, il avait réussi à sauver son cul des chasseurs grâce à ses conneries. Enormément. Cela dit, c’étaient ses conneries qui éveillaient l’attention des chasseurs. Cependant, ce n’était pas possible pour lui d’être sage, son esprit bien trop hyperactif et accentué par son vampirisme ne l’aidait pas. De plus, vivre une vie à folle allure était la meilleure chose à faire. Beaucoup d’êtres humains voudraient vivre la même sans finir dans le fossé mort et décharné par celle-ci. Bon, plusieurs fois, il avait agonisé inconscient dans un fossé, plusieurs fois mais il était toujours en vie et en pleine forme. Les humaines qui venaient dans son lit pensaient que c’était un don juan qui pourrait leur faire des gosses. Pas faux d’essayer mais c’était mort pour les gamins. Il en avait eu des problèmes avec genre de femmes, certains disaient qu’elles étaient enceintes de lui. Cela le faisait bien rire, surtout leurs têtes quand il leur dit qu’il était stérile à cause d’une vasectomie fait dans les années 90. A mourir de rire.
Sean s’était réveillé et il eut un petit sourire en le voyant s’affaler sur le canapé tout en parlant de la chèvre tout en lui caressant la tête. Il avait dû avoir un moment d’absence, comme d’habitude mais cela lui arrivait parfois. Une fois, c’était avec une femme quand il était au lit avec elle à un moment torride. Stefano lui avait sorti qu’elle avait une fissure au plafond. Il s’était retrouvé sans le savoir, dehors, à poil et en garde à vue en un temps record. Les dangers de son cerveau hyperactif, quelque part cela l’aidait lors d’un combat mais dans la vie générale, c’était dur. Fixant avec un sourcil arqué et interrogateur, Sean qui lui parlait de la drogue d’hier.
-Non, pas vraiment non, répondit Stefano avec un sourire en coin. T’étais tellement défoncé que t’as dormi pendant 3 jours, ton employeur a appelé et je l’ai envoyé chier en disant texto qu’il puait la mort aux rats et que partout où il passe, il laisse l’herpès et que tu dors complètement défoncé à cause du viol psychologique que t’as fumé avec passion, déclara Stefano en le regardant droit dans les yeux.
Ce n’était qu’un mensonge, une petite blague mais dit sur un ton de bluff qu’il avait perfectionné au fil des siècles. Un ton qui transpirait la vérité. Un ton digne d’un grand acteur. Tout le monde avait tendance à le sous-estimer mais Stefano était un excellent menteur et un grand manipulateur.
Je crois que jamais je ne pourrais comprendre Stefano ! D'ailleurs est-ce que Stefano comprends Stefano ? Hum ? Je dirais que non ! Personne peut vraiment comprendre ce type. Il est comme de la Nitroglycérine. En vrai, on ne sait jamais ce qu'il est capable de faire. Ce type ou plutôt ce vampire est capable des meilleurs choses comme quand il m'a sauvé de la rue, mais aussi du pire ! Ouais, ça je l'ai bien compris que sous ses airs de sale gosses il n'était pas un gars facile toujours très sympathique. A moi il ne m'a jamais rien fait, mais ça ne veut pas dire qu'il ne fait rien aux autres. J'ai rencontré quelques esprits qui ont pas mal de choses à dire sur Monsieur Stefano Kray et ce n'est pas du jolie et même loin de là. Mais je suppose que si mi aussi j'avais plus de 2000 ans au compteur je me traînerais des casseroles aussi lourdes que les siennes. Personne n'est pas parfait et surtout pas moi !
Bon Stefano n'a pas l'air d trop capter ce que je lui dis mais ça ne m'inquiète pas plus que cela vue que généralement son cerveau a quelques ratés... Je soulève mes fesses du canapé pour être un peu mieux assis, puis je l'écoute me raconter un truc totalement fou à propos du fait que j'aurais dormi 3 jours entier et qu'il a raconté des conneries à mon employeur c'est à dire la police et que résultat des courses je n'ai plus de boulot ! Putain mais quel con ! Si vous saviez comme parfois je le déteste ! Je pose sur lui un regard méchant et soudainement, un courant d'air froid traverse l'appartement ! Cela arrive souvent quand je suis en colère, les esprits rappliquent dans le même temps. Ils sont attirés par la colère et les mauvaises choses. C'est un truc imparable ! Et là pour le coup, je suis vraiment énervé !
Je respire alors profondément alors que la chèvre s'éloigne de nous pour retourner dans sa pièce et je dis d'un ton colérique à Stefano : "Non mais tu abuse là ! Mais qu'est-ce qui va pas dans ta tête ? J'espère vraiment que c'est une de tes sales blagues ! Je tiens à mon boulot moi ! Tout le monde n'a pas la chance d'être pleins au as ! Tu sais que ce travail m'aide avec mon état ! Tu sais ce que c'est que de voir des morts en longueur de journée ? Et crois moi, quand je parle de morts je ne parle pas de choses aussi sexy que toi !" Tiens d'ailleurs, voilà que dans la pièce nous ont rejoins pas mal de morts en colère dont je me serais bien passé !
Stefano savait faire preuve de sérieux, il en était parfaitement capable mais s’amuser était plus hilarante. Il était capable de se montrer cruel au-delà de sa bêtise mais personne ne voyait cela. C’était ce qui le rendait dangereux à bien des égards. Tout le monde le voyait comme un petit farfadet qui s’amusait à faire des acrobaties, toujours de bonne humeur, toujours hyperactif et bavard mais lorsque son visage se fermait, que ses yeux devinrent plus sombres que le reste et que son sourire se fane. Il était dangereux. Il était un homme qui avait plus de 2 000 ans, qui avait vu tant d’atrocités, tant d’horreurs, de cruauté. Il n’était pas un ange tombé du ciel, loin de là, il sortait avec une démone qui ressemblait à une biquette mouillée proche de l’abattoir, il ne faisait pas vraiment le bien car il volait des poupées barbies aux petites filles dans les parcs, il se battait contre des arbres pour une bonne raison, ils ne veulent pas bouger. D’ailleurs, il avait même volé cette biquette qui lui rappelait tant sa petite amie mais en plus belle et intelligente. Par mesure de sécurité, Stefano se gardait bien de le dire à Azéla, car si la biquette volée était plus belle et intelligente, Azéla était celle qu’il aimait peloter et était bien plus dangereuse. Azéla devait avoir des tas de couteaux cachés dans sa chambre, et des rasoirs pour se raser la moustache. D’ailleurs, elle était moustachue pour une fille, était-ce normal ? Personnellement, Stefano en doutait beaucoup.
Face à sa réponse, la tête de Sean valait des milliards de dollars selon lui. Il n’avait jamais vu une telle tête depuis le Moyen-Age quand il disait des folies aux habitants du coin. Résultat, les gens ont eu peur de lui et ont commencé à croire que des démons les attaquaient alors que c’était lui qui ronflait dans leurs granges. De vrais barges, ces gens-là. Il offrit un sourire ravi, ayant une envie folle de rire face à sa blague.
-Tu trouves que je suis sexy ? Demanda-t-il avec un sourire. On va devoir coucher ensemble maintenant que tu l’as dis mais pas aujourd’hui, trop la flemme et tu pues, ajouta-t-il en le regardant de haut en bas.
Au bout de quelques minutes, il avait fini par craquer et de rire face à la colère de son colocataire qui ne payait absolument rien dans les charges et la nourriture. Il espérait que cela aiderait l’homme avec ses galères et dettes.
-Je plaisante, Sean. Je n’aurais jamais osé faire ça, je suis un ange, avec tout ce qu’il y a. De la compassion, de l’amour envers tout le monde sauf le mec qui a pissé devant chez moi, ce matin, celui-là, je vais le tuer à coup de batte en lui pissant dessus, déclara-t-il avec un sourire qui se voulait angélique mais qui finissait plutôt psychotique.
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